AccueilAccueil  Wikia  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Ϟ WANTED Ϟ
Ils sont beaux ! Ils sont chauds comme la braise ! Jetez-vous sur les prédéfinis du forum ! Ça se passe par ! One look could kill – Damwin 587073792
Magique boîte à idées
Tu n’as pas d’idées de perso ? Sache que nos membres en ont pour toi ! Consulte ce sujet One look could kill – Damwin 587073792
Ϟ Scénario à l'honneur Ϟ
Tu aimes le drama familial & les petits Phénix aux ailes liées ? Alors Colin Rees est fait pour toi ! One look could kill – Damwin 3613870186
Ϟ Scénario à l'honneur Ϟ
Le Bunker Inquisiteur a besoin de ses ouailles ! Gonfle les rangs avec David Rosenthal ! One look could kill – Damwin 3258294192
Ϟ Scénario à l'honneur Ϟ
Représente le bayou et le monde de la nuit avec Kayin Layibadé One look could kill – Damwin 3777389882
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

❝ One look could kill – Damwin ❞
 :: Royaume-Uni :: Avalon :: Les sept quartiers
Damian Petrovic
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Damian Petrovic
https://filetdudiable.forumactif.org/t2277-damian-petrovic
Messages : 233
Date d'inscription : 29/08/2018
Célébrité : Francisco Lachowski
Crédits : ?

Double compte : Rodolphus Lestrange Jr.

Age : 28 ans
Sang : Moldu
Statut : Célibataire
Métier : Toutou de Cassandra Zabini
Epouvantard : Sa maîtresse le rejetant et pire, le revendant
Dialogue : Wheat
One look could kill – Damwin 1550960525-original
Gagnant du titre du Moldu le mieux traité d’Angleterre, il est plus que reconnaissant envers les Zabinis qui l’ont sorti d’une existence pourrie pour lui offrir tout ce dont un moldu peut rêver. Personnalisation de la fidélité aveugle, il soutient la cause des Bâtisseurs et considère les Inquisiteurs comme des fous dangereux. Naïf, terre à terre, il ne s’intéresse sinon pas plus que ça aux « histoires des grands », et se contente de servir au mieux sa maîtresse qu’il vénère en essayant de provoquer le moins de catastrophes possibles.
One look could kill – Damwin Empty
One look could kill – Damwin
ce message a été posté Dim 4 Nov - 23:47
Misère. Désastre. Funérailles. Jamais, JAMAIS Miss Cassandra n’allait réussir à rentrer là-dedans. Elle allait faire une syncope, elle avait croire qu’elle avait grossi, alors qu’elle n’avait pas pris un gramme, et sa journée serait ruinée. Son moral foutu. Alors qu’il n’y avait rien à reprocher à sa taille mannequin, mais l’autre demoiselle qui avait choisi cette tenue-là à la boutique Zabini devait faire vingt bons centimètres de moins que Miss Cassandra. Damian n’avait rien à se reprocher dans cette bourde, enfin, pas vraiment. Il n’avait juste pas vérifié le nom écrit sur le sac que la vendeuse –une nouvelle– lui avait tendu. Ses capacités de lecture étant ce qu’elles étaient, il avait préféré faire confiance, et n’avait même pas jeté un coup d’œil à l’écriture. C’était uniquement arrivé au manoir Zabini qu’il s’était rendu compte que l’orthographe… ça n’était pas du tout ça. La... Laaaa... yii? Yiii... ba - dé? Layibadé? Layibadé! Mais ça n'avait rien à voir avec Zabini ça?!

Damian marchait le plus vite possible, mais il préférait éviter de courir, il ne voulait pas attirer l’attention sur lui, déjà la dernière fois avec l’autre dingue, ça lui avait suffi. Il serait sous son bras l’objet du délit, le fameux mauvais sac. Il avait réussi à retourner au magasin avant la fermeture. La vendeuse avait failli se mettre à pleurer en se rendant compte de son erreur. La pauvre… Damian n’avait plus eu le cœur de lui en vouloir, même si elle lui avait confirmé la mauvaise nouvelle : le sac de Miss Cassandra n’était plus là, il devait être chez les Layibadé. Et ou pouvait-on trouver les Layibadé, surtout à cette heure-là ?

Bon sang, jamais Damian n’aurait pensé se retrouver dans cet endroit-là. Il s’y sentait tellement mal à l’aise, tellement pas à sa place. Mais sa mission ne pouvait pâtir de ses états d’âme. Il était encore tôt, et en choisissant ce qui ressemblait à l’entrée de service de l’établissement, Damian tomba sur une petite foule en pleine effervescence. Ils étaient en train de rentrer les provisions pour le soir, et cela se résumait à une très grande majorité à des caisses d’alcool. Bon sang, les gens allaient vraiment boire tout ça ? On le fit rentrer sans lui accorder d’attention, tout le monde était trop occupé pour s’intéresser à ce que pouvait bien vouloir un serviteur lambda comme lui.

« Euh, excusez moi !». Le moldu venait d’arriver à attirer le regard d’une jeune femme, une moldue elle aussi, qui avait l’air de travailler ici vu sa tenue légère. Elle le détailla des pieds à la tête avec un air absolument sans gêne qui fit piquer un fard au domestique. Il se ressaisit néanmoins avant de reprendre, la voix toujours un peu hésitante. « Oui, euh. Bon. Je suis le domestique de Cassandra Zabini. Je cherche euh. Je cherche Darwin. Il travaille ici. C’est le serviteur des… » La jeune femme ne le laissa même pas finir a phrase. « Des Layibadé ? Oui, je sais mon chou, on le sait tous. Bien sûr, t’es au bon endroit. Mais c’est dommage que tu le cherches lui, à l’occasion il faudra que tu me demandes moi plutôt, mon mignon, moi c’est Abigaïl, d’accord ? ». Damian devint encore plus rouge, referma la bouche (qui s’était ouverte toute seule), rit un peu bêtement, puis son regard se braqua sur ses chaussures. La jeune femme se mit à pouffer, amusée de sa timidité. « Allez, va pas te liquéfier sur le carrelage, suis moi plutôt. »

Abigaïl était apparemment ravie de pouvoir se rendre utile et elle conduisit Damian à travers le bordel. Il n’y avait pour le moment aucun client, mais l’ouverture n’allait plus tarder du tout. Les employé(e)s se préparaient, certain(e)s déjà en tenue patientaient dans le grand vestibule. Ils montèrent à l’étage, et la jeune femme toqua à une porte. « Darwiiiin ? Quelqu’un te demande. » Et puis se retournant vers Damian. « Je vous laisse régler vos affaires ensemble. A plus tard mon mignon ~» « Euh. Merci madame. » Elle éclata d’un grand rire avant de redescendre.

Damian ne savait pas si il avait tellement envie d’être là, mais il touchait à son but. Enfin, il l’espérait bien. Darwin et lui n’avaient fait que se croiser quelques fois, sans trop jamais prendre le temps de discuter, à part quelques mots polis, et une petite présentation. Le gars n'était pas très causant et Damian ne se sentait pas, cette fois, de l'être pour deux. A vrai dire, comme beaucoup de monde, le jeune domestique était assez impressionné par l’apparence de son aîné. Tous ces tatouages… Ca devait faire mal. Et le rendu était à la fois dérangeant et hypnotique. Déjà, habillé, c’était quelquechose, alors torse nu… Et bien c’était encore pire. Oh Mon Dieu. Ses yeux s’écarquillèrent sur Darwin qui venait de lui ouvrir la porte, et qui ne portait en effet pas de chemise. Bien vite son regard revint aux orbites noires dans lesquelles deux billes claires étaient enchâssées.

