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❝ Arsenia Sabordage ❞
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Arsenia Sabordage
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Arsenia Sabordage
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Messages : 1549
Date d'inscription : 04/09/2016
Célébrité : Audrey Fleurot
Crédits : TAG

Age : 38 ans
Sang : Basique 4
Statut : Veuve Rowle
Métier : PIRATE ! Gestion des crétins de la Compagnie.
Baguette : Bois de cornouiller, ventricule de dragon, inflexible, 33 cm.
Epouvantard : Un Kelpy
Dialogue : darkgoldenrod
Arsenia Sabordage Tumblr_nthnylpcZU1r47flwo7_250
► Possède quelques tatouages, visibles ou non au premier coup d'oeil.
► Son débit de boisson couche la plupart des sorciers qu'elle rencontre.
► Quand elle commence à soupirer, mieux vaut arrêter de lui prendre la tête.

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Arsenia Sabordage
ce message a été posté Lun 5 Sep - 23:13
Arsenia Sabordage
FT AUDREY FLEUROT

Nom(s) Sabordage Prénom(s) Arsenia Date et lieu de naissance 17 février 2013 au milieu de l'océan Indien. Nationalité Anglaise. Statut du sang Basique de rang 4. Statut civil Veuve. Activité professionnelle Corps dirigeant de la Compagnie Sabordage, chargée de la gestion du personnel. Ville habitée Avalon. Faction Mangemorts. Baguette Bois de cornouiller, ventricule de dragon, inflexible, 33 cm. École Aucune, elle a été éduquée par la famille. Maison Aucune.

Anecdotes & Caractère Arsenia était une petite fille pleine de vie et fière de ce qu’elle était. Elle a passé ses jeunes années à suivre son frère Dagobert, son aîné de 15 ans, à chacun de ses pas. Il ne l’a jamais considérée comme une gamine et ils sont très complices. Chez les Sabordage, les femmes ont une place importante et sont traitées à égalité avec les hommes : Arsenia a été élevée comme une sorcière qui pouvait faire tout ce qu’elle désirait tant qu’elle s’en donnait les moyens. Tête brûlée, elle a toujours aimé prendre des risques sur le navire mais un Sabordage ne fait qu’un avec son âme de pirate, le risque était finalement dans l’ordre des choses.
Les Sabordage ont toujours pris soin de se marier entre sorciers pirates : ils ont tout naturellement été classés comme basiques en 1998. En matière de relations sociales, les Sabordage respectent la hiérarchie du sang. Mais concernant le travail, il n’y a que peu de barrières : un sang-de-bourbe qui travaille bien est respecté à sa juste valeur, même s’il ne sera jamais l’égal de ses patrons.
En 2021, un pirate plus ou moins allié à la famille propose au patriarche, le grand-père d’Arsenia, une alliance pour prêter main forte à la faction mangemort des Kark. Les Sabordage entrent alors dans le camp mangemort. Arsenia ne met les pieds à Pré-au-Lard que quelques rares fois et la vie de loups en cage que vivent ses habitants lui fait froid dans le dos : plutôt mourir que vivre comme ça.
En 2023, ses parents et son frère participent au retour au pouvoir de Mervyn Kark : un moyen de s’assurer une place de choix plus tard. Sa tante Lucinda y perd la vie, ainsi que son mari.
En 2029, la famille s’établit sur la terre ferme, une chose qu’Arsenia voit comme une épreuve de taille. Mais fière et prête à tout pour honorer la volonté de son grand-père, elle se plie à cette nouvelle vie, non sans quelques difficultés.
En 2031, pour sa première sortie officielle en tant que jeune femme à marier, Arsenia enfonce « par accident » la propre baguette d’une sorcière d’environ son âge dans son nez. Elle n’a pas apprécié qu’on la traite de parvenue alors que le sang des Sabordage a été versé dans l’honneur.
Un an plus tard, toujours pas de fiançailles de prévues. Inquiète, Arsenia se confie à son grand-père : c’est à elle que revient la charge d’effectuer le premier mariage officiel d’un Sabordage avec un sorcier terrestre et personne ne semble vouloir d’elle. C’est un affront envers son nom et elle craint que cela ne soit de sa faute. John Claudicus la rassure en lui expliquant que c’est lui qui fait trainer les choses : il estime que sa petite-fille mérite un mari à sa hauteur et pas le premier venu qui voudrait profiter de la richesse des Sabordage, et si possible sang-pur.
Arsenia a appris à composer avec les attitudes méprisantes à son égard : elle réussit à garder son sang-froid plus souvent et à se venger discrètement de ceux qui salissent son nom.
En 2039, on lui présente Jarold Rowle, celui qui sera son mari. Il ne l’intéresse pas mais Arsenia voit en lui le moyen de prouver qu’elle est à la hauteur de la tâche : purifier la lignée des Sabordage et, enrichir les Rowle en échange. Pour sa famille comme pour le reste du monde. Le mariage est prononcé en 2040.
En 2042, Jarold meurt et Arsenia, bien qu’un peu triste, se relève parfaitement : sa liberté retrouvée la ravit. Pas de gosses, plus de contrat, elle rayonne. Plus besoin de se pavaner dans les réceptions au milieu de sang-purs aigris.
Depuis, Arsenia n’a plus besoin de garder son sang-froid : elle peut choisir de mordre ou simplement d’ignorer les imbéciles qui cherchent à la faire partir en vrille. Les Sabordage sont bien intégrés et les plus réticents à leur arrivée ruminent face à leur réussite. Réussite qu’Arsenia prend un malin plaisir à agiter sous leur nez quand elle est d’humeur taquine.

