Messages : 585 Date d'inscription : 19/01/2018 Célébrité : Jenna Thiam Crédits : Me
Double compte : Chamaël Salamander
Age : 25 ans Sang : Basique #2 Statut : Mariée par accident Métier : Comment ça pirate c'est pas un vrai métier ?! Bon bah... disons enchanteresse navale ! Baguette : Bois de cornouiller, dard de manticore, 30cm, rigide Epouvantard : Du poisson cru, dangereuse tentation Dialogue : #D5A326 - Orange
Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Dim 1 Avr - 18:33
C'était long, beaucoup trop long ! "À l’entrée sud de la ceinture verte dans une heure" qu'il disait. Peut-être qu'on ne comptait pas avec les mêmes heures ? J'étais arrivée en retard et j'avais quand même le temps d'me faire chier. J'étais même repassée chez moi pour me changer. J'aimais bien la robe que je portais à la soirée Zabini, j'avais l'impression de ressembler à ma tante avec, mais elle était inadapté pour la baston et puis... comment j'me les serais caillé ! Nah, une veste en cuir et un pantalon bien chaud, ça c'était mieux. J'étais arrivée sur place déterminée à tout exploser, à faire rayonner toute la puissance des Sabordage, à lui démontrer que la pureté du sang ne faisait pas tout... sauf qu'il n'y avait personne. Alors j'avais fait les cent pas, puis j'en ai eu marre et je me suis adossée à un arbre pour compter les étoiles : une, deux, trois... fini – le reste était caché par les nuages et les frondaisons.
Presque DIX MINUTES que j'attendais ! Si ça se trouve il s'était foutu de ma gueule et ne comptait pas venir ? Ou il s'était dégonflé ? Ca ne semblait pas être son genre pourtant... Je soupirai d'impatience, générant un petit nuage de buée. P'têt qu'il espérait que je sois congelée quand il arriverait ? Il ferait mieux de se montrer, autrement je raconterais à tout le monde comment le prodigieux Helios Kark s'était débiné puis j'irai faire exploser sa baraque – oh, wait... Ce serait pas le premier à me faire le coup remarque. J'avais pris les choses très au sérieux moi, j'voulais lui péter les dents ! « Et ce putain de FROID ! » De p'tites bêtes qui traînaient pas loin s'enfuirent à toutes jambes suite à mon éclat de voix. Certains diraient que ma réaction était un peu disproportionnée pour dix malheureuses minutes de retard, mais c'était bien plus supportable de s'énerver que d'appréhender – et puis j'aimais pas attendre bordel de cul ! D'habitude j'étais plutôt calme avant un duel, mais cette fois c'était différent, la défaite était tout bonnement inenvisageable. Les enjeux n'étaient pas grand pourtant, en théorie. Malgré tout j'avais comme le sentiment d'avoir parié la valeur de mon existence sur ce duel. Mais j'étais certaine de pouvoir le battre. Certes il était doué dans les beaux duels pleins de codes et de règles qui passaient à la TVM, mais j'avais pu voir comment il se débrouillait en situation réelle et ce n'était pas si impressionnant. Il fallait juste que je fasse valoir mes règles d'entrée de jeu et tout se passerait bien, je savais m'battre moi aussi ! Il allait s'prendre la pâté de sa vie le puritos' ! Enfin ça c'était seulement s'il se décidait à ramener son joli p'tit cul princier par ici avant que je ne meure gelée... « Foutu Kark, il fout quoi bordel ? » Un bruit me fit tourner la tête. Comme si je l'avais invoqué, la silhouette d'Helios se dessinait devant moi. Sans dec', il s'était planqué derrière un arbre en attendant que j'dise un truc pour avoir ce timing ? Je quittai l'arbre auquel j'étais adossée en lui adressant un sourire arrogant. « Pas trop tôt, j'commençais à me demander si vous oseriez vous montrer. »
Hélios C. Kark
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Ven 6 Avr - 22:32
Quitter une soirée mondaine demeure une épreuve à qui s’appelle Kark. Qui le veuille ou non, son nom attire les convives, la conversation et le flirt parfois mais son esprit divague ailleurs. Il doit engager un duel très bientôt. Avec une pirate, petite basique, certes mais… un duel quand même. Et il voudrait se présenter dans les règles de l'art.
Malheureusement pour Isilde, les pies bavardes l’ont empêché de s’en aller. Il prétexte une vague excuse à base d’affaire pressante, d’inconvénient, d’appel au devoir qui l’attend… De belles sornettes, il en convient. Ceci dit, défendre l’honneur de son clan n’est-il pas un devoir ? Il le croit. Donc, est-ce si mal de partir si tôt de la collection des Zabini ? Bien sûr que non, pense le Kark sans biais aucun. Il aime tant les paillettes et la mode… il préférait rester à boire du champagne rosé plutôt que de vivre l’adrénaline du duel, de toute évidence !
