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❝ Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts ❞
 :: Royaume-Uni :: Avalon :: Les fiefs Sang-pur
Filet du Diable
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Filet du Diable
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ce message a été posté Jeu 26 Avr - 22:58

Spoliatis arma supersunt

ϟ Tous les porteurs de la Marque des Ténèbres ont soudain transplané à l'insu de leur plein gré, hors de l'enceinte de Londres, grâce au nouveau dispositif de sécurité posé par la rébellion. Évidemment, vous avez tous atterri dans la même zone (environ 3 km au nord de la ville). Comme prévu, vous êtes supposés vous rendre au Manoir Lagides, aménagé comme QG, à Avalon.

ϟ Pour l'instant, vous ne comprenez pas que ce qu'il s'est passé. Cela dit, après tant de chaleur et de combats, vous devez avoir autre chose en tête ! Calliope, Arutha ou encore Harmakhis ne sont pas encore reparus.

ϟ Des médicomages plus ou moins expérimentés, mais tous dignes de confiance, sont présents sur les lieux pour prendre en charge les blessés. Les personnes les plus durement touchées, et évidemment, les sang-purs sont traités en priorité.

ϟ Attention ! Entre ce sujet et celui de l'Ordre du Phénix/de la Nouvelle Inquisition, il y a trois heures de décalage (le leur se situe plus tard).

ϟLa conclusion d'un event est laissée libre de choix selon les envies de chacun. Vous pouvez y poster autant de fois que vous le désirez comme ne pas y poster du tout. C'est vous qui voyez ! Un PNJ de conclusion sera posté en cours de semaine prochaine afin de clore le chapitre, donc pensez quand même à repasser par ici pour vous tenir au courant des conséquences de cet event.
Les Mangemorts n'ayant pas participé à l'event peuvent également poster.

L’ÉQUIPE DE FILET DU DIABLE
Hélios C. Kark
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Hélios C. Kark
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Age : 27 ans
Sang : Sang-pur
Statut : Célibataire, mais maman tente d'y remédier. Par ailleurs, après trois ans, il repense à la même blonde... Qu'est-ce qu'on va faire de lui ?
Métier : Héritier, duelliste
Baguette : 34,5 cm de bois d’if, plume d’oiseau-tonnerre, plutôt rigide et droite.
Epouvantard : Sa soeur.
Dialogue : #b3ffcc
Son père est mort, sa soeur a rejoint l'ennemi - Héritier d'Arutha Kark, il ne manque pas d'argent - La magie noire l'a rongée et il cultive beaucoup de remords - Voue une haine féroce à l'endroit de l'Ordre du Phénix
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 27 Avr - 0:39
« Monsieur Kark, vous ne deviez pas bouger… » Il lance un regard noir à la médicomage qui tente de stabiliser Hélios le boiteux. Le Kark, trop fier, refuse toute aide et se tient tant bien que mal sur sa jambe gauche. Il prend une gorgée de cette bouteille de whisky pur feu qu’il a trouvé. Connaître le manoir du beau-frère (?) comporte ses petits avantages. « Au contraire, l’action me guérit maintenant disposez, certains ont plus besoin d’aide que moi… » Il s’était juré de laisser la bouteille à sa juste place lors d’évènements comme celui-là mais le besoin de déni se faisait trop fort. Comment est-ce possible… J’aurais juré que j’avais réussi à vaincre cette espèce de Mexicain-là et qu’on allait enfin gagner cette bataille… Calliope avait les choses en main, on allait l’emporter ! Tous nos efforts… Eh bah tous nos efforts pour quoi ? Pour… pour un transplanage éclair. Pas d’accord. Je refuse. C’est des foutaises. Foutaises ! « Savez-vous où est Calliope ? Ou Arutha ? Où est mon père par le Lord ! » C’est bien la première fois depuis des semaines qu’il demande à le voir, lui. Il ignore pourquoi mais il sent que seul lui – ou sa tante – pourrait donner un semblant d’explication à ce bordel.

