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Armel Zabini
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Armel Zabini
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Age : 28 ans
Sang : Sang-pur
Statut : Marié à Olivia Zabini
Métier : Couturier et co-directeur de la marque de haute couture Zabini
Baguette : Bois de bouleau et griffe de Boogeyman, 30 cm, plutôt souple.
Epouvantard : Sa famille anéantie et lui, seul et invisible
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Ainé des 6 enfants Zabini-Lancaster •• Petit-fils de feu Amleth Zabini, couturier renommé et créateur de la marque de haute couture éponyme •• Sourire Colgate évidemment plus charmant et éclatant que le tien •• Gentil garçon (y compris avec les basiques et les moldus) et pacifiste, engagé pour la sécurité les siens •• Père depuis avril 2050 de Nina et Leah, dont il est absolument raide dingue •• Beaucoup trop attaché à sa moldue
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Happy ever after
ce message a été posté Lun 13 Aoû - 23:36
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Villa Lancaster




Echo Eric
Armel Nikita Alix Ronan Sonny Abegail


18 août 2047. 17 heures.

Soleil d’août resplendissant et brûlant, citronnade fraichement pressée par l’un des domestiques de la maison, Alix et Nikita barbotaient dans leur immense piscine. Les plus jeunes s’étaient éclipsés à l’ombre pour disputer une partie du dernier jeu magique à la mode ; alors qu’Armel était étendu en position « carte postale » sur un matelas flottant, lunettes de soleil vissées sur le bout du nez, une main glissant dans l’eau avec nonchalance.

Le tableau de cet après-midi de repos pas volé était parfait, jusqu’à ce qu’Echo arrive armée d’un chapeau aussi large que son sourire doux – mais manipulateur.

« Chouchou ? » Quand sa mère s’apprêtait à leur faire gober un mensonge plus gros qu’elle, elle tripotait toujours sa manucure parfaite. Un fait plus qu’avéré, qu’aucun de ses enfants n’avait eu la bêtise de lui révéler.  « J’aimerais que tu sois là ce soir, nous avons invité Marion et Olivia Vaisey à dîner. » « Pardon ? » Articulant lentement, pas tout à fait tiré de sa torpeur, Armel se contenta de poser sa main en visière sur son front. Mais non, à travers les rayons lumineux du Soleil, c’était bien lui qu’Echo fixait trop tendrement. « Elles devraient arriver d’ici deux bonnes heures » chantonna-t-elle en toute innocence. Nikita, occupé jusqu’alors à faire le poirier et marcher sur les mains, sortit la tête de l’eau au même moment : « Qui ça ? » « Les Vaisey » « Olivia, et sa mère », insista Armel. Pas besoin d’ajouter quoi que ce soit pour que le deuxième de la fratrie comprenne tout aussi bien que lui qu’il y avait clairement anguille sous roche. Il n’enchaina pas immédiatement, réfléchissant à toute allure à la blague de mauvais goût que la Zabini avait bien pu leur préparer (lui préparer). Le second fut plus réactif : « Tu nous expliques, maman ? »  

« J’ai pensé bien faire, tu sais… Tout de même, la pauvre petite… », mais Echo tournait toujours ses doigts dans tous les sens. Et Nikita de glousser tout fort : « Vous n’êtes que bonté, mère » « Attends : cette fois-ci, Armel se redressa sur son matelas instable, véritablement moins amusé que les deux plus jeunes. Depuis quand ça te fait quoi que ce soit ? » « Ses fiançailles avec ce Henry sont totalement tombées à l’eau, c’est terrible… Terrible ! Pauvre petite ! » « Maman ! » Le ton pouvait bien monter, et lui enrager, sur l’air innocent de sa mère, il n’avait – n’aurait jamais – aucune autorité. « Après tout vous êtes bons amis tous les deux, n'est-ce pas ? » Cette fois-ci, il la fusilla du regard. Quoi qu’elle fut en train de préparer, c’était une très mauvaise blague.

Ca n’était pas comme-ci ils avaient passé des mois et des mois toujours ensemble, et qu’Echo n’en ait jamais rien eu à cirer. Jusqu’à aujourd’hui. Ô miracle, ô bonté divine.

« C’est aussi son anniversaire aujourd’hui, alors j’ai pensé que nous pourrions peut-être réussir à, disons, lui mettre du baume au cœur. » « Je sais que c’est son anniversaire. » maugréa-t-il – quoi qu’ils soient devenus, il n’avait jamais oublié aucun de ses anniversaires. Echo l’empêcha d’enchainer avec quoi que ce soit, la mine très théâtrale, soupirant bruyamment. « Pauvre, pauvre petite… Merci, chouchou. »

Le temps de lui envoyer un baiser virtuel, elle tourna les talons sans même leur préciser à tous les trois de bien « se faire beaux » (et ça aussi, c’était inhabituel).

**

Chapeau et lunettes abandonnés à l’entrée du salon, bien loin du regard des enfants tous dehors, les talons d’Echo claquaient tristement, sa longue robe flottait sans légèreté. Masque de comédienne jetté bien loin de son cœur lourd et de son ventre noué par l’angoisse.

Elle se laissa péniblement tomber sur le sofa aux côtés d’Eric qui s’était contenté d’assister de loin à la scène. C’était son père à ellequi depuis des semaines avait insisté pour qu’enfin soit fiancé celui de ses petits-fils qui reprendrait le flambeau côté des Zabini, et c’était elle tout particulièrement qui avait conclut le « marché » avec Marion Vaisey sans même prévoir d’en toucher un mot à leur fils ainé. Parce qu’Echo et Eric savaient pertinemment comment ce dernier aurait réagi, et qu’Echo n’avait pas envie d’un drame. Alors il l’avait laissée faire à sa façon.