« Bonsoir ! Je suis Damian, le domestique de Cassandra Zabini. Tu me remets ? On s’est déjà croisés plusieurs fois… Je suis venu jusque là parceque je crois que ceci t’appartient. Enfin, à ta maîtresse. » Il tendit le colis au Zombie Boy, le nom bien en évidence. « Il y a eu inversion à la boutique… S’il te plait, dis-moi que tu as bien le paquet de ma maîtresse. » Il retint sa respiration, espérant un oui de la part de Darwin. Damian n’était pas du tout effrayé de la réaction de Cassandra si cette affaire ne se résolvait pas. Elle n’allait pas lui en vouloir, même si il rentrait bredouille, il le savait bien. Ce qu’il voulait par-dessus tout c’était corriger l’erreur au plus vite, déjà un peu pour la vendeuse qui sinon allait sans doute être virée, mais aussi et surtout pour ne pas que sa si chère Cassandra ne se fasse de soucis pour des broutilles aussi terre à terre. Elle avait en tête tellement d’autres choses plus importantes, surtout depuis les derniers événements. C’était à lui de régler ça, à lui seul, et il comptait bien y arriver. Vite fait, bien fait.
Darwin Roy
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Darwin Roy
https://filetdudiable.forumactif.org/t2430-darwin-roy-the-freakshow-sitting-next-to-you https://filetdudiable.forumactif.org/t2486-darwin-roy
Messages : 47
Date d'inscription : 12/10/2018
Célébrité : Rick Genest
Crédits : (C) .Drake

Double compte : Nilhem Kark & Hija Sabordage & Lux Salamander

Age : 35 ans
Sang : Rouge
Statut : Célibataire, ses pensées sont occupées par un joli minois qu'il sait hors de portée. Il réclame moins de corps entre ses draps qu'auparavant.
Métier : Esclave des Layibadé, "Chose" de Calypso, barman, pianiste et prostitué occasionnel du Mangrove
Baguette : qui durcit de temps en temps
Dialogue : silver
One look could kill – Damwin Tumblr_inline_paqvrf00tG1s4stjm_250
Moldu des Layibadé, il leur est fidèle au dernier degré, ayant refusé de rester dans Londres après sa prise, retrouvant ses maîtres à Avalon - Il fume énormément, toujours hors des appartements de sa maîtresse. - Etonnamment versé dans pas mal de domaines, notamment les arts occultes, il s'est rendu indispensable au fil des années. - Son apparence, il la doit entièrement à Calypso, qui l'a transformé, en faisant une créature de cauchemars qu'il se complait à être. - On le découvre poète au piano, dans de rares instants. - Si on veut se payer ses "services" au Mangrove, il faut passer par la maquerelle, et les tarifs sont exorbitants.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Mar 6 Nov - 22:31



one look

damian & darwin



Le 10 octobre 2047, Mangrove

La vie a repris son cours normal, depuis la réouverture du Mangrove et c’est une véritable bénédiction, vous dira Darwin si vous lui posez la question. Les journées sont rythmées par les commandes, les livraisons, les préparatifs, les rituels de Calypso, la nouvelle pièce de Marie, les affaires de Kayin qui reprennent. Si bien que l’esclave n’a pas le temps de souffler, depuis quelques jours. Et il ne s’en plaint pas, évidemment surtout pas à haute voix mais intérieurement non plus. L’occupation lui va bien et c’est quand même autre chose que de passer sa journée à écouter sa maîtresse se lamenter – même s’il vénère le sol que ses pieds foulent, qu’il n’y ait pas méprise, même le plus patient et le plus dévoué des serviteurs finit par avoir besoin de prendre l’air. Ce qui change, à part certaines parties des lieux, qui n’ont pu être reproduites à l’identique ? Le personnel. Ils ne sont que peu à être revenus, de leur plein gré bien évidemment. Surtout au niveau des prostitué.e.s, cela va sans dire. Mais on ne peut pas dire que cela déplaise à Darwin. Déjà, parce que les traîtres n’ont pas de place dans leurs rangs, et ensuite, parce que ces nouveaux visages et corps à découvrir sont plutôt un plaisir. Et Miss Caly s’est montrée particulièrement généreuse avec lui dernièrement, sans doute mise d’excellente humeur par la rouverture de l’endroit. Touchée par sa loyauté, peut-être également, mais cela ne traverse même pas l’esprit de l’homme. Sa fidélité a été acquise le jour où elle lui a présenté un miroir avec sa nouvelle apparence. Il n’a jamais été question que cela change. Point. Et en parlant d’apparence, c’est justement elle qui est la raison de sa présence dans cette fameuse chambre. Sa part de préparatifs achevés, il lui a fallu se changer. Pantalon sombre de circonstances, chaussures soignées. Il joue, ce soir, une bonne partie de la nuit. Pas l’ombre d’une chemise dans la panoplie préparée par une moldue en charge des costumes, une simple veste noire, dont il va se saisir quand on frappe à la porte.

« Darwiiiin ? Quelqu’un te demande. » Ses sourcils s’arquent, étonné qu’on n’ait pas simplement ouvert la porte pour lui parler. Il intimide encore pas mal de nouveaux, il faut bien le dire. Et en profite un peu, histoire de s’assurer qu’on ne le fasse pas chier outre mesure. Mais il a déjà pris deux ou trois jeunes sous son aile, à qui les gardes du corps ont tendance à mener un peu la vie dure. Un nouveau souci ? Il va donc ouvrir sans se poser de questions, sans chemise non plus, mais avec pantalon. Et le battant s’ouvre sur un joli minois qui n’est pas à la carte du Mangrove. « Bonsoir ! Je suis Damian, le domestique de Cassandra Zabini. Tu me remets ? On s’est déjà croisés plusieurs fois… Je suis venu jusque là parceque je crois que ceci t’appartient. Enfin, à ta maîtresse. » Il parle plutôt vite, ce qui fait plisser les yeux de l’esclave, surpris par le flot soudain d’informations. Damian, oui, il aurait sorti le prénom sans trop de problèmes, il l’a croisé plusieurs fois notamment à la boutique Zabini, l’un comme l’autre chargés de vêtements divers et variés. Mais ils n’ont jamais échangé plus de deux mots. Mais le point qui retient le plus son attention est le sac, brandi, avec le nom de Calypso Layibadé dessus. « Il y a eu inversion à la boutique… S’il te plait, dis-moi que tu as bien le paquet de ma maîtresse. » Les doigts tatoués du Moldu attrapent le paquet, effleurant au passage de façon sans doute un peu brusque ceux du jeune homme. Non qu’il soit particulièrement énervé, il est pour le coup surtout surpris, même si les nuances de ses traits sont toujours difficiles à lire, tant à cause de son masque permanent que de son avarice en expressions faciales. « Je me souviens, commente-t-il cependant, tout en revérifiant pour la seconde fois le nom sur le papier, « J’ai aussi un paquet. Mais il est aussi au nom de ma maîtresse. » Parce que Darwin Roy a appris à lire, il y a des années et n’aurait pas laissé passer un « détail » de cette importance. Il est hors de question de laisser quoi que ce soit perturber la soirée de la Layibadé, s’il veut que la sienne se termine bien. « On va aller vérifier. » Homme pratique, Darwin ne s’embête pas de spéculations. Sans prendre la peine de se couvrir, il sort de la pièce, faisant signe à Damian de le suivre. « Par ici. »

Ses pas entièrement silencieux le guident le long du couloir, où plusieurs personnes le croisent, notamment des filles et garçons prêts pour la soirée, qui saluent le tatoué du geste ou de la voix, avant de laisser leurs yeux traîner sur son accompagnant. Et un regard en arrière lui arrache un demi-sourire. Le minot n’a pas l’air à l’aise dans cet environnement, sans doute bien loin des salons proprets des Zabini. Pour le coup, c’est effectivement autre chose. « Première fois dans un bordel. » Ce n’est pas une question, une simple observation non dénuée d’humour – dont il sait faire preuve, de temps à autres. Fort heureusement pour Damian, le trajet n’est pas long jusqu’à la loge de Calypso. Elle n’est pas encore arrivée et ne le sera fort heureusement pas avant au moins une heure de plus. Ce qui arrange le domestique car si erreur il y a eu, mieux vaut qu’elle soit réglée rapidement. Il entre donc, dans la pièce, et se dirige vers le paravent, sur lequel est suspendu un sac, absolument identique à celui qu’il tient. Il le suspend à ses côtés, avant de tirer sur l’étiquette du premier. Et effectivement, les noms sont identiques. Il se retourne pour les montrer à Damian : « La vendeuse était nouvelle. » Et risque sans doute pas mal d’ennuis si l’affaire s’ébruite. Chacun ses problèmes, mais s’il peut s’éviter quelques cris au passage. Se retournant, il entreprend d’ouvrir les deux sacs, afin d’exposer leur contenu – chose qu’il n’a absolument pas faite auparavant, parfaitement content de s’en remettre aux Zabini. Leur contenu les fixera sans doute une bonne fois pour toutes.


(c) DΛNDELION
Damian Petrovic
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Damian Petrovic
https://filetdudiable.forumactif.org/t2277-damian-petrovic
Messages : 233
Date d'inscription : 29/08/2018
Célébrité : Francisco Lachowski
Crédits : ?

Double compte : Rodolphus Lestrange Jr.

