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❝ Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen] ❞
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Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mar 10 Jan - 7:14
La question de savoir si le portoloin qui les amène en France est officiellement enregistré dans les dossiers du Ministère l'effleure alors qu'il s'apprête à le toucher. Pas que cela en remettrait de toute façon l'efficacité en cause. Il a plus souvent qu'à son tour prit des transports illégaux lorsque la situation l'exigeait, que cela soit au service des Héritiers lorsque les Ombres de la Rose Noire étaient au pouvoir ou même au service des Mangemorts en général lorsque ces rebuts de Phénix avaient pu réussir leur coup d'Etat. Il ne sait pas d'où lui vient cette pensée, vraisemblablement de sa première carrière, ces années passées au Ministère au service des transports magiques – cheminée, lui, pas portoloin –, quelques courtes années qui lui paraissaient alors interminables, mais qui au final ne s'avèrent être qu'une fraction du reste de sa vie. Ce n'est même pas une information utile à savoir, pas pour la mission qui les occupe aujourd'hui, mais il est tellement peu motivé par celle-ci qu'il a l'impression que la moindre petite pensée parasite peut venir à bout de sa concentration.

Il n'en laisse cependant rien paraître, présentant un visage aussi fermé qu'à l'accoutumée à sa compagne d'infortune. Il faut dire que ce qui leur a été confié n'a absolument rien de passionnant, pour lui en tout cas puisqu'il a bien vu la lueur envieuse dans les yeux de Ian lorsqu'il est allé lui demander conseil. Mais voilà, il lui est impossible de refuser un ordre émanant directement de Mervyn Kark ou d'une quelconque personne à qui il aurait pu confier cette autorité, ni même de demander à Ian ou à quiconque de l'effectuer à sa place. Même si l'envie qu'il en a est vraiment forte.

Il faut dire que Murphy n'est pas parti à la chasse aux ingrédients depuis de nombreuses années. Il préfère confier cette mission à ses fournisseurs, sélectionnant toujours des personnes de confiance – du moins dans ce domaine – qui ne lui apportent toujours que le meilleur. Mais aller lui-même sur le terrain ? Non, il a passé l'âge de ce genre de choses et est de toute façon bien trop occupé pour de telles frivolités. Et il se serait d'ailleurs fortement passé de cette petite escapade.

La seule chose qui le console un peu dans toute cette histoire, dans cette obligation qu'il n'a aucune envie de remplir, est de retrouver le pays d'origine d'Alexianne. De pouvoir respirer l'odeur des pins, apercevoir le ciel bleu de son sud natal. Toute ces choses qu'elle lui a décrit maintes et maintes fois et auxquelles il ne saurait rendre grâce. Depuis longtemps, toute la magie de ses mots a déserté les souvenirs du maître de potion ; ne reste plus que les sensation, les souvenirs de souvenirs, l'écho d'une voix mélodieuse, d'un rire qui se perd dans la gravité du moment. Rien qui ne saurait faire revivre Alexianne aujourd'hui ; au moins peut-il profiter de ce pays pour se rappeler un peu sa défunte épouse. Nostalgie sans doute mal venu alors que chaque jour le rapproche un peu plus d'un nouveau mariage...

Une fois de plus, Murphy doit se faire violence pour revenir à l'instant présent, pour fixer son attention sur ce qui les attend désormais. Se rappeler que ce n'est pas une promenade de santé qu'ils vont faire, mais bel et bien une véritable mission. Dangereuse. Et pas pour autant intéressante. Un nouveau regard à sa montre, pour constater que quelques secondes à peine se sont écoulés depuis sa dernière vérification. Mais déjà, il est l'heure de partir, et Murphy adresse enfin la parole à sa compagne du moment ; la première fois, en réalité, depuis les salutations d'usage échangées. « Je suppose que nous allons devoir y aller, Miss Guerrero. Etes-vous prête ? » Mais qu'elle le soit ou non n'a plus d'importance, désormais, et d'un geste il l'invite à se saisir du vieux livre qui leur sert de transport aller. Ils ne sont même pas organisé plus que cela, après tout, la mission ne pourra être réalisée qu'une fois sur le terrain. Ils ont juste convenu d'une marche à suivre générale, de matériel à prendre... Et, pour tout avouer, Murphy n'a pas fait l'effort de lui accorder plus de deux rendez-vous pour une mission qui déjà l'ennuie profondément. Et alors que l'objet se met à doucement briller, lui-même pose sa main dessus pour être aussitôt transporter vers leur destination.

Alors que ses pieds heurtent rudement le sol, Murphy met quelques instants à s'orienter dans son environnement. Les Alpes. Il savait d'ors et déjà qu'il s'agissait d'une chaîne de montagnes, mais sans avoir aucune idée d'un décors plus précis. Et maintenant qu'il peut voir le paysage qui l'entoure, il se rend compte qu'il est bien loin des descriptions d'Alexianne ; qu'il n'y a pas de soleil, d'oiseaux qui chantent et de rires de joies. Non. Ici, c'est bien le silence qui règne ; le soleil est caché par de noirs nuages ; et il n'y a pas âme qui vive en vue. Il faut dire que, malgré les renseignements pris en avance par l'un et l'autre, ils n'ont pas pu avoir de localisation plus précises qu'une vague zone de possibilités, comprenant trois villages presque coupés du monde et des hectares de forêts et de plaines. Autant dire qu'ils en ont facilement pour des heures ; des jours, potentiellement, et Murphy a prévu un équipement adéquat dans le sac passé en bandoulière autour de ses épaules. Un soupir, puis, de nouveau, Murphy se tourne vers sa compagne ; il a naturellement décidé de prendre la direction des opérations, de par son âge à son expérience, sans même lui demander son avis, en réalité. Sans même envisager d'ailleurs que cela puisse la déranger.

