Je ne l’ai pas vue durant l’affrontement. A vrai dire, je ne sais même pas si Adara était présente lors de la dernière – et terrible – intervention rebelle. Réveiller ce souvenir si récent est douloureux. Je me souviens de trop de détails, brûlants. Les cris, l’impact des sorts, la musique en guise de signal qui a rendu le moment si … pathétique. Ces morts, par dizaine. Je ne l’ai pas vue mais quelque chose me dit qu’elle était présente. D’ailleurs, si je ne suis pas allé vérifier lors du regroupement des phénix et des membres de la NI après la bataille, je crois l’avoir aperçue. Ça a suffit à me rassurer, je n’avais pas le cœur à constater ses blessures et sans doute pas le courage pour la rassurer.
Il est 23 heures quand je quitte le boutefeu. Je ne me plains d’aucune blessure supplémentaire – celles que je traîne depuis les mines puis celles gagnées à Avalon me suffisent amplement ! Je me sens relativement bien et peux échanger quelques bavardages autour d’eau fraiche et d’un fond de liqueur passé en douce avec d’autres combattants mais aussi des curieux. Un sorcier, venu avec son esclave moldu vient me féliciter pour le dernier combat que j’ai « mené d’une main de maître ». Je ne sais comment prendre les compliments venant d’un pareil salopard, mais figurez-vous que je reste poli. C’est peut être la présence de la jolie demoiselle à ses côtés qui m’encourage à rester courtois. Rapidement, elle vient à son tour m’adresser la parole et je constate qu’elle dispose de quelques libertés. Le sorcier la surveille du coin de l’œil mais ne bronche pas. J’apprends alors que Allie est en droit de demander une soirée tous les quinze jours environ. Une soirée durant laquelle elle peut fréquenter qui elle veut…
« Je préfère qu’elle prenne du bon temps régulièrement plutôt que de la priver indéfiniment et qu’elle en vienne à poser un regard lubrique sur ma personne ! »
Explique son propriétaire en quittant les lieux, seul. Les autres sorciers sont partagés entre le fou-rire et l’écœurement. Moi ? Je suis perplexe. Au fur et à mesure de la conversation, je comprends que Allie a demandé une permission pour ce soir. Pour moi. Blonde, les yeux bleus, de jolies courbes et une répartie sympathique : c’est Noël ! Du moins, jusqu’à ce qu’un sorcier plus con que la moyenne – c’est dire – sorte du club derrière nous, pointant sa baguette sur la demoiselle à mon bras.
« Un esclave n’a pas le droit à du bon temps ! Crève !!! »
Le sort décoché fait mouche et la belle s’écroule au moment où l’enfoiré disparaît. Je mets moins de deux secondes à prendre ma décision : Adara peut l’aider !
Quand je frappe chez la botaniste, le visage et les vêtements tâchés de poussière et de sang, j’espère juste qu’elle acceptera de m’aider une quinzième fois. Je lui suis redevable mais bientôt la dette sera incommensurable ;
« Adem… tu vas me soigner ? »
« Je, une amie va s’occuper de toi. Une bonne nuit de repos et ce sera comme si tu n’avais jamais été touchée ! »
Croisons les doigts. Pendue à mon cou, elle s’agrippe encore assez fortement pour que j’estime la blessure pas trop sérieuse. Quoique. Au moment ou la porte s’ouvre, j’esquisse un large sourire suppliant :
« Oui j’exagère, ça craint pour nous tous mais : s’il te plait, tu peux nous aider ? »
Et je me surprends à espérer deux autres choses : qu’Adara soit seule. Qu’Allie parte vite.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Sam 12 Aoû - 22:25
Depuis le jour funeste où ils avaient mis les pieds place de l'Ascension pour tenter de sauver les boucs émissaires de Kark, Adara avait l'impression que chacun de ses pas lui demandaient un effort conséquent. Parfois au dessus de ses forces, lui semblait-il. Revenue au QG après l'attaque, elle hésitait entre la marque infligée par Kark et le fait qu'elle ait tué deux Pacificateurs de sang froid au titre de pire expérience de la journée. Quand elle avait appris la mort de son père, elle avait finalement trouvé son triste champion des événements regrettables. Les jours qui ont suivis ont été éprouvants, entre l'organisation de l'enterrement dans l'indifférence générale - qui se souciait de la mort d'un vieux Phénix dérangé ? Certains avaient même fait étalage de leur jubilation : le vieil Avery et Seraphina ne s'étaient pas privés d'assister aux funérailles, un petit sourire satisfait aux lèvres. Pour l'ainé, la présence de Lars place de l'Ascension était une preuve indéniable que Lars n'avait jamais cessé ses activités subversives, et sa mort n'en était que la juste punition. Adara aurait aimé pouvoir défendre son père en expliquant au Avery qu'il n'avait jamais été aussi proche et aussi éloigné de la vérité, mais il restait encore Eclipse à protéger. Adara devait rester discrète. Elle avait déjà une cible peinte sur le bras, inutile d'en rajouter une autre...
Cette cible, justement, avait été son deuxieme boulet. Si enterrer son père - et gérer le deuil - n'avait pas été assez dur, il avait en plus fallu ruser pour camoufler ce traitre qui s'étendait sur tout son avant-bras, du coude au haut du poignet, n'avait pas été une mince affaire. D'abord ses vêtements de deuil. Puis, quand la chaleur avait monté, obligeant aux manches courtes, elle s'était cachée derrière une blessure plus ou moins imaginaire, bandage à l'appui. Mais elle allait bientôt se retrouver à court de solution, d'autant qu'elle devait aussi se cacher d'Eclipse, et l'enfant commençait à être suspicieuse des précautions exagérées de sa mère.
Pour ne rien arranger, la mort des deux Pacificateurs - l'assassinat - hantait ses nuits. Elle avait beau savoir qu'elle n'avait guère eu le choix, elle savait aussi qu'ils ne menacaient pas immédiatement sa vie. Aurait-elle pu faire autrement ? Elle revivait la scène encore et encore, cherchant d'autres solutions. Les images, mais aussi les sons de cette terrible scène, repassaient dans sa tête.
Bref, elle dormait mal, pleurait beaucoup et était stressée au possible d'être découverte à cause de l'écriture de Kark boursouflant son bras. Elle se sentait défaite.
Le jour en question, Adara avait fermé la boutique, Eclipse était couchée, Fergus et Jeremiah remisés dans leurs placards. Au prétexte de faire sa comptabilité, elle pouvait se relacher quelque peu, retarder le moment du coucher pour éviter les cauchemars et pleurer son père en paix. Elle avait opté pour des manches légères et fluides mais longues : la vue de sa balafre la rendait malade. Elle était trop chargée de symboles et de menaces. Un boulet. Une baguette pointée sur son front, prête à déclencher un Avada Kedavra à tout moment. Pire : un Détraqueur planant au dessus d'elle, prêt à lui délivrer son dernier baiser. Elle était à son comptoir, regardant sans les voir ses livres de compte, les yeux brulants de larmes qui ne venaient plus, quand des coups frappés à la porte la firent sursauter. Elle fut tentée de faire la morte - quel humour - mais les visites aussi tardives à la boutique étaient dernièrement des causes urgentes, pour des alliés - des amis. Un en particulier. Sourcils froncés, tachant de se recomposer une expression, elle alla ouvrir la porte pour découvrir Adem, sourire aux lèvres, une blonde pendue au cou. Comme prévu, il lui demandait son aide.
Elle ne l'avait pas revu depuis l'attaque. Et encore l'avait elle juste appercu dans la foule, alors qu'elle partageait sa peine avec Silja. Mais elle s'était sentie soulagée qu'il s'en soit sorti, à priori sans dommage. Mais ils n'avaient pas eu l'occasion d'échanger depuis. Elle se surprit à ressentir un certain réconfort à le voir là - encore qu'il soit altéré par la présence de la nymphe en détresse. Elle eut une grimace entre le sourire et le rictus désapprobateur, et hocha doucement la tête avant de s'effacer pour leur permettre d'entrer. Elle avait à peine regardé la blonde, mais elle ne quittait pas le Moldu du regard. Oui il exagérait, oui il leur faisait prendre un risque immense. Mais oui, elle allait aider sa pintade. Elle n'était pas sure de pouvoir le lui refuser, d'ailleurs... Etrange de constater qu'elle n'en avait même pas envie.
" Entrez. En silence, les Moldus ne sont pas loin. " Adem savait que Fergus appartenait à l'Ordre, mais ce n'était pas le cas de Jeremiah. Et il y avait Eclipse, mais elle n'allait pas la mentionner devant la blonde. De toute façon, Adara ne laisserait rien au hasard. " Que s'est-il passé ? " Demanda-t-elle, un peu morne. Elle ne prenait même plus la peine d'expliquer à Adem qu'elle n'était pas medicomage. Il lui faisait confiance, il comptait sur elle pour le tirer d'embarras - et elle aimait ca, à dire vrai.