Age : 28 ans
Sang : Moldu
Statut : Célibataire
Métier : Toutou de Cassandra Zabini
Epouvantard : Sa maîtresse le rejetant et pire, le revendant
Dialogue : Wheat
One look could kill – Damwin 1550960525-original
Gagnant du titre du Moldu le mieux traité d’Angleterre, il est plus que reconnaissant envers les Zabinis qui l’ont sorti d’une existence pourrie pour lui offrir tout ce dont un moldu peut rêver. Personnalisation de la fidélité aveugle, il soutient la cause des Bâtisseurs et considère les Inquisiteurs comme des fous dangereux. Naïf, terre à terre, il ne s’intéresse sinon pas plus que ça aux « histoires des grands », et se contente de servir au mieux sa maîtresse qu’il vénère en essayant de provoquer le moins de catastrophes possibles.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Mar 20 Nov - 19:04
L’endroit était étrange, son interlocuteur aussi, et indiscernable en plus. Damian fut surprit et sursauta à peine quand il le frôla pour récupérer le paquet de ses mains. Mais ce qui remplit Damian d’inquiétude fut sa réponse, à propos de l’autre paquet, celui que Darwin avait récupéré à la boutique, et qui n’avait pas, selon lui, l’étiquette escomptée. Merde. Alors c’était encore pire que ce qu’il pensait ? Ca pouvait n’être pas qu’un simple échange ? Par Merlin, c’était un vrai bazar cette histoire. Damian n’avait pas songé à remettre en cause les affirmations de son homologue tatoué (et pas sûr qu’il en aurait eu le courage de toute façon), mais il acquiesça quand Darwin lui proposa d’aller vérifier. « Bonne idée. ». C’était plus sûr. Ils devaient aller voir sur le paquet, qui était ailleurs apparemment. Ah et non toujours pas de chemise ? Bon, d’accord…

Les deux moldus longèrent un couloir, qui n’était pas vide d’activité. Ils croisèrent plusieurs personnes, des hommes et des femmes, aux tenues qui n’auraient pas eu leur place en plein vent, dirons-nous. Et tous, malgré leurs sourires, lorgnaient Damian avec un air appréciateur qui le mettait particulièrement mal à l’aise. Oh, il avait l’habitude qu’on le toise, les sorciers faisaient ça tout le temps, du moins quand ils avaient l’idée saugrenue de poser les yeux sur un domestique inintéressant comme lui. Mais pas avec cette lueur… Libidineuse. Il n’aurait pas pu le jurer, mais il était à peu près sûr qu’on imaginait des choses de lui, avec lui, sur ou sous lui, et… c’était très perturbant. Le rouge ne quittait pas ses joues et il était sûr que ce reflexe incontrôlable de jeune homme effarouché devait tous les faire bien rire. Afin de ne pas avoir à croiser leurs regards, Damian se prit à observer plutôt le dos de Darwin, et ses dessins anatomiques inquiétants. Les mouvements des muscles du moldu faisaient bouger les traits sombres, leur donnaient vie dans un simulacre de danse macabre. Damian sortit cependant de sa contemplation quand son guide l’interpela, visiblement amusé.

« Première fois dans un bordel.
- Euh, oui. »

Cassandra l’avait déjà trainé dans pas mal d’endroits insolites, mais dans un de ce genre, jamais. La jeune femme n’avait vraiment pas sa place dans un lieu comme celui-ci, donc lui non plus, CQFD. Ils arrivèrent devant une loge et Darwin les fit entrer. Cette chambre était plus ostentatoire que la première, et remplie d’un parfum capiteux. Une femme s’était attribué cet endroit, une femme de pouvoir, cela se devinait à la richesse du mobilier, sans doute la maîtresse de Darwin. Le tatoué s’était tout de suite dirigé vers un paravent, et Damian lui avait emboité le pas, le regard braqué sur cet autre sac au design si familier. Les mains dessinées saisirent l’étiquette. Le jeune domestique avait très beau mal lire, il comprit tout de suite que Darwin avait raison.

« Oh non… »

Oui, ouvrir les paquets, et vérifier, c’était le mieux à faire. Peut-être que seule l’étiquette était mauvaise ? Que la tenue dedans était celle qu’il était venue chercher ? Comme en plus Cassandra ne faisait pas forcement de shopping en sa présence, il ne savait pas à quoi cela devait ressembler. Damian savait déjà que la robe contenue dans son sac n’était pas à sa maîtresse, ou alors elle compter lancer la mode de la raie des fesses apparente et c’était bien sûr hors de propos. Damian reprit cette première tenue que Darwin avait sortie de son sac et la déposa sur une table en bois précieux qui se trouvait à deux pas. Saisissant l’autre vêtement, celui du second paquet, il les mit l’un sur l’autre.

« Et ben… C’est pas gagné. »

Les deux n’était pas à la taille de Cassandra. Les deux n’étaient donc pas pour elle. Darwin, lui, n’avait rien à se reprocher, et même au contraire, il avait ainsi toute sa commande livrée à domicile. Par contre Damian, lui, se retrouvait sans rien. Il soupira bruyamment.

« Donc, tout est à ta maîtresse. La mienne est bien plus grande, au premier coup d’œil ça se voit. Du coup, je n’ai plus qu’à retourner à la boutique, mais elle est fermée à cette heure ! Demain matin, à l’ouverture, peut-être. Ca va faire tôt comme réveil et ça ne passera pas ni vu ni connu. Heureusement que Miss Cassandra est compréhensive. Enfin, quoi que. La vendeuse va prendre pour son grade. Pas sûr que Monsieur Armel la garde. »

Damian avait sorti ce monologue le regard toujours penché sur la table, parlant pour lui-même surtout, afin de remettre ses idées en ordre, de prévoir son futur plan d’action, et ses conséquences. Vu que son lit était dans la chambre de sa maîtresse, il ne pouvait pas filer en catimini, et de toute façon il ne comptait pas commencer à lui faire des cachoteries. Elle saurait tout, fatalité. Au final ça n’était pas très grave, non, c’était même assez anodin. Pour lui, parceque d’autres moldus auraient peut-être récolté une punition pour ça (injustice powa). C’était juste… agaçant, en fait. Damian voulait toujours que les choses soient parfaites pour Miss Cassandra, ce qui était un sacré challenge. Et là, ben ça ne le serait pas.

« Désolé de t’avoir dérangé pour rien, du coup. Quoi que, pour toi c’est plutôt bien, comme ça tu n’auras pas à sortir récupérer ça en boutique. Livraison à domicile gratuite ! »

Il fit un demi sourire à son guide qu’il regardait désormais. Il était toujours contrarié, mais sa bonne humeur naturelle reprenait le dessus. Faire la tête ne réglait aucun problème. En plus Darwin avait été serviable et compréhensif, l’aidant bien, même si le résultat était négatif.

« Je ne vais pas te retenir plus longtemps alors. Tu dois avoir un millier de choses à faire j’imagine. » Et puis en jetant un coup d’œil à la porte, se souvenant ce qui se trouvait derrière, il ajouta, avec un sourire gêné : « Tu… pourrais juste me remontrer le chemin vers la sortie ? »

A vrai dire il préférait éviter de trainer dans les couloirs du Mangrove seul, et les mains vides, donc sans raison apparente d’être là.
Darwin Roy
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Darwin Roy
https://filetdudiable.forumactif.org/t2430-darwin-roy-the-freakshow-sitting-next-to-you https://filetdudiable.forumactif.org/t2486-darwin-roy
Messages : 47
Date d'inscription : 12/10/2018
Célébrité : Rick Genest
Crédits : (C) .Drake

Double compte : Nilhem Kark & Hija Sabordage & Lux Salamander

Age : 35 ans
Sang : Rouge
Statut : Célibataire, ses pensées sont occupées par un joli minois qu'il sait hors de portée. Il réclame moins de corps entre ses draps qu'auparavant.
Métier : Esclave des Layibadé, "Chose" de Calypso, barman, pianiste et prostitué occasionnel du Mangrove
Baguette : qui durcit de temps en temps
Dialogue : silver
One look could kill – Damwin Tumblr_inline_paqvrf00tG1s4stjm_250
Moldu des Layibadé, il leur est fidèle au dernier degré, ayant refusé de rester dans Londres après sa prise, retrouvant ses maîtres à Avalon - Il fume énormément, toujours hors des appartements de sa maîtresse. - Etonnamment versé dans pas mal de domaines, notamment les arts occultes, il s'est rendu indispensable au fil des années. - Son apparence, il la doit entièrement à Calypso, qui l'a transformé, en faisant une créature de cauchemars qu'il se complait à être. - On le découvre poète au piano, dans de rares instants. - Si on veut se payer ses "services" au Mangrove, il faut passer par la maquerelle, et les tarifs sont exorbitants.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Dim 2 Déc - 11:28



