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« Ne… »

« Te fatigue pas vieux ! Il n’y a pas besoin de mots pour leur péter la gueule et récupérer Lizzie ! » Agenouillé auprès de Jones, Nero se sentait atrocement démuni. Casser des trucs, en cramer d’autres il savait faire, mais réparer quelqu’un c’était toute une autre histoire. Et pour la millième fois Nero se trouvait confronté à toute l’étendue de sa crasse ignorance. Si Jones avait saigné, il aurait appliqué son bandana en guise de bandage de fortune, mais pour quelqu’un qui a le souffle coupé on fait quoi ? On lui ne fait quand même pas du bouche-à-bouche ? Nooooon !! Et puis il était chose que Nero refusait de faire, même pour Lizzie, et surtout pas devant Scylla. Respire, respire. C'était bien tout ce qu'il pouvait répéter en guise de conseil, et d'assistance. D'un coin de l'oeil, il observait l'affrontement épique entre Arutha et Obbie. Et encore une fois tout s'enchaina. Louisa qui leur dévoilait son rôle dans cette mission, Scylla qui servait de clef, arrachant à Nero une grimace d'inquiétude et de colère qui avait eu le bon goût d'être voilé par son bandana. Il s'était mordu l'intérieur de la joue pour ne pas insulter Louisa. Il y avait peut-être moyen de se servir d'un autre Kark, non ? Ce n'était pas comme si il en manquait, sans torturer sa Scylla. Mais il n'avait pas eu le luxe de l'aigreur, ni celui de pouvoir constater par lui même dans quel état se trouvait la circassienne. Il avait fallu se précipiter vaille que vaille, et les sorts avaient encore et encore fusés en tout sens.

« FLUMEN IGNITE ! »

Le sort le percuta de plein fouet, et d'un coup il se sentit brûler. Pas brûlé, non brûler. Les salves de feu en plus de laisser des brûlures sur sa peau, embrasaient ses vêtements. « SA MÈRE LA PUTE ! SALOPE » Hurlait-il en s'efforçant de se dépouiller de son pantalon, de sa veste, de son t-shirt,de son bandana et sans doute aussi de sa dignité... Son chapeau de supporter des canons de chudley avait quant à lui volé dans la bataille ! Le tout avant de se rappeler qu'il avait les pieds dans l'eau et qu'il aurait pu tout aussi bien pu se rouler dedans pour éteindre les flammes. Le maléfice de la rouquemoute avait marqué son abdomen de deux zébrures écarlates, trois autres plus laides et cloquées se trouvaient sur sa cuisse gauche. Le sang-mêlé avait l'habitude de se brûler, ça n'a rendait pas la blessure moins douloureuse ni plus agréable. À chaque inspiration, la douleur se rappelait à lui comme un terrible memento.

Sans prendre le temps de ramasser ses vêtements, il obéit à l'injonction d'Obbie, et attaqua aussitôt l'odieux Arutha Kark : « MANUS ! » Dans la précipitation, le Callaghan avait mal incliné sa baguette visant bien trop haut. Il entendit un petit rire de gorge étouffé se moquer de son erreur, mais pire que l'humiliation, Arutha Kark contrattaquait : « DIFFINDO» Le sang-mêlé éleva sa baguette en une tentative de protego à peine murmuré, mais son bouclier vacilla aussitôt face à l'impact du sort prononcé avec rage et conviction. La douleur lancinante le cingla immédiatement alors qu'un peu de sang éclaboussa son visage. Hagard, il porta la main sur son torse d'où s'écoulait du sang. Si près du coeur. Ses jambes se faisaient d'un coup beaucoup plus fragile, et pourtant personne ne lui avait lancé de sortilèges de jambencoton. Arutha Kark avait frappé.

Dans ta gueule Arutha ? :

Ré-Résumé:

Il se retrouvait bien vite face à Arutha, c'était pas forcément ce à quoi il s'attendait mais ce n'était pas plus mal. Le tuer ? Non, il n'allait pas le tuer sans jugement. Lui faire mal, en revanche... Un duel épique entre eux, oui, c'est ce que ça annonçait. Ni l'un ni l'autre ne faiblirait, ne ploierait. Il le savait. Et Arutha le savait sûrement aussi. Honnêtement, l'eau n'aurait pas commencé à monter, ils auraient pu rester un moment comme ça à s'affronter à coup de sortilèges, magie noire ou explosifs, attaque ou défense, Obbie allait presque pousser à un Feudeymon à un moment tant il était énervé et avait envie d'en finir avec Arutha, se retenant toute fois.