« Nous devons retrouver leurs traces, si possible avant qu'elles ne nous trouvent. Il est possible qu'elles aient pris pour cible des villageois, autant commencer par là. Le premier village est, si mes notes sont exactes, à deux milles au nord-ouest. Je propose que nous nous y rendions en premier lieu. » Et sans vraiment attendre son assentiment, Murphy repli le parchemin contenant toutes les informations qu'il a pu glaner auprès de Ian et des livres consultés pour pouvoir se rendre au village. Le sortilège de Pointaunord lancé, ils n'ont plus qu'à se mettre en route. Après tout, une petite enquête de terrain devrait largement leur facilité la vie ; et quel sorcier serait assez fou pour refuser son aide à deux mangemorts, dont un sang-pur ?
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mer 11 Jan - 18:26


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Avec Murphy


Son compagnon de mission semblait aussi ailleurs que possible dans une telle situation mais malgré ses fréquents coups d’œil à l’égard du profil racé du Sang-pur, Carmen ne se permit ni remarque, ni questions – Vivienne l’avait assez briefé sur ce qu’il ne fallait pas dire à ceux dont le nom valait plus que l’entièreté de son existence pour qu’elle ne commence pas à balbutier des merdes dès le début de l’action. Cela ne l’empêchait évidemment pas de se faire des commentaires d’une finesse à faire rougir un troll des montagnes, tandis que posés là comme deux idiots devant ce portoloin, l’espagnole attendait que l’autre se décide.

Il était pas mal, le fiancé de Salomé Yaxley – même si évidemment trop vieux pour elle et Carmen s’en rendait enfin compte à le détailler de trop près. Plutôt beau gosse si on aimait le genre barbu avec des yeux aussi inexpressifs qu’un plan de travail récuré. Grisonnant mais svelte, le genre serdaigle puisqu’apparemment les crâneurs intellectuels semblaient venir de cette maison pour les anglais. Un sang-pur comme un autre qui n’hésitait pas à se farcir la toute nouvelle viande fraiche tout juste biberonnée pour porter ses chiards.

Carmen renifla, le laissant guide des missions, peu encline à diriger quelque chose dont elle ne connaissait ni Merlin ni Morgane.

On lui avait pourtant résumé la situation et elle avait eu le temps de se préparer : des habits pour deux jours de voyage, des vivres, sa baguette, des bottes confortables et une tenue ensorcelée pour résister au froid de la montagne. Puisque l’autre était peu loquace, elle se contenta de marmonner, pour la énième fois :

« Appelez-moi Carmen. » Doutant que Môsieur Murphy O’Ryan l’entende, et le visage faussement concentré – tout du moins, c’était l’idée qu’elle essayait de lui faire passer : celle qu’elle n’était pas une genre recrue mal formée et aussi handicapante qu’un cracmol – appuya sur le livre, sentant l’attraction la happer au nombril pour mieux la dégueuler en plein dans les Alpes Françaises.

Peu encline à faire du tourisme, mais voyant d’un sale œil le temps qui se profilait, Carmen retint un juron à la mention des milles – 3km à pieds dans ce froid humide et avec les nuages prêt à vous pisser dessus, y’avait quand même plus fun à faire – et avança d’un pas rapide, énergique, pour mieux le booster.

Après tout, Môsieur Murphy O’Ryan fonctionnait peut-être comme les détraqueurs et de la voir aussi motivée allait peut-être même lui découper un sourire !

Autant attendre que le chaudron s’emplisse tout seul.

Néanmoins ils ne traînèrent pas non plus en route et les premières cheminées du village sorcier firent enfin leur apparition, tandis que la buée se condensait à ses lèvres. Rejetant ses cheveux en arrière, se maudissant de ne pas s’être entraînée plus pour améliorer son cardio, Carmen indiqua du menton un attroupement de sorcier près d’une énième chopine – comme les habitudes changeaient pas d’un pays à l’autre – murmurant à Murphy.

« Vous en pensez quoi ? Amicaux ou défensifs ? » Son anglais teinté de son réchauffant accent espagnol n’allait sans doute pas aider à briser le mur de glace mais qui ne tentait rien n’obtenait rien et il leur fallait trouver les bestioles.

Ça, c’était quand même le plus amusant. Carmen était du genre à adorer faire ses courses pour ses potions et la chasse avait toujours eu un certain attrait pour elle.

« Excusez moi ? » Demanda-t-elle alors aux hommes, sans prendre conscience qu’elle passait devant Murphy pour les présentations et s’octroyait donc un droit qu’on ne lui avait pas permis. « Vous parlez anglais ? Vous pouvez nous renseigner ? »

Les regards des trois hommes étincelèrent de suspicion et semblant camoufler leurs chopines, marmonnèrent un vague bruit de fond que le vent étouffa, dans lequel elle discerna des « Non » francophones, ou tout du moins crut-elle deviner.

Les choses n’allaient certainement pas être simple. Et pointant sa baguette sur sa gorge, Carmen marmonna « Francorem Disputatio. » Histoire d’arranger les choses en comprenant et parlant leur langue. Ça serait un bon début.



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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mer 11 Jan - 18:26
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Jeu 26 Jan - 22:32
Ils n'avaient pas marché très longtemps avant de trouver un village. Une bourgade, même. De ce genre d'amoncellement de maisonnées qui ne se trouvent que dans les campagnes les plus reculées. Tellement reculées que Murphy ne se serait même pas vraiment étonné de n'y croiser que des moldus inconscients encore des profonds changements opérés dans la société au cours de ces deux dernières décennies. Ce qui n'est, fort heureusement, pas le cas, et s'il avait besoin d'une preuve, il lui aurait suffit de voir les baguettes soigneusement rangées dans leurs étuis, attachées à la taille de leurs propriétaires respectifs. Il est bien loin le temps désormais où le risque était immense à chaque incursion hors de ce qui était alors le monde magique de se retrouver face à face avec des moldus desquels il devait préserver son identité. Non. Un individu en liberté est désormais quasiment à coup sûr un sorcier ; cela ne les empêche pas d'être parfois aussi peu agréables que les pire des membres de cette sous-espèce dénuée de toute magie. Ils en ont, en cet instant, un exemple flagrant.

Murphy s'était contenté de laisser passer Carmen devant ; ce n'était pas là un manque de forme dû à l'âge, simplement un manque de motivation flagrant pour cette mission en général. Il avait même vaguement répondu à sa question, à savoir qu'ils n'avaient pas plus l'air amicaux que cela et ce même avant de leur adresser la parole. Et, maintenant, il était bien loin de s'offusquer qu'elle tente une première approche de son propre gré. Son statut de Sang-Pur aurait pu lui faire exiger qu'elle se plie au protocole et le laisse prendre la parole en premier ; non seulement il n'est pas aussi à cheval sur certains que ce genre de détail face à deux sorciers qui sont très certainement de basse extraction au vu de leur manque de manière, mais en plus elle n'a posé là qu'une seule question qui lui sera à lui-aussi d'une grande utilité, à savoir la nécessité de s'occuper d'une potentielle traduction. Et puisque les deux sorciers qu'ils viennent d'aborder ne sont même pas capable de s'exprimer de façon intelligible dans leur propre langue, et donc encore moins dans une langue qui représente pourtant la quintessence de la société sorcière d'aujourd'hui : l'anglais. Et ils n'ont à priori aucune intention de faire quoi que ce soit pour se faire comprendre de plus que leurs marmonnements.