« Il va me détester », renifla-t-elle sans chercher à éviter de ruiner son mascara. Et puis scroutt ! Marion Vaisey n’était pas une professionnelle dans l’art du maquillage, elle aurait très largement le temps de se refaire une beauté de A à Z. « Il va être furieux après toi, rectifia Eric calmement en l’attrapant par la taille (Echo en profita pour se blottir sur son épaule, le ventre terriblement noué), mais ça finira bien par aller. »

**

« C’est quoi, la nouvelle ? » « Pourquoi tu fais cette tête Mel ? »

Bien-sûr, leur mère à peine éloignée, les plus jeunes avaient débarqué à toute allure. Ainsi retrouvait-on alignés en rang d’oignon les fesses posées au bord de l’eau Ronan, Sonny et Abegail ; à qui Nikita s’appliqua à résumer la situation en quelques mots rapides.

« … Ooooh. » « Ca pue. » « Ca pue ! » « Il faut qu’on fasse une réunion de crise, ou quelque chose comme ça ? »

C’était encore pire avec leurs commentaires.
Alors Armel avait tout simplement abandonné son superbe matelas et sa citronnade à moitié entamée pour quitter la piscine parfaitement chauffée. Tant pis pour le slow motion et le mode top-model, il s’était contenté d’attraper furieusement une serviette parfaitement blanche pour s’essuyer les cheveux sans plus aucune patience.

« Mais peut-être que maman n’a vraiment pas de mauvaise intention ? » Armel haussa les sourcils d’un air mi-exaspéré, mi-désespéré ; alors même qu’il n’avait déjà plus sa place dans le débat frénétique lancé par sa propre fratrie. « Alors toi, t’es vraiment naïf. » « T’es vraiment débile, ouais ! » « Qui prend les paris ? Dix gallions qu’ils finissent mariés dans l’année. »  

Et Ronan, dans un élan de solidarité absolue, s’apprêtait à surenchérir – mais Armel lui avait jeté en pleine figure sa serviette avant de transplaner sans demander son reste.

Sa mère n’aurait pas osé.
Non, tout de même.
Elle était vache, mais pas à ce point.

**

Deux bonnes heures plus tard, la piscine avait été désertée, les cheveux séchés, le maquillage refait. Imaginez une villa immense et moderne, loin des manoirs classiques, sombres et austères habituels – de la lumière, Echo avait toujours voulu de la lumière. Jardin gigantesque, évidemment fleuri avec goût, tondu à la perfection. Aujourd’hui était un grand jour, et Echo n’avait une fois de plus rien laissé au hasard. Elle s’était armée d’une robe rouge légère, de discrets mais hors de prix bijoux en or – elle était parfaite. Tout serait parfait, mais elle ne contrôlait nullement la réaction de son fils (son bébé !) et la boule au ventre ne voulait pas la quitter. Mais Echo était bonne comédienne. La seule surprise qu’elle laissa paraître fut quand Juliet, la moldue d’Armel, vint la prévenir la première de l’arrivée de leurs deux invitées.

« Oh ! » Elle s’était retournée vivement face à la domestique aux cheveux de feu, l’air un instant interdit. Elle se ressaisit très vite : « Oui oui, d'accord - bon, oui, oui, très bien. » Une grande inspiration profonde et douloureuse plus tard, elle avait retrouvé un semblant de courage. Et elle interpella ses garçons, comme elle savait si bien les mener à la baguette : « Alix ! Où est passé ton frère, par Merlin ? Va donc le chercher illico presto ! Nikita, tu viens avec moi accueillir nos invitées. »