Ce personnage est un PERSONNAGE ORIGINAL CREE et est joué par AURELIE. Il ou elle a 24 ANS, vit en FRANCE et a découvert le forum grâce à CALLIOPE DES BOIS. D'après elle ou lui, le forum est ENCORE UN SUPER TERRAIN DE JEU. Ce personnage est un PREMIER COMPTE.  
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Re: Arsenia Sabordage
ce message a été posté Lun 5 Sep - 23:13
once upon a time

2025 - Océan Pacifique

« ARSYYYYYYYYYY !
- DAAAAAAAAAAAAAAAAAG ?
- Ramène ton cul ici ! C’est l’heure du calvaire !
- J’arrive ! »
Toute frétillante, je m’empressais de descendre de la figure de proue après l’avoir tapotée affectueusement  pour traverser le pont à toute vitesse et rejoindre les appartements de mon frère. C’était à lui que ma mère avait confié l’honorable tâche de gérer mon éducation magique. Quelle chance il avait sans même en avoir conscience ! J’entrais haletante dans le salon, des mèches rousses collées sur mon visage en sueur.
« Alors alors, on fait quoi aujourd’hui ?
- T’as travaillé ton mouvement de poignet ?
- Ouiii bien sûr !
- Alors ce sera un cours de botanique pour aujourd’hui !
- Noooooooooooon tu peux pas me faire ça !
- Et si, parce qu’on n’a passé une semaine sur les sortilèges sale gredine et qu’il faut que tu reprennes un peu la liste des algues magiques. C’est pas drôle, je sais, mais crois-moi, quand tu te feras mordre par un grustitrus tu seras bien contente de savoir que…
- De l’anguillite séchée et réduite en poudre est efficace mélangée à de l’eau de mer. Tu vois, je sais déjà ça !
- Parce que je te l’ai fait répéter dix fois à la Saint Brutus !
- Et c’est rentré ! Bravo Professeur !
- Allez, assez de palabres, va chercher tes parchemins… »