Sur l'exemple de sa comparse, Murphy articule rapidement un sort de traduction avant de s'éclaircir la voix : "Bonjour, messieurs. Nous sommes à la recherche d'animaux sauvages qui auraient pu causer quelques dégâts dans vos terres. Y-a-t'il eu des attaques contre vos maisons ou contre certains d'entre vous récemment ?" Naturellement, le ton est celui de quelqu'un qui a l'habitude qu'on lui réponde, et qu'on lui réponde comme il l'entend. Il n'est pas vraiment question dans son esprit qu'on lui refuse ces renseignements ; trop d'années passées dans le giron de ses privilèges, trop d'années depuis le temps où il devait se montrer prudent sur la moindre de ses discussions - autre que celles qui étaient de gros points sensibles, ses origines arrivant en première position. Mais, le fait est, il ne devrait pas avoir à se montrer prudent. Les gens qu'il pouvait rencontrer aujourd'hui se devaient, par défaut, d'être des alliés. Sauf que ceux-ci n'avaient visiblement pas reçu le hibou les en informant ; à croire qu'ils vivaient vraiment loin de toute civilisation. Et s'ils en veulent une preuve, il n'y a qu'à voir l'air revêche avec lequel les deux autochtones les dévisagent. "Et pourquoi on vous dirait ça ?"

Le ton agressif de celui qui semble le plus âgé, si tant est que la quantité de cheveux gris et la taille de la barbe mal taillée veuille dire quelque chose, a tendance à fortement irrité les nerfs d'un Murphy O'Ryan qui n'avait franchement pas besoin de ça. Pour qui se prend-il, après tout, ce paysan, vraisemblablement pas plus qu'un basique deux au vu de sa mise mal fichue et de son lieu de résidence, pour lui parler ainsi ? Le fait que sa méfiance est après tout légitime, alors qu'il voit débarquer chez lui deux étranger qui les prennent de haut, qui posent des questions sans même se présenter et qui ne parlent même pas leur langue. Non, toutes les raisons du monde de se méfier, mais Murphy fait aussitôt taire la petite voix de la raison qui lui souffle ces arguments pleins de bon sens. Non, il n'a pas envie de l'écouter, il a simplement envie de leur reprocher leur mauvaise volonté. "Parce que je vous le demande. Ces créatures peuvent se révéler dangereuses et je doute que vous vouliez courir le risque de vous retrouver face à face avec elles. " Peut-être Murphy devrait-il cesser le ton condescendant, et peut être même simplement se présenter. Mais il n'est pas là pour faire la causette ou pour ménager l'égo de ces hommes. Il veut simplement des réponses, n'importe quoi qui pourrait leur donner une idée plus précise de où chercher au lieu d'aller se perdre stupidement dans ces chaînes de montagne. Car même s'ils ont un secteur de possibilités, celui-ci est bien trop étendu à son goût. Le réduire au maximum leur éviterait d'avoir à jouer les pisteurs. Mais sa réplique semble avoir irriter un peu plus son second interlocuteur, qui se montre pourtant plus aimable que son aîné : "Nous vivons dans ces montagnes depuis des générations ; nous n'avons aucun problème de sécurité. Tout le monde est sauf ici. "

Le ton est aussi sans réplique que celui de Murphy et, même s'il pince les lèvres d'agacement, fait un léger signe de la tête à Carmen afin de la pousser à s'éloigner non sans un "Merci malgré tout de vos réponses" des plus ironique. Et même s'il insulte très copieusement ces deux énergumènes dans le secret de son esprit, il sait qu'il est en partie responsable de cette fin de non-recevoir. Ce n'est pourtant pas lui, ça. Murphy a toujours su donner le change, toujours su montrer la plus grande des patiences, toujours su se monter affable même dans les pires moments. Discret et efficace. Le contraire de ce qu'il vient de montrer, donc. Et cela l'agace autant que cette foutue mission. Il maîtrise cependant au maximum sa voix pour s'adresser à sa compagne d'infortune, même si la tension doit autant se voir sur ses traits que se sentir dans ses mots : "Je pense que nous n'en tirerons rien de plus. Enfin, si vous voulez essayer... Sinon, je propose que nous cherchions quelqu'un d'autre qui sera un peu plus coopératif. " Et il la met silencieusement au défit de remettre en cause ses propres méthodes. Même si lui-même n'en pense pas que du bien. Enfin, ils peuvent toujours trouver de nouvelles personnes à interroger... En espérant que cette fois, ils tombent sur des gens un peu plus ouvert. Et lui-même s'efforcera de ne pas tout gâcher, cette fois.
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ce message a été posté Ven 27 Jan - 10:56


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D’accord alors – autant demander à un Hypogriffe de te faire le service à thé en pleine garden-party en sommes. Effarée de la sécheresse pincée de son coéquipier, et incapable bien évidemment de le corriger sur ses propos, Carmen se mit à geindre intérieurement, roulant des yeux au ciel dans le secret de ses pensées face à cet échec annoncé.

Les sorciers, déjà méfiants quant à leur approche, ne furent pas le moins du monde rassurés face à l’absence de présentation de Murphy O’Ryan et encore moins à sa question - presque une accusation. Et réagissant comme tout homme retranché dans son petit village sait le faire quand un étranger s’y pointe, les envoya paître le plus correctement possible dans ces circonstances.

Le sang-pur revint aussitôt à ses côtés, et retenant la critique virulente qui lui cinglait la bouche à vouloir sortir, Carmen s’obligea à lui offrir un sourire contrit.