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Ven 18 Aoû - 10:57
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
La demoiselle déjà pendue à mon cou s'agrippe plus ardemment quand la porte s'ouvre sur la jolie Adara. Elle lui accorde un regard sévère alors que la sorcière, elle, ne la regarde même pas. Je hausse un sourcil dubitatif. La soirée promet de se finir en beauté. F*ck. J'allais me taper la blonde, ou passer voir Adara aurait pu être une option, mais ramener l'une chez l'autre c'est vraiment pas le bon plan.
« Son maître lui a accordé la soirée, mais un sorcier moins tolérant n'a pas pu la laisser partir sans l'agresser... »
Je balaie l'histoire d'un geste de la main, ça ne mérite pas débat.
Quand je peux installer Allie sur une chaise et ainsi m'en débarrasser, je replace mon attention sur Adara. Toute mon attention. La jeune femme n'a pas l'air en forme et je culpabilise brièvement de m'être ainsi invité. Culpabilité de courte durée, je n'avais pas d'autre solution. J'ai confiance en elle et puis je préfère avoir à m'excuser auprès d'elle que n'importe quel sorcier.
« Vous êtes sorcière ???! Sorcière docteur j'espère ! Il faut me réparer ça, j'aimerai avoir Adem pour les heures qu'il me reste et... »
« Comment vas tu, Adara ? »
Couper la parole c'est mal, mais dire des conneries c'est pire. Je ne tiens pas à ce qu'elle fasse un dessin. Pas devant Adara. Bizarre non ? Savoir que je plais ça a tendance à me faire fanfaronner d'habitude. Mais je n'ai pas envie qu'Adara pense que... Je soupire et rajoute :
« On s'est pas revus et je m'inquiétais ...fais. On parlera après. »
Dis-je en la laissant avec Allie qui, affaiblie, somnole légèrement. Ouf. Un peu trop bavarde celle-ci. Je n'ai rien contre les filles entreprenantes mais quand même.
Je préfère m'éloigner lorsque la magie opère. Les bras croisés dans le dos, je fais quelques pas dans la boutique, veillant à ne rien toucher qui pourrait me bouffer. Sur appel de mon amie je reviens à ces dames.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Jeu 24 Aoû - 21:47
Continuant à ignorer superbement la Moldue qui s'accrochait à Adem comme une moule avariée à son rocher, elle les accompagna jusqu'à un coin tranquille où ils risquaient moins d'être entendus par les Moldus. Elle écouta l'histoire d'Adem et sans qu'elle sache vraiment pourquoi, quelque chose dans son court récit la dérangeait profondément. A son tour, elle leva la main pour signifier qu'elle n'en voulait pas plus. C'était peut être l'idée qu'un sorcier puisse agresser un Moldu gratuitement, mais elle en doutait : ce genre d'actes faisait partie du quotidien pour qui vivait à Avalon, d'autant plus depuis l'attaque de la place de l'Ascension. Alors pourquoi ce pincement au coeur ?
Une fois Allie installée, Adara l'examina rapidement, sentant son irritation croitre. Pour un peu, elle sortirait sa baguette et balancerait un Bloclang elle même pour la faire taire. Si Adem aimait les pintades, grand bien lui fasse... Pourquoi ca l'agaçait ? Elle n'eut pas le temps d'explorer cette idée : Adem coupa la parole à la blonde pour lui demander comment elle-même allait, prenant Adara de court. Elle leva vivement les yeux vers lui, sans avoir conscience que sa peine se lisait dans son regard. Complexe question en tout cas, à laquelle il n'y avait pas de réponse simple. Et surtout à laquelle elle ne comptait pas répondre devant la pintade.
" Ca va. " Répondit-elle un peu sèchement. Le regrettant aussitôt quand il exprima ses inquiétudes. Elle serra les lèvres et s'occupa d'Allie.
" Je ne suis pas medicomage, et il va falloir t'en contenter. Je ne suis pas sure que tu obtiennes gain de cause où que ce soit ailleurs... " Selon le niveau de vie de son propriétaire, elle devait valoir peu à rien du tout. La laisser mourir n'aurait guère d'incidence. Seul un autre Moldu, et dans une certaine mesure un sorcier de l'Ordre, se soucierait de la faire soigner. Adara quant à elle n'intervenait que parce que c'était Adem, quelqu'un en qui elle avait confiance évidemment, qui le lui demandait. De n'importe qui d'autre, elle aurait probablement fait la sourde oreille. Depuis sa cuite avec Victoria, elle avait encore moins envie de voir du monde.
Elle s'occupa donc de l'état d'Allie, moins grave qu'il n'y paraissait. Une chochotte consommée, à son avis. Une fois ses soins terminés, elle rappela Adem qui s'était éloigné. Curiosité ou avait-il peur du sang ? Non, pour ce qu'elle en savait, il n'avait aucun problème avec une hémorragie ou deux... Bizarre. En attenant, la Moldue s'était endormie.
" De rien. Elle est de l'Ordre ou de l'Inquisition ? " Elle se releva, essuyant ses mains machinalement sur ses cuisses. " Tu sais que je ne peux pas la laisser repartir comme ca si elle n'est pas des notres. Si elle raconte que tu fréquentes une sorcière, ca nous mettra en danger tous les deux. Et il y a aussi Fergus, Jeremiah, Eclipse et m... " Machinalement, elle avait failli parler de son père, et aussitôt les larmes lui piquèrent les yeux. Elle baissa rapidement le nez, le temps de se reprendre. Elle savait qu'elle n'avait sans doute pas fait illusion... " Si elle parle, elle met en péril nos vies et nos factions, et on ne peut pas lui faire confiance, il y a trop d'enjeux. Je dois effacer sa mémoire... " Elle ne savait pas trop si elle lui demandait sa permission ou lui exposait simplement un fait. Mais elle voulait qu'il comprenne, et qu'il accepte.
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Dim 27 Aoû - 11:29
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Si je soupçonne Adara d'avoir endormi Allie grâce à un sort ? Non. Je ne vois pas pourquoi elle ferait une chose pareille. Elles ne se connaissent même pas. Et n'auraient jamais du se connaître, d'ailleurs ;
Je me frotte nerveusement la nuque, ne sachant pas quoi faire de mes mains, l'agacement et l'embarras me faisant faire des gestes inutiles. Heureusement que la blessée s'est endormie en tout cas. Je me voyais mal parler librement à la sorcière en présence d'une tierce personne.
" De rien. Elle est de l'Ordre ou de l'Inquisition ? "
« ...Non. »
Non, Allie est juste une esclave qui assiste aux combats du Boutefeu parce que son maître ne sait pas se promener sans elle. Je préfère éviter d'aborder le détail de mon "activité". Je n'ai pas honte d'être un combattant, c'est plus général que ça. J'ai honte de tout ce qui fait ma personne depuis que je suis soumis à l'autorité des sorciers. Depuis que ma vie tient à leur baguette.
Je regarde mon amie tandis qu'elle m'explique la nécessité d'effacer la mémoire de la moldu. Je le sais pertinemment. Dans son argumentation, Adara s'arrête alors, prise d'un trouble trop grand pour être manqué. Je fais un pas vers elle, le regard inquiet, mais elle reprend de plus belle.
" Si elle parle, elle met en péril nos vies et nos factions, et on ne peut pas lui faire confiance, il y a trop d'enjeux. Je dois effacer sa mémoire... "
« Eh ! Je comprends, d'accord ? »
Je lui ai attrapé la main en terminant de réduire la distance entre nous. J'enferme finalement cette main dans les miennes, dans une caresse qui se veut réconfortante. Si encore je savais ce qui tracasse ainsi Adara. Non ce n'est pas le fait de se mettre en danger ce soir - par ma faute. Ca semble plus sérieux. Plus grave. Et ça m'emmerde.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Laissons la dormir. » Dis-je en éloignant la miss d'Allie comme si j'avais besoin que nous soyons plus seuls encore. « Explique moi. Sinon : je ne pars pas ! »
Trait d'humour ni drôle ni nécessaire. Je retire aussitôt le sourire niais de mon visage pour prouver que je peux être sérieux et réellement attentif. Je ne suis qu'un moldu accessoirement en cavale à cause d'une blondinette, mais je n'ai pas envie de laisser Adara. Pas maintenant. Pas après avoir vu ce regard dépressif.