2029 - Southampton

« Donc j’suis pas obligée d’aller à Pue-du-Lard ?
- Non Arsy, t’inquiète pas. J’suis même pas sûr qu’on puisse intégrer le château en cours de route.
- Tant mieux. J’ai aucune envie de me frotter à ces cul-serrés.
- Tu serais surprise de voir que beaucoup de terrestres nous ressemblent.
- Tu m’en diras tant !
- Tu le verras par toi-même.
- Jamais ! Je resterai toujours sur le bateau. TOUJOURS !
- D’accord. Je te ramènerai de quoi voir ce qu’est ma nouvelle vie.
- Parce que tu vas t’installer là-bas ?!
- Le pater va acheter une baraque et on va s’y installer avec Patty. Enfin, on y aura de quoi y séjourner durant le chantier.
- Mais le vieux il peut très bien construire son bâtiment et embaucher des terrestres pour le boulot terrestre quand même !
- Arsenia, sache que le vieux bougre que je suis a décidé que nous allions tous vivre entre ici et là-bas.
- Je parlais de grand-père. On peut très bien rester là même si on est amarré et…
- Je t’ai déjà tout expliqué. Tu sais ? Le début d’une nouvelle ère blablabla me force pas à répéter.
- Et pourquoi je ne pourrais pas rester ici ? Dag il veut bien fréquenter les terrestres. Moi j’suis bien sur le bateau. Puis Sariette va trop me manquer !
- Sariette sera toujours là. Une figure de proue aussi emmerdante qu’elle, elle risque pas d’se faire oublier. Le débat est clos. »
J’avais dû me faire une raison. Non, je ne l’avais pas fait mais je m’étais adaptée. Adaptée à cette toute nouvelle vie, celle d’une maison au milieu d’une rue, entourée d’autres maisons aux murs de briques froides et sans âme. Grand-père avait créé son premier entrepôt près de Southampton avant de le faire migrer à Port-Isaac quatre ans plus tard, au milieu des travaux d’Avalon. Au moins, notre demeure était quasiment sur les quais.


Mai 2030 - Océan Atlantique

« Ils sont où les autres ?
- Ils sont partis accomplir leur devoir.
- Mais c’est où leur devoir Tante Arsy ?
- Sur le continent.
- Et pourquoi on reste sur le bateau ?
- Parce que le devoir est réservé aux grandes personnes pour une fois.
- Mais t’es une grande personne !
- Oui regarde ! T’as ta propre baguette et tout !
- Ahah il faut bien que quelqu’un s’assure que vous ne fassiez pas de bêtises !
- Nous ? Jaaaaamais ! Pas vrai face de poulpe ?
- Face de poulpe toi-même ! »
S’ils savaient à quel point j’aurais aimé être là-bas moi aussi ! Pourfendre de l’ennemi, écraser les renégats ! Mais m’assurer que mes neveux allaient bien était tout aussi important. Puis je manquais encore d’expérience avec ma baguette et, visiblement, le projet Filet du Diable était hors de ma portée. J’avais les boules en pensant à cette formulation mais je devais être réaliste : c’était vrai. Et je me jurais que ça ne le serait plus d’ici quelques temps. Foi de Sabordage.


2044 - Hôtel de Ville d'Avalon

Et blablablablablabla regardez ce que mon mari m’a offert, regardez ce que le mien peut m’offrir, regardez ce que notre fille est belle, regardez comme mon fils est somptueux et blablablablablabla… J’avalai une nouvelle gorgée de ce divin cocktail qui me permettait de tenir au moins cinq interminables minutes sans bailler. Tu verras Arsenia, quand tu seras intégrée parmi la société des sang-purs de la terre, tout te sourira. Comme si la vie ne me souriait pas déjà. J’avais une tête plutôt bien pleine, et bien faite, des atouts divers et variés, un nom qui emmerdait le monde autour et une attitude que ces pimbêches ne réussissaient pas à décrypter. Je les imaginais tellement bien parler dans mon dos : Elle a tout d’une impure, des manières de bas étage – Mais en même temps, quand tu la vois, on ne sait pas trop quand même – Arrête tes contes de Viviane, regarde ses mains, elles n’ont pas l’air d’être douces – C’est vrai, un peu d’hydratation ne lui ferait pas de mal – Et sa façon de s’habiller, tellement de chair dévoilée – Oh ça, tu sais, est-ce que tu as vu la jeune Mulciber ? C’est simplement une question de goût – Ou de petite vertue… Si ces godiches savaient…

