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❝ Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix ❞
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Filet du Diable
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Filet du Diable
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Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Mer 10 Oct - 18:44

Nil mortalibus ardui est


Quelque part dans les Highlands, zone de retraite de l'Ordre du Phénix

ϟ Ni Vivecime ni Londres n'étant accessibles par transplanage, un QG temporaire a été aménagé en vu de ce retour de mission. Des médicomages expérimentés vous y attendent, prenant en charge en priorité les blessés les plus graves.

ϟ Pour les Phénix ayant participé à l'event, nous rappelons que vous devez poster obligatoirement au moins une fois dans ce sujet et que vous avez jusqu'à dimanche 14 octobre, 18h.
Cependant, vous pouvez également poster plusieurs fois si vous le souhaitez et les Phénix n'ayant pas participer à l'event peuvent également poster. Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 974355758

ϟ Informations HRP utiles
    ϟ Jane Callaghan revient avec le groupe 4, légèrement blessée mais rien de bien grave à notifier.
    ϟ Silas Trueblood (groupe 3) revient en se vantant auprès d'un médicomage d'avoir tué Calliope Kark. Rien que ça.
    ϟ Obbie revient avec le groupe 2 SANS SA MOUSTACHE Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 2854496788
    ϟ Scylla Kark va débarquer au milieu du QG avec le groupe 2. Pour ceux ignorants qu'elle était infiltrée et en mesure de la reconnaître, c'est une drôle de surprise.


L’ÉQUIPE DE FILET DU DIABLE
Lizzie O'Meara
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Lizzie O'Meara
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Célébrité : Emilia Clarke
Crédits : balaclava ¤ com

Double compte : Scylla N. Kark & Joaquim Cervera-Bernal & Calypso Layibadé & Beverly Salamander

Age : Trente ans
Sang : Basique #3
Statut : Mariée pour le meilleur & pour le pire à Sam Callaghan
Métier : Terroriste avérée ; médicomage du dimanche
Baguette : Bois de cornouiller, ongle de troll, 24,7 cm, rigide. Même qu'elle a un petit nom : « Poppy ».
Epouvantard : Le noir. Total et absolu.
Dialogue : [color=#339999]
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Fille de Jane Callaghan, mais aussi de Scarlett Fuller et Obbie Kantaro. Ainsi que sœur de Nero Callaghan. Fugitive rodée et avérée, donc. - Adore tout ce qui fait BOUM - A la gueulante facile et jure comme un charretier - Du fait de son héritage sorcier péruvien, possède une affinité particulière avec le feu - Ancienne otage Mangemort (d'octobre 2046 à avril 2047). En garde des séquelles essentiellement psychiques, malgré les années passées. - Formée à la médicomagie, apprendre à soigner les autres est aussi ce qui l'a aidée à se réparer elle-même.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Ven 12 Oct - 0:51
« Est-ce que tu ... Pourrais arrêter de faire ça ? S'il te plaît. » A l'exception des médicomages, de quelques gardes bienvenus et d'autres proches venus se ronger les sangs, le QG du moment était assez peu animé. Sauf qu'entre les murmures feutrés, un son se distinguait parfaitement parmi tous les autres. Celui du talon de Lizzie s'écrasant en cadence contre le bois de la table sur laquelle elle était assise. Une redondance qui vrillait quelque peu les oreilles de Mindy, médicomage Phénix de son état et ayant l'infortune de se trouver à proximité de la fille Callaghan. « Eh ! J't'ai pas mis une laisse ! Si ça te gêne, t'as qu'à aller plus loin. » la rabroua cette dernière avec mauvaise humeur. Pourtant, Lizzie allait mieux. Bien mieux. Pas totalement elle-même, mais suffisamment pour que l'illusion soit confondante. Elle tolérait la présence d'autres êtres humains, la foule, qu'on parle un peu fort et elle ne jetait - presque plus - d'objets divers et variés au visage des gens. Son petit séjour au grand air additionné aux soins de Victoria et à la présence indéfectible de ses proches lui avaient fait le plus grand bien, donc. Toutefois, elle n'en était pas encore à gérer avec sérénité la mort potentielle des gens qu'elle aimait. Pas du tout, à vrai dire. Alors elle pouvait lui laisser un exécutoire l'autre, non ? Mindy dû en venir à la même conclusion puisqu'elle s'empressa d'échapper à son giron en retenant un soupir las. Entre compassion et bon-sens - car la médicomage se rappelait parfaitement qu'à peine quelques mois plus tôt, la O'Meara lui avait pété le nez pour lui voler sa baguette. Mieux valait ne pas tenter le diable.

De toute façon, l'heure de la retraite semblait avoir sonné. Quoi que pas dans le sens que l'on avait espéré. Théoriquement, il n'y aurait dû y avoir que deux ou trois crack de messagers venus les prévenir de la réussite de la mission et qu'il pouvaient les rejoindre en toute sécurité. Sauf que, ainsi qu'il était à craindre, ce ne fut pas une petite paire, mais un bon demi-quintal de transplanage qui résonna aux abords du bâtiment. En un rien de temps, Phénix blessés ou indemnes affluèrent. La jeune femme s'était aussitôt remise sur ses jambes, son nez rougi par la violence des émotions qui l'habitaient furetant à la recherche de ... « Maman ! MAMAN ! » Jane était là. Saine et sauve. Enfin, il fallut que la leader de l'Ordre du Phénix lui rende son accolade avec force pour qu'elle en soit absolument sûre, tant elle était parsemée de sang. Elle n'était pas la seule, d'ailleurs. Mais ça, Lizzie s'en tamponnait l'oreille avec un cymbale. « Qu'est-ce qui ... » « Plus tard. » l'interrompit la Callaghan en dégageant une mèche de cheveux désormais poisseux du visage de sa fille unique. « Et ... Et les autres ? » L'Irlandaise força un sourire rassurant. « Ils arrivent. » La plus jeune respirait un peu mieux. Enfin, pas trop. Pas tant qu'elle ne les aurait pas vu de ses yeux. Ce qui ne tarda pas. Pour l'un d'entre eux, en tout cas. Elle abandonna sa mère, laquelle avait de toute façon pléthore d'autres choses à gérer, pour se précipiter vers la silhouette de Sam. « T'as une sale gueule. Mais on dirait que tu t'es fait de nouveaux copains. » Elle ne voulait pas regarder les gamins, les deux otages que son compagnon avait ramené avec lui. Surtout pas. Mauvais souvenirs, actes sales. Nécessaires mais sales quand même. Elle considérait avoir droit à une opinion sur le sujet. Toutefois, si elle tremblait, cela avait à peine à voir avec eux.

Résumey a écrit:

Lizzie est au QG à attendre le signal de la retraite. Quand les Phénix affluent en grand nombre, elle va d'abord faire un câlin à sa môman avant de voir Sam, à qui elle va dire de gentilles choses très Lizziennes.
Sam Callaghan
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Sam Callaghan
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Célébrité : Charlie Hunnam
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Age : Trente-cinq ans ans.
Sang : Né-moldu.
Statut : Marié à Lizzie O'Meara.
Métier : Terroriste convaincu ; soigneur de dragons
Baguette : 37.6 centimètres, chêne blanc et ventricule de coeur de dragon.
Epouvantard : Jésus.
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Américain bruyant et chaleureux • Peu engageant envers les moldus, il ne les sous-estime pas de par leur absence de magie • Marqué de cicatrices un peu partout, blanches ou d'argent, dont une qui lui zèbre la gueule du sourcil droit au coin gauche de la bouche • Lycanthrope depuis le 24 décembre 2046, il a apprivoisé cette nature monstrueuse tant bien que mal • Formé aux soins aux créatures magiques, plus particulièrement aux dragons, par un éleveur canadien
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Ven 12 Oct - 23:51
La voix de Scarlett leur indique la marche à suivre. Vers les grilles. Le salut est vers les grilles. Dès qu’il aura dépassé ce point, il pourra transplaner, et il ne compte pas s’attarder davantage aux alentours de cet endroit qui désire uniquement qu’il parte. L’Américain donne volontiers ses deux otages à Obbie, qui les dépasse tous et s’empresse de partir avec les étudiants afin de les sécuriser. Il ne faudrait pas qu’on vienne les leur voler alors qu’ils sont presque hors d’atteinte ! Ce serait ajouter l’injure à l’insulte, certainement.

De l’autre côté des grilles, deux immenses sangliers, ailés, semblent attendre qu’ils transplanent, surveiller qu’ils partent bel et bien. Leurs yeux luisent de magie, de cette même magie qui émane de Poudlard. Un grognement sourd monte de sa propre poitrine, bien malgré lui, en réponse défensive à la menace animale qui veille, et il est soulagé d’enfin avoir l’ordre de partir. Sam tend son bras au professeur Barry, qui s’y agrippe sans demander son reste, et aussitôt l’Américain transplane. Il a confiance qu’il saura le faire, malgré la douleur, les blessures, la fatigue, les ennemis et le château ensorcelé. Il l’a déjà fait avec un loup-garou à ses trousses, alors ce n’est rien.

Au quartier général temporaire, les médicomages se pressent autour des Phénix qui arrivent les uns après les autres, tous dans des stades plus ou moins avancés de blessures. Lui guette plutôt une silhouette menue, qu’il aperçoit au moment où elle se précipite vers lui. « T'as une sale gueule. Mais on dirait que tu t'es fait de nouveaux copains. » Ses yeux tombent brièvement sur Obbie et les trois jeunes otages, non loin, et il se sent soudainement immensément stupide. Il préfère ne pas penser aux conséquences de leurs actes. Il préfère poser à nouveau ses yeux bleus sur Lizzie et emplir sa tête de sa présence, de ses mots brusques et tendres, de son odeur si familière, qui surpasse celle de toutes les autres personnes présentes. Même Scylla. Je sais toujours où tu es. Son foulard ne peut cacher son large sourire et il abaisse le morceau de tissu, révélant une expression goguenarde. Autant qu’elle est amoureuse, cette expression. « Tu peux pas t’en passer, de cette sale gueule. » Un guérisseur accompagne le professeur Barry afin de le soigner et Sam, enfin les bras et la baguette libres de tout otage à emporter ou d’allié à aider, peut entourer le corps encore frêle de Lizzie et enfouir sa tête entre ses pectoraux pour une étreinte chaude et forte. Ses vêtements sont mouillés, tachés de sang, déchirés, ses joues rouges de l’effort et du froid, la chair de ses cuisses déchirée… mais il va bien. Mieux que Lyne et Nero, au moins, et mieux que Scylla. Quelques mandales, un Endoloris, des meubles agressifs, un blaireau d’obsidienne. Presque rien.