Heureusement, Varian a retrouvé ma baguette à temps. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Il prend une autre gorgée lorsque la douleur recommence à devenir pénible. Il rentre dans la pièce peuplée où quelqu'un s'occupe de son meilleur ami. « Comment va-t-il ? » « Il se porte bien mais… » « Alors laissez-le, j’ai à lui parler. » Hélios met la bouteille de côté. Celle-ci est encore bien remplie : preuve qu’il peut se modérer dans sa rage. « Ne me regarde pas comme ça, c’est pour m’engourdir des conséquences d’un de leur sale sort. » Il dit à moitié vrai. « Mec, je ne sais pas si tu peux le faire mais je m’en fiche. Dès qu’on sait ce qui se passe avec Calliope et mon père, on sort d’ici et on retourne là-bas. On ne peut pas les laisser gagner. Hors de question. » À ce point, il ignore s’il doit modérer ses propos ou s’enfoncer encore plus profond dans le déni et l’extrémisme. « Ou on va quelque part exploser des trucs. J'en ai besoin. Jusqu’à qu’on s’évanouisse s’il le faut… » Sans trop comprendre pourquoi, dès qu'il parle d'exploser des trucs, il cherche Olivia du regard. Je me suis promis de ne plus rien laisser aux Phénix et voilà que… Et voilà qu’on perd, que Salomé ait le visage tuméfié à cause d’un coup… Je la laisse aux soins des médicomages pour son visage mais ça ne restera pas impuni. La bataille n’est pas finie… Elle ne peut pas être finie… Raskine doit mourir, Londres doit être libéré. Il faut avancer. Se battre pour la patrie. Le peuple. Nos ancêtres très purs. Pour le Lord ! Toujours plus fort. Et si Varian refuse... alors j’irais voir d’autres gens, tant pis ! Même Olivia, si nous partageons le même sentiment...
Armel Zabini
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Armel Zabini
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Statut : Marié à Olivia Zabini
Métier : Couturier et co-directeur de la marque de haute couture Zabini
Baguette : Bois de bouleau et griffe de Boogeyman, 30 cm, plutôt souple.
Epouvantard : Sa famille anéantie et lui, seul et invisible
Dialogue : #99cc66
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Ainé des 6 enfants Zabini-Lancaster •• Petit-fils de feu Amleth Zabini, couturier renommé et créateur de la marque de haute couture éponyme •• Sourire Colgate évidemment plus charmant et éclatant que le tien •• Gentil garçon (y compris avec les basiques et les moldus) et pacifiste, engagé pour la sécurité les siens •• Père depuis avril 2050 de Nina et Leah, dont il est absolument raide dingue •• Beaucoup trop attaché à sa moldue
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 27 Avr - 9:04
« Dépêchez-vous ! Mais DEPÊCHEZ-VOUS, bon sang, vous voyez bien.. !?! » Armel ne s’énervait pas, ne haussait pas le ton – jamais. Mais là, c’en était trop. La peau de son thorax complètement à vif et le torse nu, le visage en sang d’une arcade trop vascularisée, le sang qui coulait toujours un peu de sa main gauche, la langue enfin déliée (foutu Kark, foutu Kark !), il avait fini par hurler sur un pauvre Médicomage pour qu’il prenne immédiatement en charge Rowena. Rowena qui avait atterri quelques secondes plus tôt pas très loin de lui, parfaitement inconsciente. Armé de bien trop maigres connaissances en Médicomagie, il s’était contenté d’essayer vainement de l’appeler par son prénom pour finalement vérifier son pouls – sur son poignet précédemment démis, l’artère radiale battait encore, fort. Mais ce pouvait être n’importe quoi, dans le produit violet qu’on lui avait injecté. Ce pouvait être absolument n’importe quoi ! Alors non sans une certaine panique, il n’avait laissé d’autre choix au Médicomage passant par-là que de s’occuper d’elle en absolue urgence. Les Dolohov ne tarderaient sans doute pas à l’apercevoir, là, encore totalement inanimée ; ou au moins son frère jumeau – son abruti de fiancé ne viendrait sans doute même pas lever le petit doigt. Alors en attendant, Armel ne restait pas bien loin. Tournant en rond comme un fauve en cage. Une fois l’adrénaline retombée, il resterait totalement abasourdi, mais pour l’instant, il se laissait envahir par un flot cauchemardesque de pensées bousculées.