**

« Bonjour ! A travers son sourire impeccablement maquillé, Echo ne trahissait rien de sa nervosité.  Aussi embrassa-t-elle Marion Vaisey comme si elle avait été une amie de longue date, et la fille de celle-ci poliment. Bon anniversaire Olivia, tu es superbe. Venez, venez, ne restez pas dans l’allée ; nous allons nous installer dehors, il fait si bon ! Eric nous rejoint dans une minute, et… Abegail ! Chérie, pour l'amour de Merlin, où sont passés tes frères ?! » Ni une ni deux, une fois débarassées de leurs affaires par Juliet la Moldue, elle les guida elle-même à travers les allées (parfaites, les allées) du jardin. Légère l’air de rien, poursuivant la conversation à toute allure avec des banalités.
C’était ça aussi salement louche, mais quoi que pensa Nikita, il se contenta de les saluer toutes les deux sagement. Sans rien ajouter. Mauvaise surprise préparée pour son frère ou pas, sa mère avait de toute façon l’air trop décidé pour oser dire quoi que ce soit.
Olivia Zabini
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ce message a été posté Dim 9 Sep - 23:23
« Marion. » L’appel résonne dans le couloir du Manoir et se cogne contre l’un des murs, sans réponse. Des bruits de pas décidés sur le parquet se font entendre. Marion Vaisey avance, bien déterminée à ne pas répondre à l’appel de son père. Elle sait déjà, après tout, ce qu’il va lui dire. Non, ce qu’il va lui reprocher. Elle connaît le discours par cœur, s’étant imposé le même au préalable, tout comme ce qu’elle doit répondre. Alors elle avance, préférant que la discussion que cherche à lui imposer Arthur Vaisey se déroule après ce fameux dîner. « MARION ! » A contre-coeur, Marion s’arrête. Elle ne sait que trop bien que lorsque son patriarche lève le ton, rien que par le fait que ce soit un événement assez rare pour le noter, il n’est pas conseillé de lui tenir tête. Encore plus lorsqu’il a de bonnes raisons de se mettre en colère. « Oui, Papa ? », Marion feint l’ignorance, pensant le duper au moins quelques secondes. Les éclairs que lancent le regard de son père lorsqu’Arthur lui fait face la dissuade de continuer sur ce chemin. « Ne me prends pas pour un imbécile Marion et explique-toi. » Dans ce genre de situation, beaucoup se seraient tu ou auraient bafouillé deux trois mots avant de rendre les armes. La veuve Rowle reste cependant droite dans ses bottes et refuse de fuir du regard. « Nous avions un accord. Nous deux et elle. Theodore a eu exactement le même avec ses enfants. » Elle dévie la question, cherche à noyer un poisson qui refait tout de même surface. Elle est en mauvaise posture mais tente tout de même une des pirouettes utilisées par les juges et avocats de ce monde. Elle en connaît trop les rouages pour ne pas essayer. Arthur, quant à lui, s’agace. « Le jour de son anniversaire, Marion. De son ANNIVERSAIRE. Et seulement un mois après l’événement. De tous les jours du calendrier, il a fallu que tu choisisses celui-ci, pour ses vingt-cinq ans. Il a fallu- » « Je n’avais pas le choix, Papa. », l’interrompt-elle, jetant des coups d’œils derrière eux pour vérifier qu’il n’y a pas l’ombre d’un elfe, moldu ou d’une Olivia pour les surprendre avant de continuer. « Et j’aurais préféré ne pas à avoir à faire ce choix. Je n’aurais pas dû faire ce choix, d’ailleurs. Olivia avait respecté l’accord, elle avait trouvé Henry. Et tout s’est effondré comme un château de cartes. » Le visage de Marion se ferme. Une part d’elle, bien qu’elle ne l’admettra jamais à voix haute, a toujours voulu que sa fille unique n’ait pas besoin d’aide pour respecter la tradition sang-pure qui concerne le mariage. Comme elle. Seulement la rupture surprise avec Henry Avery a choqué tout le monde, Marion la première, mise désormais dans cette situation de devoir lui choisir quelqu’un à sa place. « Je devais faire vite. Plus j’aurais attendu et plus il aurait été impossible de trouver quelqu’un de convenable. Echo Zabini était dans cette même position, avec cette même conviction et recherchait une fiancée pour son fils. » Marion fait une pause, réalisant à moitié ses paroles. C’était la dure loi des sang-purs, loi qu’elle a contourné pour mieux l’honorer. Et pourtant, cela n’enlève cette culpabilité qu’elle n’aurait jamais pensé connaître il y a quelques mois. « Nous avions un accord : lui trouver ce fiancé si elle ne le faisait pas elle-même. Je ne pouvais décemment pas laisser passer l’opportunité que me tendait Echo sans qu’elle ne s’en rende réellement compte. Je n’avais pas le choix, encore plus maintenant qu’elle atteint les vingt-cinq ans. » Père et fille se regardent d’un air grave. Les mots leur manquent. Ils connaissent la ritournelle par coeur, eux qui font partie de ceux qui respectent les règles et les adoptent. « Le jour de son anniversaire, Marion », s’autorise enfin à dire Arthur Vaisey, désormais calmé. « Je sais, Papa. Mais plus vite le pansement est retiré, mieux c’est. » Tous deux acquiescent en silence, espérant secrètement qu’Olivia ne les détestera pas autant qu’ils le redoutent.


***


Assise sur la banquette en dessous d’une des fenêtres de sa chambre, Olivia est absorbée par sa lecture. Nous sommes le dix-huit août, jour de son anniversaire, et la jeune avocate de désormais vingt-cinq ans est là, seule, plongée dans la lecture d’un des romans de sa pile à lire. Cela fait un peu plus d’un mois qu’elle a réellement renoué avec la lecture. Depuis sa rupture avec Henry plus précisément. Depuis ce jour où, à travers un feu pour communiquer à l’autre bout du monde, il lui a demandé de faire un choix impossible. Qu’elle le rejoigne, dans cet endroit magique qu’est l’Asie, où il a la conviction profonde de pouvoir aider et accomplir au mieux sa mission. Tout abandonner pour une seule et simple personne, pour ce fiancé qui ne se voyait pas rentrer de suite. Tout ça à cause d’une mission et d’une catastrophe qui avait bien failli lui coûter la vie. A une époque, Olivia aurait eu le courage de tout quitter pour lui. Mais l’absence a renforcé ce qu’elle soupçonnait depuis qu’ils étaient officiellement fiancés : quelque chose n’allait pas. A force de l’avoir espéré, les sentiments s’étaient modifiés. A force d’essayer, plus rien ne fonctionnait. Peut-être étaient-ils faits pour être ensemble un jour, mais pas pour toujours, s’était-elle dit. Et encore moins maintenant. Alors au lieu de lui donner la réponse qu’il voulait entendre, Olivia lui avait donné toutes les raisons sur pourquoi elle ne pouvait pas. Pourquoi elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas quitter son poste d’avocate, ne voulait pas quitter sa famille et ses amis, ne voulait pas abandonner tout son monde derrière elle pour des incertitudes et d’autres complications. Elle ne pouvait pas non plus lui mentir. Ils avaient alors pesé le pour et le contre, avant d’en arriver à la meilleure des conclusions : rompre. Rompre car il n’y a pas d’autre solution possible. Rompre alors qu’on a encore envie d’essayer, quelque part, mais qu’on ne veut plus se leurrer. Rompre pour aider l’autre. Rompre alors que l’un tient (et tiendra) toujours à l’autre. Rompre à s’en briser le coeur, en espérant réussir à le reconstruire.

Olivia ne va pas mentir, le mois qui vient de s’écouler a été difficile, fait de hauts et de bas. Elle en a profité pour écouler ses congés, et n’avoir aucun compte à rendre à Nicolas Avery tant qu’elle n’était pas prête. Elle a trouvé plusieurs épaules sur lesquelles se confier, dont étrangement celle de sa mère pour ne citer qu’elle. Mais surtout, et probablement pour la première fois depuis qu’elle sait lire, Olivia a réduit drastiquement sa pile de livres à lire. Pour oublier, pour ne plus réfléchir à ce chamboulement qui venait d’arriver. Pour mieux avancer également, parce qu’elle ne peut pas faire autrement, finalement.