Je relâche ses mains et invite la mienne dans son dos, espérant l'inciter à la confession.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mar 29 Aoû - 23:01
Elle ne réalisa qu'Adem s'était rapproché que lorsqu'il lui prit la main, coupant net son argumentation. Pour la première fois depuis qu'il était entré chez elle - dans sa boutique - , elle le regarda vraiment. Elle avait pleinement conscience de sa main dans les siennes, mais pour intime qu'il fut, ce contact avait soudainement perdu son caractère étrange. Peut être parce que ce simple geste de sympathie dégonfla en elle sa tension - des événements des derniers mois, de la situation générale, de l'instant en particulier - pour ne laisser que la tristesse - et la place pour le réconfort. Elle réalisa qu'il était à nouveau bien proche, et se prit à vouloir réduire encore l'espace entre eux. A la place, elle se contenta de lui servir un pauvre sourire à son trait d'humour, envisageant brièvement de ne rien dire pour le prendre au mot. Quelle idée... Même, lorsqu'il posa la main dans le creux de son dos, l'invitant tacitement à s'éloigner de la cruche endormie, elle se laissa légèrement aller contre lui. Avant de se reprendre. Oh hé ! On fait quoi là ?!
" Attends... " dit-elle en se dérobant. " Je vais finir de m'occuper d'elle... " prétexte pour reprendre ses esprits, mais aussi véritable soucis : qu'un des Moldus se lève ou qu'Eclipse descende, ou pire, pour qu'ils oublient de procéder à cette mesure de sécurité majeure. Elle sortit sa baguette et procéda à un Oubliette comme elle pouvait.
" Je ne sais pas vraiment à quel point sa mémoire sera affectée, je ne suis pas Oubliator... Mais tu pourras lui raconter ce que tu veux, elle n'aura aucun moyen de savoir que c'est du vent... Selon ce pour quoi vous étiez ensemble à la base... " Elle haussa les épaules avec un regard appuyé pour Adem. Elle avait une vague idée du programme initial de la soirée - il n'y avait pas des dizaines de raison pour lesquelles un sorcier laisse une Moldue seule avec un Moldu - et elle en concevait une irritation qu'elle ne s'expliquait pas. Il n'y avait rien à ajouter, ni de compte à demander à Adem. Ils étaient compagnons d'armes, amis... Rien de plus... Et pourtant, le souvenir de la soirée de la St Patrick lui revint inopinément et elle eu une sensation de manque. Manque de quoi ? Bonne question...
Elle finit par se détourner et prendre la direction de la pépinière. L'endroit serait calme, assez isolé, et si quelqu'un s'approchait, ils le verraient et l'entendraient venir. D'ailleurs, pour plus de précaution, elle lanca un rapide sortilège pour verrouiller les portes des placards de ses Moldus. Ils n'en avaient guère l'habitude, mais Fergus comprendrait le cas de force majeure - sans avoir besoin des détails - et Jeremiah... C'était Jeremiah, il se contenterait d'un "c'est comme ca".
Elle emmena Adem du côté des bulbolux qui avaient donné le nom à la boutique. Les plantes nimbaient la zone de leur lueur bleutée, libérant leurs particules luisantes autours d'eux. Choix stratégique : c'était le seul endroit de la pépinière naturellement éclairé et qui n'attirerait donc pas l'attention. Dans un autre secteur, allumer la lumière à cette heure là aurait pu paraitre étrange aux quelques voisins de la boutique, et Adara n'avait guère envie qu'ils appellent la Brigade Magique et les voir débarquer avec une Moldue inconsciente et un autre bien réveillé, et aucun titre de propriété pour eux. Discrétion donc. Et puis ce n'était pas du tout désagréable comme ambiance... Un peu hors du temps...
Bref ! Elle s'installa sur une pile de sacs de substrat - un espèce de terreau à base d'écorces de merisiers et noyaux de mangue pilés - et laissa son regard se perdre sur les particules lumineuses le temps qu'Adem prenne place à son tour. Elle cherchait la ressource pour aborder le sujet qui la tracassait - l'objet de la question d'Adem. Rien ne l'obligeait à répondre, en réalité. Mais elle avait l'impression qu'il se souciait vraiment de la réponse, d'elle, alors que peu de choses les liaient. A quoi ca tenait ? Quelques heures à se battre ensemble, quelques pas de danse, et pourtant elle avait l'impression d'être plus proche de lui que de beaucoup d'autres sorciers, de l'Ordre ou non. Elle était incapable de mettre un nom sur leur relation, mais elle avait le sentiment de lui devoir une explication. Parce qu'il était présent sans le savoir, parce qu'ils avaient partagé beaucoup de chose - parce qu'elle le voulait, avant tout. Finalement, elle prit une inspiration et se lanca, sans trop savoir si elle allait pleurer ou non. " Mon père est mort. Durant l'attaque. Il était sur la place... " Sentant sa voix vibrer un peu, elle marqua une pause avant de poursuivre. " Il n'aurait pas du être là, mais il a réussi à s'échapper... " Elle n'avait guère envie de s'attarder sur les détails. C'était suffisant comme explication, et elle ne se sentait pas le courage de revenir à nouveau sur les circonstances de la mort de Lars. Elle baissa le nez le temps de ravaler ses larmes avant de servir à Adem un pauvre sourire.Il y avait l'autre chose, mais ce n'était pas forcément le moment, et c'était la disparition de son père qui avait pris le pas - pour l'instant. Et puis elle ne savait pas trop comment l'aborder avec lui...
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Jeu 31 Aoû - 10:22
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Après avoir supprimé en partie la mémoire de la jeune esclave blessée, Adara me revient en émettant plus de doutes que nécessaire. Je sais qu'elle a fait au mieux, je commence à comprendre que les sorts ne sont pas obligatoirement faciles à lancer, et puis, tout ce que j'attendais d'elle c'est un coup de main, pas d'arranger la situation merdique dans laquelle je me suis foutu avec Allie. La fin de sa remarque sonne avec une étrange sévérité. Je pose un regard sceptique sur Adara.
" [...] elle n'aura aucun moyen de savoir que c'est du vent... Selon ce pour quoi vous étiez ensemble à la base... "
« Ok. Ça ira. »
Inutile de développer je crois. Quelles que soient les raisons de ce ton dur, ce que je prévoyais ne la regarde pas. Et, j'admets, une pénible culpabilité me tient. Je détourne le regard de la blondinette endormie et me focalise sur Adara, comme pour éviter d'être pris au piège. Stupide.
Nous prenons place au milieu de plantes lumineuses, flippantes. Je les surveille du coin de l’œil quelques instants, mais ma confiance en la sorcière est totale. La belle met enfin des mots sur ses souffrances, et l'environnement alentours disparaît aussitôt. Je ne vois plus qu'elle, les larmes au coin de ses yeux qui menacent de la trahir un peu plus et ce maladroit sourire qui tord ses jolies lèvres.
« ...Je, j'suis désolé Adara. »
Vraiment ? Je suis navré pour mon amie et j'aimerai lui exprimer toutes les condoléances que la bienséance impose. Cette mort tragique réveille malheureusement tant de cicatrices que je sens mon poing se crisper dans un craquement. Cet homme était au mauvais endroit, au mauvais moment. Je comprends qu'Adara puisse être dévastée, et certainement s'en vouloir. Si elle savait comme je me suis détesté à la mort de mes parents, et pire encore, de ne pas avoir été présent lorsque ma tante et ma sœur furent assassinées.
« J'ai pas de mot. Excuse-moi. Je... je me console toujours en me disant que les disparus se portent mieux que nous. Ailleurs. Ici, c'est l'enfer. »
Pour nous les non sorciers. Mais pour sa famille il existe encore des chances d'être heureux. A condition de fermer les yeux sur les horreurs engendrées par le gouvernement en place. Je soupire, impuissant. Incapable de l'aider. Mais la jeune femme n'a jamais demandé que je la console ou que j'apaise ses maux. Alors je récupère son regard et sa main par la même occasion.
Cette guerre fait des dégâts dans tous les camps, j'en suis de plus en plus conscient. Ma haine ravageuse à l'encontre des sorciers ne désemplit pas, mais elle se concentre, se précise, pour en viser de moins en moins.
Je crois qu'Adara ne s'attendait pas à ce que je récupère ses fins doigts. Un mouvement de résistance se fait sentir et je n'insiste pas, restant le bras tendu vers elle, mes doigts contre les siens. Le tissu de sa manche s'est pourtant déplacé, révélant le début d'une étrange tâche.
« ...tu t'es fait mal ? »
Une brûlure ? Une marque ? Une griffure ? J'essaye de changer de sujet en espérant la soulager un peu.
J'aurai réussi à lui faire oublier son défunt père. Pour ce qui est du soulagement en revanche ...