« Alors Arsenia, dites-nous tout, pourquoi n’êtes-vous pas encore remariée ?
- Parce que je porte encore mon deuil. Mon mari me manque tellement. »

Le silence gêné suivant à tous les coups cette annonce était mon petit plaisir simple de la vie. Veuve et heureuse de l’être. Parce que mon imbécile de mari avait perdu la vie comme il l’avait mérité. Oh bien sûr, au début, ce mariage de raison avait été une fierté ! Une Sabordage épousant un sorcier d’une famille de sang-purs, la confirmation d’une nouvelle ère pour le clan ! Seulement, on m’avait dégoté le mari le plus molluesque de la création. Et le plus emmerdeur aussi. Jarold ne s’était pas attendu à épouser une sorcière qui voulait tout sauf rester à la maison pour servir d’incubateur à ses braillards. Il avait cru pouvoir m’interdire de continuer à travailler sur le navire, mon éclat de rire à son annonce ne lui avait pas bien plu d’ailleurs. Et le sortilège qu’il s’était pris en pleine face pour avoir osé manquer de respect à mon patrimoine avait fini de creuser les fondations du mépris qu’il m’avait opposé durant les deux ans qu’avait duré notre mariage. Mépris Ô combien réciproque. Mais qui ne nous avait pas empêchés de partager une vie commune. Ennuyeuse au quotidien mais, quelques rares fois, surprenante. D’accord, Jarold n’avait pas réellement été un mari comparable à un mollusque. Il avait été ma porte d’entrée vers le monde fermé des personnalités influentes de ce monde. Et il s’était parfois révélé intéressant. Attirant même. Disons que notre mariage se passait bien quand le sujet de ma famille n’était pas mis sur la table. Parce que, entre moi et moi, avouons-le nous, j’étais tout de même une femme des plus appréciables : sauvage comparée aux femmes qu’il connaissait, indomptable selon ses dires et aux courbes appétissantes, nous avions consommé notre mariage bien plus que de raison. D’accord, d’accord, je l’avouais sans vergogne, le seul endroit où nous nous supportions vraiment était la chambre. Ou le sofa de son arrière-grand-père. Ou la douche de marbre blanc. Ah, et il réussissait tout de même à se faire apprécier lorsqu’il laissait sous-entendre à quiconque osait me regarder de travers qu’il était capable de le découper en rondelles. Mais tout cela n’était pas suffisant pour un mariage harmonieux, et encore moins pour regretter sa mort. Pas qu’il ait été un monstre avec moi, il n’en n’aurait pas eu l’occasion, mais il n’avait jamais réussi à me traiter comme son égale. Et ça, chez les Sabordage, c’était un fait inédit. Chez nous, les femmes étaient égales aux hommes, voire plus encore car elles donnaient la vie et apaisaient les querelles. Peut-être que c’était mon problème, je n’avais jamais réussi à apaiser quoi que ce soit dans ma vie. Mais ça m’allait très bien.
Bref, Jarold avait eu la mauvaise idée de tremper dans des affaires louches. La version officielle parlait d’un accident de portoloin quand la vérité était qu’il avait été démembré par un sortilège de Gringotts alors qu’il essayait de pénétrer dans un coffre qui n’était pas le sien. Pour préserver les apparences, sa famille avait grassement payé le Ministère et le propriétaire du coffre. Les gobelins avaient dû eux aussi poser leurs griffes sur quelques gallions, bien sûr. Triste d’avoir perdu mon amant, j'avais eu la joie de retrouver ma liberté et j’en profitais pleinement depuis trois ans. Finie la vie de sang-purs, à moi le retour vers une vie de basique bien plus rigolote. Je trainais toujours dans les réceptions lorsqu'un carton d'invitation m'était adressé mais, évidemment, cela était de plus en plus rare : je redevenais aux yeux du monde la basique que j'avais toujours été.