Deux coups sont frappés contre la porte de sa chambre. « C’est ouvert », crie-t-elle sans pour autant lever la tête de son livre. Persuadée qu’Emma va faire son apparition dans la pièce pour lui ramener elle ne sait quel linge propre, elle ferme précipitamment son livre lorsque la voix qui entame la conversation est celle de sa mère. « Il faudrait que tu sois prête d’ici deux heures, Olivia. Ce soir, nous sommes invitées. » L’intéressée fronce des sourcils. Depuis quand quelque chose était prévu le soir de son anniversaire quand, surtout, elle avait spécifié qu’elle ne voulait rien faire de spécial le jour J ? Face à l’expression de sa fille, Marion continue sur sa lancée sans perdre pied. « Nous sommes invitées chez les Zabini-Lancaster ce soir. Armel Zabini est un ami à toi, n’est-ce pas ? » « En quoi devons-nous les voir le soir de mon anniversaire, exactement ? » « Pour passer un bon moment, te faire sortir un peu du Manoir, également. Sois prête d’ici deux heures Olivia, et mets une tenue de soirée, s’il te plait. » Marion repartit aussi rapidement qu’elle était entrée de la chambre. La culpabilité de Marion refaisait surface alors qu’Olivia pensait l’impensable, à nouveau seule dans sa chambre. Elle n’avait tout de même pas osé le jour de son anniversaire… N’est-ce pas ?


***


Deux heures et quelques plus tard, Olivia et Marion sont, toutes deux silencieuses, un masque ne filtrant aucune émotion particulière sur le visage, face à la porte d’entrée de la villa Zabini-Lancaster. Juliet, la moldue d’Armel qu’Olivia a eu l’occasion de croiser plusieurs fois, les accueille poliment avant d’aller prévenir sa maîtresse de leur arrivée. Lorsqu’Echo apparaît devant elle, il se jour alors devant leurs yeux un spectacle qu’Olivia qualifierait de surréaliste. Marion et Echo se saluent comme si elles étaient amies de très longue date - chose qui, il y a une bonne vingtaine d’années, aurait été impensable. Quelque chose ne va pas, encore une fois, pense Olivia avant de répondre poliment un « Merci beaucoup » à la mère d’Armel dans un sourire. Comme si de rien n’était, tout en sentant la sentence arriver, Olivia joue à la parfaite sang-pure qui ne se doute de rien. Elle salue Abegail avec un sourire sincère, observe les allées de la villa en silence, laissant tout le loisir à sa mère d’apprécier la lumière qui y passe - depuis quand sa mère s’amusait à faire la conversation sur les décorations intérieures et des banalités ? Quelque chose cloche - alors que des souvenirs s’imposent à elle comme s’ils dataient d’hier.
Nikita les accueille dehors sans plus de cérémonie et surtout sans plus de commentaire. Olivia voit ce silence comme un nouveau signal d’alarme, comme une autre confirmation à ce qui va se dérouler ce soir, à ce repas. « Tu sais ce qui se passe ? », demande-t-elle au frère d’Armel alors qu’elle laisse sa mère et Echo discuter un peu plus loin. Sa question semble bête, mais la Vaisey ne sait pas si elle a envie d’y répondre toute seule. « Et sais-tu où est passé Armel ? » Car cela aussi, elle aimerait bien le savoir.
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Re: Happy ever after
ce message a été posté Jeu 13 Sep - 14:04
Alors que depuis le bas des escaliers, Alix et Abegail faisaient mine d’appeler leur ainé (et lui de ne rien entendre), Juliet fut bien sûr la première, rapide comme l’éclair, à pousser la porte de son immense chambre, timidement : « Vos invitées sont arrivées ». En guise de toute réponse, un simple hochement de tête sans même se retourner alors qu’il fixait sans aucun intérêt son gigantesque dressing. Ca n’était pas « ses » invitées, mais plutôt que de passer ses nerfs sur sa moldue qui se contentait de faire de son mieux, il soupira simplement. « Est-ce que je peux faire quoi que ce soit ? » Mettre sur « reset » les mauvais plans et idées de ma mère ? – non, elle n’avait quand même pas osé aller jusque-là… Tout de même. Respire ! Nouveau soupir, au summum du découragement, rien qu’un sourire poli : « Non, je descends dans une minute, merci ».  

La porte se referma tout doucement et Juliet disparut aussi vite qu’elle était venue. Encore un tout petit instant seul, aussi inquiet que furieux à l’idée d’une surprise au goût amer. La décence imposait tout de même qu’il finisse de se changer et qu’il n’abandonne pas Olivia seule avec les plans foireux de sa mère. Olivia qu’il aurait préféré inviter Merlin-sait-où s’il avait voulu lui faire une surprise pour son anniversaire – peu importe où, mais pas chez lui, pas avec toute sa fratrie !




Le temps d’enfiler un pantalon marine et une chemise plus claire, de remettre ses cheveux en ordre en deux temps trois mouvements, il était dans le jardin. Armel ignora royalement le regard plein de remontrances d’Echo (tu es en retard !), pas plus qu’il n’adressa un coup d’œil à son père, forcément de près ou de loin dans la combine. Il salua tout à fait poliment Marion, qu’il connaissait finalement plus à travers tout ce que sa fille unique avait pu lui confier que personnellement, s’excusa du léger contretemps (sa mère l’avait surpris en le prévenant au dernier moment de leur venue ce soir).

En retrait, Olivia (qu’il connaissait par cœur à travers ses sourires polis, et qui ne semblait pas en mener plus large que lui), Nikita d’un côté, Abegail de l’autre. Le premier véritablement concerné par les tracas de son frère, la seconde, vilainement curieuse malgré son sourire de jeune fille modèle (tout à fait hypocrite , oui !). Car le repas promettait d’être explosif : si Armel avait hérité de bien des traits de son Lannister de père, si la plupart du temps il agissait en tant que force tranquille, il n’en restait pas moins un authentique Zabini. Explosif si poussé à bout, nous disions donc.