Il enfile son imposant manteau noir. Le même qu’il a porté en Finlande : parfait pour résister au froid, au vent, à la neige… Bref des vêtements de bonhomme, avec une pincée d’allure nordique qui rend honneur à ses ancêtres. Pas folle la guêpe, il avait pris connaissance du froid mordant avant de venir. En sortant à l’extérieur, il ressent le vent noir de froideur lui gifler le visage. Il pousse si fort que son souffle se coupe une seconde. À ce moment, il se dit que le passage jusqu’à l’entrée de la ceinture verte deviendra ardu. Cependant, il sourit : la météo aiguise sa passion guerrière. Puis j’imagine que la gueuse Sabordage doit greloter… À moins qu’elle soit habituée au froid à force de traîner en mer avec son bateau qui sent les algues.
Alors, il arrive en retard. Surtout parce que les circonstances l’y ont contraint, un peu pour énerver son adversaire. Dès qu’elle prononce Foutu Kark, le pas lourd de l’héritier écrase une pathétique motte de neige. Il dévisage Isilde d’un sourire mesquin. « Il n’est pas trop tard pour retirer vos propos. La sottise est humaine, et un peu à votre image... » Hélios sait qu’elle restera droite pour l’affronter, mais l’envie de la provoquer est si chatoyante. « Non ? Très bien… » Il rétracte son épée en bois d’if de 35,4cm. « Pas de sortilèges fatals. Ni d’endoloris, ce serait de mauvais goût. Stupefix et Expelliamus à éviter, à moins que vous vouliez régler ça à la moldue… » Des règles de base pour le duel en bonne et due forme. Pour que l’honneur soit préservé le long de l’affrontement. Toutefois, dès qu’Hélios décèle la moindre incartade à ces règles… cette formalité disparaîtra. Et il voudra la balayer comme une vague impitoyable. Puis je n’ai pas dit pas de magie noire. J’ai encore cette carte pour moi... Bon, pas les sortilèges trop méchants pour la bouffeuse de méduse. Je ne suis pas un monstre. Je veux gagner, pas l'envoyer à la clinique de Pré-au-lard. Pas tout de suite dû moins. « Honneur aux dames. » Il manque de s’étouffer de rire en l’appelant dame.
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Jeu 26 Avr - 13:57
Retirer mes propos ? Bras croisés je le regardais d'un air dubitatif. C'était mal me connaître que d'imaginer que j'étais comme ses courtisanes lâches et serviles dont il devait avoir l'habitude de s'entourer. « Pas de sortilèges fatals. Ni d’endoloris, ce serait de mauvais goût. Stupefix et Expelliamus à éviter, à moins que vous vouliez régler ça à la moldue… » Je hochai la tête en signe d'assentiment. Pour ce qui était des sortilèges de mort, j'étais incapable d'en faire usage de toute façon. Pour le reste... je ne me sentais pas spécialement dans l'obligation de respecter ces règles, régler ça "à la moldue" ne m'effrayait pas le moins du monde s'il fallait en passer par là pour gagner – et il ne serait pas le premier à qui j'aurais brisé le nez. Je fus prise d'un nouveau frisson – de froid évidemment, n'allez pas penser que c'était de l'appréhension hein ! Il s'était montré plus clairvoyant que moi dans le choix de ses vêtements en tout cas, mais le froid sera bientôt chassé par l'adrénaline de l'affrontement.
« Honneur aux dames. » Il était loin de me prendre au sérieux, ça me mettait hors de moi. Je pris une grande inspiration pour me calmer, si j'le laissais me provoquer je jouerais son jeu. Il voulait me laisser porter le premier coup ? Très bien. Tu es trop arrogant Kark, tu le regretteras. Je lui lançai un sourire dédaigneux en me mettant en place.
Nous nous faisions face à quelques mètres de distance l'un de l'autre, j'avais le dos droit, ma fidèle baguette de cornouiller, toujours heureuse d'être la complice de toutes mes conneries, crépitait avec impatience dans ma main droite. « Si je gagne... ou plutôt quand j'aurais gagné, j'veux des excuses. » Bien qu'il serait déjà appréciable de le voir se vautrer dans l'humiliation de la défaite, le voir reconnaître qu'il était un énorme connard serait la cerise sur la gâteau.
Je fermai les yeux un instant pour savourer les dernières secondes de calme avant la tempête. Le silence était absolu hormis le faible bruissement des feuilles sous la brise glaciale, comme si la forêt elle-même retenait son souffle en attendant la suite des événements. Bien, il était temps de commencer. En temps normal j'aimais démarrer mes duels avec force, acculer l'adversaire en le bombardant de sorts violents pour le faire plier rapidement. Mais ce n'était pas un adversaire ordinaire, en dépit de tout ce qu'il m'inspirait il restait Helios Kark le duelliste. J'avais déjà eu l'occasion de le voir à l'oeuvre quand la TVM fonctionnait toujours et je savais qu'il m'en coûterait de le sous-estimer. Néanmoins il aurait lui aussi une mauvaise surprise s'il commettait l'erreur de me prendre de haut. Je levai prestement ma baguette pour ouvrir les hostilités.
« Retorta Viscera ! »
Ainsi commencèrent les festivités. Le maléfice était plutôt gentillet mais il avait surtout vocation à tester mon adversaire histoire de savoir à quoi m'attendre, j'avais choisis la voie de la prudence pour une fois – et puis s'il touchait, ce s'rait marrant de voir Sa Majesté en proie à de violents troubles digestifs.