« Tu trembles », qu’il lui dit doucement, en caressant les cheveux de la brune. Il fourre son nez dans ses cheveux, puis écarte un peu Lizzie de lui pour embrasser son front, son nez rouge, ses lèvres, et ensuite reprendre cette longue étreinte. Il est bien. Il se sent bien. Loin de la magie noire et de la magie sauvage. Une douce et étrange impulsion, qui naît au creux de son ventre et remonte jusqu’à son coeur, puis à sa bouche. « J’me disais… est-ce que tu voudrais m’épouser ? Je veux dire… je t’aime, je suis bien avec toi, et je me dis que… que ce serait bien, qu’on se marie. Toi et moi. Sam O’Meara, ou Sam Callaghan… ça sonne bien, tu crois pas ? »

Résumey a écrit:

Lizzie est au QG à attendre le signal de la retraite. Quand les Phénix affluent en grand nombre, elle va d'abord faire un câlin à sa môman avant de voir Sam, à qui elle va dire de gentilles choses très Lizziennes.

Jones aide le professeur Barry à transplaner au QG temporaire. Il câline Lizzie et la demande en mariage oklm.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Sam 13 Oct - 5:31
Après s’être fait projeter dehors et encore plus sonné, merci commotion, Isaac cours relativement droitement vers la sortie. Le vent le porte rapidement à l’extérieur du périmètre où il se tient à la grille, sans souffle et haletant. Temps de rentrer. N’étant pas en état de transplaner, Victoria met une main sur son épaule et ils atterrissent dans le camp de ralliement. Des que ses pieds touchent la terre, le sang-mêlé s’écrase au sol sans intention de se relever. Sa tête voulait exploser et tous ses muscles criaient abus. La lassitude le frappait et le sol n’avait jamais été aussi confortable. Mettant une main à ses côtes, il retire le shrapnel d’armure encore bien planté avec ses doigts. Peut-être qu’une façon plus médicale existait, mais respirer et avoir mal ne devraient pas être synonymes. Il accepte la potion de soin que Victoria lui tend et la boit, toujours une main sur sa blessure. Ils n’avaient peut-être pas gagnés, mais ils étaient tous presque vivants. Il prend quelques autres grandes respirations et retire le deuxième shrapnel de son bras en serrant les dents. Ça de fait, il pouvait souffler en paix. Il avait déjà été blessé plus grièvement, il était totalement en forme. Après que sa commotion soit passée. Là il resterait bien sagement à terre et ne bougerait pas. Il y avait d’autres phénix à traiter et un bilan à faire. Ce n’était pas une victoire, mais n’ont plus un échec total. S’il y avait un vainqueur, ça serait l’école vraiment. Les ennemis avaient étés neutralisés, phénix ou mangemort. Dans tous les cas, les édifices magiques avaient tous assurément de la personnalité pensa sarcastiquement le sang-mêlé. Trop même. Ils devraient peut-être revoir leur définition de conscience et inclure ces entités. Enfin, ils avaient des priorités plus pressantes à adresser avant.

So this is the end, hold your breath and count to ten:
Hija Sabordage
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Epouvantard : Une cage. Simple. Efficace.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Sam 13 Oct - 16:02
« On reviendra pour lui. » Une promesse qui s’est imprimée dans l’esprit d’Hija sans qu’elle ne réagisse, trop concentrée sur la suite des opérations. La violence imprimée dans chacun de ses gestes ne laisse aucun doute quant à la suite des opérations si le Colombien ne réapparaît pas : il y aura du sang. Beaucoup de sang. Au milieu du champ de bataille, elle parvient à se concentrer, évitant plusieurs coups qui auraient pu très mal finir. Les armures éclatent, les sorts volent, mais ce n’est pas suffisant. Le château l’oppresse de plus en plus. Sans compter les Mangemorts qui se battent pour l’instant à leurs côtés. Mais bientôt, l’ordre des choses est rétabli : « Tuez-les tous. » Les yeux de la pirate se plissent et sa baguette se pointe immédiatement sur l’autre adulte du groupe. S’ils veulent la guerre … mais pas le temps d’envoyer le moindre sort qu’ils se font balayer, alors que leur chef prend enfin réellement une décision intelligente. Calliope Kark se fait planter et on leur dégage le chemin vers la sortie. Oui mais voilà : elle n’a aucune envie de sortir. Son regard se porte vers l’arrière, mais elle n’a pas le temps de faire demi-tour. Silas forme l’arrière-garde et la pousse en avant, de sa baguette. L’envie de lui envoyer un sort pour repartir la titille, mais l’instinct de survie animal prend le dessus et c’est en se mordant la joue qu’elle suit les autres. Ses pensées s’emmêlent, et elle secoue la tête. Il n’est pas sans ressources. Il va sortir. Tout simplement. Sa foulée s’allonge, et elle se retrouve dans le parc où d’autres silhouettes les rejoignent. Ses yeux scrutent chacune d’entre elles, passant de l’une à l’autre. Et à chaque fois, même constat : ce n’est pas lui. Et les grilles arrivent vite. Trop vite. Il y est peut-être déjà. Ça semble improbable. La pirate pivote sur ses talons. Vide. Son esprit est vide. Des claquements retentissent à côté d’elle, à mesure que les Phénix transplanent. Et une main s’abat sur son poignet. Son regard accroche celui de Silas qu’elle sent sourire sous son masque : « Ça suffit. C’était un ordre. » Son contact la hérisse. « Vous le pleurerez plus tard. » Elle va pour lui cracher au visage, mais le monde se brouille soudainement alors qu’il transplane, l’entraînant avec lui.

Quand ils réapparaissent, son instinct lui hurle de se jeter sur lui. Est-ce calculé, de la part de leur leader ? Joaquim était-il un quelconque obstacle à son ascension fulgurante au sein de la faction ? Malheureusement, il n’a qu’à faire un pas de côté pour éviter son attaque. Déséquilibrée, elle s’étale de tout son long sans la moindre grâce, ses jambes trop faibles pour qu’elle se rattrape. Un sifflement désapprobateur lui parvient : « Gardez votre énergie. » « J’en ai pas fini avec toi. » Il rit, dans son dos, drapé dans sa suffisance, avant d’interpeler un Médicomage : « Miss Sabordage a besoin de soins. Et probablement de liens pour la contenir. » Ses pas s’éloignent et Hija sent deux mains puissantes la relever. Sa baguette est déjà rangée et elle montre ses mains. Elle n’a pas l’intention de résister. Elle a bien compris qu’elle n’en était pas capable. « Rafistolez moi. Refermez, envoyez moi un Revigor. Et c’est tout. » Qu’on la laisse partir rapidement. Elle a mieux à faire. Mais pour l’instant, elle a perdu trop de sang pour être efficace.

Résumé des épisodes précédents:
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Sam 13 Oct - 18:45
En vrai, pourquoi étaient-ils venus à Poudlard déjà ? Etais ce ça, le résultat attendu ? Que des hommes et des femmes meurent, des élèves peut être ? Pour que le château se réveille d’une façon totalement inattendue et cherche à les tuer ? Mmmh. Sans doute pas. Pour le château sans doute pas du tout. N’empêche que c’était arrivé, et qu’ils étaient tous dans une merde noire. Clyde avait la jambe strangulotée, autrement dit pleine de p’tits trous, des bleus sur le corps à cause de Kirke, et désormais l’épaule brisée. Il la tenait de sa main valide alors qu’il se remettait sur ses pieds. Heureusement les autres avaient plus de chance que lui, quel que soit leur camp, et ils finirent par mettre les trois boites de conserve au rebut.

Une fois la collaboration forcée entre les Mangemorts et les Phénix terminée, les deux camps envisagèrent, comme il fallait s’y attendre, de se remettre gentiment sur la gueule. Sauf que cette fois çi, Moustache eut le dessus. Bien, enfin. Un bon Mangemort c’était un Mangemortmort, n’est ce pas ? Toutefois le reste de l’épuration devrait avoir lieu plus tard, désormais c’était l’heure de mettre les voiles. Clyde suivit le mouvement vers le portal en claudiquant un peu, soutenant toujours son épaule qui le lançait ça chaque pas. Ils ne revenaient pas tous, trois restaient en arrière. Trois d’entre eux qui ne transplanèrent pas une fois le champ libre. Chiotte. Même quand il s’agissait de débiles comme Kévin, c’était toujours dommage de perdre une vie.

Evidemment ils n’arrivèrent pas à Vivecime, Clyde était bien placé pour savoir qu’il n’était pas possible d’y accéder par ce moyen. Le QG de campagne avait été installé en urgence mais il était assez bien organisé. Des médicomages étaient là pour s’occuper les blessés, et l’un d’eux se dirigea de toute évidence vers Clyde. Bien sûr, il avait tout à fait l’air de quelqu’un à soigner, mais l’écossais l’arrêta d’un regard mauvais. « Dégage. Occupe toi de tes fesses, petit. File moi une bouteille d’alcool, t’as ça ? ». « Euh oui… Euh d’accord… Bien… » Le jeune médicomage n’avait ni l’envie ni le temps de chercher à raisonner une tête en bois comme celle de Clyde et lui donna plutôt ce qu’il voulait.

Toujours claudiquant, le sorcier chipa une couverture pour remplacer sa cape réduite en cendres. Il s’éloigna du QG pour aller faire ce qu’il avait toujours fait en cas de coup dur : s’isoler et se murger une bonne fois pour toute, et chercher à panser ses plaies après. Peut être demanderait il à Vic un coup de main plus tard, si elle avait survécu, et si il ne se débrouillait pas tout seul. En tout cas pour le moment il avait surtout envie de ne voir plus personne, et ce pendant un bon moment.