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Sam 2 Sep - 22:50
Évidemment, il n'avait pas épilogué concernant la blonde. En réalité, Adara n'en était pas mécontente. Elles n'avaient pas échangé dix mots, mais la sorcière avait conçu une antipathie d'office envers la Moldue. Un reste de préjugés, dirons-nous... En attendant, elle avait laché le morceau, une nouvelle fois. Elle aimerait ne plus avoir à dire ces mots, ne plus avoir à y penser. En fait, elle aimerait que cela ne soit jamais arrivé, mais il n'était pas possible de revenir en arrière n'est-ce pas ? A la place, elle pouvait se concentrer sur le moment présent. Sur l'homme en face de lui, qui visiblement partageait sa peine. Le sourire malheureux d'Adara s'étira quelque peu, et elle hocha la tête. Il avait raison, au moins en partie : le calvaire de Lars était terminé. D'une manière ou d'une autre, il était plus heureux maintenant.
" Ne sois pas désolé... Tu n'y es pour rien... "
Adem devait avoir sa part de malheur, pourtant il était là, et semblait tout prêt à la consoler. Elle réalisa que ce type d'attention lui manquait. Oh bien sur, elle avait noyé sa peine avec Victoria et Lizzie, quelques jours auparavant. Mais ce n'était pas la même chose. Adara n'aurait pas su pointer la différence, mais il y en avait une. Et si le moment passé avec ses amies avait été plaisant, celui ci était bien parti pour être plus réconfortant.
Jusqu'à ce qu'il lui prenne la main dans un geste pour le moins inattendu. Adara ne put réprimer un mouvement de recul totalement involontaire. Il n'insista pas - à son grand soulagement, à son grand regret - et garda juste ses doigts au contact. Un contact qui réveilla une sensation agréable dans son bras et une sensation d'apaisement bienvenue. Elle n'avait pas remarqué que sa manche avait bougée, jusqu'à ce qu'Adem en parle lui-même. Le bien-être débutant fut aussitôt remplacé par une vague de panique, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Adem n'était pas l'ennemi, il n'était pas à la solde de Kark. Alors pourquoi craindre qu'il découvre cette marque ?
Elle ne savait pas trop. En tout cas, elle voulu ramener sa main à elle, s'emmêla dans celle d'Adem. " Non ! C'est... " Trop tard. A gigoter dans tous les sens, sa manche avait fini de glisser, dévoilant son avant-bras et sa scarification. Le cadeau de Mervyn Kark. Elle ferma les yeux et baissa le nez en soupirant. Elle étendit le bras devant elle en évitant le regard d'Adem. A la place, elle regarda le traitre qui barrait son avant-bras droit. " C'est arrivé pendant l'attaque. Sur la place. Une maléfice... De Mervyn Kark... " Nouveau soupir, suivit d'un court silence, avant de répondre à la question qui le manquerait pas de suivre - Silja l'avait posée immédiatement, en tout cas. Fergus aussi. " Personne ne peut l'enlever... " Si Adem avait effectivement réussi à la distraire du souvenir de la mort de son père, il n'avait pas vraiment permis à Adara d'oublier son mal-être. A contempler sa cicatrice, les larmes remontèrent et elle ne put les contenir immédiatement. Elle réussit néanmoins à se reprendre et essuya ses larmes de sa main gauche. Elle n'espérait qu'une chose : qu'il ne se comporte pas en groupie comme le faisaient certains Phénix. Il lui était déjà reconnaissant qu'elle se batte pour "sauver les Moldus" alors que ses motivations initiales ne les concernaient pas du tout. Elle ne l'avait jamais détrompé et s'en voulait pour ca. Si en plus il se mettait à la voir comme une héroïne de guerre, elle ne savait pas trop ce qu'il adviendrait de leur relation. Elle était cependant persuadée que cela altèrerait définitivement ce qui les unissait, quoi que ce fut.
Ah bah voila pourquoi elle ne voulait pas qu'il voit sa cicatrice !
Les lèvres serrée, elle finit par s'autoriser à lever les yeux vers Adem, un regard en biais, craintif, comme on attend la délibération d'un jury avant une peine de mort - bon ok en exagérant. Un peu. Peut être.
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mar 5 Sep - 17:29
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
A l'expression que prend alors son visage, aux nouveaux traits qu'il adopte, je comprends non seulement avoir posé une mauvaise question mais avoir surtout articulé la pire de toutes. Peine, désolation, épuisement. Adara se résigne à soulever la manche qui masquait encore un peu ce que je pensais être une cicatrice. C'en est une, non ? Plus ancré qu'un tatouage, plus cuisant qu'une plaie, la marque est un mot. une insulte pour les siens, son rang, son statut, ses proches. Une honte sans doute pour la combattante qu'elle est. Cette marque est la preuve qu'elle s'est fait toucher, repérer, juger. Mes lèvres se tordent d'embarras, je suis tellement désolé pour elle.
" Personne ne peut l'enlever... "
Je n'ai pas imaginé un seul instant que ce soit envisageable. L'air affligé et abattu de mon amie est bien trop fort. Je parviens même à comprendre à quel point cette preuve de son engagement à la cause des Phénix est un poids pour elle. Ses actions sont clandestines, être une sorcière ne la protège pas de la sanction si les autorités étaient amenées à apprendre sa...trahison. Bordel.
« Personne n'a à le voir. »
Facile à dire. Je serre à nouveau sa main entre les miennes et ne peux retenir un soupir de s'échapper d'entre mes lèvres. J'étais si heureux de la voir ici, indemne, physiquement du moins, après l'horreur de la dernière bataille. Ce maléfice sur son bras est quelque chose qui ne demande aucune convalescence : elle n'en guérira pas. Je sens sa gêne, comme si elle avait honte par anticipation auprès de tous.
Je caresse doucement le dessus de sa main et m'essaye à une connerie rassurante :
« Il va falloir relancer la mode des bras d'archers. »
Je prends la liberté de tendre un peu plus son bras vers moi et fait glisser mon pouce de son poignet à l'intérieur de son coude, le mot "traître", là où un morceau de tissu ou de cuir décoré pourrait sans mal le masquer.
« Ici. Ça t'irait parfaitement ! »
Le rôle de styliste ne m'allant pas tellement, je l'abandonne et m'efforce à offrir un sourire sincère. Oui, c'est une mauvaise nouvelle et ajoutée au décès de son père, Adara a de quoi être terrassée. Mais la vie continue. Elle s'en est sortie malgré tout, il faut maintenant compter sur ce fardeau et avancer.
« Personne ne le verra. D'accord ? »
Une telle vérité pourrait me faire passer pour un menteur. Je veux juste y croire. Après tout ce que je fais pour la NI, Vivienne n'a encore rien vu ! Je reste persuadé qu'elle ne saura rien, jamais. C'est fou, c'est stupide, mais c'est tout ce que j'ai pour tenir. Je veux que la jeune femme s'accroche à cette certitude, si absurde soit-elle.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Sam 16 Sep - 0:07
Elle ne s'était pas attendue à ce qu'Adem s'efforce de minimiser les faits. Pour la rassurer ? Réaliser cela la toucha plus qu'elle ne pouvait le dire. Peut être parce que justement c'était inattendu. Cela faisait plusieurs années qu'elle ne comptait que sur elle-même, depuis la disparition de Darran. Elle avait oublié ce que c'était que d'avoir de l'aide, un soutien. Quelqu'un pour faire paraitre l'obscurité moins sombre. Elle le regardait alors qu'il lui caressait la main, comme un baume sur ces dernieres semaines, et un léger sourire naquit au coin de ses lèvres. Ca n'effaçait pas la peine, mais ca la tenait à distance. Elle se raidit lorsqu'il remonta sur la cicatrice, faillit même retirer son bras alors même qu'il le ramenait vers lui. Mais quelque chose la retint, la fit hésiter, avant de renoncer et de s'abandonner à la caresse. Elle suivit son geste du regard, y vit une sensualité inattendue, qui irradia une douce chaleur qui de diffusa dans son bras, avant de se dissiper dans le reste de son corps en petites bulles frissonnantes. Alors ca pouvait ne pas être seulement un poids ?
Elle sourit plus largement à sa plaisanterie avant de recroiser son regard quand il affirma que personne ne le verrait. Elle n'était pas dupe, et il savait que lui non plus. Elle le voyait - elle fut d'ailleurs surprise de constater qu'elle arrivait à le comprendre sans qu'il ait besoin de parler. Ils ne se faisaient pas d'illusion sur la promesse qu'il venait de lui faire, et pourtant elle y trouvait un réconfort étonnant mais bienvenu. Elle réalisait qu'elle s'était sentie très seule ces dernières années... Elle hocha la tête sans se départir de son petit sourire - même si toujours teinté de tristesse. Et puis, sans plus réfléchir, elle glissa sa main dans celle d'Adem, entrelaça ses doigts entre les siens et posa la tête sur son épaule, s'abandonnant au moment.