Hélios C. Kark
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Sam 28 Avr - 1:20
Dès qu’elle parle d’excuses, le Kark ricane comme si une toute petite chose venait de le menacer de lui pincer la joue. Moi, perdre contre une basique de Sabordage ? Bonne blague, encore plus amusante que cette histoire d’excuses… Parce qu’évidemment, Hélios ne voit qu’une seule personne dans le tort ici et ses cheveux portent la couleur des flammes. « Comme vous voulez… », répondit-il dans un manque total de sérieux.
Le duelliste se reprend dès que la Sabordage commence à le jauger. À l’observer. Lui-même se déplace sur le côté, en anticipation du prochain sortilège. Il se met à guetter l’adversaire, la proie, dans un calme presque félin. La brise lui siffle à l’oreille tout comme le mauvais temps lui murmure sa mauvaise humeur. Il aime ça, le déhanchement de la nature. Surtout lors d’un duel. Il entend alors la puissance à travers les branches mouvementées des arbres. Il fixe Isilde droit dans les yeux, en tentant de la décontenancer le plus possible par son expression dorénavant insondable. Il attend. Il guette.
Dès ses premières syllabes, Hélios se prépare à dévier ce qui approche. Mais… c’est un sortilège de débutant ! Néanmoins, en anticipant les crampes, son agilité s’active de plus bel et il bloque cette première attaque. Un sourire riche en arrogance se dessine alors sur le visage du Kark. « Vraiment ? Moi qui s'attendait à du grand art... », ajoute-t-il avec sarcasme. Elle veut jouer dans la cours de récréation ? Très bien, je n’ai pas de problèmes avec ça. Tout en douceur pour la poissonnière. « Jambencoton. » Victimes du vent violent, les pattes de demoiselle des mers vacillent pareil à la barque d’un navire sur des vagues tumultueuses. Malheureusement pour elle, son malheur débutait. « Limacius Eructo. » Il profite de la faiblesse pour envoyer quelques limaces lui sortir du gosier. En temps normal, il évite ce sortilège grotesque mais il le trouve approprié à son adversaire. Fier de sa combine, il sifflote au premier signe d’apparition gluante entre les lèvres de la rouquine.
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Sam 28 Avr - 20:45
C'est sans surprise qu'Helios bloqua ma première attaque. « Vraiment ? Moi qui m'attendait à du grand art... » Oh bordel, c'qu'il pouvait m'énerver avec cet air suffisant ! J'allais lui faire ravaler sa connerie moi ! Comme une abrutie je m'étais de nouveau laissée provoquer et cela lui procura une ouverture suffisante pour me toucher avec sa riposte. Mes jambes manquèrent de céder et je dus lutter de toute mes forces pour rester debout, titubant comme si j'étais sur le pont en pleine tempête après trois bouteilles. Je devais vite en finir avec ce maléfice autrement le duel s'achèverait bien vite sur une note des plus humiliantes. « Finite Incantatem. » Le Kark n'avait pas volé sa réputation : à peine avais-je eu le temps de me libérer du Jambencoton qu'un deuxième sort m'arrivait sur la tronche. Un sort... pas fairplay DU TOUT ! Scrout, on avait dit pas les limaces ! Bien que l'ayant largement employé sur mon petit frère et sur des sangs-de-bourbe à Poudlard je n'avais jamais fait les frais de ce sort, il semblerait que le karma avait décidé de me rattraper après toutes ces années. Et j'vous jure, cette sensation quand vous sentez la limace vous remonter l'oesophage pour baver dans votre bouche, c'est pire qu'un doloris ! Ca me donnait la gerbe, tellement que je me penchai pour vomir... une autre limace... PUTAIN DE SES MORTS ! Ok, l'esprit du combat était en moi à présent, fini les passes amicales, fini de perdre mon temps à réfléchir, laisson faire l'instinct. « -bleurp- C'est maintenant que ça commence, Kark ! -bleurp- MAIS BORDEL ! » Je crachai l'immonde bave de limace qui collait à mon palais. Comment être crédible quand on gerbait ces trucs ?! Quand tout sera fini j'irai toutes les récupérer pour les foutre dans un four et hop, nettoyage à la pyrolyse ! Puis j'enverrais le colis en France, il paraît qu'ils aimaient ça les gastéropodes grillés. Je me secouais pour me reconcentrer sur le duel. Hélios m'avait laissé quelques secondes de répit, il se voyait déjà grand gagnant ce couillon, j'allais bien vite le faire déchanter.
« Calculus ! »
Une pluie de gravier s'échappa de ma baguette pour se déverser sur mon adversaire. Rien de bien dangereux, ici le but n'était pas de faire de gros dégâts mais de distraire l'ennemi pour mieux l'enchaîner. Pas très honnête comme astuce, mais à quoi il s'attendait ? J'étais une pirate après tout. Je ne devais pas le laisser respirer, maintenant j'attaquais pour blesser.
« Bråk ! »
Et BIM ! Mange toi ça enfoiré ! Certains aimaient peut-être se la péter avec des sorts tordus, mais les plus simples étaient bien souvent les plus efficaces ! Ma furie fut quelque peu tempérée par un nouveau vomi de limace – ça s'arrêtait quand cette connerie ? Le froid n'était plus qu'un souvenir lointain maintenant que l'adrénaline parcourrait mes veines et que la fièvre du combat m'emportait.