Putain de scroutt ! Que s’était-il passé au juste ? Comment avaient-ils pu disparaitre d’un seul coup d’un seul ? Comment ces oiseaux de malheur avaient-ils réussi à les faire transplaner de force ? Sur sa peau, la Marque se calmait lentement mais demeurait encore cuisante. Ils n’avaient pas pu prendre Londres toute entière, non, ça, non. Eux n’étaient pas partis se battre pour rien ! Par Merlin, il refusait de croire qu’il en était venu à se faire exploser la main d’une balle pour rien.

Il y jeta un coup d’œil, enfin, alors qu’il s’y était interdit jusqu’alors. La balle n’était toujours pas sortie de sa paume réduite en bouillie, trois de ses cinq doigts plus noirâtres ou violets que couleur chair, des lambeaux de peau explosés et qui pendouillaient misérablement, et la brûlure (foutu Kark ! Putain de taré d’Arutha Kark !) juste au-dessus. Ca faisait un mal de chien. Et plutôt que de penser au fait que peut-être, il le récupérerait pas la dextérité de tous ses doigts, il inspira rapidement et se remit à tourner en rond. Au moins… Au moins, ses deux jambes restaient-elles parfaitement fonctionnelles. C’était au moins ça. Après Rowena, ses propres blessures. Il avait encore toutes ses dents pour les serrer en attendant. Et, pourquoi d’ailleurs Nikita n’était-il pas encore venu se moquer ouvertement de sa face en sang ? Et son père, et le reste de toute la famille, étaient-ils là, aussi ?  Après, il l’abandonnerait pour chercher les siens.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 27 Avr - 10:46
Même pas le temps de se réjouir de voir Jane Callaghan souffrir d'un Endoloris bourrer de violence, même pas le temps de sourire sous les yeux brillants de Victoria, et pas le temps non plus de se retourner. Tous les Mangemort, même Rowena qui avait finit en vrac sur le sol, venaient d'apparaitre hors de la ville, dans un endroit désert. Ou presque. D'autres Mangemort, tout aussi balafrés et mal en point que son équipe étaient là, désorientés et en colère pour la plupart.

Diable ce que c'était frustrant ! Il s'en rendait d'autant plus compte maintenant. Il venait de louper certainement une des dernières chance de sa vie de se débarrasser de son ex-femme une bonne fois pour toute. Ils avaient donc échoué ? Les dents serrées, Nicolas mesurait l'ampleur des dégâts et tentait de comprendre mais les bâtements de son coeur ayant dangereusement ralenti depuis cette avalanche de blessures qui l'avait creusé dans le dos, dans la cuisse et même dans le bras, il fit par perdre l'équilibre et tomber assis par terre. C'est là qu'il aperçu Armel hurler sur les médicomage pour leur ordonner de s'occuper de la jeune Dolohov. Un liquide d'origine inconnu venait de lui être injecté dans les veine, c'était normal qu'il s'inquiète... même si cela traduisait une affection particulière que le fils d'Echo entretenait pour cette Mangemort.

« Très bien Sir Avery, ne bougez plus… »

Nicolas ferma les yeux un moment. Il savait ce qu'il allait endurer : sortlièges de soins sur sortilèges de soins. Ce serait douloureux, mais certainement pas plus que la marque des Ténèbres qui semblait littéralement s'enfoncer dans son avant-bras depuis qu'il avait été forcé de transplaner jusqu'ici. C'est ce qui devait le rendre aussi mou. Et à vrai dire, il pensait à sa femme qui allait le maudire d'être parti se foutre en l'air. Et tout ça pour quoi ? Avoir croisé la baguette avec Victoria McKay ? Pour avoir perdu l'hopital Sainte Mangouste au prix de son sang et quelques tripes ?

« Aaahrr, doucement bon sang ! »

Le sorcier venait de s'attaquer à son dos mutilé par les ciseaux de chirurgie qui s'y étaient plantés et enfoncés avec acharnement. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait subit  autant de souffrance d'un seul coup et en y réfléchissant il n'était plus sûr d'être fait pour ça. Certes, il avait prit un malin plaisir à blesser les rebelles dont cette sotte de Joy North qui devait être fier d'avoir rejoin le camp adverse. Mais à part l'amour de la torture qui ne le quitterait jamais, il n'était certainement plus aussi résistant qu'avant. Il n'y avait qu'à voir comment le fils Kark rageait pendant que lui giseait sur le sol. A croire qu'il avait encore des forces pour y retourner ce gamin colérique. C'était bien le fils de son père, ce chien qui les avait presque livrés en pâture aux rebelles avec un plan irréfléchit.