Résumé des épisodes précédents:
Aidan Cooper
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Aidan Cooper
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Date d'inscription : 19/08/2018
Célébrité : Tom Hiddleston
Crédits : lux aeterna (avat) moi-même (signa)

Age : 39 ans
Sang : Basique 3
Statut : Épris et en couple avec William depuis trop d'années pour les compter encore
Baguette : Bois de Cèdre, plume de Phénix. 27 cm, plutôt rigide.
Epouvantard : Un clown, il a en une peur panique depuis tout petit
Dialogue : #6666cc
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Sam 13 Oct - 19:04
Recrachés dans le parc, tous autant qu'ils sont mais ce n'était pas assez, le château n'a pas dit son dernier mot et d'accord ok, courir encore pour s'éloigner de là avant de pouvoir repartir. Aidan a le goût de l'échec sur la langue même s'il fuit encore une fois, faisant simplement attention à ce que tous ceux de son groupe arrive intact au bout. Prêt à aider s'il le faut, oui, ils sont arrivés ensemble, ils repartent ensemble, point final et ça même s'il ne les connaît pas. Ils sont tous dans la même mouise après tout. Le transplanage puis l'arrivée, lui filent la nausée, ce n'est pourtant pas sa première fois mais bon, il ne va pas chercher à comprendre maintenant.

Une fois au QG, Aidan s'affale dans un coin, observant les autres présents, bien conscient que certains ont pu bien morfler mais comme on dit même s'il y a pire ailleurs, penser à soi est logique. Il reste à observer peu décidé à bouger, jusqu'à ce que Victoria ne lui donne une potion de soin. Il va vraiment falloir qu'il la remercier plus sérieusement.

- Merci pour tout. Tu vas me dire que ce n'est pas la peine mais je me sens redevable alors si jamais je peux faire quelque chose pour toi un de ces jours.

Pour lui, c'est la moindre des politesses que de faire ça, de dire ça. Un de ces jours, oui, parce que là franchement, Aidan a juste envie de rentrer à Vivecime et de s'affaler dans son lit, il analysera les faits plus tard. Bien plus tard. Pourquoi il ne joue pas les solitaires à se barrer dans son coin ? Parce qu'on ne sait jamais, Jane a peut-être quelque chose à leur dire à tous avant.

Récap:
Nero Callaghan
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Célébrité : Dylan O'Brien
Crédits : Tata Kim

Age : 27 ans
Sang : Sang-mêlé
Statut : Conjoint de Scylla Kark, père de Niallàn Callaghan.
Métier : Fugitif
Baguette : 30 cm, souple, bois de cornouiller, ventricule de dragon
Epouvantard : Un classique parmi les parents, le cadavre de son rejeton.
Dialogue : [color=#6666cc] [/color] 
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Sam 13 Oct - 21:28
« Merde. Tu vas rire. » avait soufflé le médicomage à son collègue et ami, en apercevant la silhouette familière qui venait d’apparaître dans un crack tonitruant. Nelson leva les yeux de la plaie qu’il soignait. «  Ne-ro Ca-lla-ghan  » Il avait articulé ces syllabes partagé entre l’amusement et la consternation la plus profonde.  «Couvert de sang. Encore. » avait bien insisté Patrick en pointant du doigt le phénix. «Ce type n’a aucun respect pour notre travail.  Ou pour quiconque. Aucun. » avait-il ajouté en bousculant la patiente qu’il venait de soigner pour mieux fondre sur le sang-mêlé. «Tu t’es encore fait péter la gueule, Callaghan ? T’as fait quoi cette fois-ci ? Traité Arutha de petite bi-… 
-Chui pas d’humeur. » Et c’était vrai. La mine renfrognée du sang-mêlé n’avait pas grand chose à voir avec les deux blessures partiellement soignées dont il avait écopé. Non. Il rentrait la queue entre les jambes, sans château, sans la moustache d’Obbie, mais avec Scylla et tous les drames familiaux qui l'accompagnaient. «Alors va bien niquer....  
-Ma mère. Je sais c'est toujours la même rengaine avec-
-Non. Ta sœur le détraqueur, va donc la retrouver et allez donc sucer des âmes ailleurs.» Le médicomage roula des yeux si fort que Nero crut bien les entendre tourner dans leurs orbites. «Ouais ouais, fous toi à poil, que je te soigne. Et ta gonzesse, elle devrait aussi aller voir un médicomage. » Nero obtempéra tout en pestant : «C'est pas ma gonzesse pine de strangulot, c'est Scylla Kark, la fille que j'aime et on a passé une soirée plutôt merdique. Alors tu lui causes meilleur ou...» Il n'eut pas le temps de formuler sa menace que déjà le médicomage palpait la blessure au-dessus de ses reins avec ses vilains doigts lui arrachant un grognement de douleurs. «Bâtard» souffla-t-il en serrant les dents. «Vous êtes pas genre sensé soulager vos patients ?
- Seulement ceux qui le méritent, répondit Nelson qui avait terminé de soigner sa patiente et avait fini par rejoindre son accolyte. 
-Vous chiez sur votre serment, les gars. Bande hippocrotteux.» Le roulement d'yeux fut cette fois-ci parfaitement synchronisé entre les deux médicomages, et ignorant complètement la remarque du Callaghan, Nelson entreprenait de s'approcher de la Kark. Son regard la scanna de la tête au pied, cherchant à déceler chacune de ses blessures. «Il y a-t-il d'autres blessures cachées sous vos vêtements, Mrs Kark ?» Le médicomage entreprit d'administrer des soins à la sang-pure avec nettement plus de réserve et de professionnalisme qu'avec le Callaghan. Il faut dire que Scylla Kark ne l'avait jamais assommé d'insultes et de mauvaises humeurs pendant des semaines et des semaines. En outre, elle était à bien des égards cent fois plus charmante que Nero Callaghan. 

Pendant toute la durée des soins le sang-mêlé avait cherché dans le Q.G des visages familiers. Il aperçut plus loin Jane, ce qui dénoua en lui un important point de tension, puis Lizzie dans les bras de Sam, et tant d'autres encore. Ce soir, ils n'avaient pas tout perdu, et Nero devrait se satisfaire de ça. Son regard coula sur Scylla. Comme souvent elle avait revêtu un masque indéchiffrable. Mais même Nero, un être doté de la capacité d'observation d'un éruption aveugle, était capable de comprendre qu'après ce qu'elle avait vécu, elle ne baignait pas dans le bonheur. Sa main toujours empoissée d'un sang devenu sec, s'échouèrent entre ses menus doigts de sang-pure, avant qu'il ne dépose un chaste baiser sur son front. «Ce n’était pas vraiment prévu, ça. »  Ça c’était que sa mère exécute ce sociopathe d’Arutha Kark et père de son aimée. Ça c’était qu’Hélios son jumeau tente de l’assassiner. Ça c’était que Scylla trahisse sa couverture et devienne de fait fugitive. Ça c’était aussi qu’elle kidnappe son propre petit cousin. Et ça , ça faisait beaucoup. Même pour Scylla Kark. Maladroitement, le sang-mêlé tenta de l’enlacer, mais leurs blessures respectives rendaient la manœuvre gourde et douloureuse. «Mais on trouvera une solution pour tout arranger. On en trouve toujours, non ?»

Récap:
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Age : Quarante-six ans
Sang : Sang-de-bourbe
Statut : Abordé et conquis par la plus belle pirate que tous les océans aient portés
Métier : Ancien Règl'Tout au Ministère de la Magie. Fugitif depuis janvier 2048.
Baguette : Tronc de 30cm en bois de chêne rouge, portant en son coeur une griffe d'Hippogriffe, rigide et légèrement courbée.
Epouvantard : Un loup-garou, comme celui qui a tué son père.
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Colombien ayant vécu dans le monde moldu jusqu'au projet Filet du Diable (avec un petit intermède scolaire à Castelobruxo), ancien membre d'un gang du quartier du Barrel, à Medellín (Colombie). † Pietramancien † Surnommé « Le Boucher » à cause de son goût du sang prononcé durant les affrontements. Il se trimballe toujours avec son couteau à lame dentelée. † Recruté en 2033 par l'Ordre, il en est l'un des plus fervents partisans et recruteur. Arrivé en Angleterre en 2041, il en est reparti en 2048 pour retourner en Amérique du Sud. Le retour des Phénix en 2051 marque aussi le sien.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 0:35
La silhouette ahane et peine. Toute sa respiration n'est que lourdeur, torse qui s'abaisse et se soulève avec difficultés, comme si la vie le cherchait à travers chacune de ses inspirations. De cette silhouette, justement, on ne voit plus que le sang qui la tâche, de bas en haut et de long et en large et en travers. Mais au moins, enfin l'air libre. Malgré le vent magique qui souffle et l'eau du Lac Noir qui s'échappe de ses tréfonds, ça goûte la liberté. Puis, les grilles. Et crack. Enfin.

¤¤¤

L'atterrissage est loin d'être gracieux. La tête lui tournant légèrement, le colombien se réceptionne dans le QG en manquant de s'affaler droit dans les bras d'un médicomage. Cela aurait pu être une heureuse fortune si se soigner n'était pas quelque chose comme à cent-mille lieues de ses priorités. Et de toute façon, le sorcier en question n'a aucune envie de lui faire un gros câlin des familles. De tous les Phénix présents dans le coin, Joaquim est certainement le plus poisseux de tous. D'un geste vif, il arrache enfin ce maudit bandana qui lui a collé à la bouche toute la soirée, avant de jeter un œil torve au pauvre soignant. « Que passa ? Tu veux ma photo ? » Le type secoue vivement la tête. Recule. Non, non, vraiment ça ira, il s'en passera. Mais lui, fixe le bras de son comparse. Car au bout pendent deux bouts de crâne qu'il retient par des mèches de cheveux. Les scalps du Boucher. On lui avait dit, bien sûr ... Mais de là à voir les rumeurs en vrai, il y a toujours un fossé que beaucoup ne veut pas franchir. D'ailleurs, dans son autre main, il tient toujours le couteau, celui qui lui a permis de récupérer ses trophées. Son plus fidèle ami. « Jolies prises, Cervera. Enfin non, c'est franchement crade, mais t'as saisi l'idée. » Après le Kantaro, évidemment. Un sourire furtif éclaire le visage pourpre du colombien tandis que son regard se pose sur les gamins saucissonnés. « Pas mal non plus. Et pas tellement plus propre, mais t'as saisi l'idée. » Il se moque, cela va de soi - plutôt ça qu'évoquer la moustache disparue, d'ailleurs, il n'a pas besoin que le Belge le lui dise pour qu'il voit qu'il est sur les nerfs. De toute les manières, qu'importe l'âge, Joaquim trouve que les otages sont toujours une bonne initiative. Ça tient les chiens en laisse. Leur fait passer l'envie de mordre. Et il sait de quoi il parle. Toutefois, il est auprès d'Obbie sans l'être. Ses prunelles s'activent ailleurs. Elles cherchent « Hija ? » « Presque attachée à cause de toi. » Il n'a pas besoin d'en dire davantage. Ajoutant à la collection du bras-droit du Jefe, l'hispanique lui confie les quatre baguettes qu'il a récolté durant son petit périple en solitaire. L'instant d'après, il bouscule ses amis afin de se frayer un chemin à travers la foule. Jusqu'à ce qu'il l'entende. Puis, enfin, la voit. « J't'avais dit de pas t'en faire, cariña. » lâche-t-il dans son dos. Elle se retourne. Il brandit sa prise sans oser sourire. « J't'ai même ramené un cadeau. » Qu'on ne lui enlève pas qu'à défaut d'être fiable, il n'était pas romantique.