« Ecoutez… je viens d’une petite île. Les gens y étaient moins méfiants c’est sûr mais on n’avait quand même notre… » Ses mains se croisèrent en signe de solidarité. Et puisque son sortilège fonctionnait pour qu’elle puisse se faire comprendre, elle braqua des épaules, s’offrant un regard presque rassurant à l’égard du Sang-Pur – hors de question de s’autoriser une familiarité type tape sur l’épaule, ou pire, propos du genre « Allez mon Boursoufflet, desserre-moi ton étui à baguette et respire un grand coup, je vais te gérer ça. »

Puis avança en direction des hommes, se creusant un sourire amical et volontaire.

« Bonjour, bonjour … on a pas eu l’occasion de faire ça en bonne et due forme excusez-nous, je m’appelle Carmen. Carmen Guerrero. Je viens pas de ce côté des montagnes françaises moi, même si les Alpes, ça rappelle un peu les Pyrénées. J’y suis allée une fois, sortie scolaire, j’étais à Madrid pour l’université… ah ça fait de sacrés souvenirs quand j’y pense. Mais les Alpes… c’est autre chose… »


Son visage se tourna vers le paysage.

« Magnifique, vraiment. » Les sorciers échangèrent un regard sceptique, mais l’un d’eux, occupé à mâchonner une vieille pipe, hocha la tête sèchement. Signe encourageant.

« On n’était pas venu remettre en cause la sécurité du village – enfin ! Il n’y a qu’à voir autour de nous. Personne ne semble victime d’un état de crise ou Merlin-sait-quoi. On a simplement appris que certains sorciers avaient du mal avec quelques bestioles. Type… troll ou… » Sa main se leva, en signe désinvolte. « Bicorne enfin, ce genre là. Et monsieur O’Ryan et moi-même avions envie, en tant que… spécialistes de ce genre de créatures, de voir un peu les techniques de défense, justement, des villages sorciers. Et le vôtre… » Un rire. « Eh bien le votre s’en sort pour le mieux. »

Des murmures accompagnèrent son propos, aussi flattés qu’appréciateurs. Carmen en eut le regard pétillant. Et avant de pouvoir continuer dans sa diatribe, qui apparemment fonctionnait plus qu’escompté, se vit interrompre par le plus âgé de ses interlocuteurs.

« C’est à Bavouille-sur-Bois, plus haut… à 3km là, qu’ils ont le plus morflé. Apparemment ça a détruit beaucoup de maisons. Nous ici, on a su les repousser mais là-bas… peut-être qu’ils sont installés prêt d’un chemin ou d’un nid de’d’ces bestioles. Ou que leurs sortilèges sont moins efficaces. » Les hommes eurent un ricanement critique proche de la pitié. « C’est vers eux que vous d’vriez aller. Vous constaterez par vous-même. Mais y sont moins loquaces que nous. »

Carmen hocha la tête.

« Bavouille-sur-Bois, 3km. Vers le nord alors ? »
« Plus Nord-Est quand même, à flanc. Le village est protégé des moldus mais peut-être que vous pouvez voir les lumières, malgré la brume qui s’installe là-haut. Ca tombe vite. »
« On saura se repérer. Merci à vous ! »

Et après une esquisse de geste en salut, la sorcière s'en revint près de Murphy O'Ryan, un sourire fier aux lèvres. Aussi factice que sa sympathie lors de cette conversation.

Définitivement, elle détestait ses masques.

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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Ven 27 Jan - 10:56
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mer 22 Fév - 21:55
Murphy avait haussé un sourcil pour toute réponse et avait, bon gré mal gré, accepté de laisser faire Carmen. Et force était de constater qu'elle ne s'en sortait pas trop mal, la petite, et pour être honnête, bien plus que lui-même ne s'en était sorti à peine quelques secondes auparavant. Bon, il avait bien vite cessé d'écouter les boniments qu'elle pouvait leur servir pour les amadouer et qui ne l'intéressaient que très peu - voire, en fait, pas du tout - pour se concentrer sur la réponse des hommes. Un village, plus haut, qui semblait avoir vraiment souffert d'attaques récentes. Et dans lequel ils étaient moins bavards qu'ici -ah ! - et... protégé des moldus. Ce qui, en soit, était partiellement stupide depuis de nombreuses années, mais Murphy n'en attendait pas vraiment beaucoup de ces sorciers qui semblaient vivre en quasi autarcie.

Sa compagne revenue, Murphy décroisa les bras et quitta sa posture d'attente tout en de mettant en marche d'un pas impatient, adressant à la jeune femme un simple : Trois kilomètres au nord-est. Bien." Il la laissait libre de prendre ce dernier commentaire comme appréciation des informations qu'elle avait extorqué aux villageois, aussi minces soient-elles ; il savait reconnaître une action bien menée même sans être porté sur les compliments, mais ne comptait pas non plus s'étendre sur le sujet pendant des heures. Après tout, plus vite ils seraient partis, plus rapidement ils pourraient trouver les créatures et rentrer chez eux. Et aussitôt, Murphy joint le geste à la pensée en ressortant sa baguette pour leur indiquer la bonne direction. Et lorsqu'il quitte le village, il n'a pas un regard en arrière, pressant le pas pour quitter ce lieu au plus vite. Il n'est pas parti d'un bon pied et n'a vraiment qu'un hâte : que cela se termine.

Pourtant, alors qu'ils vont pour s'engager sur la route à l'orée du bois et qui, visiblement, doit les mener dans la bonne direction, son pas ralentit. Pas que les arbres ne lui fassent spécialement peur, malgré le ciel assombrit de nuage et leurs cimes bien plus hautes qu'eux. Non. Mais il y a quelque chose qui le gêne dans les informations données. Quelque chose qui ne colle pas avec les mots écrits sur le parchemin froissé rangé dans le fond de sa poche et qui lui reviennent plus précisément alors qu'il ne cesse de tenter de se les remémorer. "Ils attaquent en priorité les hommes pieux, les moldus adeptes de leur ancienne religion. Pourquoi s'en prendre à un village protégé des moldus, dans ce cas ?" Il retient in-extremis de demander si elle est sûre d'avoir bien compris ; après tout, il a lui-même entendu. Aussi se contente-t-il de terminer de suivre le chemin de sa pensée, sans n'en tirer cependant pour le moment aucune conclusion précise : "[color:69a3=0066ff]Ils n'en restent sûrement plus assez, maintenant. Mais qu'ils laissent tranquille un village où les moldus sont présents pour leur préférer un où il n'y en aucun ? Ou il s'agit d'autres créatures magiques qui hantent les environs, ce qui n'arrangerait pas notre expéditions. Ou ils savent vraiment bien se protéger..." Le ton dubitatif sur lequel il prononce ces quelques derniers mots prouve bien qu'il n'y croit pas un instant. Mais il y a quelque chose qui le gêne, dans cette histoire. Quelque chose qui n'a pour le moment aucun sens et sur lequel il n'arrive malheureusement pas à mettre le bout de sa baguette. Et si c'est bien la première fois qu'il parle autant à la jeune femme d'une traite, cela ne les éclaire pas plus. A son grand damne.