Les genoux repliés légèrement sur lui-même, Nicolas venait de loger sa tête entre les deux, les yeux fermés et les lèvres pincées. Il allait se taire et résister à la douleur jusqu'à ce qu'elle passe. Il allait espérer rentrer chez lui suffisamment sur pied pour ne pas recevoir une nouvelle giffle d'Amalia. Ensuite seulement il réfléchirait à comment les terroristes avaient réussis à les virer de Londres avec autant de facilité
Olivia Zabini
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Olivia Zabini
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Dialogue : #836096
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Dim 29 Avr - 22:58
Alors c’est donc ça l’échec. Le vrai échec. Celui dont on ne s’attend pas. Celui qui vous tombe dessus sans crier gare. Celui qui arrive alors que vous avez l’avantage. Car l’avantage, nous l’avions en fin de compte dans ce fichu théâtre. Les Phénix étaient mal en point, le gobelin souffrait de ma propre baguette comme il le méritait et le chaos qui régnait dans ce théâtre devenait notre alliée.
Et pourtant, aucun d’entre nous ne put prédire le retournement de situation.

L’everte statum du bras droit sorcier du groupe des Criterion’s me touche de plein fouet alors que le gobelin est au paroxysme de son agonie. Ejectée tout au fond du théâtre, mon dos rencontre douloureusement le mur en arrière-scène. Une douleur intense se propage le long de ma colonne. Il faut que je me lève. Il faut que j’y retourne. Mais alors que je suis sur le point de me lever, je sens une brûlure à ma cheville. La Marque me brûle. Le décor devant moi devient plus flou et change. Quelque chose me force à transplaner sans que je puisse y changer quoi que ce soit. D’un coup, la bataille du théâtre laisse place à des voix familières, qui ne comprennent pas plus ce qui vient de se passer, en pleine nature loin de Londres. Puis un autre transplanage plus tard, à l’endroit prévu cette fois, encore de nouvelles voix. De nouveaux blessés, des sorciers inquiets. Et moi, en cet instant, qui n’a qu’une seule envie : y retourner. Ne pas laisser cet échec inattendu en être réellement un. Remettre ces fichus Phénix à leur place, et ce putain de scroutt de gobelin avec. « Olivia ! » Cette voix, je la reconnaitrais entre milles. Et pourtant en cet instant, je n’ai pas envie de le voir. Je veux y retourner et leur faire payer. Continuant ma route à la recherche d’un des membres de mon groupe de mission, j’ignore sciemment mon petit-ami, dans un comportement qui ne me ressemble guère. Henry m’attrape alors par le bras, le regard plus inquiet qu’énervé. « Olivia, s’il te plait, laisse-moi t’examiner. » La supplique que je peux lire dans ses yeux fait évaporer temporairement ma colère et mon envie de retourner à Londres. « Très bien », soupiré-je à moitié résignée. Il m’installe sur l’une des tables amenées pour l’occasion et commence à m’ausculter. Je réponds à ses questions brièvement alors que mon regard retourne à sa recherche. Hélios, Varian, où êtes-vous ? Et Salomé, comment va-t-elle ? « Peux-tu m'expliquer ce qui vous est arrivé ? » Sa question est anodine, tandis qu’il continue de jouer son rôle de médicomage en me mettant dans les mains une potion à boire. Et si le ton de sa voix ne reflétait pas son inquiétude, j’aurais sciemment ignoré la question. Je lui explique alors brièvement la situation tout en jetant des regards par-ci par-là à la recherche de visages un peu plus connus. Mon regard repère alors au loin celui que je ne veux pas voir. « Ton oncle est là. » Sa bouche se tort. « Je sais. Bois ta potion et évite de te mettre dans des situations compliquées. » Son regard se plante dans le mien, un léger sourire se dessine sur son visage. Il agit comme s’il arrive à lire mes pensées tout en évitant de parler de Nicolas. Henry n'ajoute cependant rien de plus avant de me laisser pour un autre patient. La discussion attendra plus tard. J'imite alors son silence tandis que je trouve enfin Hélios, aux côtés de Varian. Le Kark semble déterminé, comme si lui aussi aimerait y retourner. Rectifier cet échec qui, pourtant, n’aurait jamais dû en être un. J’avale d’une traite ma potion et, oubliant instantanément le conseil d’Henry d’éviter les situations compliquées, me dirige vers Hélios et Varian. « Dites-moi que je ne suis pas la seule à vouloir y retourner pour leur faire payer. » Au moins, cela a le mérite d’être clair.
Salomé Yaxley
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Salomé Yaxley
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Age : Vingt-sept ans.
Sang : Sang pur.
Statut : Veuve, célibataire qui refuse d'avouer ses sentiments.
Métier : Chanteuse, potionniste pour arrondir les fins de mois.
Baguette : 27,2 centimètres, bois de charme et crin de licorne.
Epouvantard : Un homme léchant un couteau couvert de sang.
Dialogue : mediumpurple
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Dernière enfant de la fratrie Yaxley • Jeune fille bien élevée qui s'est émancipée du chemin tracé pour elle afin de poursuivre sa passion pour le chant et la musique • Vend quelques potions cosmétiques et de soin, en marge du chant • Jeune veuve depuis le 14 mai 2047, après moins d'un an de mariage à Murphy O'Ryan, elle ne s'est toujours pas remariée • Flegmatique et réservée, avec un côté mordant toujours présent
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Lun 30 Avr - 4:11
Il y a certainement quelque chose de grisant, à ce moment. À se sentir en contrôle, en position de force, malgré la situation incertaine et tourbillonnante. Est-ce l’adrénaline, qui fait ainsi battre son coeur à toute allure ? Est-ce la force de son entraînement, de son endoctrinement, la persuasion d’agir tel le bon soldat, le bon Mangemort, qu’elle doit être ? Ou est-ce autre chose ? Une force puisée en elle, sous ce caractère laconique qu’elle a fait sien, et qui donne à cet instant un souffle supplémentaire ? Difficile à dire, mais Salomé est persuadée, en ce moment, qu’ils vont gagner. Leur avantage est indéniable et si en plus, les membres du Criterion s’entretuent...