A la Saint Patrick, elle n'avait rien remarqué - l'ambiance avait largement contribuer à tout diluer - mais là, et malgré les senteurs des plantes de la pépinière, elle réalisa qu'il dégageait une odeur particulière. Pas nécessairement désagréable, mais loin, très loin des fragrances policées de son mari ou de ceux qu'elle fréquentait au club de danse - les seuls qu'elle approchait d'assez près pour se faire ce genre de réflexion. Elle l'enveloppait comme dans une bulle et renforçait son sentiment de sécurité en cet instant. Sécurité fragile et même illusoire, mais elle la ressentait néanmoins. Son regard se perdait sur les particules lumineuses émanant des bulbolux. Etait-il vraiment nécessaire que ce moment passe ?
" Je me suis inquiété pour toi... Quand j'ai entendu ces créatures... Ils se sont attaqués à vous, non ? J'ai vu un homme perdre son bras, ce jour là... " Pas besoin de préciser de quel jour elle parlait, hein... " Un client... Je croyais que c'était quelqu'un de bien, mais il était avec eux... " Là aussi, le "eux" était évident... " Pourtant ca ne l'a pas empêché de se faire arracher le bras... " Elle se sentait coupable de ce qui était arrivé à Eoin, même si elle n'avait été impliquée en rien dans le sortilège qui avait causé son amputation. Elle l'appréciait en tant qu'individu. Pourtant, forcé était de constater qu'il était Mangemort. Un ennemi. Apres un silence, elle se redressa légèrement, juste de quoi poser le menton sur l'épaule d'Adem, pour pouvoir le regarder. " Je suis soulagée que tu ailles bien... " Elle ne savait pas trop où elle voulait en venir, mais elle se sentait trop fatiguée mentalement et physiquement pour analyser ce qu'elle faisait. Elle était là, il était là. Ca lui suffisait.
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mer 20 Sep - 10:00
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
J'essaye d'être prévenant, doux, attentif. J'essaye d'être tendre et de la consoler. J'essaye parce que je me sais bourru. Impulsif, sarcastique et sévère, j'ai toujours eu du mal à faire preuve de patience et de délicatesse. J'essaye tout ça parce que je veux réconforter Adara. Lui paraître sympathique, amical. Au moins. Et si mes paroles sonnent plus pathétiques que sympathiques, je les espère efficaces. J'aimerai qu'elle puisse sourire sans que l'ombre de la honte ou de la peur ne gâche son expression.
Nous ferons en sorte que personne ne voie jamais la marque sur son bras. Je ne sais pas comment, je préfère ne pas y songer. Je veux juste croire à cette promesse que je nous fais.
Sous les étranges lumières des plantes magiques, la sorcière mêle ses doigts aux miens comme si c'était un geste normal. Moi esclave, elle traître à son rang, pourtant deux frères d'arme, camarades, amis ? J'observe nos mains ainsi enlacées alors que sa tête prend appui sur mon épaule.
" Je me suis inquiété pour toi... Quand j'ai entendu ces créatures... Ils se sont attaqués à vous, non ? J'ai vu un homme perdre son bras, ce jour là... [...] Un client... Je croyais que c'était quelqu'un de bien, mais il était avec eux... [...] Pourtant ca ne l'a pas empêché de se faire arracher le bras... "
Quelques secondes s'écoulent avant que j'émette un premier son. Un soupir, las et navré à la fois. En choisissant de rejoindre les Phénix, Adara a pris le risque de croiser beaucoup de sorciers qu'elle pensait être des bonnes personnes, en fait ennemis.
Je me surprends à redouter que ses affinités la fassent douter. Et si elle appréciait plus cet individu que la cause ? Plus que le sort des moldus ? Si cet handicapé lui était plus cher que la liberté à laquelle tous les êtres ont droit ? Si, au final, la liste des mangemorts ressemblait à la liste de ses amis, pourrait-elle changer de camp ?
Elle reprend sa parole et m'oblige à mettre ces craintes de côté.
" Je suis soulagée que tu ailles bien... "
Je croise son regard, si près, et esquisse un sourire contrit.
« ...j'aimerai que tu ailles mieux. »
Maladroit. Je grimace et me déplace lentement, lui faisant quitter mon épaule pour mener mon index à sa joue dans une discrète caresse.
« Je suis content d'être là ce soir. Tu me manquais. »
C'est indéniable, bordel, je suis attiré par Adara. Non, c'est même plus que ça, Adara me plait. Si vous ne saisissez pas la nuance, sachez quand même qu'elle me fait flipper !
Je déglutis et jette un regard en direction de la pièce dans laquelle somnole encore ... Molly ? Alice ?! ... Je nous mets en danger tous les trois ce soir, c'est de la folie. Il faudrait rentrer désormais. Égoïste - ce n'est pas nouveau - je décide pourtant de rester encore un peu.
Ma main se referme plus solidement sur celle de la jeune femme. On est bien, ici.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
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1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mar 26 Sep - 22:24
Elle lui rendit son sourire. L'intention était douce. Elle irait mieux, avec le temps. Elle allait mieux, avec lui. Adara réalisait qu'elle n'avait pas à se battre pour remonter. D'une manière ou d'une autre, les choses se dénoueraient, après tout, et ce serait simplement plus facile avec quelqu'un sur qui se reposer. Oh bien sur, elle avait soigneusement évité d'évoquer l'autre sujet. Parler de ce Pacificateur effondré, tué par sa main alors qu'elle n'était pas entièrement convaincue d'avoir eu raison de le faire, c'était encore trop difficile pour elle. Mais depuis un mois, enfin, elle voyait la lumière au bout du tunnel, et surtout, elle ne s'y rendait pas seule, semblait-il. Cette constatation lui donnait une force nouvelle, toute petite, mais bien présente, et qui semblait ne vouloir que croître. Et lorsqu'il lui caressa la joue - à peine plus qu'un effleurement en réalité - cette force sembla jaillir dans toutes les directions. Frémissante, elle ferma brièvement les yeux, le temps qu'Adem ouvre la bouche. Elle lui avait manqué ? Elle plongea son regard dans le sien pour le sonder, mais n'y décela aucune ironie, aucun faux-semblant. Il était sincère. Réalisant cela, elle sourit, un peu moins sombre. Lui aussi lui avait manqué. Contrairement à l'accueil plus que frais qu'elle lui avait réservé, elle savait au fond qu'elle était heureuse de cette visite inopinée, bien que terriblement dangereuse.
Elle allait ouvrir la bouche pour lui retourner le compliment quand il jeta un coup d'œil ailleurs. Fronçant légèrement les sourcils, elle tourna la tête pour suivre le regard d'Adem... dans la direction approximative de l'endroit où se trouvait la Moldue inconsciente. Aussitôt, la moutarde lui monta au nez. Pourquoi ? Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Après tout, ils n'étaient qu'amis, ou bien.. Ou bien quoi ? Adem était un homme, un Moldu, certes attirant, fort, gentil avec elle, mais un Moldu, alors pourquoi réagir si mal alors qu'il semble se soucier d'une Moldue ? C'était naturel, normal, surtout s'ils... Adara bloqua aussitôt l'idée d'Adem et la blonde ensemble : elle suscitait en elle une révulsion sur laquelle elle peinait à mettre un nom. Cependant celui-ci se fraya un chemin dans sa petite tête jusqu'à s'imposer à elle : jalousie... Oula mais non ! Mais pourquoi ? Ça voudrait dire que... Adara devait se rendre à l'évidence : Adem l'attirait. Voire... Avait-elle des sentiments pour lui ? Un coup d'œil à leurs mains jointes fit s'emballer son cœur, répondant à sa question. Ah bah oui, là, c'était clair ! Mais comment ? Quand ? Pourquoi ?! C'est un Moldu par Salazar !
Avant de pouvoir tirer ça au clair, notre botaniste mit son mouchoir dessus, elle avait d'autres chats à fouetter. Qu'il soit gentil et prévenant avec elle ne signifiait pas réciprocité - le voulait-elle seulement ?? - et s'il était attiré par l'autre endormie, autant qu'il se consacre à cette relation plus... Moins... Plus Moldue ! Là !
Adara se redressa donc, les lèvres un peu pincées, seul signe de sa contrariété. " Tu devrais la ramener... Elle aura sans doute besoin de... De toi... À son réveil... " Contrariée oui, et pourtant elle rechignait à le repousser totalement : elle garda les yeux rivés à leurs doigts enlacés, appelant de ses vœux à ce que ce soit lui qui la lache, car elle n'en avait pas envie.
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Sam 30 Sep - 14:31
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Je ne sais pas à quoi je m'attendais. J'ai simplement parlé sans réfléchir - une fois encore - et exprimé d'étranges émotions. Ça ne pouvait pas arranger les choses. Adara me manquait. Sincèrement. Je n'étais pas sûr de ses blessures, je ne savais rien de son état général, ni physique ni psychologique. Apprendre ses maux aujourd'hui ne me fait évidemment pas plaisir mais je suis content d'avoir pu - très maladroitement - lui proposer et démontrer mon soutien.
Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Mais pas à ce silence suivi d'un pareil détachement :
" Tu devrais la ramener... Elle aura sans doute besoin de... De toi... À son réveil... "
Je n'imaginais pas une réciprocité dans nos ressentis. Les sorciers ne sont sans doute pas programmés pour penser comme nous, êtres normaux. Mais j'aurai aimé un peu de compassion.
Mes doigts se séparent des siens alors que j'avorte d'un soupir. Oui elle a raison, je dois m'occuper de la blessée et ne pas ruminer sur ces.. bêtises. C'est pour Allie que je suis venu, non ? Non. Mais faisons comme si, c'est visiblement ce que préfère la sorcière.
« Merci pour ton aide. Je te promets de faire attention, de ne plus te mettre en danger aussi souvent. »
Je souris, pourtant amer, et retourne au chevet de la demoiselle assoupie. Il va falloir que je la transporte, hors de question de la réveiller et de devoir affronter ses questions. Je ne sais pas quoi lui inventer !
Avant de prendre la miss dans les bras néanmoins, je regarde Adara revenir dans la pièce. Je suis embarrassé par ce que j'ai dit ce soir, et aussi par les mots qui, malheureusement, se bousculent à mes lèvres. Bon. Le sourire devient nerveux et les gestes de mes mains s'agacent contre ma nuque, mes cheveux.
« ...Tu as déjà bien assez d'ennuis. »
Dis-je en posant malgré moi le regard sur son avant bras. Elle n'a pas besoin d'autres problèmes. Mais je radote : je suis un égoïste.
« Excuse-moi Adara. »
Une inspiration suicidaire, une intolérable pulsion, je fais un pas pour l'enlacer. Mes bras remontent dans son dos et mon souffle s'écrase contre son visage quand je capture finalement ses lèvres. J'aurai aimé qu'on puisse partager un premier baiser, le découvrir, l'apprécier. A défaut, je savoure son délicat parfum et me délecte de la tendresse de sa peau avant qu'elle ne s'esquive ;
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mar 3 Oct - 22:27
Sans surprise, mais avec grand regret, Adem lâcha sa main. Adara baissa le nez, peu désireuse de lire sur son expression ce qu'elle pensait y trouver : soulagement, hâte de retrouver sa blonde... En perdant ce contact, Adara ressentit aussitôt un manque qui l'incitait à reprendre la main d'Adem - mais elle n'en fit rien. Comme si, en s'autorisant à se laisser aller, elle avait créé un lien nécessaire à... Sa survie ? C'est peut être excessif, non ? Et puis soyons réalistes, rien ne pouvait arriver entre eux, il était... Hein ?! Et elle est... Voilà quoi ! Bref ! Aucune importance, il se précipite au chevet de la Moldue toujours inconsciente - du moins est-ce l'impression de la botaniste. Il prend toutefois le temps de la remercier, remerciements qu'elle balaie d'un haussement d'épaules.
" C'est normal... " Nan pas tant que ça Adara... " C'est le moins que je puisse faire pour toi... " pas pour l'Ordre, encore moins pour l'inquisition. Pour lui. C'est parce que c'était lui qu'elle ne l'avait pas laisser moisir sur le pas de sa porte.
Les bras croisés, elle le suit dans la pièce où repose la greluche. Elle le regarde à la dérobée. A-t-il l'air gêné ? Une nouvelle fois, elle suit le regard d'Adem, qui la mène à son avant bras. En effet, elle avait beaucoup d'ennuis. Assez ? A quel moment c'était assez ? A son sens, dès qu'on en avait un, c'était déjà trop... Quant à la mettre en danger, elle n'avait pas besoin de lui pour ça : sa vie était sur le fil depuis qu'elle avait rattrapé Victoria et choisi de rejoindre l'Ordre. Sa cicatrice serait un rappel définitif de son engagement, et si ses motivations initiales vascillaient, son implication ne serait pas moindre. Elle releva les yeux sur son "invité" : au contraire... Même si elle ne mettait jamais de mots sur ce qu'elle ressentait, force était de constater que Tadhg d'abord, Adem ensuite, avaient fait changé son point de vue.
Les excuses d'Adem lui firent froncer les sourcils - excuses de quoi ? Il n'y avait rien à pardonner - très brièvement, laissant aussitôt place à un air plutôt... Soufflé... Et tout aussi fugitif. À peine le temps de réaliser ce qu'il faisait, qu'elle se retrouvait dans ses bras. À peine le temps de comprendre qu'il l'enlacait, qu'il l'embrassait. Dans l'instant même où il avait initié son geste, elle eut l'impression que tout s'arrêtait, à commencer par son cœur, que toute son énergie, toute sa force se concentrait en un minuscule point au fond d'elle même, laissant un vide infini sur leur passage. Et au moment où leurs lèvres se trouvèrent, ce minuscule point explosa comme une myriade d'étoiles, emballant son cœur dans la foulée.
Fermant les yeux, elle lui rendit son baiser, d'abord hésitante. Puis ses mains trouvèrent leur chemin, effleurant les bras aux muscles durs, avant de se poser l'une sur l'épaule, l'autre sur la nuque de son compagnon. Elle se fit plus assurée, réalisant que, contre toute attente - pour elle en tout cas - ce baiser était étonnamment identiques à ceux échangés avec ses quelques précédents flirts - Darran inclus - mais aussi totalement différent. Et la différence ne se situait pas dans le statut de sang d'Adem, bien qu'encore une fois elle soit incapable de mettre des mots sur ce fait. Elle profitait simplement de l'instant, de ce sentiment de plénitude qui l'habitait. Elle decouvrait ses levres, le caressait de sa langue, temperant son ardeur pour mieux apprécier ce moment unique entre deux personnes : un premier baiser.
On est d'accord, ça veut dire qu'il en a rien à faire de la pintade endormie ?! Bon ce n'était pas la question à poser. Pas vraiment ce qu'elle avait envie de dire dans l'immédiat de toute façon. Elle a envie de dire quoi, en fait ? Sa main glissant d'une caresse sur la joue d'Adem, elle mit doucement fin à ce baiser digne d'un roman à l'Amorancia. Elle posa d'abord son front contre le sien, les yeux fermés, le temps de se reprendre un peu et aussi retenir encore un peu le moment. Puis elle se recula pour le regarder, ses lèvres s'étirant d'un sourire timide - veuve de 4 ans ici, ayant peu pratiqué le flirt ! - et guettant les réactions de l'homme. Il apprécie ? Ou bien y verrait-elle regret, doute... Dégoût ?! Surprenant venant de celui qui avait ouvert le feu, mais pas impossible : après tout, il était Moldu, qui pouvait savoir ce qu'ils pensaient ? " Excuses acceptées... " plaisanta-t-elle. " C'est une coutume Moldue ? Embrasser pour s'excuser ? " bon ok la vanne est maladroite, mais on n'oublie pas que c'est Adara, la reine de la blague pourrie. L'intention est surtout de savoir si Adem est un coureur ou si elle bénéficie d'une attention spéciale - espérant clairement la seconde option.
Quant aux implications de ce qu'il venait de se passer, Adara décida de remettre la réflexion à plus tard...
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Dim 29 Oct - 22:10
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Je voudrais que l'instant dure toujours. Que nos lèvres s'apprennent inlassablement, sans jamais réussir à se connaître parfaitement. Je voudrais que ces caresses langoureuses me fassent voyager jusqu'à la fin. Je refuse que l'instant s'arrête pour ne pas retrouver la pénible réalité. Malheureusement et sans surprise, le délicieux baiser prend fin. Je garde les paupières closes tandis que nos fronts se rencontrent, imprimant à jamais ces sensations dans mon esprit.
J'ai juste envie de dire merci. Merci d'être cette alliée de talent, cette fidèle amie, cette sorcière... tolérante. Aux côtés d'Adara, je ne suis plus un déchet inutile, un combattant qui sert de divertissement, un esclave. Je deviens plus qu'un rebelle : je me sens vivant ;
" C'est une coutume Moldue ? Embrasser pour s'excuser ? "
Elle a apprécié autant que moi, c'est indéniable. Et cette remarque légère prouve qu'elle ne m'en veut pas. Pour l'instant. Mais le mystère reste entier quant à savoir où nous allons en nous engageant sur cette étrange pente. Je lui rends son sourire, ravi de n'avoir reçu aucune baffe.