one look

damian & darwin



Le 10 octobre 2047, Mangrove

« Oh non… » C’est le moins qu’on puisse dire. Et la suite des événements ne fait que conforter Darwin dans l’idée que son paquet était également le bon. Les deux tenues exposées à leurs yeux semblent en effet parfaitement adaptées à sa maîtresse, que ce soit en taille ou en style. Même s’il ne se risquerait jamais à parler mode, un aspect de la vie de Calypso qui lui est complètement étranger, et tant mieux. Il laisse cependant le domestique officier, superposant les deux vêtements pour un verdict sans appel, les deux sont effectivement à la Layibadé. « Et ben… C’est pas gagné. » Le soupir lui arrache un sourire qu’on pourrait qualifier d’attendri si tant ait que cela ait du sens sur pareil visage. Les employeuses exigeantes, il connaît et même s’il est extrêmement attaché à la sienne et qu’il ne doute pas que ce soit également le cas de Damian, parfois cela ne rend pas les choses faciles même avec la meilleure volonté du monde. Les mots résonnent dans la pièce sans qu’il n’intervienne, amusé par la propension de ce petit bout d’homme à parler. Ça n’a cependant rien d’un babillage désagréable mais dérouler le fil de ses pensées de la sorte semble l’aider à y mettre de l’ordre et ce n’est pas lui qui viendra le troubler. Ce n’est que la dernière réflexion qui le fait intervenir. « C’est clair. Mauvais choix, se planter sur une commande Zabini pour une Zabini. » Et encore, ç’aurait sans doute été pire si l’erreur s’était produite sur celle de la sorcière vaudou, qui aurait immanquablement fait un scandale de tous les diables. Quoique … finalement, il ne sait pas exactement. Mais sa maîtresse semble toutefois autrement plus terrifiante que Cassandra Zabini, n’en déplaise à qui que ce soit.

« Désolé de t’avoir dérangé pour rien, du coup. Quoi que, pour toi c’est plutôt bien, comme ça tu n’auras pas à sortir récupérer ça en boutique. Livraison à domicile gratuite ! » Décidément. C’est un réel sourire qui lui répond. Il y a quelque chose d’assez communicatif et lumineux au dynamisme du moldu, quelque chose qu’on ne voit que très rarement entre ces murs, voire jamais. Peut-être en Yewande. Et encore. Même s’il n’a décidément pas le temps d’en placer une, ce qui n’a jamais été un réel problème pour le tatoué, préférant largement l’observation à la conversation. « Je ne vais pas te retenir plus longtemps alors. Tu dois avoir un millier de choses à faire j’imagine. Tu… pourrais juste me remontrer le chemin vers la sortie ? » Le regard ne lui a pas échappé, celui sans doute d’un lapin avant de se lancer dans une forêt avec une population de loups particulièrement importante. Amusé, il se dirige vers la table pour ranger les deux tenues et effacer toute trace de leur entrevue. « Ce s’rait dommage que tu t’fasses croquer sur le chemin. » Ses doigts encrés s’activent, beaucoup plus délicats qu’ils n’y paraissent, ces mains de pianiste rompues à tant d’autres tâches ne perdent jamais cette grâce assez particulière. « Et ce s’rait une drôle de façon d’te remercier. » Les deux sacs sont à présent impeccables et pendus côte à côté sur le paravent, les deux étiquettes mises en place comme sortant de la boutique. D’un geste, le moldu replace exactement la table où elle se trouvait, rectifiant sa position de quelques centimètres uniquement. Mais ne rien laisser au hasard est la clef pour ne pas risquer le courroux de Calypso et surtout, passer une bonne fin de soirée. Ce qui est effectivement une pensée qui traverse l’esprit de l’homme en considérant l’esclave devant lui. Quoi ? Vous lui jetez la pierre ? Qu’on le laisse au moins fantasmer, ça ne fait de mal à personne. De toute façon, c’est hors de propos, et il est bien placé pour le savoir. Le songe est donc rapidement écarté pour revenir à l’instant présent et à leurs affaires. « Par ici. »

Sortant de la pièce qu’il referme soigneusement derrière Damian, il le guise le long d’un autre couloir. L’heure avance et il est probable que les premiers clients commencent à arriver, le faire sortir rapidement et par un chemin plus calme est donc une priorité. Cependant, il n’en a pas tout à fait fini avec lui. Avançant cette fois au même niveau que lui, il lui jette un regard de biais. « Merci, pour la livraison gratuite. » C’est la moindre des choses. Mais ce n’est pas tout. « Et j’ai ptet un truc pour te rembourser. Qui pourrait éviter ç… » « Je veux parler à Miss Layibadé. » La voix le fait s’arrêter et son bras se tend immédiatement devant le torse de Damian, stoppant sa progression. Ils sont en haut de l’escalier qui devrait les mener directement au couloir de service. Parce qu’il connaît ce timbre et l’urgence qui l’habite. Il entend des pas, et d’autres monter l’escalier. Il n’a que quelques secondes pour agir avant la catastrophe. Car c’est le client qu’il évite. Celui qui s’est déjà fait jeter dehors. Et il est seul. Non. Pire. Ses yeux glissent sur Damian. Gueule d’ange, clairement une exception dans ce bordel et cet homme ne veut que ce qu’il ne peut avoir. Son poignet se tord et il crochète la chemise du jeune homme. « Tais-toi, » enjoint-il fermement, plus dans l’urgence que dans l’ordre alors qu’il le tire à lui. Son autre main attrape la poignée de la porte à côté. Le bloquant contre son torse, il tourne, le projetant dans la pièce dont il referme l’entrée rapidement. Ils sont dans une chambre, réservée aux clients. Posant un doigt sur ses lèvres, Darwin ne le lâche pas, aux aguets. Les pas énervés passent devant la porte, suivis par d’autres. Des éclats de voix leur parviennent mais ils sont en sécurité. Relative. Pour l’instant. Les prunelles de Darwin tombent sur Damian qu’il relâche finalement, non sans un sourire, un peu crispé par la situation extérieure, mais pas le moins du monde gêné. Dans un murmure, il précise. « C’est pas c’que j’avais en tête. » Histoire de le rassurer. « Vaut mieux pas qu’il nous trouve. » Pour l’un comme pour l’autre. Attentif, Darwin attend. Les gardes du corps ne devraient pas mettre trop longtemps à mettre l’importun dehors.


(c) DΛNDELION
Damian Petrovic
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Damian Petrovic
https://filetdudiable.forumactif.org/t2277-damian-petrovic
Messages : 233
Date d'inscription : 29/08/2018
Célébrité : Francisco Lachowski
Crédits : ?

Double compte : Rodolphus Lestrange Jr.

Age : 28 ans
Sang : Moldu
Statut : Célibataire
Métier : Toutou de Cassandra Zabini
Epouvantard : Sa maîtresse le rejetant et pire, le revendant
Dialogue : Wheat
One look could kill – Damwin 1550960525-original
Gagnant du titre du Moldu le mieux traité d’Angleterre, il est plus que reconnaissant envers les Zabinis qui l’ont sorti d’une existence pourrie pour lui offrir tout ce dont un moldu peut rêver. Personnalisation de la fidélité aveugle, il soutient la cause des Bâtisseurs et considère les Inquisiteurs comme des fous dangereux. Naïf, terre à terre, il ne s’intéresse sinon pas plus que ça aux « histoires des grands », et se contente de servir au mieux sa maîtresse qu’il vénère en essayant de provoquer le moins de catastrophes possibles.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Jeu 20 Déc - 19:21
Damian était donc de retour à la case départ, sans paquet, sans aucune tenue. Fatalité. Enfin, à la case départ, pas encore, puisqu’il restait encore au domestique à quitter le bordel et à refaire le trajet en sens inverse pour rentrer au Manoir. La il n’aurait plus qu’attendre que Miss Cassandra rentre, si elle n’était pas déjà revenue de son travail. Il était plutôt pressé, pour tout dire, mais ne comptait pas empêcher un autre Moldu de faire bien son job en le faisant se dépêcher. Il patienta donc sagement pendant que son homologue tatoué faisait son office, attendant qu’il coiffe sa casquette de guide. Darwin était en train de mettre de l’ordre, rangeant les vêtements dans leurs sacs, les disposant proprement sur le paravent.

« Ce s’rait dommage que tu t’fasses croquer sur le chemin.
-… croquer ? »

Son ton se voulait neutre mais il était quand même un peu surprit, voire une lichette inquiet. Pourquoi croquer ? Evidemment Damian n’avait pas la métaphore du lapin et des loups dans son crâne, et il ne savait pas si Darwin était sérieux ou pas en utilisant ces mots. Le tatoué n’était pas facile à lire, vraiment, mais sans doute se moquait il juste un peu gentiment de lui. Allons pas d’inquiétude. Personne n’allait manger personne, pas vrai ? Une fois la table remise parfaitement en place et les lieux parfaitement rangés, son guide lui proposa enfin de quitter la pièce, ce que Damian fit sans se faire prier. Ils avançaient désormais en silence dans le couloir de l’étage, le jeunot avait encore le regard curieux qui s’accrochait un peu partout, mais il le reposa sur son hôte quand celui-ci le remercia pour la livraison gratuite.