Hélios C. Kark
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Ven 4 Mai - 21:33
Un sourire railleur se dessine sur le visage du Kark à mesure que les limaces coulent le long de la bouche de la Sabordage. Cela a fait la journée d’Hélios. Ça lui rappelle Poudlard : il se gênait à peine pour utiliser le sortilège sur le premier venu mettre des bâtons dans les roues du prince de Gryffondor. Maintenant… il s’attend presque à ce que son adversaire parte, humiliée. Ça finirait bien cette histoire, pense-t-il mais les choses se finissent rarement comme on le souhaite.
Il s’est laissé distraire, motivé par son ego. Il répond tard au gravier – au moins une demi-seconde de latence. Ça suffit à le décontenancer. Débordé, il se prend le Bärk en plein visage, pareil à un coup de poing de Varian. Plus spectral, sans chaleur mais bien chargé de fureur. Ça doit venir de l’incantatrice du sort. Sa tête dévie en angle vers le sol, comme si on venait de le frapper vers le bas. Une marque rouge s’étend sur sa joue gauche et durant quelques secondes, ses yeux s’écarquillent. C’est du sérieux maintenant. Elle veut vraiment jouer à ça, cette gueuse qui sent la pieuvre… Il finit par sourire. Méchamment. Je me suis laissé emporter. J’ai perdu ma concentration et voilà que j’en paie le prix. La mettre hors combat d’abord, rire d'elle ensuite. « Là tu parles Sabordage… », dit-il en toute familiarité. Le combat détruit les barrières hypocrites. « Dirais. » Des chauves-furies foncent tout droit vers le visage d’Isilde. Elles grifferont, mordront et joueront les folles sans conséquence un moment. Et justement, Hélios nécessite d’un tout petit moment. Il transplane à deux mètres et demi de son opposante, dos à elle. La fameuse feinte de la traîtrise. « Flagellum. » Sa baguette se métamorphose en fouet. Au lieu de la fouetter avec cruauté, il article sa nouvelle arme pour qu’elle s’enroule autours de la cheville de la rouquine. Il tire en sa direction jusqu’à qu’elle trébuche contre le sol enneigé. Son fouet disparaît alors, laissant l’adversaire au sol. « Il est encore temps d’abandonner… », continue-t-il dans sa provocation. Cette fois, ne baisse pas ta garde. Tu la provoques pour te faciliter la tâche. Oui, c’est une basique mais elle doit s’y connaître en fourberies… C’est une pirate. Une femme des océans. Elle doit avoir quelques tours dans son sac…
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Ven 25 Mai - 16:56
Y a pas à dire, taper sur des Kark c'était toujours aussi jouissif. Nan mais vous auriez vu sa tête quand il s'est pris le coup de massue en pleine poire ! J'aurais dû en profiter pour être encore plus violente tiens, ça lui aurait fait les pieds. Je ne voulais pas le laisser respirer, je prononçai une nouvelle incantation mais le coup qu'il avait reçu avait dû lui remettre les idées en place car au même moment une horde de saloperies ailées apparut sur ma tronche, et mon sort parti dans les airs. Ces ignobles chiures de sombral voulaient me BOUFFER ! Je gigotais dans tous les sens pour dégager les bêtes en continuant de gerber des limaces. La prochaine fois qu'il lance un sort qui concerne une bestiole dégueulasse je la lui ferais bouffer par le cul !
Les chauves-furies disparurent enfin mais je n'avais pas le temps de me remettre de mes émotions, Helios n'allait certainement pas s'arrêter là. Je me remis en position mais là où le Kark se tenait quelques instants plus tôt il y avait... bah rien.
« Flagellum. »
Je levai les yeux au ciel quand je compris finallement ce qui allait se passer. A peine eu-je le temps de me retourner que le fouet s'enroula autour de ma cheville et me fit effectuer une magnifique chute dans la neige. Je me réceptionnai douloureusement et... EURK j'crois bien que j'ai écrasé une limace avec mon coude ! Helios Kark, j'te jure que tu vas manger tes morts les pavés ! « Il est encore temps d’abandonner… » Je lui lançai un sourire moqueur. Alors qu'on commençait juste à s'amuser ? « T'as raison, je devrais peut-être laisser tomber... » Il allait voir c'que j'allais lui mettre ce péteux. Mais pour l'instant on pouvait pas dire que j'avais l'avantage. Si je voulais me sortir de cette situation épineuse il allait falloir sortir les grands moyens.
« Aguamenti Calidus ! »
La diversion créée par le sort me permis de reculer de quelques coudées à défaut de me relever. Mon envie de lui refaire le portrait avait pris le pas sur ma jugeote et pour mon assaut suivant je fis probablement le plus judicieux des choix à faire dans une forêt.