Bah alors Ken, déjà fatigué ?

Mais la maison semblait trembler, des secousses et ... De l'eau, bordel, de l'eau. S'il l'avait appelé Ken comme le mec de Barbie ? Exactement, oui. Puis le suivre jusqu'à retrouver les autres et voir le bordel que ça faisait. Tout ce à quoi il pensait en voyant l'eau, c'était, merde, Lizz. Vite. Ca allait foirer, un truc n'allait pas, si même le Kark semblait paniquer. Parce qu'il paniquait, non ? Du moins, il semblait moins à l'aise dans ses chaussures à la con qu'il y a quelque minutes.

Bah alors Barbie, on fait plus la maline ? Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

S'il le provoquait ? Clairement, oui. Et forcément les toutous du Kark s'agitaient ça et là et cherchaient à se battre. L'eau montait et eux cherchaient encore à se battre. Sam prenait cher, autre fait qui l'agaçait avec tout ceci. Il le regardait foncer vers la porte pour la défoncer. Mais. Mec. Sérieusement ? Il le libérait de son incarcerem à la con à la volée et allait pour le relever après qu'il se soit jeter contre cette porte et... Bordel de.

Occupez les !

Sort de soin, sort de soin, il réfléchissait. Obbie n'était pas un guérisseur, un médicomage, mais la survie obligeait à apprendre des soins, pour le principe de... SURVIVRE BORDEL ! Et là, clairement, Jones n'allait pas aller bien loin s'il continuait comme ça.

Vulnera Sanentur... Vulnera sanentur.

Ce soin était risqué, puisqu'il fallait le répéter et qu'Obbie risquait surtout de se faire latter la tronche. Il perdait du temps, il allait se prendre une rouste il le savait mais il n'allait pas laisser Jones au sol à souffrir. Le sortilège commençait à soigner les plaies de Jones et il profitait pour se lever. Ce ne serait pas parfait mais ça tiendrait pour l'instant. Il n'est pas médicomage et il est occupé donc, désolé Jones, c'est loin d'être parfait.

Il se relevait aussitôt, prêt à parer Arutha qui n'allait pas manquer une telle occasion pour essayer de l'attaquer, c'était de très peu qu'il avait réussi à éviter un Turpis Anguis et lui avait balancé un Confringo dans la gueule. Mais c'était mal fait, se relevant dans la foulée, c'est quelque chose à côté d'Arutha qui explose. A voir si ça allait le déconcentrer ou s'il commençait à s'habituer qu'Obbie fasse péter des trucs à côté de lui au lieu de le faire exploser lui, ça tournait au running gag, à force.

Dédés:

Résumé:

Il ne sent pas ses genoux se dérober sous lui, s’écraser dans l’eau froide qui s’étale sur les pierres du sous-sol, tout comme il n’a pas vu Nero venir à ses côtés, ou Obbie se lancer devant eux deux, afin de prendre à lui seul tout le feu d’Arutha. Il revient à lui, dans un râle douloureux qui lui brûle les poumons. « Ne… » Même le court prénom de son beau-frère est trop long pour sa capacité à parler, sa gorge malmenée par la poigne de fer de l’aîné Kark ne laissant passer qu’un trop maigre filet d’air. Il doit lui dire, pourtant, ce qui se passe, ce qu’il a remarqué. Sa main tape le sol et expédie un peu d’eau sur Nero et lui. Mouillé. L’eau monte. Le château coule. Saloperies de Mangemorts.

L’une d’entre eux, ou au moins une alliée, de ces sales crevures, s’avance vers eux, et bien qu’il soit incapable de jeter un seul sort en ce moment, Jones lève quand même sa baguette sur elle, prêt à lui lancer n’importe quoi si elle s’approche encore du petit groupe Phénix. « Riddikulus. » Le blond ouvre la bouche, puis la referme, suivant des yeux la domestique, dans un parfait silence. Puis, pose son regard écarquillé de surprise sur son beau-frère, qui vient de comprendre la même chose que lui. C’est elle ! C’est elle, leur infiltrée ! Au coeur même du château Kark ! C’est… alarmant, en fait, la quantité de personnes qui évoluent dans ce château qui ne soient pas Mangemorts, ou même partisans Mangemorts, mais bien des alliés à leur cause. Ça ne le dérange pas, au lycanthrope, mais comme quoi… Pressentant que tout ira très vite, une fois la supercherie de Louisa exposée, il se relève maladroitement, prêt à suivre le mouvement.
Ils sont si proches.