« .... euh, pas que je sache. Je m'en souviendrais si j'avais passé ma jeunesse à "remercier". »
Certaines pourraient dire la chose bien différemment. Ma foi. Un voile d'amertume traverse mon regard brièvement et je reviens à celui de la jeune femme, retrouvant toute la passion qu'elle a su ranimer. Embrasser sera une coutume tant que l'action aura cette fabuleuse saveur ! Je souris bêtement, frottant mon nez contre le sien alors que mes lèvres déjà en manque viennent dérober un baiser.
« J'ai l'impression d'être un môme à son premier rendez-vous, même si ça n'en est pas un et que je me suis imposé depuis le début... »
Je fronce les sourcils en ramenant mes mains contre ses hanches, pensif. A quoi je joue ? La mettre en danger n'est pas suffisant ? Je prends aussi le risque que l'autre moldu soit témoin d'une chose ... anormale ? Dans un léger soupir je ramène une main à ma nuque, embarrassé, pas pour autant prêts à regretter.
« Je ne veux pas te causer plus de problèmes. Si tu veux que je m'en aille, tu n'as qu'à le dire. En attendant, » Espiègle, immature, inconscient peut être, je reviens à sa bouche en souriant. « ... je dois m'excuser. »
Nos langues se retrouvent vite et mes doigts s'invitent contre son avant-bras avec lenteur, passant volontairement à côté de sa marque sans la toucher, remontant jusqu'à l'épaule puis dessinant le creux du cou. Sa peau est douce et émet une chaleur réconfortante qui obsède mes sens.
Je crains de ne pas pouvoir être le plus raisonnable, mais qui en doutait ?
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Mar 7 Nov - 21:45
La réponse d'Adem lui tira un sourire amusé. Visiblement, elle n'avait pas tapé loin : Adem devait avoir son petit succès auprès des femmes, devait en jouer, en profiter. Combien en même temps ? C'était idiot comme réflexion : son statut actuel ne permettait pas à Adem de se comporter en courir de jupon, multipliant les conquêtes, n'est-ce pas ? Une nouvelle fois, elle ressentit ce pincement, identifié comme de la jalousie plus tôt. Décidément... Sentiment qu'elle n'avait jamais vraiment expérimenté, il l'assaillait depuis le début de la soirée. Adem semblait avoir le don de provoquer en elle de nouvelles choses auxquelles elle avait du mal à se faire - quand elle arrivait à les identifier ! Une caresse du nez et un baiser plus chaste vinrent interrompre ses réflexions. " tu ne t'es pas imposé... J'aurais très bien pu te laisser devant la porte... Mais c'aurait été une mauvaise idée, j'ai l'impression... " elle eut un petit rire niais, évoluant là aussi le gloussement de la jouvencelle à son premier rendez vous galant. Oui, elle comprenait ce qu'il voulait dire.
Cependant sa douce et inattendue bonne humeur s'évanouit lorsqu'elle vit Adem froncer les sourcils. Quoi ?! Des regrets, ça y'est ? Ah non... Des scrupules... Par Morgane, il allait donc falloir lui expliquer qu'il n'était pas un problème. Ou s'il l'était, c'était le moindre. Avant lui, il y avait son appartenance à l'Ordre, à elle seule synonyme de condamnation à mort.
Mais elle n'eut pas le temps immédiatement de se récrier, Adem lui réclama un nouveau baiser, l'accompagnant d'une caresse qui irradiait sa peau sur son passage d'un frisson délicieux. Et lorsque sa main se posa sur son cou, elle ne put retenir un léger gémissement. De son côté, Adara avait plaqué son bassin contre celui d'Adem en réponse à sa main posée sur sa hanche. Plus, elle l'avait enlacé comme pour plus réduire l'espace entre eux - et le réduisant de fait.
Ses préoccupations étaient pour l'instant éloignées de son esprit. Elle trouvait dans la présence d'Adem, dans ses baisers, un oubli bienvenue. Par son étreinte, Adem l'obligeait à se concentrer sur le présent, et Adara acceptait ce cadeau sans retenue. Pourtant, il n'y avait pas que cette fuite dans sa réponse aux caresses du Moldu. Une nouvelle fois, une part d'elle se fit la réflexion que, vraiment, il y avait quelque chose de particulier, de différent de ce qu'elle avait connu jusque là, mais sur lequel elle peinait à mettre le doigt. Mais une caresse plus appuyée d'Adem éloigna bien vite ces questions parasites. A Salazar ces betises !
Elle réalisa alors que ses mains semblaient s'égarer, comme animées d'une vie propre, à la recherche d'un carré de peau à toucher sous le t-shirt d'Adem. Ce qui la fit stopper net. " On peut pas... " souffla-t-elle, haletante, les yeux fermés, le front contre Adem. " Les Moldus sont enfermés, mais Truc risque de se réveiller... Eclipse pourrait descendre... " Elle se recula pour croiser le regard d'Adem. Hésitait-il aussi ? Et puis une voix s'éleva, celle d'Arsenia. Et celle de Thelga aussi. Ses deux camarades de jeu la renieraient si elle laissait passer cette occasion, même s'il s'agissait d'un Moldu. Et puis sa propre voix aussi se fit entendre : elle avait ouvert une porte qu'elle n'avait aucune envie de refermer. Pourtant, c'était tout sauf raisonnable... Ca ressemblait même à de la folie pure... Mais de la folie douce...
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Dim 12 Nov - 13:22
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Il serait normal de s'inquiéter, un minimum, des conséquences de tels actes entre une sorcière et un moldu. Il serait naturel, à défaut de craindre le regard des autres, de redouter la réaction chimique entre nos êtres. Mais je ne parviens pas à m'en soucier. Quand mes doigts frôlent la peau d'Adara, je n'ai aucun doute : ça ne peut pas nous blesser. Il ne peut pas y avoir la moindre explosion, aucune douleur, pas de choc autre que ce contact électrisant et délectable qui me fait revenir à ses lèvres. Encore et encore.
La tendre chaleur de ses doigts traverse le tissu qui recouvre mon bras et c'est d'une fièvre incurable dont je souffre. Les ébats vécus depuis l'opération Filet du Diable ont tous eu la même amertume. Plus d’insouciance totale, plus de liberté même quand le corps pense atteindre le nirvana. Aucun des échanges charnels que j'ai pu partager jusqu'alors ne m'a fait oublier la situation catastrophique dans laquelle je vis ;
Pourtant ce baiser, le goût de ses lèvres et la préciosité de ses gestes font de cet instant une (re)découvertes de sensations. Pourtant prohibées et effrayantes, les émotions présentes me délivrent : il n'y a plus que nous. Enfin. Je suis seul avec elle et mon bonheur est infini.
" On peut pas... " Posée contre moi, elle semble déjà regretter. " Les Moldus sont enfermés, mais Truc risque de se réveiller... Eclipse pourrait descendre... "
J'empêche mes mains conquérantes de s'immiscer plus loin sous les vêtements de la sorcière pour la serrer dans mes bras, patiemment. Je comprends ses tourments et je suis presque soulagé de voir qu'elle est capable de raison quand seuls la passion et l'appétit me dirigent.
Ravalant mes instincts, j'essaye de la rassurer :
« Non je crois que personne ne se réveillera. Personne ne descendra. »
J'en suis aussi peu sûr qu'elle, mais qu'importe. Personne ne doit briser ce moment, je ne le supporterai pas - et ça n'est pas qu'animal, promis.
Je tente de plonger mon regard dans le sien avec un sourire enjôleur : que craignons-nous vraiment ? Si les baisers n'étaient techniquement pas possible, nous le saurions déjà. Pour moi, le meilleur reste à venir. Même si plusieurs personnes dorment tranquillement dans la maison, je ne les crains pas. Je suis au contraire envahi d'une telle euphorie, quasiment fier de nous ! Je nous aime plus qu'il ne faudrait ;
« Ne me mets pas dehors. »
Dis-je en l'embrassant, replaçant mes mains sur ses hanches, bien vite contre son ventre puis ses cuisses, la faisant reculer pour l'assaillir d'attentions malignes.
« Pas maintenant. »
Nos lèvres se séparent pour que je puisse subtiliser à la jeune femme son premier vêtement, amusé par ses airs à la fois surpris mais satisfaits. Alors je reviens mordre légèrement sa lèvre inférieure, plaquant mon buste contre sa poitrine haletante avant d'y conduire ma bouche avide de goûter chaque parcelle de peau. Tandis qu'une main joue avec la sienne, l'autre se hasarde sous sa ceinture et je tente de faire preuve d'autant de bienveillance que de douceur.
Comme si mes sentiments pour elle se révélaient subitement après avoir été péniblement réprimés, ils découlent sans que je puisse réellement les contrôler. A vrai dire, je ne lutte pas beaucoup...