« Flumen Ignite ! »
Des salves de flammes jaillirent de ma baguette en direction de mon adversaire. Je fus forcée de reconnaître qu'il n'avait pas usurpé sa réputation au vu de la vitesse à laquelle il réagit. Je ne m'attendais pas vraiment à en faire une torche humaine juste après l'avoir imbibé d'eau mais tout de même j'aurais espéré lui faire plus de dommages. Parmi les salves qu'il repoussa plusieurs furent renvoyées sur des arbres à proximité et ce qui devait arriver arriva : certains commencèrent à prendre feu. Oups, la boulette... Bah, au moins ça donnerait une ambiance vachement cool pour la suite du duel !
Hélios C. Kark
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Ven 25 Mai - 19:40
Hélios s’attendait à un autre sortilège qu'à celui de l’eau, ainsi il prend un bon jet chaud le long de son habit. La chaleur le fait reculer mais il tient bon : ses vêtements encaissent une partie de la douleur mais le pire vient lorsque le froid reprend ses droits sur ses pièces de vêtements mouillés. Ainsi, il sent le vent cinglant passer à travers les couches de tissu jusqu'à sa peau comme jamais ce soir.
Puis viennent les flammes. À l’aise avec ce type d’attaque, le duelliste encaisse mieux les coups et se débarrassent de chacune des salves en sa direction. Dans le feu de l’action, ses pensées se tournent que vers Isilde et… les jets dévient vers les arbres des environs. Même lorsque le bout de sa baguette fait éclater une salve, elle crée des étincelles qui viennent élire domicile en des arbres. Le vent et la neige pourraient endiguer un incendie mais le contraire se produit : l’air nourrit les flammèches qui prennent des allures imposantes à vue d’œil.
Le sang d’Arutha Kark coule en ses veines. Son bon sens se perd parfois : ainsi il se sent autant à l’aise parmi le dangereux feu qui s’amène. Il sourit alors, un brin galvanisé par cette ambiance dantesque. Nuit d’Avalon entre les arbres incandescents, le vent des cieux en colère et la froide et cruelle neige. Il en vient presque à oublier sa rancune contre la Sabordage quand l’excitation de la bataille pure prend le dessus. Hélios commence à apprécier le moment lorsqu’il entend du bois crépiter derrière lui. Ça, c’est une vraie soirée ! Si on passait notre temps à faire ça au lieu d’aller à des soirées sur des vêtements trop chers, on aurait déjà écrasé ces Phénix depuis longtemps ! Par le Lord, je plains tous ceux qui continuent à perdre leur temps là-bas… « Serpensortia ! », dit-il dans un désir de gratifier la rousse de l’animal emblème des Kark. Lorsque l’énorme serpent couleur impérial fait son apparition, Hélios en rajoute en l’agrandissant d’un geste de la baguette. Le reptile grossit à vue d’œil et atteint presque deux fois sa taille initiale. Et puisque l’animal a vu Isilde en premier et qu’il tentera de fuir les flammes derrières Hélios, il avance vers la Sabordage, la bouche qui s’entrouvre à mesure qu’il serpente vers elle.
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Sam 9 Juin - 15:25
Le feu s'était répandu à une vitesse effarante, nous encerclant dans un cercle d'arbre brûlants qui teintaient la scène de rouge et chassait le froid de l'hiver, rendant presque l'air étouffant. Il manquerait plus qu'une musique épique et ça ferait un parfait show TVM. La magie de l'instant était enivrante. Lors d'un tel affrontement, la futilité de tous nos problèmes existentiels nous apparait alors claire comme de l'eau de roche, tous nos sens s'éveillent et nous sommes alors pris d'une étrange lucidité.
C'est dans cette ambiance que le Kark décida à mon grand dam de balancer un foutu serpent. Sans déconner ils avaient quoi dans cette famille avec ces reptiles de mort ? Remarque ces bêtes là étaient le symbole parfait pour des terrestres : ils étaient mous et rampaient à plat ventre dans la boue. J'avais jamais aimé ces saloperies mais depuis les déconvenues du manoir Kark on était pas loin de la phobie. Non content de m'envoyer cette ignoble créature rampante il fallait qu'il la fasse doubler de volume. Rien qu'à la regarder grossir et se mouvoir les cicatrices encore fraîches causées par sa maudite sœur se remirent à me démanger, j'avais l'impression de sentir de nouveau le venin couler dans mes veines. C'est bon hein, j'en avais ma claque des attaques de serpent, celui là allait déguster ! « Conf... blurp ! » MAIS TA MÈRE LA LIMACE ! Ca ruinait toute la dimension épique du moment ! Mais pire que ça, je venais de perdre un temps précieux. Je vis l'infâme reptile se jeter sur moi alors que je venais de brandir à nouveau ma baguette. Le temps sembla se figer. J'allais quand même pas perdre à cause de ces foutues limaces ? Dans moins d'une seconde le serpent allait me bouffer, il me fallait trouver un sort instantané et efficace et VITE ! Soudain le temps reprit ses droits et avant que je n'ai eu le temps de prononcer la moindre formule un éclair vert frappa la créature de plein fouet et son corps sans vie s'effondra à mes pieds. Sous le choc je restais bêtement sans bouger, baguette pointée en avant. C'était Helios qui avait fait ça ? Non, ça ne venait pas de sa direction. Un sortilège de désarmement m'arracha ma baguette des mains. Je fis un tour sur moi-même pour chercher des yeux le nouvel arrivant. Cinq personnes nous encerclaient et d'autres, plus nombreux, s'affairaient à éteindre l’incendie que nous avions provoqué. J'avais été tellement obnubilée par notre affrontement que je n'avais pas remarqué ce débarquement massif. « Brigade Magique ! Tout le monde se calme ! » Sérieux ? Pour un p'tit duel de rien du tout ? Bon d'accord, ça avait peut-être un tantinet dérapé avec les flammes. Je laissai tomber mes bras le long du corps en poussant un long soupir. « Scrout. »