L'idée persistante dans un coin de son crâne, Murphy marqua pourtant soudain un arrêt alors que ses yeux balayaient le sol devant eux. Les branches cassées, les herbes écrasées, ok... Mais cette empreinte, là ? "Carmen, attendez." D'un geste rapide, Murphy retira de sa poche le parchemin froissé pour comparer les empreintes. Et ça y ressemblait. Il ne s'y connaissait rien pour pouvoir affirmer avec précision qu'il s'agissait bien de cela, mais ça y ressemblait. "Il semblerait que nous ayons une piste à suivre." Et cela leur évitait de devoir aller dans ce fameux village ; et donc de devoir affronter une situation semblable à celle qu'ils avaient vécu précédemment. Et cela était d'autant plus appréciable.

Sauf que ni Murphy, ni Carmen n'étaient pisteurs. Ni Murphy, ni Carmen ne connaissaient la région ni les animaux magiques. Et ni Murphy, ni Carmen n'étaient des spécialistes en expéditions. Si bien que les heures passèrent, sans qu'ils ne voient le moindre bout d'un bicorne. Que Murphy avait mal au pied, mal au dos, et commençait à en avoir sérieusement assez. Et que les traces semblaient parfois parfaitement disparaitre, pour ne revenir que bien plus loin. Vraiment, ce n'était pas une mission pour lui.

Lorsque la luminosité avait commencé à réellement baisser, ils avaient décidé d'un commun accord de monter un camp pour la nuit, avec les tentes magiques emportées précédemment. Ils avaient lancé les sortilèges de protection nécessaires, avaient décidés des tours de garde. Et c'était lui qui se retrouvait maintenant assit là, autour des flammes de leur feu, à attendre que les heures passes. A moitié somnolent. A ne plus prêter attention aux divers bruits de la forêt tant ils étaient nombreux.

Jusqu'à ce qu'un grognement, juste derrière lui, se fasse entendre. Et qu'il ressente soudain une vive douleur dans le dos alors qu'un grand coup d'un objet non identifié le frappait directement.


Qu'est-ce qui va leur arriver sur le coin de la tête dans la forêt ?:
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mer 22 Fév - 21:55
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Sam 25 Fév - 12:31


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Avec Murphy


Pourquoi eux ?

Plus ils s’enfonçaient dans la forêt des alpes, plus cette question lui revenait sans cesse en tête. Pourquoi eux ? Murphy O’Ryan n’avait rien d’un chasseur de bestioles – il maitrisait le suivi d’une piste autant qu’elle, donc peu efficacement, et ce fut même par chance, ni plus ni moins, qu’ils tombèrent finalement sur les traces d’un possible bicorne. Reniflant l’air, le nez un peu humide et claquant des dents, Carmen se promit de poser la question à Vivienne – Mervyn Kark était un grand sorcier, intelligent et réputé, envoyer des incompétents n’était pas dans ses cordes alors, vraiment, pourquoi eux ici ? S’était-il entendu dire que les maitres en potion savaient récolter leurs ingrédients dans n’importe laquelle des circonstances ? Si Carmen aimait effectivement partir à la cueillette, c’était rarement en plein cul du monde, avec un sang-pur missionnaire à ses côtés et la menace possible de moldus dans le coin.

« Ca doit être des phénix. » Lâcha-t-elle alors, même si Murphy lui avait pas forcément posé la question. Il s’était enfoncé dans ses propres réflexions et ses pensées avaient fini par suivre le même chemin. Aucun village ne se protégeait plus des moldus depuis la grande victoire des mangemorts. Cela ne signifiait qu’une chose. « Et y’a leurs croyants qui doivent pas être loin. Putain de rebelles… » Pas un langage à tenir mais Murphy n’eut pas le temps de lui en tenir rigueur.

Le Comedone quitta l’arbre dans lequel il s’était réfugié et sautant sur le dos du sorcier, mordit à pleines dents dans son épaule.

Créature magique, indubitablement, d’aspect vaguement humanoïdes malgré sa posture accroupie et son crâne chauve, cette véritable saloperie à tête noire, ce qui lui avait valu son surnom italien, n’était attiré que par deux choses : le sucre, et les claquements de dents. Il avait la fâcheuse manie d’arracher ces dernières pour les dévorer et nombre de chercheurs en bestioles magiques pensaient que c’était là la raison de sa dentition plus solide que le cristal lui-même. D’une soixantaine de centimètres, aimant les grands froids malgré la peau noire plissée comme celle d’un chat Sphynx, ses grands yeux globuleux blancs se fixèrent sur Carmen tandis que cette dernière criait, par réflexe.

Le sortilège se perdit dans la neige. Elle avait de plus belles dents que Murphy O’Ryan. Ce fut donc sur elle qu’il se jeta, les griffes en avant. Essayant d’écarter sa bouche pour venir cueillir ses plus belles molaires. Son aboiement, semblable à celui d’une Hyène, claqua dans l’air. Signe évident qu’il appelait d’autres comme lui, non pas à l’aide, mais au buffet garni qui venait de se présenter.

Il fallait se défendre vite.