Résumey a écrit:
Lizzie est au QG à attendre le signal de la retraite. Quand les Phénix affluent en grand nombre, elle va d'abord faire un câlin à sa môman avant de voir Sam, à qui elle va dire de gentilles choses très Lizziennes.

Jones aide le professeur Barry à transplaner au QG temporaire. Il câline Lizzie et la demande en mariage oklm.

Isaac s'élance jusqu'au périmètre du château transplane avec Victoria avant de s'écraser au sol sans l'intention de se relever, merci bonsoir.

Hija se fait évacuer par Silas, tente de lui régler son compte, s'étale comme une crêpe parce qu'elle pisse le sang de l'épaule et du flanc et se fait prendre en charge.

Clyde suit le mouvement pour quitter Poudlard. Une fois arrivé au QG, il fait son ours et s'en va pour panser ses blessures seul dans son coin.

Aidan suit le mouvement de son groupe, prêt à aider les autres. Une fois au QG, il remercie Victoria pour tout, tout en attendant de voir si Jane aurait un truc à leur dire même s'il a juste envie de se casser.

Nero se fait soigner avec Scylla par deux médicomages qui ont l’habitude de le guérir. Il aperçoit Maman Jane, et sa sœur, ce qui le rassure un peu. Il se focalise sur sa go.

Joaquim n'a pas chômé puisqu'il revient au QG un peu à la bourre, mais avec quatre baguettes dénuées de propriétaire et deux scalps Mangemorts (le bon appétit). Qu'il va offrir à Hija, parce que c'est beau, l'amour.
Lizzie O'Meara
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Age : Trente ans
Sang : Basique #3
Statut : Mariée pour le meilleur & pour le pire à Sam Callaghan
Métier : Terroriste avérée ; médicomage du dimanche
Baguette : Bois de cornouiller, ongle de troll, 24,7 cm, rigide. Même qu'elle a un petit nom : « Poppy ».
Epouvantard : Le noir. Total et absolu.
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Fille de Jane Callaghan, mais aussi de Scarlett Fuller et Obbie Kantaro. Ainsi que sœur de Nero Callaghan. Fugitive rodée et avérée, donc. - Adore tout ce qui fait BOUM - A la gueulante facile et jure comme un charretier - Du fait de son héritage sorcier péruvien, possède une affinité particulière avec le feu - Ancienne otage Mangemort (d'octobre 2046 à avril 2047). En garde des séquelles essentiellement psychiques, malgré les années passées. - Formée à la médicomagie, apprendre à soigner les autres est aussi ce qui l'a aidée à se réparer elle-même.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 2:20
« Tu trembles » « C'est pas vrai. » Non ? C'est comme sa tronche de Yankee, cette histoire. Bien sûr que non, elle ne peut plus se passer de lui. Et bien sûr que oui, elle tremble, la O'Meara. Parce que la peur, c'est l'émotion qui est revenue en dernier, tout récemment, celle qu'elle a encore du mal à endiguer, surtout quand sa famille - toute sa famille, tout ceux qui lui restent - partent se casser le nez sur des murs aussi vieux que le monde. Quand lui, il part, qu'elle ne le sent plus tout près et qu'elle se demande est-ce qu'on va me le prendre encore ? Parce qu'on le lui a déjà fait. Et cette idée lui est insupportable. Tout simplement. Au point d'envisager plus loin qu'un lendemain un peu moins douloureux que l'autre ? Est-ce qu'elle peut imaginer un avenir où ils savent un peu où ils vont ? Ce que ça implique ? Peut-être pas. Mais c'est pas grave. C'est pas le sujet. N'est-ce pas ? « J’me disais… est-ce que tu voudrais m’épouser ? Je veux dire… je t’aime, je suis bien avec toi, et je me dis que… que ce serait bien, qu’on se marie. Toi et moi. Sam O’Meara, ou Sam Callaghan… ça sonne bien, tu crois pas ? » Sa tête, laquelle s'était lovée fiévreusement contre Sam, se redresse d'un coup. Elle le dévisage, une lueur un peu folle dansant dans ses prunelles : ce qui se rapproche le plus de l'incrédulité chez Lizzie. « T'as pris un coup sur le crâne ou quoi ? » Apparemment pas. Ou pas qu'il se souvienne, plutôt, non ? Non. Il est sérieux. Alors, forcément, elle recule. Pour mieux tempêter. « Alors t'es con ? Mais ça va pas ? Et pour quoi faire ? Et tu crois que c'est le moment ? Et tu ... Mais. Je. Merde. Sam. FRANCHEMENT. » Ce n'est ni le lieu ni l'endroit pour ce genre de déclaration subite. Sortie de nul part. Juste pour l'emmerder, à tous les coups. Une blague de mauvais goût. Non, il est sincère. Vraiment. Elle le voit dans son regard. Elle se souvient que malgré tout, elle le connaît pas cœur. Elle a envie de soupirer très fort. De le frapper très fort. De l'embrasser, encore plus fort. Parce qu'elle l'aime aussi, c'est un fait que plus personne n'ignore. Mais quand même. Ça se fait pas. Ses yeux à elle lorgne autour d'elle. A la recherche d'un soutien ? D'une brèche afin de fuir ? Un peu tout, un peu rien. Tombent sur son frère, revenu à son tour. Enfin. Pas tout seul. Une chevelure rousse. Noooooooon ? Si. « Tu te fais soigner. Je reviens. Nero. J'ai pas dit oui. J'ai pas dit non. J'ai rien dit. » Elle part à reculons, manque de bomber dans deux-trois Phénix ayant le malheur de se trouver sur sa route à l'envers. Elle ne quitte pas son loup-garou des yeux. Finalement, elle lâche : « Callaghan. C'est bien, Callaghan. » Oui, bon. Elle a dit oui.

Entre-temps, elle constate que Scarlett est reparue. Encore une pointe de soulagement dans son esprit troublé - merci, Jones. Ne manque que Kiara. Ne pas y penser. Elle va arriver. C'est sa mère qui l'a dit. Elle lui fait confiance, maintenant. Ça aussi, ça se réapprendre. Faire confiance. Ce n'est plus aussi naturel. Ça demande réflexion, beaucoup d'analyse, de tours et de détours. « C'était le concours de celui qui reviendrait avec la plus sale tronche possible ? » alpague-t-elle son frère une fois qu'il les a rejoint, sa rouquemoute et lui. Ils font la gueule, tous les deux. Et un câlin. Berk. Mais au moins, il tient debout. Au moins, il est vivant. « Qu'est-ce tu fais là, toi ? » La question est abrupte, mais au moins, adressée directement à la concernée. Laquelle ne lui répond pas. Elle la regarde, c'est tout. Et Lizzie comprend. Elle connaît ce regard. Elle l'a vu bien trop souvent dans son propre reflet pour l'oublier. Alors, sans s'en rendre compte, elle se radoucit. Un peu. « Bienvenue chez toi, Scylla. » Oui, la confiance, ça s'apprend. Forcément, quand vous devez votre survie en partie à la personne, certaines choses viennent plus vite qu'avec d'autres. Trêve faite, elle en revient à son petit Nero. Imbécile. Elle aussi, elle l'est. Sacrée famille de teubés.

Résumey a écrit:
Lizzie est au QG à attendre le signal de la retraite. Quand les Phénix affluent en grand nombre, elle va d'abord faire un câlin à sa môman avant de voir Sam, à qui elle va dire de gentilles choses très Lizziennes.

Jones aide le professeur Barry à transplaner au QG temporaire. Il câline Lizzie et la demande en mariage oklm.

Isaac s'élance jusqu'au périmètre du château transplane avec Victoria avant de s'écraser au sol sans l'intention de se relever, merci bonsoir.

Hija se fait évacuer par Silas, tente de lui régler son compte, s'étale comme une crêpe parce qu'elle pisse le sang de l'épaule et du flanc et se fait prendre en charge.

Clyde suit le mouvement pour quitter Poudlard. Une fois arrivé au QG, il fait son ours et s'en va pour panser ses blessures seul dans son coin.

Aidan suit le mouvement de son groupe, prêt à aider les autres. Une fois au QG, il remercie Victoria pour tout, tout en attendant de voir si Jane aurait un truc à leur dire même s'il a juste envie de se casser.

Nero se fait soigner avec Scylla par deux médicomages qui ont l’habitude de le guérir. Il aperçoit Maman Jane, et sa sœur, ce qui le rassure un peu. Il se focalise sur sa go.

Joaquim n'a pas chômé puisqu'il revient au QG un peu à la bourre, mais avec quatre baguettes dénuées de propriétaire et deux scalps Mangemorts (le bon appétit). Qu'il va offrir à Hija, parce que c'est beau, l'amour.