Hélios C. Kark
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Age : 27 ans Sang : Sang-pur Statut : Célibataire, mais maman tente d'y remédier. Par ailleurs, après trois ans, il repense à la même blonde... Qu'est-ce qu'on va faire de lui ? Métier : Héritier, duelliste Baguette : 34,5 cm de bois d’if, plume d’oiseau-tonnerre, plutôt rigide et droite. Epouvantard : Sa soeur. Dialogue : #b3ffcc Son père est mort, sa soeur a rejoint l'ennemi - Héritier d'Arutha Kark, il ne manque pas d'argent - La magie noire l'a rongée et il cultive beaucoup de remords - Voue une haine féroce à l'endroit de l'Ordre du Phénix
Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Lun 11 Juin - 18:55
Hélios sent le glas de la victoire sonner pour lui. Isilde est affaiblie et distraite. Le Kark sourit, mesquin, tandis que le serpent allait donner le coup final mais un éclair vert détruit son invocation au dernier moment. Alors, il perd son sourire et avec plus de gravité dès qu’il comprend d’où le sort est venu. Des membres de la Brigade magique… Mais ce n’est pas vrai ! Nous allions finir ce duel de toute façon, et on a à peine… Il regarde l’incendie combattu derrière lui et se rend alors compte de l’étendu des dégâts. Pourtant, il grogne et garde la tête haute devant les policiers qui les entourent. Il refuse de lever les bras en l’air. « Vous savez à qui vous donnez des ordres ? Ce n’est pas ce que vous… » Tandis qu’un brigadier murmure son nom complet, l’un d’eux réplique à son collègue : « C’est peut-être un terroriste qui se fait passer pour le vrai Hélios Kark ! J’ai entendu des rumeurs au Ministère… » Merci la Commission de la Trahison, pense le Kark avant qu’une pluie de sortilèges de désarmement s’abattent sur lui, sans parler des sortilèges d’immobilisation.
***
Ainsi, Hélios Kark et Isilde Sabordage partagent une cellule – que bien des gens appelleraient trou – dans un poste de garde-à-vue en attendant que le Département de la Justice se réveille et règle l’incident. Personne d’autres partagent leur bonheur sinon un gardien qui exécute machinalement des rondes en grattant ses bonnes burnes.
Le duelliste se terre dans un coin en silence. Il sait qu’il sortira d’ici sans la moindre conséquence : son père dirige les Pacifacteurs, son patronyme le protège et il demeure convaincu que la faute revient à la Sabordage. Utiliser un sortilège de flamme à la ceinture verte, mais quelle idée ! Il faut vraiment n’avoir aucun jugement pour lancer des sorts pareils. Nous ne sommes pas en haute mer, et même en haute mer ça brûlerait son foutu bateau. Pourtant, au lieu de déverser tout son courroux comme il l’aurait fait en d’autres circonstances, il se tait. Conscient de l’embarras de cette situation (lui, Hélios Kark, arrêté et emprisonné sans sa baguette comme un vulgaire bandit !), il croit qu’il se rendrait encore plus ridicule s’il ouvrait sa bouche pour faire des reproches.
Scylla avait raison. J’aurais peut-être dû rester à cette soirée à la con. Le silence porte une lourdeur. Une lourdeur devant insupportable, alors Hélios tente de le chasser : « Tu te retrouves souvent ici ? » De ce que j’en sais, elle pourrait passer par ici tous les dimanches...
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Jeu 14 Juin - 17:32
Et voilà qu'en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire on s'était retrouvés à partager ce trou à rat. A la base j'étais partie pour une soirée bouffe à volonté aux frais des Zabini, comment je m'étais démerdée pour finir là ? Tout était la faute d'Hélios, il aurait pas pu se prendre les flammes au lieu de les renvoyer partout comme un bourrin ? Si mon père avait vent de c't'histoire j'allais encore me faire incendier – sans mauvais jeu de mot. Je lui avais garanti que c'était fini ces conneries quand j'ai pris la marque et jusqu'à présent je m'y étais tenue ! Mais évidemment il avait fallu que le fils d'Arutha Kark débarque pour me pousser à la faute ! J'étais vraiment mal barrée s'il décidait de retourner toute cette histoire contre moi. En fin de compte j'aurais de la veine s'il n'y avait que mon père qui était mis au courant. J'eus un frisson glacé à l'idée que cette affaire remonte aux oreilles d'Arutha. Moins d'un mois après le foutoir du manoir... je devrais peut-être songer à mettre fin à mes jours tout de suite ? Bon, le point positif c'est que j'avais arrêté de dégobiller des limaces. Et puis c'était peut-être parce qu'on s'était tapé dessus mais j'avais pas l'impression que Hélios était une balance pleurnicharde.