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ce message a été posté Jeu 2 Mar - 13:25
L'attaque est soudaine, brutale, si bien que Murphy n'a pas le temps de répondre aux stupides allégations de Carmen - ah, comme si un village Phénix pouvait encore exister ! Et ces derniers seraient au contraire les premiers à ouvrir leurs portes aux stupides moldus qu'ils aimaient tant ! - que la surprise du choc lui coupe le souffle. Et il n'a même pas le temps de s'arrêter sur les mots de la latine que ce qu'il identifiera plus tard commr étant une morsure à l'épaule lui arrache un cri de douleur, sans qu'il ne puisse ne serait-ce que songer à le retenir. L'agression éclair, la douleur provoquée par la morsure le laissent quelques instants au sol, comme sonné, alors même que le poids a pourtant disparu de son dos et que les grognements se sont par là-même éloignés. Et il lui faut quelques instants encore pour se rendre compte que la créature s'en prend à sa compagne de voyage. Utilisabt son bras valide pour se redresser, couvert de terre, de poussières, de feuille et autres brindilles, un genou encore à terre, la cape déchirée et l'épaule sanguinolente, Murphy n'a plus vraiment l'allure fière du Sang-Pur dont il joue le rôle depuis tant d'années que celui-ci est devenu une seconde nature. Non, s'il devait se présenter ainsi même au plus reculé des villages, sans doute lui jetterait-on des pierres en le prenant pour quelque mendiant.

Sauf que l'instant n'est pas à se poser des questions de mode ou de style ; l'instant est à trouver un moyen de débarrasser Carmen de cette créature qui semble vouloir lui déboiter, voire lui arracher la mâchoire pour il ne savait quelle obscure raison - il y avait tout de même des parties du corps humain plus faciles d'accès, olus vulnérables que celle-ci. Mais il n'avait pas le temps de s'interroger sur les raisons intrinsèques au comportement de la créature, dont il aurait sans doute l'explication s'il ne s'était pas empressé d'oublier ses cours de Soins aux Créatures Magiques dès sa sortie de Poudlard ou presque. Et pour la millième fois peut être depuis que Murphy a reçu ce maudit ordre de mission, il maudit dans sa barbe entretenue depuis tant d'années l'absence de Ian pour une mission qui lui aurait été pourtant toute destinée, tout en visant une pierre particulièrement pointue du bout de sa baguette.

"Wadiwasi."

Est-ce que la balle atteint sa cible ?:

Il ne pouvait se permettre de sort trop puissant, trop destructeur alors même que sa baguette le démangeait fortement d'y avoir recours, de peur de blesser la sorcière toujours au prise avec la créature. Et grand bien lui avait prit : alors que la pierre partait à toute vitesse vers les deux êtres en pleine lutte, un mouvement de la créature amena la complice de Murphy juste dans la trajectoire de la pierre, trop tard pour qu'il puisse la dévier. Jurant à voix basse tout en se saisissant d'une branche cassée abandonnée là, Murphy se décida à s'approcher malgré le danger. Il ne pouvait prendre le risque de la blesser davantage, il allait donc devoir lui apporter un soutient physique donc il n'était pourtant pas vraiment des plus habitué. Et surtout, il devait lui donner un moyen de se défendre autre que sa baguette qui risquait de ne lui être d'aucune utilité. "Carmen, à vous !" Il espérait simplement que la branche morte qu'il venait de lui jeter lui serait d'une quelconque utilité.
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Inconsciente de s’être mal exprimée, et trop occupée avec la bête pour se corriger, Carmen luttait de toutes ses forces pour s’arracher aux tentatives désespérées de la créature pour lui arracher ses molaires. S’attendant à une aide de la part du sorcier – un sortilège efficace tout du moins – elle finit par crier de douleur à la pierre qui vint heurter son épaule. Lançant un regard furieux et souffrant à Murphy avant de dédaigner la branche qu’il venait de lui jeter.

Réchauffée par son affaire, elle en avait fini de claquer les dents mais ces dernières devaient tout de même se montrer assez intéressantes pour que le Comedone en vienne à insister. Et dans sa détresse, sentant les doigts se faufiler sur sa langue, elle mordit aussi fort qu’elle pue, sans parvenir à l’en dissuader. Multipliant les sortilèges pour essayer de l’attraper, et montant au plus haut dans sa magie, presque paniquée.

La neige explosa auprès d’elle. Puis une pierre éclata, juste à côté de Murphy. Un arbre, qui n’avait sans doute rien demandé à personne, prit aussitôt feu quand sa baguette dévia de la bête pour lancer son sortilège. Et tout en lui refusant son visage, le souffle court et paniqué, Carmen ne cessait de jurer en espagnol, couvrant la bête, le sorcier, le monde entier d’insultes incompréhensibles, entrecoupés de cris sourds quand les ongles du Comedone s’arrimèrent finalement à l’une de ses molaires.

« AI’EZ MOI ! » Hurla-t-elle à Murphy avant de tomber au sol, sans lâcher sa baguette. Roulant simplement dans la neige comme pour éteindre un incendie. La créature relâcha sa dent pour mieux s’agripper au cuir de son menton. Feulant et crachant comme un animal.

Il n’abandonnerait pas de sitôt. Il l’aurait mort ou vif, cette dent.

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ce message a été posté Ven 10 Mar - 18:44
"Ce n'est pas comme ça que vous vous en débarasserez !" La phrase avait claqué dans l'air en même temps que le sortilège de la sorcière inexpérimentée et Murphy avait dû se jeter sur le côté pour éviter d'être touché par lui ou par les projection de pierres/terre/arbre qu'il avait provoqué - vraiment, il n'avait pas le temps d'analyser ça, et le peu qu'il venait de recevoir dans son épaule qui se remettait à peine des combats de Tintagel étaient déjà bien assez douloureux. Et puis, pour le moment, il faut avouer qu'il avait bien mieux à faire, comme se retenir de toutes ses forces de ne pas insulter Carmen pour avoir dédaigné la porte de sortie qu'il lui tendait - ou qu'il lui avait lancé, plutôt. Oui, il était le premier à considérer que leur capacité à utiliser la magie faisait d'eux, les sorciers, des êtres largement supérieurs aux moldus. Oui, il ne s'en serait passé pour rien au monde et l'utilisait constamment, du plus petit geste quotidien à la plus exceptionnelle des situations. Mais il avait bien dû se résoudre, à deux reprises au moins, à composer avec une magie si instable qu'elle en devenait inutilisable car trop dangereuse. Parfois, aussi  douce et vitale la Magie était-elle, ils se devaient de trouver des solutions alternatives. Et c'était exactement ce qu'il venait de proposer à Carmen - et qu'elle venait de refuser.