Lizzie (again) réagit à la déclaration de Sam Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 1533679780 Puis, elle va voir son frère et sa rouquemoute pour encore asséner quelques douceurs.
Scylla N. Kark
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Age : Vingt-sept ans
Sang : Sang-pur
Statut : Bolosseuse à vie de Nero Callaghan
Métier : Ancienne acrobate-funambule et dresseuse de créatures magiques pour le Chimeria Horror Show. Aujourd'hui, fugitive dont on veut la tête sur une pique.
Baguette : Bois de châtaigner, poil d'Ayala doré, ; 18,5 cm & rigide
Epouvantard : Son fils lui étant arraché, conduit à la potence où l'on ferait couler son sang ... Mêlé.
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Possède le don du Chuchoteur ¤ Porte la Marque des Ténèbres ¤ Mangemort repentie en 2047, elle est désormais membre de l'Ordre du Phénix, fugitive avérée et recherchée. Comme traîtresse à son rang & à son sang. ¤ Mère d'un petit sang-mêlé, Niallàn Callaghan. « Bébé chou », pour les intimes.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 3:12
Lyne est confiée aux bons soins de la Fuller. Elle ne peut pas transplaner avec elle, tout simplement parce que la rousse ne sait pas où elles vont. Ce n'était pas dans une repaire inconnu qu'elle devait terminer ce soir-là. Elle devait se retrouver à Pré-au-Lard. Sauf qu'elle n'a pas d'autre choix que de suivre les Phénix. Scylla Kark est une traîtresse. Et les félons ne rentrent pas à la maison. Alors, elle s'accroche à Nero. Pourtant, elle ne peut s'en empêcher. Parmi la tempête, avant que leurs silhouettes ne soient emportées par le néant, elle le cherche du regard. Son frère. Ou du moins, ce qu'il en reste. A cause d'elle. Pas d'excuses murmurées intérieurement. Pas de haine non plus. Juste la fatalité. Finalement, les choses avaient toujours été destinées à se terminer ainsi. Crack.

¤¤¤

La rousse sent immédiatement qu'elle n'est pas la bienvenue. Pour les rares sorciers qu'une blessure plus ou moins grave n'accaparent pas, son arrivée ne passe pas inaperçue. Des yeux la poignardent dans le dos tandis que deux médicomages s'approchent du couple, engageant avec son compagnon une joute verbale à laquelle elle ne comprend rien. A dire vrai, maintenant qu'elle est en « sécurité », ses pensées se mélangent, les informations lui parviennent par bribes ouatées, comme entourées par du coton. « Pardon ? » Elle fait répéter le sorcier qui semble vouloir s'occuper d'elle. Ah oui, sa joue. Son bras aussi. Mais non, il n'y a rien d'autre. Qui ne stigmatise sa chair, en tout cas. Les autres blessures, s'il y en a - elle ne sait pas, pas encore - sont celles qu'elle a infligé à son âme. Aussi se contente-t-elle de secouer la tête en signe de dénégation. Néanmoins, elle croit bon de préciser : « Scylla. Appelez-moi Scylla, s'il vous plaît. » Pour ce soir et jusqu'à ce que les choses se soient démêlées, elle n'a plus de nom de famille. En réalité, elle n'a plus de famille tout court. « Ce n’était pas vraiment prévu, ça. » Hochement de tête, cette fois. Elle le croit. Mais finalement, peut-être qu'elle aurait préféré le contraire. Allez savoir. Instinctivement, ses doigts libres, ceux qu'elle n'a pas abandonné au Phénix, se portent à sa gorge. Elle peut encore sentir la violence d'Hélios. Le médicomage s'en approche d'ailleurs avec sa baguette et elle lui fait signe que ce n'est pas utile. Et encore moins nécessaire. « Magie noire. » Les traces s'estomperont d'elles-mêmes, avec le temps, certainement bien avant que ce qui les a créés ne s'apaise. Probablement ce qui inquiète Nero, en cet instant. Un pauvre sourire qui se veut rassurant lui répond. Elle aimerait faire mieux, toutefois, l'épuisement la gagne. Elle doit faire mieux. Il mérite mieux. « C'était ça, la solution. C'était toi. » lui murmure-t-elle dans leur étreinte malhabile. Même si ça n'arrange rien, comme il dit. Peut-être qu'elle ne veut pas arranger quoi que ce soit. Elle n'explicite pas et de toute façon, n'en a pas le temps. Elizabeth fonce sur eux. D'abord bravache avec son frère, Scylla se prépare à l'attaque, qui ne tarde pas à venir. A laquelle elle se garde bien de répliquer. Leurs regards se croisent. Et tout comme elle n'aurait jamais pensé que les Phénix retarderaient leur retraite pour elle, la fille Callaghan dit quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru entendre. « Merci, Lizzie. » Elles s'en tiendront là. La rousse laisse la fratrie se retrouver, laissant aller sa nuque contre le mur derrière elle. Elle ferme les yeux. Ce qu'elle a fait ce soir est terrible. Elle a tout perdu, prit beaucoup à d'autres.  Son père est mort, assassiné. Elle est devenue fugitive. Elle a vendu son propre cousin à l'ennemi. Son frère la hait. Nilhem aussi, bientôt, plus que Salomé, Rowena et Varian réunis probablement. On va la chercher. On va la traquer. Si on la trouve, c'est elle qui finira sur ce bûcher qui était promis à la Callaghan. Ses bébés n'ont plus de maîtresse. Elle n'a plus d'argent, plus aucune possession. Pourtant, pour la première fois de sa vie, elle a l'impression qu'un poids immense lui a été retiré des épaules. Scylla Kark se sent enfin libre.

Résumey a écrit:
Lizzie est au QG à attendre le signal de la retraite. Quand les Phénix affluent en grand nombre, elle va d'abord faire un câlin à sa môman avant de voir Sam, à qui elle va dire de gentilles choses très Lizziennes.

Jones aide le professeur Barry à transplaner au QG temporaire. Il câline Lizzie et la demande en mariage oklm.

Isaac s'élance jusqu'au périmètre du château transplane avec Victoria avant de s'écraser au sol sans l'intention de se relever, merci bonsoir.

Hija se fait évacuer par Silas, tente de lui régler son compte, s'étale comme une crêpe parce qu'elle pisse le sang de l'épaule et du flanc et se fait prendre en charge.

Clyde suit le mouvement pour quitter Poudlard. Une fois arrivé au QG, il fait son ours et s'en va pour panser ses blessures seul dans son coin.

Aidan suit le mouvement de son groupe, prêt à aider les autres. Une fois au QG, il remercie Victoria pour tout, tout en attendant de voir si Jane aurait un truc à leur dire même s'il a juste envie de se casser.

Nero se fait soigner avec Scylla par deux médicomages qui ont l’habitude de le guérir. Il aperçoit Maman Jane, et sa sœur, ce qui le rassure un peu. Il se focalise sur sa go.

Joaquim n'a pas chômé puisqu'il revient au QG un peu à la bourre, mais avec quatre baguettes dénuées de propriétaire et deux scalps Mangemorts (le bon appétit). Qu'il va offrir à Hija, parce que c'est beau, l'amour.

Lizzie (again) réagit à la déclaration de Sam Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 1533679780 Puis, elle va voir son frère et sa rouquemoute pour encore asséner quelques douceurs.

Scylla se fait donc rafistoler avant que Lizzie n'arrive. Elle devrait, mais n'a pas le seum en fait. C'était écrit, que l'autre a dit.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 7:31
Elle courait à s’en faire éclater les poumons, elle courait parce qu’encore une fois sa vie en dépendait. Elle s’était retrouvée tétanisée lorsque le mangemort l’avait attrapée… Pour une danse intense et horriblement mécanique. Elle avait craint un instant qu’il ne lui retire sa cagoule, ce précieux masque qui lui permettait de pouvoir rester le cul entre deux chaises, Phénix mais libre. Ce masque était son ticket de sortie, le seul moyen qu’elle avait de pouvoir dire stop à tout moment et de rentrant chez elle. Kiara Callaghan n’était qu’un mirage, elle était bien trop Kiara Birú pour prendre bêtement le risque de tout perdre. Au fond, c’était sûrement cette possible perte qui l’empêchait de se donner complètement pour la cause : les autres n’avaient plus rien à perdre, elle si.

Elle transplana après sa tante, Isaac, Aidan et Victoria, juste quelques secondes après. Elle s’était laissé hypnotiser par la silhouette de Poudlard, par les bruits qui en réchappaient encore. Elle s’était laissé prendre par la beauté de la scène malgré toute son horreur. Et ce n’était que lorsqu’elle elle avait vu de nouvelles personnes courir en direction de la sortie qu’elle avait enfin transplané.

Elle atterrit près de ses camarades d’infortune. Isaac n’avait pas l’air au mieux, Aidan non plus. Victoria, elle, semblait forte, comme toujours, malgré son état tout aussi pitoyable. Et Kiara attrapa la potion en soufflant un doux merci avant de la boire après avoir enfin retiré sa cagoule. Elle n’avait que de petits bobos, rien qui ne pouvait réclamer des soins d’urgence. Mais, surtout, la douleur, elle voulait la garder encore un peu. Elle voulait se sentir en vie, elle voulait aussi se rappeler qu’avoir mal pouvait durer plus longtemps que prévu. Quand Victoria eut l’air d’avoir retrouvé un peu son souffle, Kiara attrapa son bras. « Merci pour ton aide Victoria. » La Péruvienne avait bien vu que la Phénix ne l’avait pas lâchée d’une semelle au cours de la soirée, qu’elle avait tout fait pour la protéger comme une mère l’aurait fait. Comme Eireann, Killa et Jane. Elle resta un moment auprès d’elle, l’enlaçant même en oubliant complètement qu’elles étaient couvertes d’échardes et de contusions. Elle pensa à Donan qui avait de la chance d’avoir une telle mère.

Enfin, elle se détacha de son groupe pour chercher les autres, sa famille, ses autres amis. Elle aperçut sa tante, silhouette familiale la plus proche, qui lui indiqua une direction d’un regard avant de reprendre sa discussion. Jane Callaghan savait mieux que quiconque tout gérer en même temps et le faire bien à ses yeux. Kiara aperçut enfin Lizzie, Nero et… Celle-dont-elle-n’osait-jamais-prononcer-le-nom quand elle était avec ses cousins de peur de voir Lizzie exploser la tête de Nero contre un mur. Elle n’avait pas tout saisi de cette histoire, n’avait d’ailleurs pas l’expérience des années pour réellement comprendre ce que le nom de Kark pouvait inspirer mais elle trouvait quand même Scylla… Insondable. Elle l’avait croisée genre trois fois dans sa vie et était incapable de dire ce qu’il en était. Elle savait juste que Nero en était dingue et que ça avait l’air réciproque. Et que prendre de tels risques en étant une Kark ne pouvait que transpirer la sincérité. Elle le sentait, juste comme ça.