La voix d’Arutha Kark accompagne leur course jusqu’à travers la porte, maintenant ouverte, et ses réflexes encore émoussés par le manque d’air ne le sauvent pas du sort envoyé en sa direction. Le Diffindo tranche avec assurance à travers ses vêtements, puis à travers sa chair. Brûlure nette de la coupure, comme un fer chauffé sur ses jambes, et Jones veut se retourner pour renvoyer un sort à l’expéditeur, mais un second maléfice vient bloquer ses bras et ses jambes, le saucissonnant proprement. Marre, mais marre, mais marre.

Heureusement, cette fois, il réussit à ne pas tomber, restant en équilibre précaire sur ses deux pieds, et les Mangemorts se désintéressent de son cas. Réglé, à leurs yeux. Que faire, alors qu’il ne peut pas utiliser sa baguette, alors qu’il n’est même pas certain que sa baguette veuille qu’elle l’utilise, et qu’il se sent donc parfaitement inutile ? Il grogne et se recule, maladroitement, à pas minuscules et souffreteux, le carmin de son sang se diluant dans l’eau qui monte peu à peu à leurs pieds. Il sait ce qu’il doit faire. Et pour ça, même pas besoin de baguette. Que sa masse. Floc floc floc, fait alors le Jones qui sautille vers la porte visée par Scylla, un floc floc floc quasi oublié dans les sorts qui se jettent des deux côtés, floc floc floc BAM. Un élan, un grand, un saut, épaule première, directement dans la fêlure de la porte, qui se défonce sous son poids, dans un CRAC retentissant.

Dé:

Résumé:

Dès l'instant où nous avions rejoins les Phénix qui faisaient face à Arutha, les choses s'étaient enchaînées à une vitesse vertigineuse. Je me souviens de mon rire mauvais en voyant le Kark libéré tenir en respect ses quatre assaillants, c'était vraiment un mage d'exception. Je me souviens aussi de mon choc et de mon dégoût en voyant les deux cadavres qui gisaient par terre, c'est que jamais une telle vision ne s'était présentée à moi. Puis il y avait Lagides qui s'était fait explosé. Je ne pouvais pas vraiment lui en tenir rigueur, j'étais déjà impressionnée qu'il parvienne encore à manier sa baguette après tout ce qu'il s'était pris dans la tronche, cet homme en avait une sacré paire. J'avais eu du mal à suivre après ça, la trahison, la porte qui s'ouvre, l'eau qui montait sans raisons apparentes, tout ça...

Hélios fit une pitoyable tentative de soin qui échoua, comme tout ce qu'il entreprenait visiblement... « Fais quelque chose D'UTILE bordel ! » Il m'abandonna lâchement avec le Lagides sur les bras, littéralement. Bon, que faire ? Je connaissais quelques sorts de soins, mais ils étaient déjà assez hasardeux quand j'étais parfaitement calme et concentrée, alors je ne savais pas ce que cela pouvait donner dans mon état émotionnel actuel.

Mais mon patient de fortune ne me laissa pas le temps de réfléchir à comment procéder puisqu'il se remit à s'agiter pour suivre Helios dans la course aux piafs. Je poussai un soupir exaspéré et leur emboîtai le pas.

Le fils Kark envoya à l'un des ennemis un sortilège étonnamment bien maîtrisé. « Bah voilà, quand il veut... » marmonnai-je pour moi-même. Mais avant de penser à attaquer qui que ce soit, je devais m'inquiéter de l'autre bourrin qui pour un peu se baladerait les tripes à l'air.
« Eh Couilles-d'acier, relax, c'est bien de se battre et tout ça, mais va pas nous claquer dans les bras non plus ! » Sous le coup de l'adrénaline et dans le feu de l'action, j'avais complètement laissé tomber les formalités, déjà qu'en temps normal, j'avais du mal à m'en soucier...

Il n'y avait pas le temps de lancer un sortilège de soin complexe, on allait faire dans le simple et l'efficace.

« Revigor. »

A défaut de le soigner, le sort devrait l'aider à garder les idées en place et à bouger comme il veut, ce n'était pas l'idéal, mais c'était mieux que rien.