« Oh de rien, je t’en prie. »

Damian l’écoutait encore quand son torse entra en collision avec le bras tendu du Darwin. Son cœur sauta un battement, surprit qu’il était par ce geste inattendu.

« Qu’est ce que… »

Evidemment, le domestique n’avait absolument pas entendu la voix inquiétante en bas de l’escalier. Une voix de plus ou de moins… Il ne connaissait bien entendu pas ce client encombrant, il ne l’avait d’ailleurs même pas repéré. La seule chose qu’il comprenait, c’était que son guide lui barrait désormais la route, et cela lui fit froncer les sourcils, il était quand même un petit peu contrarié. C’était qu’il était un p’tit poil pressé, voyez… Il ouvrit la bouche, inconscient des bruits de pas qui se rapprochaient d’eux, voulant profiter du fait que Darwin avait les yeux posés sur lui pour protester, mais il n’en eut pas le temps. Ses yeux s’écarquillèrent quand il sentit le tissus se tendre, et il n’obéit pas tout à fait au « Tais-toi », puisque ce qui ressemblait à un « Euhaaarg ?! » incontrôlable accompagna le mouvement rapide que son corps fit en tournant. La poignée, la porte qui s’ouvre, tout ça, il ne s’en rendit pas compte tout de suite, ça allait trop vite, et dès qu’ils put stopper le mouvement, Damian s’aperçut qu’ils n’étaient plus dans le couloir. Donc, pour résumer, il s’était laissé balader comme un sac de plumes par un type qui devait mesurer une main de moins que lui, bon ça encore, c’était envisageable. Et le type le maintenait, refusait de le lâcher, collé serré tout contre son corps. COLLE SERRE. Et en plus il lui rajoutait un doigt sur la bouche.

On pouvait dire que jusque-là Damian n’avait pas encore rougi, à peine rosi, par rapport au fard qu’il piqua alors. Il voyait bien que Darwin était attentif, aux aguets, pas du tout concentré sur lui, mais peut être qu’il sentait le cœur du domestique en train de danser la carmagnole ?… Il choisit d’obéir au tatoué, qui pour le moment ne lui avait causé aucun tors, et tendit l’oreille, lui aussi à son tour. Des gens, des voix. Ah. Apparemment Damian n’aurait pas eu sa place dans ce couloir, à ce moment-là… Peut-être qu’il était juste pas assez beau, pas assez apprêté, ou pas assez sophistiqué, qu’il faisait tâche, et que cela aurait nuit à la réputation de l’établissement ? Cette théorie, la seule qui lui venait en tête, convenait au Moldu, même si c’était quand même un peu vexant, au fond. Enfin son kidnappeur finit par le relâcher et par s’excuser en quelquesorte.

« C’est pas c’que j’avais en tête. Vaut mieux pas qu’il nous trouve.
- C’est pas non plus ce que j’avais en tête. C’est-à-dire que je suis un peu pressé… Y a pas moyen de sortir par autre part ? »

Cette suggestion éveilla en lui un désir de découverte des lieux. Ils étaient dans une chambre, de bordel, autant dire un endroit qui lui était totalement étranger. Il ne faisait pas nuit noire là-dedans, une lueur rougeâtre éclairait les lieux donnant à l’ambiance une étrange lourdeur… libidineuse. C’était fait exprès en fait, quoi. Il y avait un lit contre un mur, du mobilier de ci de là, et une tenture au fond, qui cachait peut être une fenêtre. Une sortie potentielle ? Sans attendre son guide, Damian se dirigea vers le rideau et l’écarta pour tomber sur… un mur. Plein, pas de trace de fenêtre. Chouette. Sur ce mur on avait exposé, rangés sur de petites étagère ou pendus à de petits crochets, des ustensiles de toutes les couleurs, formes et tailles. Certains étaient assez suggestifs pour que le Moldu reconnaisse une partie de son anatomie, enfin, pas la sienne, mais… une bite… quoi. Ou plutôt des bites. Ah ouais… Euh…

« Ah, ben non, on va pas arriver à sortir par là… »

Ces choses-là étaient plus faites pour rentrer que pour sortir. Enfin si, pour rentrer et sortir en fait. Les deux, plusieurs fois, et ohlala ça commençait à faire un peu too much pour l’oie presque blanche qu’il était. Damian quitta l’exposition des yeux et referma le rideau, un peu décomposé. Dans son geste il renversa une étagère et plusieurs de ces objets se mirent à rouler au sol.

« Merde merde merde ! »

Au diable le langage châtié, c’était pas l’moment. C’est que ça s’échappait, ces machins-là ! Entre le pouce et l’index (parcequ’on sait jamais, ça mord peut être), il ramassa celle de ces choses, qui lui semblait moins… subversive que les autres. Sur un long câble souple, de la longueur de son avant-bras peut être, on avait enfilé de grosses perles noires et brillantes, de la taille d’un globe oculaire. Il n’avait pas la moindre idée de ce à quoi ça pouvait bien servir bien sûr, mais son cerveau lui offrit une explication possible à l’utilité de l’engin.

« Ben… c’est bizarre. C’est quoi ça ? Un bracelet pour géant ? »

En fait, faisait-il vraiment bien de demander ? Pas sûr, parceque ça voulait dire qu’on allait sans doute lui répondre. Et qu’il ne voulait pas vraiment savoir en réalité…
Darwin Roy
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Darwin Roy
https://filetdudiable.forumactif.org/t2430-darwin-roy-the-freakshow-sitting-next-to-you https://filetdudiable.forumactif.org/t2486-darwin-roy
Messages : 47
Date d'inscription : 12/10/2018
Célébrité : Rick Genest
Crédits : (C) .Drake

Double compte : Nilhem Kark & Hija Sabordage & Lux Salamander

Age : 35 ans
Sang : Rouge
Statut : Célibataire, ses pensées sont occupées par un joli minois qu'il sait hors de portée. Il réclame moins de corps entre ses draps qu'auparavant.
Métier : Esclave des Layibadé, "Chose" de Calypso, barman, pianiste et prostitué occasionnel du Mangrove
Baguette : qui durcit de temps en temps
Dialogue : silver
One look could kill – Damwin Tumblr_inline_paqvrf00tG1s4stjm_250
Moldu des Layibadé, il leur est fidèle au dernier degré, ayant refusé de rester dans Londres après sa prise, retrouvant ses maîtres à Avalon - Il fume énormément, toujours hors des appartements de sa maîtresse. - Etonnamment versé dans pas mal de domaines, notamment les arts occultes, il s'est rendu indispensable au fil des années. - Son apparence, il la doit entièrement à Calypso, qui l'a transformé, en faisant une créature de cauchemars qu'il se complait à être. - On le découvre poète au piano, dans de rares instants. - Si on veut se payer ses "services" au Mangrove, il faut passer par la maquerelle, et les tarifs sont exorbitants.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Mar 5 Fév - 12:35



one look

damian & darwin



Le 10 octobre 2047, Mangrove

Le danger a fait accélérer le pouls de Darwin, son cœur battant dangereusement vite et la vibration se propageant dans tout son corps. Par extension, à celui de Damian également. Il l’a sans doute affolé mais a du attendre quelques temps avant de le rassurer. C’est un garçon bien élevé, quoi qu’en pensent certaines personnes et il ne va pas abuser de lui aujourd’hui dans cette chambre. Ni aucun autre jour, d’ailleurs. L’esclave a compris il y a quelques années de ça que les rapports sont encore meilleurs quand les deux partis sont partants. Horrible, dit comme ça ? Vous parlez à un esclave et prostitué. Il choisit d’ailleurs les partenaires qu’il demande à Calypso de cette façon. Celles et ceux qui en ont envie également. Alors que tout le monde se rassure, la blanche colombe ressortira immaculée de cet espace. « C’est pas non plus ce que j’avais en tête. C’est-à-dire que je suis un peu pressé… Y a pas moyen de sortir par autre part ? » Et visiblement il a envie d’être partout sauf ici. L’homme ne l’en blâme pas, il a sans doute un emploi du temps chargé et mieux à faire que de se planquer dans une chambre de bordel avec un monstre de foire qui a manqué de lui déchirer sa chemise. Ses doigts desserrent leur emprise, le laissant filer sans le retenir alors qu’il essaye de réfléchir à leur meilleure option. Le Mangrove peut rapidement avoir des airs de labyrinthe, si on ne fait pas attention. Le problème étant cet élément incontrôlable et l’incapacité de Darwin à connaître sa position exacte. En tous cas pour la question en elle-même, la réponse est non et semble assez évidente, même si le serviteur décide de partir en exploration.