Elle courut vers ses cousins, trop heureuse de voir enfin tout le monde réunit. Depuis l’enlèvement de Lizzie, Kiara redoutait ces instants, ceux où on annonce le pire, à la fin, quand l’apaisement était censé être la récompense. « On est un de plus du coup ? » Kiara jeta un regard en coin tout sauf discret à Lizzie, espérant ne pas avoir déclencher l’ouragan qui pouvait sévir à chaque instant avec elle. Puis elle sourit à Scylla. Toute la famille était là.

Mais pas Lyne. Kiara la chercha du regard. « Vous avez vu Lyne ? »


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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 8:48
« Miss Sabordage, soyez raisonnable. » Dans d’autres circonstances, elle aurait protesté pour la forme et se serait laissée faire. Mais elle n’a pas le temps pour un bilan complet, non, ils n’iront pas regarder ses jambes, ce Strangulot n’a pas eu le temps de faire suffisamment de dégâts pour qu’on s’y arrête. C’est un grondement qui répond à l’homme qui ne bronche pas, il en a vu d’autres. « J’ai été claire, j’crois. » Il a sa baguette sortie, mais elle est en train de calculer ses chances de s’en sortir à mains nues si besoin. « L’épaule. Les côtes. Et. C’est. Tout. » Ses prunelles sont implacables, comme avant un abordage. Avec sans doute un peu moins d’intensité qu’elle ne le pense, étant complètement vidée. Victoria. Elle n’a qu’à trouver Victoria, elle comprendra. « Vous n’allez pas nous laisser le choix. » Et effectivement, elle n’a pas vu le second homme qui surveille l’échange depuis le début répondre au hochement de tête de son interlocuteur. Le sort est déjà au bout de ses lèvres quand une voix retentit derrière eux : « J't'avais dit de pas t'en faire, cariña. » Ses talons pivotent. Si sa capture a été remise à plus tard à cause de ce qu’il voit ou parce qu’il a compris qu’ils allaient enfin pouvoir la traiter en paix, Anton ne le dira jamais. Il est là. Couvert de sang et d’autres matières organiques diverses. Et si cela cause de nombreux regards, ce n’est pas ce que fixe la pirate. Pas même la lame enrobée d’hémoglobine, ou les trophées pendant à son bras. Elle analyse ce qui est à lui et ne l’est pas. De sa rage froide, il ne reste que des fragments, soudainement calme, ce qui n’est pas pour rassurer le personnel de l’établissement qui garde un œil sur elle.

« J't'ai même ramené un cadeau. » Elle aurait souri. Mais elle vient juste de conclure qu’il n’est pas en train de se vider entièrement. Sa poitrine se soulève, prenant une profonde inspiration. L’espace entre eux n’est plus en une fraction de seconde. Et s’il faut qu’elle se retienne à son épaule d’une main, l’autre s’abat sur son torse, un poing fermé qui aurait pu faire mal si elle avait eu plus d’énergie. Pour l’heure, ce sera juste un marqueur de sa frustration. De la peur qui l’a étreinte quand elle l’a vu disparaître derrière les murs de brique de ce putain de château. De l’angoisse latente qui ne l’a pas quittée jusqu’à ce qu’il réapparaisse. Et, sous les yeux ébahis des deux hommes qui prennent sans doute des notes pour réviser leur façon de séduire les femmes, l’Indienne attrape la nuque du Carnicero pour plaquer ses lèvres contre les siennes. Rien à foutre qu’ils soient dans un endroit avec beaucoup trop de regards potentiels, eux qui n’ont l’habitude que des rendez-vous clandestins. Elle l’embrasse à en perdre le souffle, se préoccupant comme de sa première paire de bottes du fait qu’ils soient tous les deux couverts de restes de gens ou de sang versé par une bâtisse millénaire. Et quand enfin elle consent à le relâcher, c’est pour murmurer : « T’avais aussi dit de rester pas loin. » Echo de sa requête quand ils ont pénétré dans cet endroit maudit. Qu’ils n’ont respectée ni l’un, ni l’autre. Plus que sérieuse, elle lui assène un autre coup : « Ne refais jamais ça, jaanu. » S’il doit rester en arrière, elle restera avec lui. Et ce n’est pas négociable.


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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Dim 14 Oct - 20:43
« La fin »
Sujet de conclusion


QG temporaire de l'Ordre du Phénix, Ecosse, 6 octobre 2047, 3h19.

Scarlett Fuller était agitée. Autour du godet de whisky pur-feu qu'on lui avait apporté, ses doigts se crispaient nerveusement. Face à elle, alors que la sang-mêlée s'était attablée, Jane était restée debout, fixant par la fenêtre du quartier général temporaire. Il faisait désormais nuit noire sur la lande déserte. C'était à peine si elle voyait les gardes à leurs postes. Les deux femmes avaient profité du calme revenu sur le QG et de l'heure avancée pour se réfugier dans une pièce fermée. Obbie ronflait sur un canapé, à quelques mètres seulement de ses vieilles amies. Scène plutôt habituelle, si on oubliait qu'aucun poil de moustache ne tressautait à chacune de ses respirations. Horreur. « Connards de bouffeurs de morts. Putains de Kark. » La Callaghan pivota vers son amie, lui offrant un léger sourire compatissant. « Tu devrais aller te reposer. La soirée a été longue pour tout le monde. » L'autre secoua la tête. « Il faut qu'on parle de quelque chose avant. » « Silas ? » « Silas. » L'Irlandaise vint s'asseoir sans que Scarlett ait eu besoin de l'en prier. Bien qu'elle fut épuisée, elle n'aurait jamais pu lui refuser cette confrontation. Pas à celle que les années avait fini par lui faire considérer comme une sœur. « Qu'est-ce qui nous a pris ? Pourquoi on a écouté ce taré ? Maintenant, on a trois gamins sur les bras, dont le fils de Salope Kark ! C'est pas qu'elle me fait peur, la desperate housewive, mais c'est pas pour autant que j'ai envie de la foutre en rogne plus que ça. » Jane haussa un sourcil. « Tu dis ça parce que tu as aussi tué son frère ? » La Fuller se rembrunit. Ce n'était pas prévu au programme et elle n'y avait pris aucun plaisir. Le meurtre ne devait jamais être banalisé. Pour autant ... « Il fallait le faire. » Elle coula un regard vers la Kantaro à la bouche ouverte. Au moins un qui dormait comme un bébé, la morale étouffée par la nécessité. Celle de Scarlett, en revanche, la tourmentait. Son amie ne pouvait que le comprendre, aussi passa-t-elle sa main par-dessus la table afin de serrer la sienne. « Je ne te le reproche pas. Nous aurions de toute façon dû en arriver là, un jour ou l'autre. Quant aux enfants ... » Elle fit mine de réfléchir. « Nous les traiterons bien, même s'il faudra, pour certains d'entre nous, prendre les mêmes précautions que pour Mulciber. Et nous les utiliserons aux fins identiques que celles prévues. » La Phénix acquiesça, renforçant son étreinte autour des doigts de sa leader. Elle faisait confiance à Jane. C'était eux depuis le début, depuis qu'ils avaient tant perdu. « Et pour Trueblood ? » Une lueur de détermination supplanta la douceur dans la prunelle de la Callaghan. Un instant seulement. Assez pour que Scarlett la surprenne, cependant. « Ne t'en fais pas pour lui. Je le garde à l’œil. » Et à la Fuller d'espérer que sa comparse savait ce qu'elle faisait, là encore. Sans cette fois, portée par un sombre pressentiment, en être tout à fait certaine.

Le lendemain à 14h précises, toutes les radios magiques britanniques se régleraient contre leur gré sur la station rebelle. Dans un discours de quatre minutes et trente-sept secondes exactement, Jane Callaghan annoncerait les noms des trois élèves de Poudlard retenus par l'Ordre du Phénix, assurerait que leur état de santé après avoir diffusé le message de leurs voix tout à fait alertes - et quelque peu énervées, plus qu'effrayées. Jonathan Tuttlemeyer, Georgia Crispy et Selden Kark - basique de rang 3, née-moldue et sang-pur. Après quoi, elle annoncerait la rançon : un assouplissement drastique des lois ministérielles pour une égalité totale entre sorciers, les mêmes chances pour tous. Une réflexion réelle autour de l'abolition de l'esclavage. Et pour terminer, la fin de l'oligarchie. Une élection, elle réclamait une élection démocratique. Les Mangemorts préféraient-ils demeurer dans leurs carcans dictatoriaux, au détriment de l'existence de trois jeunes enfants ? De trois citoyens en devenir ? Le souaffle était désormais dans leur camp. Ainsi que dans celui de chaque sorcier, appelé à se dresser pour la liberté.


Quartier d'Eden, Londres, 6 octobre 2047, 14h.

Oliver frappa dans ses mains, Ali à ses côtés. Celle-ci avait passé les dernières heures dans une pièce adjacente, une sorte d’atelier où elle avait ré-assemblé les pièces. Finalement, elle revint voir Oliver une fois la journée bien avancée, et ce dernier avait, au bout de quelques minutes de conversation
« Camarades, amis, j’ai quelque chose à vous dire. Nous avons, grâce à l’aide précieuse de notre docteur en ingénierie nucléaire, le Docteur Ali Sheffer, et grâce à l’aide de Dieu, réussi à récupérer tout le matériel nécessaire à la production d’électricité de manière autonome. » Il se tût un instant pour faire durer l’effet de son annonce. Les chuchotements se répandaient dans la masse des personnes présentes : enfin ! L’électricité, de retour ! Les plus jeunes n’avaient que de vagues souvenirs, les anciens, ces survivants de l’Apocalypse, avaient attendu ce moment pendant…. « Longtemps. Cela fait longtemps que nous avons cherché à contrer la perte de nos sources d’énergie. Et voilà que maintenant, enfin, nous reprenons notre pouvoir. Ce pouvoir, nous l’avons, grâce à Eden. Grâce à l’électricité que nous pouvons désormais produire en masse et sans avoir à s’économiser…. Pour preuve... » Oliver se dirigea vers un interrupteur, petit objet quelconque qui passait inaperçu et inutile dans l’immensité de la pièce, originellement une salle de réunion de quartier londonnienne. Il appuya sur l’interrupteur, et une partie des néons s’allumèrent aussitôt, baignant la pièce dans une lumière crue qui noyait celle des lampes qu’ils utilisaient jusqu’à présent. « Et la lumière fut. » ajouta Oliver, un sourire en coin. C’était une victoire. Une réelle victoire sur la domination sorcière.