Évidemment, il n'en avait rien eu à faire de mon avertissement – je n'en aurais pas eu grand chose à carrer non plus à sa place cela dit. Et puis, à le voir toucher sans pression l'autre Phénix, il ne devait pas tellement avoir besoin de mes mises en garde. « Increvable le type. »

Maintenant, il s'agissait de casser quelques culs ! Briser l'Imperium serait pas mal, mais griller cette garce de traîtresse était aussi fichtrement tentant... Je me décidais à Stupéfixer celui qui avait asservi Scylla Lagides, mais alors que j'allais lancer le sortilège, je sentis un pincement affreusement douloureux, puis un autre, et encore un autre... tout mon corps se faisait mordre par une créature invisible. C'était parfaitement stupide, mais j'essayais instinctivement de me débarasser de la créature inexistante qui s'en prenait à moi en m'agitant dans tous les sens à grand renfort de cris de douleurs horrifiés, je percutai Helios par mégarde dans l'opération. Folle de rage et de douleur, je fixais la coupable d'un regard de chien enragé « TU VAS CRAMER SALOPE ! » Imperium ou pas, il y avait des limites à tout et la magie noire, c'était pas fairplay.

« FLUMEN IGNITE ! »

Dans mon hystérie j'avais perdu tout sens de la réflexion et, persuadée que je ciblais Scylla avec précision, j'agitais ma baguette dans tous les sens en pointant vaguement le groupe des Phénix. Les salves étaient assez ridicules de par leur taille – mais au moins, il y avait des flammes – et l'une d'elles toucha le Phénix coupable de l'Imperium. Mais sur le coup, je n'en avais pas grand chose à faire. Le venin me montait progressivement à la tête et du sang commençait à perler des morsures qui brûlaient atrocement ma peau. Je fus prise de vertiges, ma respiration devenait laborieuse et j'avais envie de gerber. Pourquoi faisait-il si chaud tout à coup ? Je titubai légèrement et restai très concentrée pour ne pas tomber, je décidai de m'appuyer contre le mur « Juste le temps... que ça passe... »

Les dédés:

Le réré:

La situation était super confuse et ne l'aidait pas à reprendre ses esprits - si tant est qu'il y arrive un jour. La seule certitude, c'est qu'il a mal. Helios et la rousse se portent à son chevet - enfin son côté. Il n'est pas si mal que ca... Juste un peu secoué. Et du mal à se remettre les idées en place...
Mais ca allait forcément mieux... Quoique...

" Ca va aller... Je vais juste... " Saïmen se releva, un peu chancelant, à temps pour voir les Phénix s'enfuir dans le couloir. Helios traita il ne savait qui de traitresse - ca ne pouvait pas être bon pour qui était visé.
" Faut qu'on les suive, non ? " Si : Helios enfila le couloir, et Saïmen le suivit donc. Toujours un semblant de conditionnement plus que par conviction, mais il savait qu'il fallait. C'étaient des traitres, ils voulaient faire Merlin savait quoi, il fallait les arrêter.
" C'est normal qu'il y ait de l'eau à l'intérieur ? Je crois... Ca doit pas arriver, normalement, si ? " Il était à peu près sur que oui. C'était mauvais signe, de l'eau dans une maison.

Mais visiblement, le soucis premier, c'était surtout les traitres. Qu'à cela ne tienne. Helios a misé sur l'immobilisation, Saïmen fera de même. Cependant, il vit une rousse en attaquer une autre. Une rousse ? Saïmen plissa les yeux. Ah ouais... Oui on dirait que ca revient ! La rousse, c'est Scylla ! C'est sa femme ! Pourquoi elle les attaque ? C'est aussi une traitresse ? Nouveau froncement de sourcils. Non, elle a un air de veau mort. Impero souffla son esprit.

Ils ne pouvaient pas la laisser comme ca. Saïmen raffermit sa prise sur sa baguette.

" Incarcerem ! " Le sortilège toucha l'homme déja blessé par Helios. Bon, c'est sur, lui n'ira nulle part...

Le saucisson, c'est bon !:

Allez, on y va:

L'illusion devenait de plus en plus difficile à maintenir. Non seulement à cause de la douleur sourde qui se diffusait à peu près partout dans son corps meurtri - mais particulièrement au niveau de son bas-ventre et de son épaule, mais aussi, et surtout, du fait que les autres les avaient rejoint. Saïmen saignait abondamment et semblait désorienté. Il ne la remettait même pas. Le pire était sans doute qu'elle ne s'en émouvait que très peu, son regard cherchant compulsivement et à chaque instant, l'endroit où se trouvaient Hélios et Nero. Et non son mari. Non, elle ne voulait pas de mal au Lagides, vraiment. Mais finalement, pas spécialement son bien non plus.