Et c’est un sourire qui effleure les lèvres du squelette à sa réaction quand le rideau s’ouvre. Le spectacle est assez cocasse, dans cet espace où plus personne n’est choqué de quoi que ce soit. Et ce qui rend la scène attendrissante est qu’il ne s’agit même pas de jugement, comme certains bien-pensants qui estiment que ce sont là des déviances. Il y a une innocence, une candeur qui a quelque chose d’incroyablement déplacé dans ces lieux. Et d’extrêmement rafraîchissant. Aussi secoue-t-il la tête quand il se met à jurer, s’approchant pour lui prêter main-forte. Il y aurait quelque chose de déplacé, de le voir y toucher, quelque part. Et il n’a pas vraiment envie d’avoir des problèmes avec la maîtresse du petiot. Il s’accroupit donc pour attraper le plus gros des membres quand son regard est attiré par ce qu’il ramasse. « Ben… c’est bizarre. C’est quoi ça ? Un bracelet pour géant ? » Ses yeux le fixent, un instant, avant qu’un son ne s’échappe de ses lèvres. Un rire. Pas le rire tonitruant ou caverneux qu’on aurait pu attendre d’un tel personnage, non. Quelque chose de plus doux, de timide, qui n’a sans doute pas été souvent entendu. Voir quasiment jamais. Cela ne dure qu’une ou deux secondes, avant qu’il ne secoue la tête. Son sourire se fait bienveillant alors qu’il se relève pour lui prendre l’objet des mains : « Pas exactement. Mais j’suis sûr qu’y a une mode à lancer … mais touche pas à ça, j’vais ramasser. » Bon par contre s’il en parlait réellement à un Zabini, il risquait de passer un sale quart d’heure. Secouant la tête, il se penche pour ramasser le reste, une brassée d’objets hétéroclites qui retrouvent rapidement leur place. « Pour une première fois, t’auras eu une visite poussée. » C’est le moins qu’on puisse dire, il n’est pas tombé sur la chambre la plus neutre. « Elles sont pas toutes comme ça, si ça peut t’rassurer. Ici c’est le domaine d’Abigaïl. » Eh oui, la même Abigaïl qui lui a proposé ses services. Mais bon, le rassurer ou non n’est pas vraiment la question.

Le considérant un moment, il finit par revenir à leurs moutons de départ : « A quel point t’es pressé ? » Ils peuvent le tenter, ils peuvent le risquer mais seulement si le jeu en vaut la chandelle. Pour rien au monde il n’a envie de se retrouver face à l’homme avec le risque qu’il ait échappé aux gardes du corps. Il n’a sans doute pas bien pris le fait d’avoir été sorti à cause de quelqu’un comme lui, et il tient encore à sa peau. « C’est un violent. Le type. Et il veut ce qu’il peut pas avoir. » Lui la dernière fois. Et sans doute Damian s’il le voit. Ses yeux détaillent son visage sans la moindre gêne, descendant ensuite sur le reste de son corps. Clairement. C’est un joli morceau, avec une bouille pareille, il aurait le bordel à ses pieds et de l’argent à ne plus quoi savoir en faire. Un des favoris. « Quand j’parlais d’te faire croquer … » Ses doigts fourragent la poche de son pantalon pour trouver ses cigarettes et son briquet. « Alors si ta maîtresse attend après toi, on essaie. Sinon c’est mieux d’laisser passer un peu d’temps. Etre sûr qu’ils l’ont eu. » Il allume sa cigarette avant de tendre le paquet à Damian. Et de demander, sans transition aucune : « T’as du temps libre, d’temps en temps ? » Oui, il a une idée en tête. Et non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez.

(c) DΛNDELION
Damian Petrovic
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Damian Petrovic
https://filetdudiable.forumactif.org/t2277-damian-petrovic
Messages : 233
Date d'inscription : 29/08/2018
Célébrité : Francisco Lachowski
Crédits : ?

Double compte : Rodolphus Lestrange Jr.

Age : 28 ans
Sang : Moldu
Statut : Célibataire
Métier : Toutou de Cassandra Zabini
Epouvantard : Sa maîtresse le rejetant et pire, le revendant
Dialogue : Wheat
One look could kill – Damwin 1550960525-original
Gagnant du titre du Moldu le mieux traité d’Angleterre, il est plus que reconnaissant envers les Zabinis qui l’ont sorti d’une existence pourrie pour lui offrir tout ce dont un moldu peut rêver. Personnalisation de la fidélité aveugle, il soutient la cause des Bâtisseurs et considère les Inquisiteurs comme des fous dangereux. Naïf, terre à terre, il ne s’intéresse sinon pas plus que ça aux « histoires des grands », et se contente de servir au mieux sa maîtresse qu’il vénère en essayant de provoquer le moins de catastrophes possibles.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Mar 5 Fév - 18:28
Damian avait tendance à parler un peu vite et un peu trop, surtout quand il était inquiet. Cela le rassurait sans doute d’entendre sa propre voix. Qu’il s’étonne de cette découverte, exposant sa théorie farfelue lui ressemblait tout à fait, quitte à se couvrir de ridicule, ça c’était le moindre de ses soucis. Cette propension à extrapoler faisait souvent rire sa maitresse, donc c’était un trait auquel il tenait. Aussi ne se vexa t’il pas quand son hôte se mit à rire pendant quelques secondes. De toute façon, ça n’était pas un ricanement moqueur, c’était clair. Si il ne connaissait pas l’homme en face de lui, le jeune domestique se demanda si il arrivait souvent à Darwin de rire de cette façon… Sans doute pas, ça ne collait pas vraiment au personnage, mais il se trompait peut être. Don’t judge a book by its cover, même si cette couverture était présentement très tape à l’œil.

Il ne rougit donc pas suite à ce petit rire, et esquissa même un sourire. C’était tellement… incongru comme situation. Bon apparemment sa théorie était erronée, pas étonnant, qu’est-ce qu’un géant aurait foutu ici de toute façon haha. Finalement ne pas savoir, c’était pas plus mal. Darwin voulut se charger de tout ranger, et il le laissa faire après avoir hoché la tête pour acquiescer, conscient qu’avec ses deux mains gauches, il risquait d’empirer la situation. « Désolé… » Cela ne prit qu’un temps minime au tatoué, que Damian avait regardé agir sans mot dire, se poussant un peu du milieu pour ne pas le gêner. Il manipulait ses choses sans aucune honte, comme le jeune moldu aurait ramassé une serviette de bain, ou une chaussure solitaire trainant au sol, oubliée au milieu de la chambre de Miss Cassandra. Darwin était à l’aise dans ce monde-là, c’était son univers. Tout devait lui sembler si banal, et Damian devait lui sembler si gauche.

« Elles sont pas toutes comme ça, si ça peut t’rassurer. Ici c’est le domaine d’Abigaïl. »
« Ah bon ? Ah. Elle doit aimer le rouge alors. »

Cette révélation ne lui faisait pas grand-chose, finalement, ça le rassurait même un peu. Il avait trouvé cette fille plutôt gentille et serviable,  même si il ne l’avait côtoyée que quelques instants. Ils étaient dans un bordel, elle y travaillait, alors aussi sympa soit elle, c’était normal que son chez elle sente le stupre à plein nez. C’était juste… ni son idée de la décoration d’intérieur, ni des bibelots. Le domestique, un peu plus habitué à l’ambiance désormais, jetait des regards curieux de ci de là, sans savoir trop où arrêter dignement son observation, puisque le « de ci de là » le faisait toujours tomber sur un objet louche… Ou une petite estame explicite… Qui était assez souple pour… ? Regarde ailleurs. En tout cas il était décidé à ne plus rien toucher / casser / faire tomber quoi que ce soit…

« A quel point t’es pressé ? »

Euhhh… Damian regarda à nouveau son hôte. Ben… il n’allait pas passer la nuit-là, quoi. Il haussa les épaules.