« Et sinon, votre frère et sa femme ne sont pas parmi nous ce soir.
- Ils ont mieux à faire. Une traversée de la plus haute importance à préparer. Sous les ordres du Ministère. Mais je ne vous ai rien dit. » Un clin d’œil complice, une nouvelle gorgée. Donner à la ménagère de quoi bouillaquer à foison était mon passe-temps favoris. Puis Dag et Patalina n'étaient jamais invités aux réceptions. Trop basiques. Plus que moi à leurs yeux visiblement.


21 août 2045 - Port d'Avalon

La Gazette du Sorcier à la main, je faisais les cents pas sur le pont. Tinworth et son mystère, les hypothèses bancales soulevées par le journaliste, le communiqué du Ministère… Du vent. Ça puait à des kilomètres le coup foireux. J’avais vu Dag et Père comploter dans leur coin ce matin avant de filer, dans une ambiance étrange, une ambiance qui avait réveillée comme un mécanisme automatique chez eux, chez moi aussi. Ce n’était qu’en lisant l’article que j’avais compris. Cette sensation, c’était celle de mon adolescence, cet air de devoir à accomplir qui avait plané dans l’air des années durant. Le journal replié, j’avais déguerpi sans demander mon reste. Et j’étais là, à attendre Dag et Père. Puis merde, ils me trouveraient. Je filais vers Sariette pour grimper sur elle. L’odeur de l’iode, le léger clapotis des vagues sur le bois magique… Tout ce qui me manquait au quotidien.
« Alors ma fille, qu’est-ce qui s’passe donc ?
- J’sais pas encore Sariette. Pas encore mais bientôt.
- J’en dout’ pas une second’ p’tite canaille. Mais ça sent pas bien bon.
- Tu sais quelque chose ?
- Non mais c’est le nouveau p’tit gars là, il a vomi partout et j’ai beau être en bois, j’en sentirai presque l’odeur.
- Merci pour cet instant de douce poésie.
- A ton service ma fille !
- Arsenia ?
- Je file Sariette ! A la prochaine ! »

Je descendis de la proue sans aucune grâce et allai rapidement retrouver Père. Malgré ses rides et ses cheveux qui n’avaient plus rien de flamboyant, il en imposait encore. Si Dag avait été mon modèle à suivre, Père avait été la figure la plus imposante de ma vie. Et il l’était toujours. Sa relation avec Grand-père avait été tout ce que je voulais de ma relation avec lui. Et c’était ce vers quoi nous tendions, pour ma plus grande fierté.
« Je suis là !
- Va droit au but. Pourquoi traines-tu ici quand tu dois t’occuper de ton inspection du service administratif ?
- La Gazette. Et Tinworth.
- Suis-moi. Alcide, va chercher Dagobert et dis-lui devenir dans ma cabine. » Le vieux maître d’équipage inclina la tête et n’attendit pas son reste pour filer. Je l’aimais bien, le vieil Alcide. Il avait plus ou moins l’âge de mon père et ils avaient finalement travaillé ensemble toute leur vie. Ils étaient amis malgré le statut de sang-de-bourbe d’Alcide. Le sang n’avait que peu d’importance dans le travail aux yeux des Sabordage. Au-delà, c’était une autre affaire.
Père ferma la porte derrière lui et me fit asseoir sur un vieux fauteuil rapiécé, celui sur lequel j’avais dormi un nombre incalculable de nuits, gamine, quand je refusais d’aller dans ma cabine pour être au courant de tout ce qu’il se passait sur le navire. La belle époque.
« Un thé ?
- Non merci. Mais des détails, je veux bien.
- On ne sait rien de ce qu’il s’est passé là-bas mais les choses bougent depuis hier. Des bruits courent… »
Dag entra et referma aussitôt la porte en voyant que j’étais là.
« Qu’est-ce que tu…
- Tinworth, le coupa Père.
- Une fouine.
- Parce que je le vaux bien, ajoutai-je en souriant.
- Les choses bougent donc. Et dès que nous en saurons plus, on te tiendra au courant.
- Elles bougent comment, ces choses ? »
Dag et Père ouvrirent d’un même mouvement leur chemise, une harmonie parfaite dans des gestes tellement semblables… Au milieu de dizaines de tatouages se distinguait la Marque des Ténèbres chez chacun d’eux : à la place du cœur chez Père, au niveau des tripes chez Dag.
« Elle avait pourtant…
- Quasiment disparu, oui. Et hier soir elle s’est à nouveau intensifiée. Du coup on s’est rendu au point de ralliement qu’elle nous a indiqué.
- Les mangemorts se reforment ?
- Plus ou moins. L’affaire inquiète le Ministre et il faut agir discrètement. Les hautes têtes du Ministère ne peuvent passer inaperçu donc c’est à nous, sorciers du monde, que la tâche incombe.
- Et est-ce que…
- On verra ce qu’on peut faire Arsy. » Comme toujours, Dag avait lu dans mes pensées avant même que je n’aie à les formuler.