« Bon anniversaire Ollie », à elle il ne chercha pas à offrir l’un de ces sourires absolument parfaits qu’il maitrisait maintenant à la perfection ; rien qu’un air sincère et principalement contrarié. « Je ne sais pas ce que nos mères ont eu la délicatesse de préparer, enchaina-t-il, mais quoi qu'il en soit, désolé de t’imposer ça aujourd’hui. » « Ca », à savoir sa propre mère, qui expliquait l’air de rien des tas de choses à Marion. Ca n’avait rien de naturel : Echo recevait sans arrêt des tas de copines à la maison, et cette dernière n’en avait jamais – jamais ! – fait partie. Ca puait. Il n’eut néanmoins pas le temps de poursuivre : Echo s’était retournée vers eux, tout à fait ravie de les découvrir déjà en pleine conversation (comme ils étaient mignons !. « Venez, venez-vous asseoir ! »

A l’abri sous une glycine encore fleurie au fond du jardin,  Echo ajusta ses immenses lunettes de soleil, le visage chatouillé doucement par quelques rayons du Soleil couchant. L’air de rien, elle avait laissés les deux principaux concernés s’asseoir juste à côté, l’un et l’autre, enthousiaste et nerveuse à la fois, alors que les domestiques proposaient des verres d’un vin léger et fruité. A la droite d’Armel, Olivia (comme si de rien était, donc) ; à sa gauche, Nikita, soutien indéfectible. Qui d’un coup d’œil silencieux lui avait assuré qu’il mettrait les deux pieds dans le plat très rapidement : pas question de laisser durer le suspense jusqu’au dessert ! Tous proches, Marion et ses deux parents : Eric anormalement silencieux, Echo, anormalement souriante, échangeant quelques banalités avec ses deux invitées. A l’autre bout de la table, sa sœur, ses frères, alignés sagement en rang d’oignon, anormalement attentifs et bien droits, mourant de toute évidence d’une curiosité mal placée. Armel, jusqu’alors plus spectateur qu’acteur en ce début de soirée dégoulinant d’hypocrisie, prit finalement le loisir d’intervenir tout haut à l’intention de Marion, l’air (faussement – doit-on encore le préciser ?) étonné bien qu’intéressé : « C’est amusant, maman a d’innombrables connaissances et pourtant, elle n’a jamais parlé d’aucune de vous deux.  Mais combien de nuits Olivia avait-elle passée à la maison… Sans que la maitresse de celle-ci ne s’en soit douté une seconde ? Qu’est-ce qui a fait que vous soyez soudainement devenues amies ? »

Un sourire discret et tout à fait innocent – fils de Zabini, fils de morue, il était doué pour jouer aux sang-purs exemplaires.
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Re: Happy ever after
ce message a été posté Dim 21 Oct - 18:56
A peine avait-elle eu le temps de demander à Nikita où était Armel que l’intéressé les rejoint dans le jardin. Poli et courtois comme il sait l’être, Olivia ne manque surtout pas le moment où il évite sciemment ses propres parents pour mieux aller saluer la mère de l’invitée. Les questions affluent dans l’esprit de l’avocate : doivent-ils faire comme s’ils ne se connaissent pas ? Non, c’est bête, Maman sait que nous nous connaissons, voire que nous sommes amis, sans pour autant en savoir plus que cela… Est-ce vraiment le cas ? Olivia observe sa mère répondre poliment à Armel. Si elle sait quelque chose, elle sait également très bien le cacher. Constat qui n’étonne personne, encore moins sa fille qui a vu plusieurs facettes de sa mère. Celle polie, liée à l’éducation de bonne famille. Celle de la juge intransigeante. Celle de la sang pure déterminée à parvenir à ses fins en sortant vainqueur d’un combat semblant perdu d’avance. Et celle de la mère, ayant perdue l’amour de sa vie bien trop tôt, éduquant sa fille unique plus ou moins à son image, sans brimer l’héritage de son père qui coule dans ses veines. Alors la jeune Vaisey se concentre sur l’environnement autour d’elle. Elle regarde le jardin d’un œil nouveau. Combien de fois était-elle venue ici, dans cette maison, sans que personne, mis à part Nikita qui les avait surpris une fois, ne le sache ? Combien de temps s’est écoulé exactement ? Avec tout ce qui leur est tombé dessus depuis le retour de l’Ordre du Phénix, ce temps lui semble être révolu depuis bien longtemps.

Son questionnement s’arrête alors qu’Armel les rejoint. « Merci », répond-elle en esquissant un sourire en coin. Que peut-elle dire d’autre, après tout ? Qu’elle aussi suspecte un plan machiavélique que seuls les Sangs Purs utilisent sur leurs progénitures, par respect des traditions ? Qu’elle a un pacte avec sa mère, pacte laissant désormais à sa génitrice la main mise sur qui épousera son unique héritière ? Quelque part, les Zabini-Lancaster sont le meilleur choix. Si Marion et Echo ne deviendront jamais les deux meilleures amies du monde, elles se retrouvent cependant du point de vue des valeurs. Après tout, c’est via ces valeurs ne reléguant pas la Sang Pure à la maison que Marion a, il y a bien longtemps maintenant, réussi à s’entendre avec Naïma Zabini (ainsi qu’une aversion pour le côté Rowle qu’elles ont toutes deux eu la malchance de côtoyer directement). Et rien que le nom de famille de l’aîné Zabini-Lancaster prouve que lesdites valeurs sont retrouvées dans cette branche de la famille.
Seulement, sa mère a-t-elle vraiment osé lui faire découvrir ce choix en guise de dernier cadeau pour son vingt-cinquième anniversaire ? Après seulement un petit mois de « célibat » ? Olivia a encore envie de se voiler la face une dernière fois. « Peut-être devrais-je te retourner les excuses, bien que je doute que s’excuser des comportements de nos mères changent quoi que ce soit. » Nikita, toujours à leurs côtés, semble aussi fermé que son frère aîné. Il hausse des épaules quand une paire d’yeux se pose sur lui.  « Je n’en sais pas plus que vous, je ne suis en rien lié à la combine. » Mais lui aussi se doute de quelque chose. Lui aussi reste dans les non-dits. Et tous les trois, muets, ne savent quoi répondre, quoi dire. Et sont, quelque part, sauvés par Echo Zabini qui les appellent.