On s'ennuyait ferme là-dedans et j'avais décidé que je faisais la gueule à Hélios alors je pouvais pas lui parler. Au début je m'étais amusée à faire pleins de bruits chiants pour énerver le gardien, mais cet abruti devait être sourd ou simple d'esprit, j'ai fini par me lasser bien avant lui. « Tu te retrouves souvent ici ? » Tiens, il se décidait à m'adresser la parole lui ? J'hésitais à lui mettre un vent mais j'aurais juste eu l'air d'une sale gosse qui boude. A la place je haussai les épaules « Seuls les idiots se font prendre. Je suis trop douée pour ça. » C'était presque pas un mensonge, ça faisait des mois que j'avais plus eu ce genre d'ennuis. Bon, maintenant que je m'étais remise à parler autant continuer. « Ça fait quoi d'être plongé dans le monde des gens normaux ? Tu t'sens pas trop souillé ? » C'était pas hyper malin de le provoquer sachant que c'était probablement lui qui scellerait mon destin de ce soir mais c'était tellement tentant ! Et puis merde hein, c'est lui qui avait commencé j'vous rappelle. « Vous avez vraiment un problème avec les serpents, vous les Kark. » Ouais changeons de sujet, j'avais envie de débriefer ce duel. « J'dois avouer que t'es moins mauvais que je l'imaginais. Mais va pas croire, si on avait pas été interrompu j'aurais quand même gagné. » Comment ça mauvaise foi ? J'avais pas perdu techniquement ! Et puis sans ces saloperies de gastéropodes j'aurais fait exploser son serpent. « Par contre c'était d'la triche le coup limaces. La prochaine fois on interdit ce sort. » Envisager une prochaine fois n'était probablement pas la meilleure des idées mais ce duel avait un sale goût d'inachevé. Il allait quand même pas s'en tirer si facilement ! « Et on fera ça loin des arbres, aussi. » Bon, finalement je me serais quand même bien amusée ce soir. Qui sait, peut-être qu'avec de la chance je sortirai d'ici avant demain ? Si on me laissait sortir assez tôt je pourrais aller me mettre une murge et éventuellement trouver un plan cul pour bien finir la soirée.
Hélios C. Kark
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Sam 16 Juin - 15:12
Plonger dans le monde des gens normaux ? Hélios manque de s’étouffer avant de penser à esquisser un rictus pour cette histoire de douance. Décidément, la Sabordage dira des obscénités – mais d’amusantes obscénités – tout le long de cette soirée. « Les gens normaux ne se retrouvent pas ici. », réplique-t-il en croyant avoir gagné l’ascendant moral sur elle. Les bonnes gens évitent la prison… Cependant, cela impliquerait que ni Isilde ni lui ne seraient des gens normaux. Cette affirmation flirt avec la vérité.
Le Kark hausse les épaules quant au commentaire sur les serpents. « C’est le symbole de mon grand-père. Un peu de toute ma famille. C’est un bel animal je trouve. », confie-t-il à la pirate. Ça lui rappelle que son père tenait absolument à ce qu’il rejoigne Serpentard il y a des années de cela. Les motifs se ressemblent : à la fois de la pression de son paternel et du choix de son sort. Comme quoi l’essence de Mervyn coule toujours même après sa mort. Puis il sourit lorsque sa colocataire de cellule frime. Je sais que j’aurais gagné. C’était évident, elle était débordée par mes sortilèges. Si ce n’était pas le serpent, ç’aurait été autre chose qui l’aurait mise hors combat. Qu’elle persiste est risible. Je la défie n’importe comment et je gagnerai. Alors oui elle n’est pas aussi mauvaise que je le croyais mais… Je suis le meilleur, c’est tout qui importe. « Bonne blague, Sabordage. » À l’instant, il boirait bien un fond de whisky froid. Il devra se contenter de l’odeur de renfermé. « Il faut que tu maîtrises les sortilèges informulés. Une fois fait, tu n’auras plus à craindre les limaces mais aussi d’autres pièges du genre. » Le voilà qui… donne des conseils ? L’ennui de la garde-à-vue produit toutes sortes de miracle. Ça l’arrangerait de discuter duel, si ça peut l’aider à faire accélérer ce temps long et pénible.