Sur toutes les radios magiques, Royaume-Uni, 7 octobre 2047, 19h.

« Je ne peux pas.» avait-elle soufflé en tamponnant dignement ses yeux de son mouchoir de lin lunaire. « Je…» Sa voix manqua de se briser de nouveau en un sanglot, qu’elle réprima, et Harmakhis lui en fut gré. Calliope avait repris conscience trois heures plus tôt. Trois petites heures où la Kark avait eu tout le temps d’apprendre et de comprendre quelles étaient ses pertes. Trois petites heures où son esprit de mère avait eu le temps d’inventer les milles et un supplices qu’on faisait endurer à son enfant. Son tout petit. Face à ça, la perte de son propre frère avait figure de goutte d’eau dans l’océan. Et il avait fallu que ça soit Scylla qui lui arrache Selden. Sa petite Scylla. N’avait-elle rien offert à cette petite que son amour et sa compassion ? Ne l’avait-elle pas toujours cajolé quand son propre père ne lui adressait que de la haine, et que sa mère de l’indifférence tant elle était absorbé par le contenu des verres dont elle s’enivrait ? Calliope avait traité la petite presque comme la sienne, et la félonne lui avait arraché ce qu’elle avait en ce monde de plus précieux. Son tout petit.
« Je serais capable de leur céder, Harmakhis. Je le sais. Pour le retrouver, je serais capable de les exaucer. Il faut que ça soit vous, il faut vous preniez ma place.» L’aveu de sa propre faiblesse manqua de la suffoquer de nouveau. Pour autant, le Lagides ne nourrissait aucun dédain à l’égard de cette déclaration. La sorcière dans ses pleurs, et son honnêteté démontrait une force dont peu était capable : admettre son impuissance. Faisant montre d’une certaine compassion, il s’approcha avec prudence du lit de la sang-pure, il tapota doucement sa main, lui offrant un réconfort paternaliste. « Nous retrouverons votre garçon, Calliope. Ainsi que les deux autres adolescents. Et alors... » Il vit une lueur embraser le regard d’obsidienne de la Kark, l’éclat fragile d’un espoir qui ne demande qu’à brûler plus fort. « Et alors, nous ferons payer à ces terroristes chaque offense. » La flamme dans ses prunelles s’embrasa, se muant en quelque chose de fiévreux et fou, qui promettait feu et sang. Pour la première fois, Harmakhis découvrait sur le visage de la Poufsouffle le célèbre regard Kark. Ils échangèrent de nouveau sur des détails pratiques, quant au plan qu’il avait élaboré pendant Calliope était inconsciente. La sang-pure acquiesça, validant chacune de ses requêtes toute aussi sensées qu’avisées. Il quitta la chambre de l’hôpital Morgane où on avait transporté la Kark, pour gagner à grande enjambée le ministère de la magie. On avait aménagé à sa demande dans le bureau du feu ministre de la magie, un cabinet d’enregistrement pour adresser à la population les dernières informations concernant l’affaire Poudlard et ses otages. Après l’annonce de la Callaghan, le Lagides avait senti tout Avalon s’agiter, tous se murmuraient leurs avis quant à la marche à adopter. Mais le sang-pur n’avait que faire des murmures, et des avis des sots. Loin d’être dévoré d’orgueil comme le funeste Arutha Kark, il avait pourtant la certitude que sa solution était celle qui leur ferait retrouver non seulement les otages, mais aussi gagner la guerre.

Arrivé dans le studio de fortune, il fit signe à son assistant que tout avait été validé par la Kark, et déjà plusieurs sorciers agitèrent leurs baguettes pour mettre en branle les appareils radiographiques de la pièce. Il s’avança vers le micromagique et commença son allocution. Sa voix lourde et grave, résonna dans le bureau, mais pas seulement, elle été reportée en écho sur tous les postes radios magiques du pays. Il asséna les formules de politesses d’usages, ne manqua pas de rassurer la population quant à l’état de Calliope Kark, de rappeler que Poudlard demeurait encore à ce jour inaccessible en dépit des efforts répétés du ministère de la magie, et enfin, enfin il aborda le sujet qui agitaient les lèvres de tout le Royaume-Uni. « Concernant les otages, hier nous avons découvert tout comme vous les revendications des terroristes. Et après avoir bien pesé le pour et le contre, il a été décidé par le ministère de la magie, et par ses protecteurs, le Conseil Mangemort, de ne pas leur céder. Nous ne négocions pas avec des terroristes. Nous ne transigeons pas avec des êtres capables de s’attaquer à des enfants innocents, dont le seul tort est d’avoir été de se sentir en sécurité dans leur école. Nous ne pouvons leur faire confiance. » Il marqua une pause, le temps de reprendre son souffle que sa légère exaltation d’orateur avait rendu plus court que prévu. Plus posément, de la voix du vieux renard qui a toujours trois coup d’avance sur le loup, il continua : « Mais ce que nous pouvons faire, c’est les traquer, retrouver nos enfants, et traduire ces monstres devant notre justice afin qu’ils payent pour leurs crimes. »


Parc de Poudlard, Ecosse, 9 octobre 2047, 22h33.
« Tu es absolument sûre qu'on peut passer ? » Marchant derrière la femme, Sevastian Dolohov arborait derrière son air hautain, une mine renfrognée. Revenir sur le territoire de Poudlard après que le Château ait signifié au Directeur en personne qu'il ne voulait plus de sorciers en son sein jusqu'à nouvel ordre relevait du suicide. Et chacun savait que le Directeur d'Azkaban était un couard. « Certaine. » affirma Esmé Kark dont les longues enjambées montraient qu'effectivement, elle n'en doutait pas un instant. Ils étaient arrivés aux abords des grilles. La circassienne n'hésita pas un instant, franchissant la barrière. « Mais le temps imparti nous est limité, alors presse-toi. » Et ils pénétrèrent dans l'enceinte de l'Ecole. Toutefois, plutôt que de se rendre vers l'entrée du bâtiment séculaire, ils prirent le chemin de la Forêt Interdite. Le sang-pur vit son amie se détendre subitement à peine eurent-ils dépasser les premières cimes, tandis que lui jetaient des regards de tous côtés, méfiant, baguette au poing. « Détend-toi un peu, Sevy. Je t'ai dit que nous ne risquions rien. » « Tu m'excuseras si j'ai du mal à croire aveuglément en la parole d'une catin. » Loin de s'offusquer, la Kark haussa les épaules. La même rengaine, la même insulte affectueuse depuis près de trente ans. On s'habituait. Surtout après tout ce qu'elle avait traversé. De toute manière, des bruissements se firent entendre, les informant qu'ils n'étaient définitivement plus seuls. Les traits d'Esmé s'éclairèrent à la vue de la créature qui s'avançait vers eux. « Firenze. C'est bon de te revoir. » Le vieux centaure dont ils venaient d'envahir le territoire renâcla. « Le plaisir n'est pas partagé, humaine. » La sorcière esquissa une moue boudeuse. « Méchant. » Aucune réaction. Les émotions des humains le laissaient tout à fait indifférent. Il lorgna du côté du Dolohov, ne paraissant pas se sentir davantage menacé. Il fallait dire qu'une armée de ses congénères les encerclaient, la corde de leurs arcs tendus, les flèches pointées dans leur direction. Et puis, ils avaient un accord. Ayant déjà oublié sa contrariété, elle lui tendit un épais paquet rectangulaire dont il examina le contenu avant de faire signe à deux autres créatures de les rejoindre. « Apportez-le. » Des bruits de sabots et quelque chose qui échouait lourdement sur le sol, à leurs pieds. Esmé regarda le corps d'Arutha Kark, à l'expression encore figée par cette haine qu'on lui avait toujours connu. Sa gorge tranchée nette d'où le sang ne s'écoulait plus depuis longtemps. Sevastian, quant à lui, paraissait avoir retrouvé toute sa joie, certainement grâce au plaisir d'anticipation sadique que lui évoquait cette vision. « Est-ce qu'il est mort ? » interrogea la Dresseuse. Le Dolohov faillit se moquer d'elle, mais s'interrompit en constatant que quelque chose clochait dans ce cadavre. « Oui et non. » « Plus précisément, Firenze ? » Les centaures et leur sale manie de parler par énigmes. « Quand nous l'avons trouvé, il ne respirait plus. Mais n'était pas exempt de vie pour autant. A notre demande, les elfes l'ont maintenu ainsi. » Bien, ça ne s'arrangeait pas beaucoup. Surprenant le regard fiévreux du savant-fou, elle l'encouragea à développer. « On dirait que la Magie, noire, sûrement, l'a ... préservé. Cette raclure de bidet est toujours là, quelque part. » Plus livor mortis que rigor mortis. Ce qui plaisait d'autant plus au Directeur d'Azkaban. La pêche n'en était que meilleure. Esmé en vint à la même conclusion, ses joues se creusant en un sourire enfantin joyeux. « Excellent ! » Elle n'en espérait pas tant. Cela rendait leurs projets d'autant plus réalisables. Alors pourquoi se retenir d'exulter ? L'échange fait, Sevastian fit léviter le corps jusqu'à ce qu'ils repassent l'enceinte sans encombres. Cette fois, ce fut Esmé qui s'accroupit afin de toucher la silhouette glacée de « feu » son mari. « La mort était de toute façon trop douce pour toi, mon amour. Avec ce que je te réserve, tu auras enfin ce que tu mérites. » Grâce aux bons soins de Sevastian, Arutha Kark perdurerait. Du moins, une partie de lui, ce qu'il en resterait. Une âme souillée dans une enveloppe difforme, méconnaissable, douloureuse, soumise au pouvoir des autres. D'une autre. L'héritier Kark allait rejoindre le bestiaire horrifique de sa femme. Parce qu'après une existence entière de méfaits tous plus terribles les uns que les autres, d’engendrement de souffrance et de malheurs dans son sillage, c'était bien tout ce qu'il méritait.