Tant pis. La sorcière était toujours aux prises avec l'immonde créature et, s'il n'y prenait garde, elle le tuerait avant de se faire tuer dans ses vaines tentatives pour s'en défaire. Et autant il voulait bien lui apporter les outils nécessaires pour se défendre sans magie, autant il était hors de question qu'il s'approche assez pour le faire lui-même. La solution la plus logique aurait été de lancer sur la bête un lashlabask bien senti. Cependant, elle semblait tellement accrocher à Carmen que Murphy craignait qu'elle ne parte avec tout ou partie de za mâchoire ; et même si un medicomage compétent pourrait peut-être venir à bout d'une telle blessure, il n'était pas dans ses intentions de ramener la jeune femme dans un tel état.

Serrant les mâchoires par anticipation, l'homme leva sa baguette dans un geste agressif. "Flagellus Ignis !" Il avait su manier le sortilège durant sa jeunesse et il ne pouvait qu'invoquer Morgane en espérant ne pas trop avoir perdu de sa dextérité...

Le cri de la créature résonna dans les bois, éveillant sans doute la plupart de ses autres congénères, de la même espèce ou non, qui vivaient dans les alentours. De la douleur, enfin. Mais le potionniste n'avait pas vraiment le temps de se réjouir de cette victoire ; la bête ne saurait tarder à se débarasser de son entrave et il ne pouvait pas la tenir plus de quelques secondes ainsi. Et nul doute qu'il servira de nouvelle cible si jamais cela devait arriver. "Carmen ! Achevez-le !" La pression était de plus en plus forte sur la baguette. Ça allait lâcher, vraiment, maintenant. Maintenant !

Et juste au moment où le sort craque, ou la baguette manque lui tomber des mains alors que la pression l'abandonne, la bête s'effondre au sol. Morte.

Il lui faut quelques secondes pour que sa respiration se calme assez pour qu'il puisse de nouveau bouger. Quelques secondes pour qu'il entende autre chose que les battements de son coeur à ses tempes. Quelques secondes pour que ses jambes cessent de trembler, qu'il puisse s'approcher de Carmen, pour qu'il l'apostrophe : "Il y a des potions de soin dans la poche avant de ma saccoche. Prenez celle qui a le bouchon bleu, je vais sécuriser les environs. Nous nous reposerons quelques heures et repartirons au matin."

Et sur ces mots, Murphy lui tourne le dos pour aller préparer ce qui, il l'espérait, serait cette fois-ci un endroit sûr pour eux. La potion atténuerait les blessures et la douleur de Carmen, mais ne la dispensait pas d'une visite chez un medicomage. Elle tiendrait bien jusqu'au lendemain, mais pas beaucoup plus.

Est-ce que Murphy manie correctement son fouet ?:
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ce message a été posté Ven 10 Mar - 18:44
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ce message a été posté Mer 15 Mar - 18:45


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Avec Murphy


Carmen passa à deux doigts de la cour martial des sorciers pour insultes, injures, menaces et attaque physique envers un membre éminent de la haute société, sang-pur, fiancé, héros des combats d’antan et mangemort salutaire. Pour sa défense, les petits conseils de Murphy O’Ryan lui caressait sensiblement la croupe tant elle se débattait avec force contre cette saloperie qui voulait lui arracher les dents. Maudissant Vivienne, son calme, la neige, les alpes, les missions, les sang-purs, son paternel – allez même panier – les créatures, les potions, sa malchance et surtout cet imbécile, Carmen rugit en espagnole, parvint à s’arracher à sa prise juste le temps de raffermir son bras sur sa baguette. Et profitant enfin du sort clément de Murphy, parvenant ainsi à immobiliser son agresseur, fit tout bonnement et simplement exploser le Comedone.

Il y eut une expression de vague surprise avant que son corps ne s’éparpille en puzzle façon boucherie. Et essuyant son visage des restes, Carmen se nettoya sommairement, frottant son bras en geignant de douleur, pas mécontente d’une petite pause dans le bordel quotidien. Et certainement pas contre une petite potion – quoiqu’un remontant aussi lui aurait fait du plus grand bien mais si Murphy O’Ryan cachait une flasque de sang-pur dans ses slips de mangemort, elle-même voulait bien sortir nue d’un chaudron pour l’anniversaire de Merwyn Kark. Au moins.

« J’ai une tente dans mon sac… »
Marmonna-t-elle en l’extirpant sans lui laisser le temps de s’en préoccuper. Et laissant le sang-pur se faire missionnaire de la sécurité, acheva d’installer leur campement, comprenant deux chambres assez médiocres mais avant tout des tissu préchauffé pour survivre face à cet hiver. La nuit commençait à tomber, sur les Alpes.

Et Carmen huma l’air avant de sortir deux pains de confection sorcière, triangulaire et assez compact pour nourrir un homme en une seule bouchée.

« Tenez… » C’était pas le grand luxe mais au moins ça l’occuperait. Et mesurant la tension de son bras, il ne lui en fallut pas plus pour déclarer forfait.

Le sommeil la happa sans la malmener. Bienveillant.




Quand l’aube fit rosir les sommets enneigés, Carmen se fit réveiller par son alarme pincement, lui mordillant les doigts. Dans sa panique, croyant le Comedone revenu, ce fut d’un sortilège qu’elle broya l’artefact avant de s’extirper de la tente, la gueule en vrac, les cheveux en perruque et les vêtements froissés. Baillant à s’en arracher la machoire, elle se frotta un œil, puis le second, espérant vaguement croiser du regard l’une des bestioles qu’ils cherchaient.

Mais nan, il n’y avait rien. Que le silence. Et la poursuite à venir de leur foutue mission.

Pestant à mi-voix, ce fut donc elle qui se chargea d’extirper la gourde miniature remplie de café encore chaud, histoire de se remonter un peu le moral. Avant de la tendre à Murphy quand il daigna faire son apparition.

« Que fait-on… »
Marmonna-t-elle sombrement. Avant de relever les yeux vers lui. Le bras un peu trop raide pour être parfaitement en état. Mais son orgueil l'obligeant à ne pas s’apitoyer sur son sort.