Septembre 2045

J’étais là, face à Mervyn Kark, au milieu d’autres personnes, prête à recevoir le droit de faire mes preuves. La tête haute, le souffle régulier et une soif d’aventures sans limite. Jarold, si tu savais… Tu en crèverais une seconde fois. De jalousie ou de dédain à l’idée de voir ta chère femme embrasser un tout nouveau rôle.


Situation en 2051
FT AUDREY FLEUROT


Statut civil Toujours veuve d’un premier et unique mariage. Activité professionnelle Travaille toujours au sein de la Compagnie Sabordage. Ville habitée Port d’Avalon officiellement, un peu partout sur les flots plus souvent qu’avant. Faction Les Bâtisseurs. Un bon Sabordage bossant au sein de la Compagnie sait qu’il faut suivre le pouvoir en place pour assurer la prospérité des affaires familiales. Comme d’habitude, Arsenia est blasée de devoir suivre un courant politique dans l’intérêt des affaires familiales.

Évolution de du tempérament : J’crois que ce qui a le plus changé en moi ces dernières années, ce sont mes priorités. Avant c’était m’assurer de savoir limiter une gueule de bois au réveil. Aujourd’hui, je m’assure d’être prête à sacrifier mes intérêts pour le bien des miens. J’ai eu la preuve des dizaines de fois que la famille passait avant le reste et je n’en démordrai jamais. Je sais aussi que la société des terrestres est plus complexe que ce que je pensais et qu’elle peut offrir, malgré ses trop nombreux défauts,  de très belles surprises. En fait, certains sont comme nous : des êtres ayant soif de liberté, prêts à se lancer dans des plans tordus pour avoir la sensation de contrôler leur vie et leur destin. J’ai passé des années à osciller entre mon vrai moi et le moi qu’il fallait être au milieu des terrestres… Maintenant je suis juste moi, une pirate ayant construit une partie de sa vie dans la boue, à contre-cœur, mais sans oublier de profiter de ses bienfaits. Vous avez vraiment cru que c’était le sel qui rendait ma peau si douce ?


Chronologie :  

Janvier 2048 : J’ai encore su esquiver brillamment les combats. On a bien compris que je suis plus prompte à les organiser qu’à les mener depuis le temps, enfin, pas ce groupe de tarés de mangemorts auquel j’appartiens mais, quand même. J’ai même une excellente excuse cette fois, celle d’avoir été contrainte au confinement à cause d’une éruptivite aigüe. Cette saloperie d’invasion de furoncles bien dégueux sur mon si beau corps m’a au moins épargné un bain de sang… À défaut d’un bain de pus.