Un éclair lumineux et coloré dans l’angle mort de son champ de vision, aperçu juste au moment où il percute son bras. Le sort ne la fait pas voler vers l’arrière, comme elle s’y attend, ni ne lui fait pousser des dents de lapin, ou saigner comme un porc. Il y a même une seconde pendant laquelle elle croit que Raskine a échoué. Juste avant que les baguettes des Phénix, encore étroitement tenues dans sa paume, chauffent furieusement, comme du métal en fusion. Salomé les échappe au sol avec un cri de surprise et aussitôt regarde sa main, pour n’y trouver aucune brûlure. Elle se penche afin de les reprendre, mais la brûlure passe de sa main droite à son bras gauche, dans une douleur fulgurante. La brune est ensuite brusquement tirée par le nombril, dans un transplanage de force qui la fait atterrir sur ses coudes et ses genoux. Aucune idée d’où elle peut bien être, mais ce n’est pas le manoir Lagides. D’autres Mangemorts apparaissent à ses côtés, puis disparaissent à nouveau, les plop du transplanage s’enchaînant dans une curieuse mélodie. Ça pourrait être presque drôle, si ce n’était pas si dramatique.

La brune prend une minute, ou deux, avant de se relever. Et de cette fois, volontairement, transplaner d’un point à l’autre, jusqu’à arriver chez les Lagides. Transformé en quartier général temporaire, le manoir bourdonne d’activité. « Mais qu’est-ce qui… » Hébétée, Salomé cherche ses amies, sa famille, afin de leur demander ce qui a bien pu se passer. Toute sa rage guerrière rendormie. Une femme se présente à elle, lui propose de s’occuper de ses blessures. « Bien sûr », bredouille la brune, pour ensuite suivre docilement la Médicomage. Toujours d’un seul oeil. L’autre, bien malheureusement, est enfoncé sous l’enflure qui déforme son visage, et la couleur violacée qui remplace le diaphane de sa peau. On la place sur une chaise et une valse de sortilèges s’enchaîne, puis on dépose un cataplasme sur son visage. Aussitôt, une grande fraîcheur l’envahit, et la douleur semble s’évanouir. « Murlap ? Oui, nécessaire. Vous avez été chanceuse. Outre votre poignet et votre nez… rien de très grave. On n’y verra plus rien du tout, une fois que tout sera remis en place. » Encore heureux. Elle aurait détesté avoir un nez crochu, tordu, par la faute d’un membre de gang, ou pire, d’un gobelin. Un craquement au niveau de son visage, un autre au niveau de son poignet, et la Poufsouffle expire bruyamment, de douleur et de soulagement. Vivement qu’ils en apprennent plus sur tout. Tout… tout ça.
Ajay Shafiq
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Ajay Shafiq
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Age : 48 ans.
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Statut : Marié mais pas exclusif.
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Baguette : Ébène et poil d'ayala doré.
Dialogue : #803636
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Mer 2 Mai - 18:46