Comme par hasard, Olivia prend place à côté d’Armel. Comme par hasard, sa mère se trouve non loin des parents d’Armel et sa fratrie. Comme par hasard, Marion évite le regard de sa fille en cachant ses yeux derrière ses lunettes de soleil - imitant Echo Zabini dans la foulée. Très bien. Des soupçons encore plus élevés s’imposent dans son esprit. Elle n’a tout de même pas osé par Rowena, n’est-ce pas ? Par mimétisme, elle aussi rabaisse ses propres lunettes de soleil sur son nez et croise ses bras contre sa poitrine. Qu’il en soit ainsi...
Alors qu’Olivia était prête à rester muette tant que la situation ne s’était pas éclaircie, Armel se décide quant à lui à mettre directement les pieds dans le plat en posant une question à sa mère. Une question en apparence complètement naïve qui est pourtant implacable aux yeux des deux Vaisey : il n’est pas dupe. En cet instant, Marion Vaisey aurait dû s’avouer vaincue, face aux regards de sa fille et de, si tout se passe comme prévu, son futur gendre qui savent sans savoir. Cela lui confirme cependant simplement que son intuition ne l’a pas trompée, sans rien lâcher. Ses lèvres s’étirent en un doux sourire alors que sa posture reste droite, sûre d’elle comme toujours. « Et bien il se trouve que, par un heureux hasard il y a quelques temps, votre mère et moi sommes tombées d’accord sur un même sujet et nous sommes depuis découverts de nombreux points communs. » Olivia fronce les sourcils, bien heureuse d’être cachée par ses lunettes de soleil. Marion Vaisey ou l’art et la manière de tout tourner en plaidoirie gagnante et bien ficelée, répondant à la question sans pour autant dévoiler des détails qui arriveront plus tard. « Et quel genre de sujet ? Quels types de points communs ? », répond poliment la jeune avocate à l’encontre des parents d’Armel, brisant son voeu de silence tant qu’elle n’en saurait pas plus. Olivia sait qu’à ce petit jeu, elle n’a pas de réelles chances contre sa mère. Seulement si l’un questionne le parent de l’autre, ils auront tous les deux plus de chances de les faire craquer. Encore plus Echo Zabini. « Ou sinon vous leur annoncez qu’ils sont fiancés et on n’en parle plus, n’est-ce pas ? » Sur un ton à la fois provocateur et nonchalant, la voix de Nikita s’élève pour stopper ce semblant de jeu de joutes verbales qui, en plus d’être bien parti pour durer trop longtemps vu le tempérament de la mère d’Olivia, l’agace déjà fortement. Les non-dits, ce fléau.

Et encore une fois, Olivia se crispe et scrute la réaction à la fois de sa mère et de la mère d’Armel suite à cette révélation.
Elles n’ont quand même pas osé par Rowena ?
N’est-ce pas ?
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Ainé des 6 enfants Zabini-Lancaster •• Petit-fils de feu Amleth Zabini, couturier renommé et créateur de la marque de haute couture éponyme •• Sourire Colgate évidemment plus charmant et éclatant que le tien •• Gentil garçon (y compris avec les basiques et les moldus) et pacifiste, engagé pour la sécurité les siens •• Père depuis avril 2050 de Nina et Leah, dont il est absolument raide dingue •• Beaucoup trop attaché à sa moldue
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ce message a été posté Sam 24 Nov - 9:30
Nikita n’en dirait pas plus : il avait lâché la bombe le plus naturellement possible, nullement dérangé par le fait d’éclabousser la bienséance. L’usage (et son éducation, tout bonnement) eût voulu qu’ils attendent sagement la suite du repas et une annonce potentielle de la part de leurs parents ici présents, et tant pis pour l’attente interminable. Lui allait droit au but et emmerdait royalement les pirouettes de politesse : nom d’un scroutt, pas question de laisser son frère attendre de voir à quelle sauce on allait bien pouvoir le manger ! Armel n’aurait pas posé la question, pas comme ça, pas si effrontément : Nikita, si.  Merlin bénisse l’audace provocante de son frère.

S’en suivi un long silence à la fois gêné et gênant ; Echo la bouche ouverte et interdite, Marion les lèvres pincées, Eric l’air absorbé au beau milieu de la table. Armel n’ajouta rien sinon un regard lourdement appuyé planté droit dans celui de sa mère : avait-elle vraiment osé ?

« Et bien… » C’est étonnement Eric, pourtant plus éloigné de cette terrible manigance que ces dames, qui se risqua courageusement à ouvrir la bouche le premier. Le Lancaster, le visage grave et les sourcils un brin froncés avec cet air autoritaire de père de famille qu’il prenait quelques fois, s’autorisa un instant pour chercher ses mots. De quoi lâcher un peu de lest aux plus jeunes et Sonny éclata de rire : « Je le savais ! Je le savais, j’te l’avais dit ! Dix Gallions… EEEEEHHHHHH ! »  Par-dessus sa tête blonde, le pichet versait ses dernières gouttes de jus de fruits fraichement pressés. Armel n’avait bougé qu’un doigt pour faire taire son cadet, pas du tout amusé par la situation. Sonny, par contre, bougeait les bras dans tous les sens. « Tu m’éclabouuuuuuuuusses ! MA ROBE ! ELLE EST FOUTUE, TRONCHE DE TROLL ! ARMEEEEEEEEL ! MAMAN, MA ROBE ! MAMAN DIS QUELQUE CHOSE ! » Et splash ! Cette fois, c’est l’eau remplie à ras-bord qui lui valsa à la figure, ruinant au passage les nattes qu’Echo avait longuement arrangées. « JE TE DETEEEEEESTE ! JE TE DETESTE JE TE DETESTE ! » Voilà qu’Abegail se mit à brailler plus fort encore, sa voix montant dans les hauteurs stridantes, digne représentante de la gente féminine Zabini qu’elle était. Mais Armel était habitué à ces concertos, alors il se contenta de hausser les épaules d’un air agacé : « Elle est rincée maintenant, ta robe » « Armel ! Excuse-toi tout de suite ! » Et puis, la voix plus cinglante en direction des écervelés dont il partageait pourtant le patrimoine génétique : « Vous pouvez-vous taire maintenant ? »