« Je ne suis pas certaine que tout ceci nous mène quelque part... »

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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Mer 15 Mar - 18:45
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ce message a été posté Jeu 16 Mar - 20:52
Le fait de n'avoir pas beaucoup dormi n'est en rien étranger au fait que son humeur ne se soit certainement pas améliorée avec la nuit. La tente amenée par Carmen était inconfortable au possible et dégageait une vague odeur qui lui était extrêmement désagréable, mais qu'il n'était pas parvenu à identifier. Ou peut être était-ce simplement son imagination. Peu importe ; il regrettait simplement de n'avoir pas prit le temps, une fois les sortilèges de sécurités renforcés, de monter sa propre tente et d'avoir fait mine que le camp lui convenait ainsi. Mais il n'avait pas alors était question de blesser l'orgueil de la jeune femme en remettant en cause le camps qu'elle venait de se fatiguer à monter alors même qu'elle était blessée. Et il commençait lui-même à être de toute façon trop fatigué pour s'agiter en tout sens et s'assurer que tout fonctionnait correctement une fois les sortilèges lancés. Non. Autant profiter de ce qui était déjà prêt.

Enfin. Là étaient ses réflexions de la veille ; aujourd'hui il commençait largement à les regretter. Il avait passé une partie de la nuit à l'extérieur, à guetter le moindre bruit, à relire le parchemin donné par Ian des dizaines et des dizaines de fois, frustré autant par sa propre incompétence dans cette mission que par l'inconfort de leur couchage d'une nuit. Et ces longues heures de veille ne lui avaient rapporté qu'une lourde fatigue alors qu'il s'extirpait difficilement du lit dans lequel il avait fini par se reposer quelques heures.  Les remerciements à Carmen pour le liquide infâme qu'il est censé appeler café sont faits du bout des lèvres. Il n'est pas homme à entretenir une conversation s'il n'en a pas envie et n'en retire rien, et d'autant plus de bon matin. Jusqu'à ce que Carmen prenne la parole, l'interrogeant sur la suite des opérations. Et il s'efforce de ne pas trop paraître bourru lorsqu'il lui répond : "On démonte le camps et on continue. Il est hors de question d'abandonner."

*****

Ils marchaient. Depuis des heures. Il avait depuis longtemps perdu la piste difficilement repérée, mais il commençait tout juste à se faire à cette idée. A ses côtés, Carmen, blessée, fatiguait. Le ralentissait. Ou bien était-ce ses propres forces qui lui faisaient faux-bond. Attention, il se savait encore capable de supporter bien pire que cela. Mais le mental n'avait pas vraiment l'air au rendez-vous et cela était clairement un frein. Pire. Un handicap.

Alors que faire ? Il était hors de question de revenir les mains vides. Mais ils ne pouvaient pas non plus simplement errer pendant des heures dans cette forêt française, sans l'ombre d'une piste ou d'un appât, en espérant qu'une créature ne se montre. Et potentiellement, d'ailleurs, tente de les dévorer. Surtout avec une novice blessée avec lui. C'était ridicule. C'était suicidaire. C'était tout ce qu'il détestait.

" Vous devez voir un médicomage. S'obstiner ici finirait par être dangereux pour vous. Nous rentrons. Nous repasserons par mon domaine pour récupérer mes propres réserves. Ce sera toujours ça que nous pourrons offrir à la cause." Il n'y en avait clairement pas assez pour satisfaire les besoins des Mangemorts, mais il ne pouvait pas faire mieux. Et refaire ses maigres stocks lui coûterait une fortune ; peu importe. Tout, mais pas la honte de revenir parfaitement bredouille. Heureusement, il avait quelques restes de ses années au Ministère, aussi lointaines soient-elles. Assez pour relancer le Portoloin et arranger sa destination. Il ne manquait plus que l'accord de Carmen, même si, au fond, celui-ci était loin d'être primordial. Mais politesse élémentaire oblige. Et puis, c'était de sa faute, celle de son bras. Alors elle n'avait pas vraiment de raisons de protester.
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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
ce message a été posté Ven 17 Mar - 19:06


Quand te reverrais-je

pays merveilleux

Avec Murphy


Merlin avait fini par les abandonner, comme les druides, comme les fondateurs, comme les plus glorieux des sorciers de leur monde, aura du Lord y compris. Carmen était gelée et peinait à suivre, tout en s’efforçant de ne pas être un poids. Une plaie. S’empêchant même de jurer en pensée. Trop extenuée pour ne serait-ce que formuler une plainte mentale. Incapable d’alimenter une conversation ou de tenir sa baguette sans trembler.

Son bras lui faisait atrocement mal. L’effort, le froid, la marche, le stress de ne pas réussir la mission ne l’aidant pas à se conforter sur un autre point que cette douleur lancinante qui lui broyait les nerfs. Les yeux rivés sur la silhouette de Murphy, elle se voyait être distancée, de mètres en mètres, sans pour autant parvenir à rattraper son retard. Et aucune piste en vue pour pouvoir les aider. Pour pouvoir les sortir de cet enfer blanc dans lequel aucun village, ami ou ennemi, ne se présentait.

Claquant des dents, la mine un peu basse, ce fut avec brusquerie qu’elle fut arrêtée dans son élan. La voix de Murphy tombant comme un couperet sur ses dernières réserves. Le cœur en berne, l’effroi en tête, Carmen ne parvint pas à soutenir son regard, et fixa piteusement la baguette au bout de ses doigts gourds. Sans une seule protestation.

Qu’aurait-elle pu dire ? Qu’elle souhaitait continuer, quitte à risquer de plus gros dommages ? Qu’elle pouvait aider, qu’elle pouvait faire quelque chose de concret pour les mangemorts ?

Elle imaginait déjà leur retour, les critiques des plus anciens, le regard déçu de Vivienne et évidemment, le profil racé, faussement peiné mais profondément hypocrite de cette salope de Salomé auquel Murphy O’Ryan était fiancé. Peut-être était-ce pour cela, d’ailleurs, qu’il ne pouvait pas se l’encadrer. Peut-être était-ce pour cela, son air taciturne et ses mots à peine murmurés. Elle avait du lui brosser le portrait dans le mauvais sens du sort et au retour, il la chargerait de tous les maux. Sang-pur oblige.

La haine lui brûla les yeux mais se refusant à chouiner comme une gamine perdue sur le quai de la gare, Carmen s’obligea à hocher la tête, dignement et sans colère avant de toucher le portoloin. Abandonnant les Alpes en se promettant, qu’une prochaine fois, avec O’Ryan ou un autre, elle tiendrait tête à ses faiblesses, assez longtemps pour réussir une mission.

Une vraie une bonne. Pas cette maudite liste de courses en enfer.

Oh oui, elle se le jurait.

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Re: Quand te reverrais-je... Pays merveilleux! [Mission avec Carmen]
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