Il a suffi d'un instant. Un instant d'arrogance ou d'inattention ou d'il ne sait quoi encore et peu importe au final. Le résultat reste le même. Ajay ferme alors les yeux en sentant le canon du fusil de Henry Windsor se poser dans sa nuque. Il n'a pas besoin de l'entendre lui dire que les jeux sont faits. Il sait. Sans savoir comment ils ont pu perdre le contrôle de la situation aussi vite, il comprend. Il rouvre les yeux et voit ses alliés tenus en respect. Calypso l'épaule percée d'une balle. Dolohov vautré par terre. Marie une baguette glissée sous la gorge. Et Chandra, son incorrigible tête de mule, son petit monstre à lui, clouée au sol par la bave de Martha, les bras maintenus dans le dos par un Phénix zélé. Ajay en gronderait de colère. Il sent que de voir sa progéniture ainsi menacée pourrait le faire sortir de ses gonds mais il n'en fait rien. Se force au contraire à la sujétion. Ravalant sa fierté. Trop conscient que le moldu dans son dos n'attend qu'un geste de sa part pour presser la détente.

« Donne-moi une raison. » Menace le souverain. Comme pour aller dans son sens. « Une seule. »

Et Ajay voudrait lui tordre le cou. Serrer ses doigts autour de sa gorge jusqu'à ce que les yeux finissent par lui sortir de la tête. La frontière entre honneur et infamie est floue dans son esprit en cet instant mais le tigre s'en moque. Henry Windsor réveille ses pires instincts et il serait prêt à s'y abandonner s'il lui en laissait l'occasion. Alors ses pensées s'agitent sous sa tignasse brune, réfléchissant à un moyen de les tirer de là. Jusqu'à ce que l'improbable se produise. Q'un pop sonore retentisse et que Calypso disparaisse. Bientôt suivie par chacun d'entre eux.

Ajay ignore ce qui vient de se produire. Un peu déboussolé, les muscles tendus par l'adrénaline courant toujours ses veines, il atterrit avec le reste de son groupe et d'autres mangemorts encore en pleine nature. À quelques kilomètres de Londres seulement à en juger par les immeubles qu'ils aperçoivent dans le lointain. Personne ne comprend. Tous posent des questions. Essaient de transplaner à nouveau vers l'ancienne capitale. Échouent. Recommencent. Échouent une fois de plus. Jusqu'à ce qu'il soit décidé de se replier au manoir Lagides. Ajay ne cache pas sa grimace. Mais obtempère. La dissension qui l'oppose à sa belle-famille n'a pas lieu d'être aujourd'hui. Pas avec la menace que cette nouvelle attaque et ce blocus londonien fait peser au-dessus de leur tête.

Ils sont sains et saufs. C'est la seule chose qui importe et à laquelle il tente de se raccrocher tandis qu'autour de sa fille et lui commence le bal bien connu maintenant des médicomages et des blessés. Ajay s'est assuré de remettre Calypso entre de bonnes mains avant de trouver un coin tranquille où attendre que leurs leaders viennent les informer de la suite des opérations. Il espère simplement qu'ils feront vite. Le tigre ne se sent pas à sa place ici. Entre ses murs qui lui rappellent trop de souvenirs. Chandra ne semble pas plus à l'aise que lui d'ailleurs. La bâtarde trépigne, souffle et s'agace à ses côtés et Ajay finit par l'autoriser à prendre le large quand il remarque les regards insistants qu'elle lance en direction de cette chère Salomé O'Ryan.