« Informations »


ϟ C'est la fiiiin ! : Merci à vous petits poulpes pour cet event plein de rebondissements ! On vous laisse découvrir la fin à travers ce dernier tour.

ϟ Et après ? On vous invite à aller lire le nouveau bilan qu'on vous a concocté, qui devrait vous apporter toutes les informations dont vous avez besoin Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 81020976

ϟ J'ai des trucs à dire !Vous pouvez poster autant que vous voulez à la suite jusqu'à la clôture des sujets Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix 2221140812

Joaquim Cervera-Bernal
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Célébrité : Jon Bernthal
Crédits : moonlight roses (ava) & anaphore (signa)

Double compte : Scylla N. Lagides & Lizzie O'Meara & Calypso Layibadé & Beverly Salamander

Age : Quarante-six ans
Sang : Sang-de-bourbe
Statut : Abordé et conquis par la plus belle pirate que tous les océans aient portés
Métier : Ancien Règl'Tout au Ministère de la Magie. Fugitif depuis janvier 2048.
Baguette : Tronc de 30cm en bois de chêne rouge, portant en son coeur une griffe d'Hippogriffe, rigide et légèrement courbée.
Epouvantard : Un loup-garou, comme celui qui a tué son père.
Dialogue : [color=#ffcccc]
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Colombien ayant vécu dans le monde moldu jusqu'au projet Filet du Diable (avec un petit intermède scolaire à Castelobruxo), ancien membre d'un gang du quartier du Barrel, à Medellín (Colombie). † Pietramancien † Surnommé « Le Boucher » à cause de son goût du sang prononcé durant les affrontements. Il se trimballe toujours avec son couteau à lame dentelée. † Recruté en 2033 par l'Ordre, il en est l'un des plus fervents partisans et recruteur. Arrivé en Angleterre en 2041, il en est reparti en 2048 pour retourner en Amérique du Sud. Le retour des Phénix en 2051 marque aussi le sien.
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Re: Ϟ Nil mortalibus ardui est Ϟ LA FIN ϟ sujet des Phénix
ce message a été posté Mar 20 Nov - 20:54
Le coup ne lui coupe évidemment pas autant le souffle que le baiser, sauvage, presque vorace, de l’indienne. Auquel il répond, évidemment, avec la même intensité. Il a moins eu peur pour lui que pour les autres. Que pour elle. De sa main libre, son couteau rangé à sa place, il la sert un peu plus fort. « T’avais aussi dit de rester pas loin. » Cette fois, il ne retient pas un sourire en coin, gardant cependant bien la réplique au bout de sa langue. S’il l’accuse d’être un peu trop premier degré, même en tentant l’humour, il va se faire … Oui, bon, il s’est fait frapper. Il tousse légèrement. Ses côtes sont mal remises, il a rafistolé ça à la va-vite, histoire de ne pas perdre un poumon dans son périple. Sauf qu’il n’est pas médicomage, loin s’en faut, et que, comme lui, son souffle n’a plus vingt ans. « Ne refais jamais ça, jaanu. » « Jamais de promesse en l’air, tu me connais. » réplique-t-il avec douceur, caressant doucement la joue d’Hija. Lui aussi est sérieux. Il y a bien assez de mensonges dans sa vie sans qu’il en ajoute inutilement auprès des gens qui ne le nécessitent pas. Ce qui ne l’empêche pas de la rassurer, tout de même, comme il peut : « Mais j’essaierai, au moins. » « J’m’en contenterai. » La femme sait qu’elle ne peut pas lui en demander plus, comme il doit sans doute être conscient que si elle en a la possibilité, plus jamais elle ne le laissera derrière. Ils se connaissent trop pour en attendre moins l’un de l’autre. L’état de santé de son amant ne lui a évidemment pas échappé et c’est à contrecoeur mais rapidement qu’elle le lâche, s’adressant au Médicomage derrière elle. « Lui d’abord. » Pas de négociation possible, comme elle le fait comprendre sans mal au Colombien d’un simple regard. Il n’est plus l’heure de jouer les héros. Le médicomage va pour s’approcher. Regarde du côté du bras du colombien. Recule. « Ah. Ouais. Désolé, hermano. » Non pas qu’il le soit vraiment, cependant, il peut comprendre que la vue des scalps ne sied pas à tout le monde. Il les fourre dans son sac, sachant qu’il s’en occupera plus tard et qu’il ne plaisantait pas quand il disait avoir ramené un présent. « Je te les emballe et ils sont à toi, cariña. » énonce-t-il avec un brin d’espièglerie avant de, docile, s’assoir afin de laisser accès à son torse au soignant. La baguette s’active, remet son nez en place, consolide le maigre soin de ses côtes, referme quelques plaies éparses, dont l’une sacrément moche sur son mollet. Enfin, il respire définitivement mieux. Du reste, rien qui ne pourra résister à une bonne douche. Le tout sous le regard attentif d’une Hija de plus en plus pâle malgré sa peau hâlée, que le second Médicomage attrape finalement par le bras. « Asseyez-vous avant de finir par terre. » Si elle présente moins de plaies que lui, comme le guérisseur le note assez rapidement, elle a en revanche passé un long moment à saigner. Les marques du Strangulot disparaissent rapidement sur sa jambe, les chairs de son bras, son dos se referment mais le monde est effectivement de moins en moins net. Pas un son ne passe ses lèvres alors qu’on lui tend une potion, qu’elle avale sans faire d’histoire. « Il faudra un jour ou deux de repos pour un retour à la normale. » Le goût détestable la fait moins grimacer que la perspective de rester diminuée aussi longtemps. Un grognement lui répond, suivi d’un « On f’ra ça. Merci. » qui n’appelle pas vraiment de réponse. Se remettant sur pied, elle retrouve Joaquim rapidement. « Encore des choses à faire ici? » Elle mettrait bien sa main dans la figure d’un certain Silas, voire un shakram ailleurs, mais ça attendra qu’elle soit plus en forme. Le Phénix hoche la tête. « Compte-rendu au Jefe et évacuation du QG. » Prendre Trueblood de court, ou du moins, s’assurer que les chefs auront la version de tous les faits, et pas seulement ceux qui arrangent son comparse. S’assurer que pour ceux qui le doivent, ils rentreront en sécurité. Et bien sûr, les otages qu’il a aperçu, car quelqu’un devra bien s’en charger. Pas forcément lui pour le transfuge, toutefois, une petite voix lui murmure qu’il aura sa part dans l’histoire à suivre, comme il l’a eu pour le vieux. « Rentre chez toi, Hija. » Il s’est levé en donnant cet ordre de ce ton ferme sans être autoritaire, un grognement lui échappant à la fin de sa phrase. Les courbatures de la mission ratée s’annoncent et même s’il rêve d’un bon lit - qu’il n’a pas - et d’une nuit de sommeil, il sait que ce n’est pas pour tout de suite. « S’il te plaît. » ajoute-t-il en se rappelant qu’avec sa pirate, mieux vaut y mettre les formes si l’on veut être obéi sans défiance de cette dernière. Qui sait effectivement choisir ses batailles, et en a suffisamment mené pour la journée. Sans compter que si elle avait pu être utile, il lui aurait directement demandé de l’aide. C’est donc sans protester qu’elle hoche la tête, avant de s’approcher de lui. Une main douce se pose sur sa joue, rappelant tout de même : « Pas de folie. » Ce sera tout, elle n’est pas sa mère non plus. Ou presque. Pour le “ce sera tout”, pas pour sa mère. Ses doigts glissent sur le visage du Colombien pour venir écarter les pans de sa veste. A l’intérieur se trouve une poche de laquelle elle extrait un objet, pendant au bout d’une chaîne qu’elle lui tend. « Et si jamais t’en as marre de dormir par terre... » La clef brille à la lumière de l’éclairage de la salle de soins de fortune. Pas besoin de sous-titres, il a sans doute suffisamment vu la sienne pour savoir qu’elle en est la jumelle. Cela fait quelques temps que l’idée trotte dans la tête de la Sabordage, mais ce n’est que là que la décision est réellement prise. « ...mon lit est quand même plus confortable. » L’offre est on ne peut plus claire mais n’attend pas forcément de réponse immédiate. S’il en a envie, « chez elle » deviendra «chez eux ». Et la proposition ne paraît pas l’effrayer. C’est tout juste s’il hausse un sourcil légèrement surpris - à peine visible sous la couche de sang et de crasse. Ses doigts se referment sur l’objet mais il ne s’en empare pas tout de suite, préférant demander avec un sourire malicieux : « Attention, querida, t’es sûre de toi ? Tu sais dans quoi tu t’engages ? »  « Oui. Et non, » répond-elle du tac au tac, un poil plus sérieuse que lui. Ce sont des codes qui ne sont pas les siens, des problématiques qu’on n’a pas, sur un navire. Ce n’est donc que de l’honnêteté, elle ne sait pas dans quoi elle se lance. Mais l’éclat légèrement espiègle de ses yeux remet les choses dans l’ordre : elle ne le demande pas en mariage.  « Mais j’suis sûre que j’ai survécu à bien pire. » Le sourire du colombien s’étend alors qu’après un petit silence, il récupère tout à fait la clef. « Dans ce cas, vamos. » Un baiser sur le front de la jeune femme achève sa phrase, ou plutôt, sa réponse on ne peut plus claire. Nier l’évidence qu’il en a autant envie qu’elle, de cette nouvelle étape, lui demanderait une énergie qu’il ne voit absolument pas l’intérêt de dépenser. On a connu, de toute façon, plus stressé de l’engagement que le Cervera. « Je te rejoins dès que possible. » assure-t-il, au moment où, débarrassé de ses otages, le Kantaro à la lèvre nue lui fait signe de se presser un peu. Avant d’abandonner sa compagne, il ne se prive en revanche pas de l’embrasser avec un peu plus d’ardeur que nécessaire, ne la relâchant que lorsque Obbie lui envoie un sortilège de semonce, lequel lui vrille l’épi sur son crâne. L’effort de subtilité est apprécié, malgré le grognement que le Phénix échappe. « Dès que possible. » répète-t-il tout en s’écartant. Vraiment, vraiment à regrets.
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