Hélios refuse de commenter sur les arbres. Il a trouvé le feu épique. Meilleure partie du combat, malgré l’irresponsabilité totale et la destruction qui en a suivie. Au bout d’une quarantaine de minutes plus tard, un Pacificateur débarque suivi par leur gardien. Il semble plus haut gradé que ce dernier. « Hélios Kark ! C’est un honneur de vous rencontrer, en dépit de cette situation… hm gênante. » Le Kark se lève, droit. « Moi de même monsieur... » « Cochran. Dès que j’ai appris la nouvelle de ce fâcheux incident, je suis venu aussi vite que possible monsieur Kark pour régler cette méprise… » « C’est très apprécié. » « Après tout, à votre âge, qui n’a jamais fait quelques folies ? Puis il va sans dire… » L’espace de quelques secondes, il fixe les yeux de la rouquine. « … que l’incendie n’était pas de votre faute. » « Naturellement. », répond Hélios, la mine satisfaite. « La procédure voudrait que vous restiez ici pour comparaître au Ministère de la Justice demain matin mais vous savez… Cela serait gênant pour tout le monde, vous ne trouvez pas ? » Habitué au phénomène, Hélios voit où le Pacificateur veut en venir. « Vous êtes un homme juste et compréhensif. Il va sans dire que votre aide tombera dans les bonnes oreilles et que vous récolterez les fruits de votre vertu. » Cochran tape des mains, heureux du dénouement. « Je savais qu’on trouverait une entente… » Il ouvre la cellule pour y laisser sortir le Kark, mais pas la Sabordage. Hélios se retourne vers son adversaire, la canaille pour qui il s’est embourbé dans ce pétrin. Il soupire. « Elle vient avec moi » Le gardien marmonne quelques sons incompréhensibles avant que Cochran la laisse partir. Ils arrêtent tous les deux à l’accueil (le poste de sécurité du poste ?) et reprennent leur baguette. Dehors, il fait toujours nuit et froid, mais sans doute s’agit-il du matin. Le matin de la liberté.
Isilde Sabordage
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Re: Quand les mots ne suffisent plus...
ce message a été posté Mar 19 Juin - 15:20
Le serpent un bel animal ? Ces espèces de merdes de poisson rouge mouvantes ? On avait pas la même définition de la beauté. Les serpents de mer avaient un certain cachet, à la rigueur. « Il faut que tu maîtrises les sortilèges informulés. Une fois fait, tu n’auras plus à craindre les limaces mais aussi d’autres pièges du genre. » Je haussai les épaules. Là il touchait un point sensible qui m'avait valu bien des frustrations. « Ma baguette a beau être terriblement efficace elle a des penchants de salle gosse capricieuse, elle me permet pas d'en lancer. C'est l'inconvénient du cornouiller. » C'était pas faute d'avoir essayé quand même pourtant. Mais il n'y avait rien à faire, ma femme était encore plus butée que moi. Je considérais que c'était ma plus grande faiblesse après mon incapacité à lancer des sortilèges de mort. Ça ne me plaisait pas de la dévoiler comme ça mais c'était toujours mieux que de le laisser croire que le problème venait de moi ! « Je trouverai bien un moyen de compenser. »
Finalement nous n'eûmes pas à attendre si longtemps avant qu'un type avec un air de benêt se ramène pour s'adresser à nous... enfin au Kark, moi il prenait bien soin de faire comme si je n'étais pas là – sauf au moment de rejeter la faute de l'incendie sur quelqu'un, évidemment ! Gros connard va, tu mériterais un bain avec les requins ! Je dois admettre que je n'étais pas très bien quand il évoqua la rencontre avec la Justice. Sans dec', pour un petit incendie de rien du tout ils forçaient le trait quand même ! Fort heureusement la magie des Kark opéra et le dénommé Cochon nous ouvrit les portes de la liberté. J'emboîtai le pas de mon compagnon de cellule toute en liesse quand l'autre tête de lard manqua de me claquer la porte en pleine poire. Evidemment. MAIS QUELLE CHIURE DE BOURSOUF ! J'vous jure j'vais m'le faire celui-là ! « Eh Cochon, t'as oublié quelqu'un je crois ! » Je n'étais pas stupide, je savais très bien que je m'étais faite entubée, on a l'habitude quand on a le sang sale, mais je me devais de clairement signaler l'injustice de la situation. Fais chier, j'avais pas envie de passer la nuit ici moi ! A tous les coups la famille allait encore devoir raquer des pots de vin salés pour régler cette histoire et ça allait me retomber dessus. Mais le Kark eut un geste des plus innattendus. « Elle vient avec moi » C'était... réellement surprenant. Franchement à sa place je crois pas que j'aurais fait la même chose. Mais c'est pas pour autant que j'allais me faire prier ! Je lançai une œillade et un sourire narquois en direction de Cochon alors que la porte s'ouvrait de nouveau et que je sortais avec un déhanché royal.
Je ne cachais pas mon soulagement quand je récupérai ma baguette – c'est fou ce qu'on pouvait se sentir nu sans ces petits bouts de bois – et que je sortis enfin à l'air libre. Même si on se les gelait, le grand air était bien plus agréable que cette cellule qui puait le renfermé. Je m'étirai avec un généreux soupir de soulagement. « Enfin dehors ! » Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était mais une chose était sûre : mariner dans ce trou à rat m'avait rendue à cran et maintenant je pétais le feu ! Transplaner sans un mot et partir comme une voleuse me traversa l'esprit. Mais à la place je rangeai ma baguette dans ma veste puis reportai mon attention sur Hélios. « Les élans chevaleresques ça ne paie pas, c'était idiot de ta part de prendre ma défense. Ces deux abrutis le répéteront. Et puis j'm'en serais sortie de toute façon. » Réticente à admettre la suite je laissai planer un bref silence avant de reprendre à moitié dans ma barbe et en roulant des yeux. « ...Mais j'apprécie le geste. » Il n'aurait pas mieux en terme de remerciements. Là où j'étais plus emmerdée c'est que je lui en devais une maintenant. Être redevable c'était une véritable plaie !