Ignorant royalement les jérémiades de la plus jeune, les grognements vexés du second, ou l’air offusqué (scandalisé !) de sa mère, il imita Olivia en croisant les bras d’un air déterminé. « Alors ? » La réponse n’était toujours pas venue, les secondes étaient longues et agaçantes, et même-lui commençait à perdre son calme olympien. Il détestait ça – et toute leur hypocrisie à la noix. A nouveau, Eric cherchait ses mots, et Marion jugea bon de rester pour une minute en retrait de ce début de scène familiale. Une habitude, au sein de l’immense villa Lancaster-Zabini. Toujours un drôle de spectacle pour les autres. Et finalement, c’est Echo qui se mouilla la première (façon de parler ; Sonny et Abegail étaient archi-trempés et collants), contrariée par la situation qui n’était pas vraiment ce qu’elle avait prévu. Elle savait que son fils allait être perturbé par la nouvelle… Mais elle avait imaginé l’apporter avec plus de pincettes : « Oui, bon, oui, c’est vrai. Marion et nous-même avons décidé de vous fiancer. Vous n’êtes plus des enfants, il est plus que temps de passer aux choses sérieuses » « Une minute » « Nous sommes tombés d’accord pour dire que vous allez former un très beau petit couple et nous sommes absolument persuadés que tout… » « Une minute ! » Sur sa mère, jamais il n’oserait lever le moindre petit doigt : alors Armel se contenta de se redresser droit sur sa chaise de jardin, quand Echo se contenta de marquer une pause en retirant ses immenses lunettes brunes pour les poser tranquillement devant elle. « Sérieusement ?! » Le ton monta encore d’un cran sur l’échelle de l’offuscation : Echo garda l’air de rien son calme et Eric reprit habilement la main : « Cela n’est absolument pas négociable » Le jeune couturier fit un instant des yeux la navette entre son père puis sa mère, sa mère et puis son père. A la fois furieux, scandalisé, trahi et interdit, sans savoir trop quoi leur jeter à la figure, là, dans l’immédiat.

« Pauvre petite, pauvre, pauvre petite, imita-t-il les plaintes fluettes de sa mère à peine une heure plus tôt. T’es pas croyable. T’es absolument pas croyable. » Jusque-là, il ne s’était pas encore tellement exprimé – ce qui n’était pas forcément une bonne chose en soi, puisqu’une fois sur sa lancée, il aurait du mal à se calmer. C’était parti : « J’ai du mal à comprendre, vraiment. Vous vous êtes dit que je ferais un super cadeau d’anniversaire, c’est ça ? Surpriseeeeee, Ollie ! Fabuleux ! Non, non – mais nom d’un scroutt, personne n’a pensé à nous demander notre avis ? Peut-être que si nous avions voulu jouer aux épousailles tous les deux, nous l’aurions fait un peu plus tôt ? Vous n’êtes pas croyables ! Vous n’avez rien remarqué du tout ! » Ni tous ces longs mois à roucouler avec Olivia, ni leur décision commune que ça ne marcherait pas de toute façon… Ni la façon qu’il avait de dévorer Rowena des yeux ces derniers temps, Rowena et personne d’autre. Il ne l’aurait pas épousée elle, mais il n’aurait de la même manière épousé qui que ce soit d’autre. Il eut un pincement douloureux en l’évoquant et hésita même à cracher son prénom à elle à la figure de ses parents, mais ça n’aurait servi à rien du tout sinon éventuellement à faire culpabiliser Olivia. Ce soir, il en voulait à la planète entière, mais pas à elle. Les lèvres pincées, il ne s’était arrêté dans sa lancée qu’un bref instant. Et tant qu’à faire, tant qu’à faire des reproches à tout le monde et tant qu’à tout envoyer bouler, il enchaina à l’intention de Marion (sa future belle-mère, donc : bordel !) : « Pardon, vraiment, mais donc de votre côté, rien ne vous choque non plus? Vous avez juste imaginé que  j’étais une alternative sympa ? Enfin, Henry est parti il y a quelques semaines !? Deux ou trois mois à peine, n'est-ce pas ? C’est tout de même hallucinant ! Personne n’a trouvé que c’était peut-être un poil précipité ?  Etait-ce urgent à ce point ? Vraiment ? » Et enfin, encore plus fort et plus vite encore : « Mais bon sang ! Aucun de vous trois n’a donc réfléchi plus loin que le bout de son nez ! »
Olivia Zabini
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ce message a été posté Mar 2 Avr - 23:25
Olivia n’est plus là.
Physiquement, la jeune sang-pure se trouve toujours à cette tablée devenue folle, parmi les cris et les pleurs (mais surtout les cris, elle se trouve chez les Zabini après tout). Mentalement, cependant, Olivia est ailleurs, hors de l’espace temps. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’avocate n’arrive pas à gérer une nouvelle information.

Le jour de ses vingt-cinq ans, sa mère a osé.
Marion Vaisey, veuve Rowle qui n’a jamais voulu se remarier après le décès de l’homme de sa vie, a osé.
Elle l’a fiancée à Armel Zabini un mois à peine après la rupture des fiançailles avec Henry.
Et ça, Olivia ne le comprend toujours pas.