Contrainte et forcée de conserver son rôle de pantin, elle se laissa entraîner par Louisa. Pensant que la cheffe des domestiques la ramènerait auprès de son cher père, elle serra les dents, anticipant la gifle avec laquelle il ne manquerait pas de la prendre à revers. Cependant, elles ne s'arrêtèrent pas. Dans l'indifférence générale des combats et comme on la donnerait à boulotter à un Kelpy, Louisa plaqua son épaule ensanglantée contre la porte. La dresseuse refoula un haut-le-cœur tandis que le bois aspirait son sang. Son sang de Kark. Nul doute, elle était bien la fille de son père, n'en déplaise à ce dernier. « Qu'est-ce que tu fais ? » parvint-elle à chuchoter à Louisa pendant qu'elles pénétraient le couloir sous les beuglements d'un Kark hors de lui. Elle doutait qu'Arutha ait prévu d'ouvrir cette aile du Château. Au contraire, il avait tout fait pour empêcher les intrus de rejoindre le sous-sol, n'est-ce pas ? Cela signifiait donc que Louisa ... Etait une traîtresse. A l'image de sa jeune maîtresse. « La même chose que vous. » confirma laconiquement la servante, moins surprise par ce constat que la rousse ne l'avait été. Petit signe de tête. Elle avait compris.

Elles firent volte face lorsque le reste de la troupe accourut dans la pièce secrète. L'instant d'après, le blond à la drôle d'odeur était victime d'un diffindo brillamment exécuté de son frère. Pour la première fois de la soirée, Scylla ne savait que faire, peinant à se concentrer. Ce fut un drôle de glouglou sous ses pieds et le contact glacé de l'eau qui lui permit de revenir à l'urgence de l'instant. Une terrible sensation de catastrophe imminente l'envahit. Je crois que l'on coule. s'effraya-t-elle, ignorant qu'ils étaient déjà immergés. A ce rythme-là, ils n'y arriveront jamais ! Si près du but pour finir noyés ? Ne pas récupérer Elizabeth ? Hors de question.

La Lagides avisa une cible potentielle. Chevelure incandescente semblable à la sienne. Isilde, stupide Sabordage, qui avait manqué l'écartelé. Qui avait mis réellement sa vie en danger durant les négociations. Si la revanche ne faisait pas partie de ses traits de caractère, elle pouvait bien faire une exception. Et après tout, elle était toujours supposée être sous le joug Phénix. « Turpis Anguis. » Elle vit avec satisfaction les parties nues de la pirate se couvrir de morsures de serpents. Venimeuses. Elle serait plus que ralentie pour les heures à venir, jusqu'à ce qu'elle trouve quelqu'un pour la soigner. Conservant toutefois sa mine impavide, moins soucieuse d'exulter sa petite vengeance que d'ouvrir le chemin vers les cellules, elle se détourna aussitôt, visant cette fois la porte un peu plus loin. «Bombarda.» La Magie Noire aurait-elle pompé trop de son énergie magique ? S'épuisait-elle simplement, du fait de son état général ? Quoi qu'il en soit, le bois ne fit que gondoler légèrement, sans ouvrir le battant.

Dédééééééés a écrit:: Dé 1 : Turpis Anguis sur Isilde
Oui/Oui : Parfaitement exécuté, Scylla n'est pas en reste question Magie Noire chez les Kark. Le corps entier d'Isilde se recouvre de morsures venimeuses et c'est très douloureux.
Oui/Non : Pas mal, le buste d'Isilde est couvert de morsures. Ca fait bien mal.
Non/Oui : Une simple morsure dans le cou. Douloureuse, venimeuse, mais peu handicapante finalement.
Non/Non : En voulant avancer, Scylla se prend les pieds dans le bas de sa robe imbibée d'eau. Le sortilège se perd dans le néant du vide de la vie. #tristesse

Dé 2 : Tentative d'ouverture d'une porte (bombarda)
Oui : La porte explose. La voie est libre.
Non : Bien craquée mais pas cassée.

Résumey a écrit:: Les portes sont ouvertes, Louisa est une traîtresse et on doit s'en mettre plein la gueule. Ah et aussi le niveau des eaux montent, la joie.

Hélios Kark ne réussit pas à soigner le pauvre Saïmen. Il entre dans le couloir et réussit un long diffindo le long des jambes de Jones, dans l'espoir qui ne soit plus capable de les utiliser correctement.

Scylla attaque Isilde - style je suis toujours sous impero tmtc - et lui met bien bien cher avec un Turpis Anguis brillamment exécuté. #VENGEANCE
Elle essaie ensuite d'ouvrir la porte menant vers les cellules mais affaiblie, elle fait seulement gondoler le bois.