« Disons que je n’avais pas prévu de passer deux heures ici. Ma maîtresse va finir par s’inquiéter de ne pas me voir rentrer, et je ne veux pas qu’elle m’imagine mourant dans un caniveau. Elle me laisse beaucoup de libertés mais quand même, je ne voudrais pas en abuser à ses dépens. Elle ne le mérite vraiment pas, c’est une bonne personne. »  Damian avait fini son monologue rassurant, quand Darwin reprit, lui expliquant la situation.
« C’est un violent. Le type. Et il veut ce qu’il peut pas avoir. »

Que voulait-il dire ? En quoi cela pouvait bien concerner Damian ? Il avait tout à fait la tête de celui qui ne comprenait pas, mais qui était quand même rendu un peu inquiet, par l’utilisation du mot violent. Il ne comprenait toujours pas alors que les yeux de Darwin commençaient à le détailler. Non, décidemment toujours pas alors qu’ils descendaient… Par contre il se mettait à rougir, et à gigoter, rendu mal à l’aise par ce scrutage intrusif. Mais… Mais… Que…

« Quand j’parlais d’te faire croquer … » Petit silence…
« OH !... Non… Mais… Oh, il n’oserait pas quand même ?! »

Voilà, il avait compris. Son « OH » avait été tonitruant mais le reste était sorti d’une plus petite voix. Damian se mit à tordre ses mains nerveusement. C’était qu’il n’était pas venu pour ça ! Pas du tout…

« Alors si ta maîtresse attend après toi, on essaie. Sinon c’est mieux d’laisser passer un peu d’temps. Etre sûr qu’ils l’ont eu. »
« OUI… Oui, euh, seconde solution, tu as raison, on va attendre un peu… Je suis pas si pressé que ça... »

Comment apprendre à relativiser… Prendre des risques ? Lui ? HAHA mais non ! Non. Laissons ces gentils vigiles faire leur travail… A la base il était venu là pour une erreur de commande, il ne voulait pas DEVENIR la commande… Il refusa poliment le paquet de cigarettes que Darwin lui tendait, d’un hochement de tête et d’une main levée. Fumer était un luxe que beaucoup d’esclaves n’avaient pas, et même si lui était plutôt gâté, il n’avait jamais été tenté d’essayer. Ca ne sentait pas bon ces machins, franchement…

« T’as du temps libre, d’temps en temps ? »
« De ? Euh, oui, ça arrive, oui. Pourquoi faire ? »

Inquiété par la situation, Damian n’avait pourtant pas de craintes vis-à-vis du tatoué. Sa question avait été posée sans méfiance, il était juste étonné. Il se demandait à quoi son hôte pouvait bien songer, mais si c’était « reviens donc ici un autre soir », ce serait non, sans façon. Pas deux fois. Si c’était pour recroiser des fous qui voulaient le croquer… Non merci. Il n’avait pas cette fonction-là, son but dans la vie, à lui, était de faire joli dans l’intérieur de Cassandra Zabini, et de la servir quand il le pouvait. C’était déjà bien assez prenant. Mettant de côté la question de Darwin, sa capacité de concentration à ce moment frisant celle d’un poisson rouge (2 secondes), il lui demanda :

« Tu penses que ça va être long encore ? »

Parceque quitte à attendre… Si ça devait s’éterniser, il aurait bien cherché un endroit où s’asseoir. Et puis soudain son regard s’agrandit.

« Han ! J’espère que ça ne va pas te mettre en retard pour ton service ? Mince. Il ne faudrait pas que tu aies des ennuis à cause de… moi… de tout ça. Et j’espère aussi qu’Abigaïl n’aura pas besoin de revenir dans sa chambre tout de suite, et qu’on soit obligés de ressortir… »

Genre ressortir maintenant, alors que le grand méchant loup se promenait sans doute encore dans les couloirs.
Darwin Roy
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Darwin Roy
https://filetdudiable.forumactif.org/t2430-darwin-roy-the-freakshow-sitting-next-to-you https://filetdudiable.forumactif.org/t2486-darwin-roy
Messages : 47
Date d'inscription : 12/10/2018
Célébrité : Rick Genest
Crédits : (C) .Drake

Double compte : Nilhem Kark & Hija Sabordage & Lux Salamander

Age : 35 ans
Sang : Rouge
Statut : Célibataire, ses pensées sont occupées par un joli minois qu'il sait hors de portée. Il réclame moins de corps entre ses draps qu'auparavant.
Métier : Esclave des Layibadé, "Chose" de Calypso, barman, pianiste et prostitué occasionnel du Mangrove
Baguette : qui durcit de temps en temps
Dialogue : silver
One look could kill – Damwin Tumblr_inline_paqvrf00tG1s4stjm_250
Moldu des Layibadé, il leur est fidèle au dernier degré, ayant refusé de rester dans Londres après sa prise, retrouvant ses maîtres à Avalon - Il fume énormément, toujours hors des appartements de sa maîtresse. - Etonnamment versé dans pas mal de domaines, notamment les arts occultes, il s'est rendu indispensable au fil des années. - Son apparence, il la doit entièrement à Calypso, qui l'a transformé, en faisant une créature de cauchemars qu'il se complait à être. - On le découvre poète au piano, dans de rares instants. - Si on veut se payer ses "services" au Mangrove, il faut passer par la maquerelle, et les tarifs sont exorbitants.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Dim 10 Fév - 19:00



one look

damian & darwin



Le 10 octobre 2047, Mangrove

« Ah bon ? Ah. Elle doit aimer le rouge alors. » Ce n’est qu’une sorte de reniflement, cette fois, mais le rire n’est de nouveau pas loin. Elle aime le rouge ? C’est tout ce qui lui vient naturellement, dans cette situation ? Il y a quelque chose d’incroyablement délicat qui émane de Damian. Qui lui rappelle des souvenirs, à ce tatoué qui n’a pas toujours eu le visage de l’ange de la mort. Un temps où les choses lui semblaient simples, malgré les difficultés, malgré la noirceur du monde, où il parvenait à voir le meilleur des gens. Un peu comme lui à présent. Une capacité qui n’est plus la sienne depuis de nombreuses années, effacée au profit d’autres choses. Cela ne le dérange pas. Ce qu’il est, actuellement, ne lui appartient plus et ce n’est pas un mal, loin de là. Mais cela semble précieux. Ephémère. Trop pur pour ce monde. Pour cet endroit, pour commencer, sans le moindre doute. Et il serait criminel de l’abîmer, de l’entacher. Une certitude qui s’impose lentement dans l’esprit de l’esclave. Et pourtant il n’a pas hâte qui quitte les lieux, comme le mirage qu’il semble être. Une vision dans cet espace subversif. Surtout quand il semble suffisamment curieux pour l’explorer et pour tomber sur, peut-être, bien pire que ses « bracelets pour géants ». Il n’a pas sa place ici. Et ça n’a rien de péjoratif. Peut-être tout l’inverse, même. « Disons que je n’avais pas prévu de passer deux heures ici. Ma maîtresse va finir par s’inquiéter de ne pas me voir rentrer, et je ne veux pas qu’elle m’imagine mourant dans un caniveau. Elle me laisse beaucoup de libertés mais quand même, je ne voudrais pas en abuser à ses dépens. Elle ne le mérite vraiment pas, c’est une bonne personne. » Dans cette candeur spontanée, à parler de sa maîtresse avec autant de considération, d’amour, sans doute. Qui n’a rien à voir avec la révérence qu’il a lui-même pour Calypso. Quelque chose de totalement innocent. Qu’il s’en voudrait presque de brusquer.

« OH !... Non… Mais… Oh, il n’oserait pas quand même ?! » Et pourtant. Pourtant il y a tant de monstres, au-dehors, dont il ne semble pas se méfier. C’est un regard profond que lui lance Darwin, confirmant sans qu’il n’ait besoin de mots que si, il oserait. Bien évidemment. Et il ne serait sans doute pas assez fort pour l’empêcher de faire quoi que ce soit. « OUI… Oui, euh, seconde solution, tu as raison, on va attendre un peu… Je suis pas si pressé que ça... » Nouveau soupir aux accents d’hilarité alors qu’il secoue la tête, rangeant le paquet qui lui est refusé. Evidemment. Enfin pour le coup, sa maîtresse serait d’accord avec lui. Elle a horreur de le voir fumer. Mais elle n’est pour l’instant nulle part en vue. Il faut attendre, dans ce cas. Ce qui lui laisse le temps de dérouler sa proposition, dans son crâne, tout d’abord, avant de l’exposer à un Damian visiblement inquiet. Ce qui n’a rien d’étonnant étant donné ce qu’il vient de lui révéler. Il finit par secouer la tête en s’avançant, histoire d’essayer de le tranquilliser. Cette frénésie vous donnerait envie de le prendre dans vos bras pour lui assurer que tout va bien se passer. Mais il ne sert à rien de faire des promesses qu’on n’est pas en mesure de tenir. « Trop tôt pour des clients pour Abi. Miss Caly ne sera pas là avant encore une heure. Et le bar est prêt, on m’attend pas tout de suite. Et je ne joue pas ce soir, donc pas de répétition. T’en fais pas pour moi. » Il aura trouvé de l’occupation, évidemment. Des nouveaux ont toujours besoin de conseil. Et peut-être aurait-il quand même joué du piano avant l’ouverture. Il s’approche de la porte pour y coller son oreille, passant à côté de Damian. Pas un son de l’autre côté et il finit par l’entrebâiller pour jeter un coup d’œil. Il lui semble percevoir des pas, au milieu du couloir, mais rien de concret pour l’instant. Repoussant le battant, il indique : « On va attendre quelques minutes de plus. Juste pour être sûrs. » S’adossant au bois, il considère la deuxième partie de la question : « Pour l’temps libre, c’est pour t’apprendre à lire. » Tirant sur sa cigarette, il observe les volutes s’envoler quelques secondes avant de poursuivre : « Si ça t’intéresse, bien sûr. Ça permettra de t’éviter ce genre de … contretemps. » Le mot a été choisi non sans humour. Se fendant d’un sourire dévoilant les dents blanches du crâne qui luit sur son visage, il se détourne pour vérifier une nouvelle fois. Personne en vue. Il fait donc signe au jeune homme. « La voie est libre. » Et s’ils se font prendre, il fera diversion, la sortie n’est plus très loin. Ça ne sert à rien de le mettre en retard, lui. Ou de le mettre mal à l’aise quelques minutes supplémentaires. Il sort le premier, ses yeux balayant l’espace. Mais rien, pour le moment.