Oui, elles avaient un deal qui consistait à fiancer Olivia à un sorcier du même rang si cette dernière était incapable de le faire seule.
Oui, Olivia savait pertinemment ce qui l’attendait en rompant avec Henry. Elle aurait pu ne pas le faire, par peur de ne pas savoir à quelle sauce elle allait être mangée.
Mais non, Olivia ne s’imaginait pas que sa mère serait aussi efficace. Voire aussi cruelle, selon certains points de vue. Car lui annoncer ses fiançailles le soir de son anniversaire comme si de rien n’était, s’assimile à une blague de très mauvais goût. Quelque chose qu’Olivia n’aurait jamais imaginé subir de la part de sa mère en somme. Est-ce que, s’il était encore vivant, son père aurait laissé sa mère faire une chose pareille ? Est-ce qu’il aurait eu son mot à dire ? Est-ce qu’il aurait accepté, comme toutes les personnes ici présentes vont devoir le faire ? En y réfléchissant, l’avocate pourrait refuser ces fiançailles et tout serait réglé. Il faudrait simplement lui trouver quelqu’un d’autre, lui collant ainsi une étiquette de sang-pure insatisfaite sur le front. Est-ce que tout serait plus simple si elle refusait ? L’espace d’un instant, faisant toujours fi du brouhaha autour d’elle, elle déroule le scénario. Elle s’imagine à un autre dîner faisant office de guet-apens comme celui-ci. Seulement cette fois, c’est un jeune inconnu qu’on lui présente, quelqu’un qu’elle ne connaît que très peu voire pas. Un scénario certes classique dans le cercle très fermé des sangs-purs, qui ne lui convient guère néanmoins. Et si...

« Une minute ! »

Il a fallu qu’Armel hausse le ton pour faire revenir l’avocate à l’instant présent. D’un coup, Olivia se sent submergée. Submergée par le chaos autour d’elle. Submergée par l’information qu’elle a été fiancée à Armel le jour de son anniversaire. Submergée par ses émotions et plus particulièrement sa culpabilité. Ce n’est plus d’elle dont il est amoureux, mais bien de Rowena. Ce n’est ainsi pas elle qu’il aurait voulu épouser. Car elle, Olivia, n’est qu’une amie proche avec qui il a coché un bon nombre de cases liées aux premières fois. Car elle n’est qu’une sang-pure exigeante ayant brisée ses précédentes fiançailles alors qu’elles semblaient parfaites sur le parchemin. Incapable de prononcer le moindre mot, elle laisse Armel s’énerver pour deux. Elle lance un regard en biais vers sa mère. Dans d’autres circonstances, Olivia aurait été étonnée de voir sa mère dans un état pareil ; le visage normalement impassible de Marion Vaisey exprime en cet instant une pointe de remords. Cependant, Marion retrouve vite sa contenance habituelle alors qu’elle répond à Armel, plantant ses iris directement dans les siens, sans ciller. « Je conviens que le timing n’est pas… Idéal » Euphémisme rempli de mauvaise foi qu’elle ne peut s’empêcher de noter intérieurement. « Mais ma fille et moi avions un arrangement. Arrangement qui n’était pas censé se mettre en place, soit dit en passant. C’est d’ailleurs pour cette raison que le temps m’a manqué pour... » « Pour mieux gâcher mon anniversaire ? » Les émotions sens dessus-dessous mais la langue déliée, Olivia est revenue sur Terre pour mieux affronter la décision de sa mère. « Un arrangement est un arrangement et je l’aurais respecté, tu le sais pertinemment. Mais pour reprendre les termes d’Armel : était-ce obligé de préparer tout ce numéro le soir de mon anniversaire ? N’avais-je pas le droit de fêter mes vingt-cinq ans loin des us et coutumes des alliances entre sangs-purs dont tu n’as même pas fait les frais ? » Les deux Vaisey se jaugent du regard, oubliant complètement qu’elles ont un public. Pour la première fois, Olivia tient tête à sa mère sans redouter un quelconque retour du bâton. Car si l’avocate se sent coupable d’emmener Armel dans cette histoire qu’il n’a clairement pas demandée, elle sait que sa mère - ainsi que les parents de ce dernier, ses futurs beaux-parents d’ailleurs - est la fautive. « Non, je n’avais pas ce luxe d’attendre. » Droite comme un i sur sa chaise, Marion ne cède pas malgré sa culpabilité et la vérité des paroles de sa fille. « Très bien. » Trahie ? Blessée ? En colère ? En cet instant, si Olivia commence à voir les choses bien plus nettement, elle reste néanmoins incapable de déterminer ce qu’elle ressent réellement. La seule constante reste ce qu’elle ressent envers Armel. Jamais elle n’aurait voulu l’embarquer dans une histoire pareille, elle tient bien trop à lui pour ça. Pourtant, le hasard en a décidé autrement.

Olivia ne sait combien de temps s’est écoulé entre le moment où elle défit sa mère du regard et celui où Armel l’attrape pour transplaner loin de leurs parents respectifs. Le fait est que l’ambiance est désormais beaucoup moins chargée en tension et ressentiments. Seule la culpabilité d’Olivia persiste. « Je suis désolée. » L’avocate ne prend pas la peine de regarder le paysage autour d’elle, se contentant de baisser la tête pour contempler ses pieds. « Je suis désolée que tu ais été embarqué dans toute cette histoire alors qu’en plus de n’avoir rien demandé, je ne suis pas vraiment celle que tu aurais préféré avoir. » Ce n’est pas comme si sa préférence pour Rowena était un secret pour Olivia, après tout. « Je ne pensais pas que rompre mes fiançailles avec Henry aurait un impact sur tes propres fiançailles... » Oh que le sol est fascinant, tout d’un coup. « Je suis désolée, Armel. Vraiment. »
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