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Sam 2 Déc - 21:34
Si elle avait espéré qu'Adem entende la voix de la raison, elle en fut pour ses frais. Avec une assurance insolente, il lui assura que personne ne se réveillerait. Elle savait qu'il n'en savait rien. Une nouvelle promesse sur laquelle il n'avait aucune maitrise, ca commençait à devenir une fâcheuse habitude... Restait qu'elle pouvait, elle, être raisonnable, et l'inviter gentiment à rentrer chez lui, quitte à remettre ca dans un contexte plus favorable, plus discret, moins risqué... Impossible à trouver au vu de leurs situations respectives... Surtout celle d'Adem, en réalité... Impossible, mais tellement plus raisonnable... Elle lui rendit son regard et le trouva tellement assuré, tellement teinté d'envie, qu'elle lui sourit en retour. Un sourire un peu hésitant, mais néanmoins complice. Et puis la minimale envie de se refuser qu'Adara aurait pu avoir s'évapora lorsqu'il lui demanda de ne pas le mettre dehors. Plus que n'importe quelle caresse ou baiser, c'est cette demande qui fit fondre ses réserves. Aussitôt suivi par une vague frissonnante sous les mains d'Adem, son corps qui se plaqua au sien, leurs lèvres qui se retrouvèrent, et le mur jusqu'auquel il l'avait menée. Elle ne pouvait plus reculer, au propre comme au figuré. Elle n'en avait aucune envie. Plus maintenant... Et puis, ca faisait quatre ans que Darran avait disparu... Il était temps de tourner la page, non ?
Lorsqu'il se recula, elle marqua une hésitation... Pour se moquer doucement d'elle-même finalement en constatant que c'était pour commencer à lui retirer ses vêtements. Alors qu'il revint contre elle, elle passa un bras autours de ses épaules, l'autre reprenant sa place sous son haut - pas en position de le lui retirer à son tour dans la mesure où l'homme avait initié un nouveau type d'exploration. Fermant les yeux, elle s'abandonna sous ses lèvres qui explorait sa poitrine, tandis qu'elle quittait ses épaules pour retrouver sa main. Leurs doigts enlacés répétaient une danse qui prendrait une toute autre tournure plus tard, sans doute, mais constituaient déjà un prélude délicieux. Toute à la caresse de ses lèvres sur sa poitrine, elle fut pour le moins surprise par l'intrusion délicate d'Adem. Elle tressaillît et laissa échapper un gémissement, sa main se crispant sur le dos de son partenaire. Cependant rien n'était plus loin de son idée que de se lui dire d'arrêter. Plus, elle se cambra pour mieux s'offrir, et passa une jambe autours d'Adem. Sa caresse intime fit irradier en elle des vagues de plaisir dont elle avait oublié la saveur depuis un temps certain, anéantissant ses ultimes doutes. Aux orties la prudence, elle n'avait que cet instant en tête et leurs deux corps enlacés. Comme un sursaut, elle debarasse Adem de son haut, soudain avide de sentir sa peau contre la sienne. Puis, prenant son visage entre ses mains, elle réclama sa bouche, ses lèvres en un baiser plus passionné, echo de ce qu'il lui faisait ressentir. A ceci s'ajoutait une certaine exigence : maintenant qu'ils avaient défoncé les portes entre eux, elle ne voulait pas de demie mesure. Peut être ses années de solitude n'étaient pas non plus étrangères à l'urgence qu'elle ressentait... Goût d'interdit, clandestinité, restes de stress et de traumatisme récoltés place de l'Ascension... Autant de raisons pour que ce moment ait un goût particulièrement excitant. Avait-elle besoin d'explication, de toute façon ?
Le souffle court, elle abandonna ses lèvres mais sans s'écarter. Elle posa son front sur le sien, lui caressant la joue d'un pouce, tandis que l'autre main lui caressait le dos, appuyant le geste au gré des vagues de plaisir qui la prenaient. Sans attendre plus longtemps un apaisement - qui ne viendrait sans doute jamais - Adara s'empara à nouveau des lèvres d'Adem, tandis que de ses mains, elle lui caressait le torse, le ventre, avant de franchir à son tour les limites de la ceinture, pour découvrir qu'il n'avait rien à lui envier côté désir. Elle s'empara de son membre et commença une lente caresse, un peu surprise de sa propre audace : ils se connaissaient peu encore, quelles circonstances les avaient rapprochés si rapidement, si intensément ? Quelle importance ?
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Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Dim 10 Déc - 12:03
Tu inspires la prise de risques
Adara & Adem
Les doutes et autres appréhensions, les craintes de nos conditions ou les conséquences de nos agissements ont disparu. Il n'y a même plus ces autres personnes officiellement présentes dans la maison de la sorcière, il n'y a plus qu'elle et moi. Nos souffles brûlants sont une musique sulfureuse qui enlace nos caresses et je dévore Adara des yeux, puis des lèvres, passionné par cette situation à la fois inattendue et pourtant logique.
Nos mains se répondent avec jeu et précision, augmentant inlassablement la tension de mes muscles et de ma respiration. Je la couvre de baisers, avide de ses lèvres, impatient et fiévreux, je frémis sous ses doigts en m'accrochant à son regard. Les questions ne parviennent plus à trouver de sens dans mes pensées. Je n'ai pas envie de les entendre, je les repousse une ultime fois et encourage Adara à poursuivre.
Ma peau ne comprend plus que sa chaleur, pressée de ne ressentir que sa présence. Je ne tarde pas à lui retirer les vêtements gênants pour pouvoir placer mon torse contre sa poitrine nue et haletante, mes gestes suivants chaque parcelle découverte pour y déceler les sensibilités. Curieux et tendre, je retourne à ses lèvres pour l'enlacer, comme pour lui laisser l'occasion d'exprimer une contestation ; Puis je la soulève, laissant son visage à mon épaule, dévorant son cou tandis que nos corps se mêlent dans un gémissement commun. Et je suis captivé par l'alchimie de nos émotions, la beauté de mes ressentis.
Guidé par ses soupirs, je me consacre à notre plaisir. Je rencontre enfin la femme qu'est Adara, celle qui attisait tout ce désir en moi. Nos silhouettes ébranlées quittent d'abord le mur sur lequel elles s'étaient appuyées pour parcourir la pièce, inlassables et conquises, entraînées dans une danse dévorante, réconfortante.
Double compte : Stanley SS Summers, Dagobert Sabordage, Henry Avery
Age : 40 ans Sang : basique de rang 2 Statut : Veuve. Doublement Métier : Botaniste / pépiniériste Baguette : Tremble et écaille de dragon, un peu rigide, 29,4 cm Epouvantard : Azkaban Dialogue : darkturquoise Porte le mot "traitre" sur l'avant-bras droit, cadeau de Mervyn Kark, entouré de deux Phénix tatoués.
A tué Elena Kark durant l'Attaque de la Tour des Medias.
1 fille, Eclipse, 13 ans, morte à Vivecime en janvier 2048, en même temps que son compagnon, Adem Wolf, Moldu.
1 fille, Maitilde, née le 23 févier 2048. Vit en Suède, élevée par de la famille éloignée, bien à l'abri.
Re: Tu inspires la prise de risques (PV Adara)
ce message a été posté Ven 5 Jan - 23:18
Elle aurait toutes les raisons d'avoir l'esprit occupé, et à des choses beaucoup moins réjouissantes que ce qui l'occupait à l'instant. Mais à dire vrai, elle était bien trop heureuse - au propre comme au figuré - de penser à autre chose. Voire ne pas penser du tout. Seulement s'abandonner aux mains d'Adem et se laisser porter par l'inspiration du moment. Une inspiration enivrante, fascinante, passionnante... Qui balayait tout le reste. Chaque geste de leur étreinte semblait répété tant il semblait couler de source, et pourtant... Adara avait cessé de s'étonner de l'intensité de leurs échanges, mais il était certain qu'elle ne se contenterait plus d'à-peu-près par la suite. En attendant, elle répondait avec fougue aux caresses d'Adem, l'accompagnant sur la vague qui enflait et menaçait de les emporter - et ils n'attendaient que ca. Dans ce maelström de sensations, elle aurait été incapable de dire où était les limites de son propre corps, mais quelle importance ? A dire vrai, plus rien n'avait d'importance que lui, eux, et cet instant. Et la marée l'emporta... ------- Dans d'autres circonstances, ils auraient sans doute attendu le petit matin dans un lit douillet, regardé le soleil se lever - ou pas - , pris un petit déjeuner... Ou recommencé. Mais en l'occurrence, Adem devait ramener sa pintade et regagner son logement au plus tôt, avant que leurs absences respectives n'attirent l'attention, en espérant que leur état ne suscite pas de question. Adara avait pourtant vu Adem partir avec un pincement au coeur. Si sa vie n'était déjà pas simple, voila qu'elle prenait un tournant autrement plus compliqué... Mais peut être que ses fantômes resteraient à distance, désormais...