(c) DΛNDELION
Damian Petrovic
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Damian Petrovic
https://filetdudiable.forumactif.org/t2277-damian-petrovic
Messages : 233
Date d'inscription : 29/08/2018
Célébrité : Francisco Lachowski
Crédits : ?

Double compte : Rodolphus Lestrange Jr.

Age : 28 ans
Sang : Moldu
Statut : Célibataire
Métier : Toutou de Cassandra Zabini
Epouvantard : Sa maîtresse le rejetant et pire, le revendant
Dialogue : Wheat
One look could kill – Damwin 1550960525-original
Gagnant du titre du Moldu le mieux traité d’Angleterre, il est plus que reconnaissant envers les Zabinis qui l’ont sorti d’une existence pourrie pour lui offrir tout ce dont un moldu peut rêver. Personnalisation de la fidélité aveugle, il soutient la cause des Bâtisseurs et considère les Inquisiteurs comme des fous dangereux. Naïf, terre à terre, il ne s’intéresse sinon pas plus que ça aux « histoires des grands », et se contente de servir au mieux sa maîtresse qu’il vénère en essayant de provoquer le moins de catastrophes possibles.
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté Mar 26 Fév - 18:18
Cet endroit… Cet endroit n’était euh… Pas un endroit pour Damian. Pourquoi avait il choisi d’y venir déjà ? Pour sauver les miches d’une vendeuse pas douée. Non, décidemment, il devait arrêter de rendre service aux gens, ça allait finir par lui attirer vraiment des problèmes. Plus facile à dire qu’à faire, le naturel revient au galop… Enfin, en tout cas Darwin avait rassuré le domestique sur un point : ils avaient le temps. La propriétaire de la chambre ne serait pas de retour si tôt, personne n’attendait le tatoué, bref, il fallait juste éviter le malotru, et sans doute Damian pourrait-il s’en sortir en un seul morceau. Le jeune homme se tordait les mains machinalement et nerveusement, quand il vit son hôte de fortune coller une oreille à la porte. Sans même qu’il y songe, il retint sa respiration, pour ne pas entraver l’écoute… Carrément, il ouvrait ? Alors ça devait bien s’annoncer. N’empêche que c’était une situation stressante sur le moment, mais il n’était pas impossible que son souvenir fasse sourire Damian plus tard (si tout se finissait bien).

« On va attendre quelques minutes de plus. Juste pour être sûrs.
- Euh, d’accord. » Franchement, en terme de discrétion et de fuite ni vu ni connu, Damian n’avait pas assez d’expérience pour contredire les plans de Darwin.
« Pour l’temps libre, c’est pour t’apprendre à lire.
- Ah ? Euh, oh ! Merci. C’est gentil.
- Si ça t’intéresse, bien sûr. Ça permettra de t’éviter ce genre de … contretemps. » Il sourit au tatoué, un sourire de remerciement sincère, conscient que lui trouvait ça drôle, mais aussi un peu désolé d’avance.
« Oh oui, ça m’intéresse, c’est sûr ! Mais tu sais, je suis un peu un cas critique dans ce domaine-là. J’ai déjà tenté d’apprendre plusieurs fois, mais pfff… C’est tellement laborieux ! Alors si tu es un amateur des causes perdues, d’accord. Sinon ne t’inquiète pas, je comprendrais, hein. »

Damian ne voulait surtout pas que cette gentille attention ne devienne un poids pour le pianiste. Il ne connaissait pas son emploi du temps, pas ses disponibilités… Pas la susceptibilité de sa maîtresse, et n’aurait pas aimé que cela lui cause des soucis. Non, il pouvait toujours demander à quelqu’un de l’aider la prochaine fois, pourquoi pas sa maîtresse (et tant pis pour la discrétion), une des filles Zabini, ou à Saladsézhar. Quoi que, l’elfe de maison serait sans doute tenté de lui répondre n’importe quoi, juste pour lui causer plus d’ennuis. Enfin en tout cas le tatoué n’avait plus pour le domestique une apparence si terrible. Il l’observait, la clope au bec, et il se rendit compte qu’il s’était déjà habitué à cette apparence. Evidemment, le voir sourire était un peu bizarre (ca faisait deux jeux de dents, entre les vraies, et les tatouées par-dessus !), mais ça n’était plus aussi inquiétant qu’au début. Quelquechose lui disait qu’il pouvait faire confiance à Darwin. Son instinct ? Depuis quand il en avait un ?

« La voie est libre. »

Chic ! Go go go ! Darwin sort le premier, Damian sur les talons. Il n’y a en effet plus d’agitation sur le palier. Evidemment, le bordel ne s’est pas vidé, on pouvait entendre des voix, des bruits divers, des éclats de rire et de la musique provenant d’un peu partout autour d’eux. Mais du sorcier qui avait fait l’esclandre, il n’y avait plus aucune trace, pour le moment.

« D’accord, c’est bien. On peut y aller maintenant ? C’est par là ? »

Descendre les escaliers. C’était ça qu’ils étaient partis pour faire, avant que leur sortie soit interrompue tout à l’heure. Damian prit donc les devants, descendant en premier jusqu’au rez de chaussée. Il allait plutôt vite, mais se retenait d’aller trop vite. Il n’avait pas spécialement envie qu’un déplacement trop vif attire l’attention sur lui. Dans l’autre sens, le serviteur s’était contenté de suivre Abigaïl, il ne s’était pas vraiment concentré sur la route, mais une fois sur ce niveau, il reconnut le chemin vers l’entrée de service, celle qu’il avait empruntée à l’aller, et le passage était dégagé. Il y avait quelques personnes de ci de là, mais qui avaient plutôt l’air de se ficher des deux moldus. Merveilleux !

« C’est par là, non ? Je vais y aller alors, hein. Je dois vraiment rentrer. »

Et fuir de là au plus vite. Oui oui oui. Il avait déjà fait un pas vers la sortie, mais se retourna soudain, semblait il sans raison. Observant silencieusement Darwin une poignée de secondes, il finit par lui tendre la main. Il avait pris un peu sur lui pour cette forme de salut très protocolaire, mais aussi tout à fait sincère.

« Bonsoir, Darwin, merci pour l’aide, et pour l’escorte. Et puis, pour la proposition de leçon aussi ! Tu n’auras qu’à me contacter ? Chez les Zabini, le manoir est facile à trouver. Si tu y tiens toujours quand tu auras réfléchi à l’immensité de la tâche. »

Il souriait franchement au pianiste, désormais rassuré par la présence de la délivrance toute proche. Une fois le salut accompli, il commença par s’éloigner à reculons, leva une dernière fois la main, et fit volteface. Filer, sans demander son reste, voilà une belle idée. Il espérait tellement que Miss Cassandra ne serait pas encore rentrée à son retour… Sinon il devrait lui expliquer d’où il venait, pourquoi il était sorti jusqu’à si tard, et il n’aurait pas le courage de lui mentir. Ni avant, ni maintenant, ni après. Que dirait elle en imaginant son Damian dans un bordel ? Sans doute rigolerait elle du comique de la situation (après quelques secondes d’inquiétude), puisqu’il ne lui était rien arrivé de fâcheux. Un sourire étira la bouche de Damian, qui avançait désormais rapidement dans les rues d’Avalon. En fait, même si elle ne lui demandait rien, il lui raconterait sans doute l’histoire, finalement, même si c’était à ses dépens, même si il risquait quelques remontrances. Le domestique n’aimait pas un son plus que celui de sa maîtresse en train de rire.
Contenu sponsorisé
One look could kill – Damwin Empty
Re: One look could kill – Damwin
ce message a été posté
 :: Royaume-Uni :: Avalon :: Les sept quartiers