Mars 2048 : Plus vraiment de terroristes, plus de moldus à la cervelle à moitié bouffée par des années d’esclavage, le monde a enfin retrouvé son axe normal. Tellement normal qu’une décision des plus censées a été prise pour la Compagnie : à partir de cette date, on a levé le pied sur le développement du business avec les culs-terreux. Il a par contre fallu s’organiser : tous les trois mois environ, un petit groupe a été chargé de rester sur place pour gérer la paperasse pendant que les autres ont pu gentiment partir louvoyer contre vents et marées. Ma chance légendaire a fait que j’ai dû me taper les premiers trois mois de garde. Et les questions de la brigade magique concernant la mystérieuse disparition d’une certaine Sabordage pile poil au moment du bannissement des piafs. Karma is a bitch.

Juin 2048 : La liberté. À partir de cette date j’ai commencé à revivre. Adieu peau pâle des terrestres, bonjour teint hâlé de pirate ! La Flèche Dévastatrice a été mon nouveau salut, mon premier bond vers les retrouvailles avec la vraie vie.

Septembre 2049 : J’ai embarqué Salazar sur le navire des Tourdeubra, une famille liée à la nôtre. Changer d’air lui a fait du bien à ce petit, et à moi aussi. Même que je me suis rappelée à quel point les pirates sont géniaux quand il s’agit de froisser les draps durant quelques heures. Salazar a eu l’air d’apprécier de pouvoir se faire appeler Sabordage sans moquerie sur le Contrevent. Puis ça nous a permis d’échapper au climat un peu tendu généré par quelques coupures de magie, de quoi alimenter les histoires d’horreur à conter aux enfants qui ne sont pas sages le soir.

Janvier 2051 : L’annonce des Carrow tourne en boucle. C’était en plein dans mon tour de garde de trois mois. Et c’était quand même assez étrange d’entendre gronder ce petit courant d’air de protestation. Ou alors des trémors annonçant un séisme tsunamiesque ? Dans tous les cas, ça nous a doucement secoués dans la famille, on a bien senti le vent tourner.

Février 2051 : Le retour, le vrai. Finalement, les coupures de magie s’intensifiant, ce cher Ministre a décidé de faire revenir « l’ennemi » sur les Îles Britanniques. L’ennemi pour certains, la famille pour d’autres, c’est kiff-kiff. Le vrai hic, c’est cette histoire avec les Carrow, et le fait que le Lagides ait décidé de relancer une armée secrète de mangemorts. Une armée à laquelle la famille a décidé de se greffer. Le Karma quoi. C’est comme ça que je me retrouve avec ma carte de membre chez Les Bâtisseurs. Mais Bâtisseurs de quoi ?

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Re: Arsenia Sabordage
ce message a été posté Jeu 8 Sep - 21:51
Ahoy ! Fière pirate, te voici validée !

Tu rejoins les gourgandines les Mangemorts .

Nous t’invitons à créer ta fiche de liens, et puis tes chroniques  histoire de ne pas mourir d’ennui d’ici l’ouverture.

Va donc faire un tour du côté des petites annonces histoire que ce forum ne reste pas vide.

Pour explorer l'univers plus en profondeur, des fois que tu ne le connaisses pas encore par cœur,  tu peux aller te perdre sur le Wikia de Filet du Diable et corriger toutes les conneries qu’on y glisser. Et si tu as des envies particulières ou des questions, tu te les gardes, parce que  le Bureau des doléances c’est que pour les membres.

BON JEU SUR FILET DU DIABLE, LA SECTE QUI NE SE CACHE PLUS !

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Re: Arsenia Sabordage
ce message a été posté Sam 10 Sep - 10:52
Petite note du Staff

Par dévotion pour la cause de l'équilibrage des masses, la famille Sabordage passe de sang-pure à impure.

L'EQUIPE DE FILET DU DIABLE
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Re: Arsenia Sabordage
ce message a été posté
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