« Vas-y. Elle sera sûrement contente de trouver le soutient d'une amie dans un moment comme celui-ci. »

« Hein ? Quoi ? Mais non mais pas du tout ! Je reste avec toi ! C'est même pas mon am... »

« Laly. »

Il connaît Chandra. Il sait qu'elle ne se montre jamais aussi véhémente que lorsque cela lui tient particulièrement à cœur en vérité mais il n'est pas vraiment d'humeur à débattre de ses états d'âme et préfère couper court à la conversation. Avant d'esquisser l'ombre d'un sourire en la regardant s'éloigner en traînant des pieds. Comme une enfant dont l'on viendrait de démasquer le mensonge innocent. Lui-même vient de repérer la silhouette d'Arsenia aux mains d'un médicomage et son estomac se tord d'inquiétude tout d'un coup. En quelques enjambées il se retrouve alors à ses côtés et prend sa main dans la sienne.

« Arsenia. Par la barbe de Merlin. » Souffle-t-il en remarquant l'état de ses blessures. « Qu'est-ce que vous attendez au juste ? Est-ce si compliqué de mettre la main sur de la pâte contre les brûlures et de faire votre travail ? » Tempête-t-il à l'intention du médicomage qui se recroqueville aussitôt sur lui-même en balbutiant de sottes excuses auxquelles le tigre prête à peine l'oreille. Il ne devrait pas s'énerver pourtant mais c'est plus fort que lui. Il ne supporte pas de voir souffrir les gens qu'il aime et il devait avouer s'être particulièrement attaché à la pirate depuis qu'il lui arrivait de partager son lit. « Ne t'en fais pas. Ça va aller. » La rassure-t-il tout en glissant une caresse dans ses cheveux roux. Et tant pis si elle prend cela pour de la condescendance, ce qui est loin d'être le cas, ou si la présence d'Isilde à leurs côtés la dérange. Lui s'en fiche. Il ne voit qu'elle et a besoin de sentir sa chaleur sous ses doigts pour se convaincre qu'elle est belle et bien là. Vivante. Aussi forte et fière qu'au premier jour de leur rencontre.
Isilde Sabordage
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Jeu 3 Mai - 0:50
Le dragon était presque sur nous mais nous étions à deux doigts d'atteindre la sortie. Plus que quelques pas et on y serait. On allait rattraper l'ennemi, on allait l'écraser et lui faire manger ses morts. La peur de finir rôtie me faisait oublier la douleur de mes nombreuses brûlures. Et soudain, alors que j'allais pousser la porte de notre délivrance le transplanage forcé me fit l'effet d'un coup de poing dans le bide – heureusement que j'avais déjà vidé mon estomac un peu plus tôt.

Je m'effondrai lamentablement sur... de l'herbe ? Putain mais on était où ?! Je me remis avec peine sur mes pieds en contemplant mon nouvel environnement sans comprendre. C'était quoi encore cette connerie ?  «Ils nous ont fait transplaner. Il faut trouver une solution pour y revenir, on n’en a pas fini avec eux. » Heing ? Ils pouvaient faire ça ? Comment ? Un peu que j'étais chaude pour revenir ! Je voulus emboîter le pas de notre chef mais mes jambes fébriles cédèrent sous mon poids et je retombai à genou. Le contrecoup du Blitxen de l'autre pétasse se faisait ressentir maintenant que l'adrénaline ne me poussait plus. P'tain, ça pouvait pas s'arrêter comme ça. Frappant du poing contre terre je hurlai toute ma frustration. Perdre Londres était tout simplement inenvisageable ! J'me foutais des problèmes d'ordre pratique genre la perte de Gringotts. Londres, c'était le libre-arbitre, un sanctuaire dans lequel j'pouvais faire c'que j'voulais. Le Boutefeu, les bars, les bordels, les gangs, les dealers... c'était un véritable petit paradis déconnecté de ce système de merde. Je refusais d'me sentir enchaînée, j'avais BESOIN de cet exutoire ! Mais dans l'immédiat je n'avais plus la force d'y retourner, j'me sentais affreusement impuissante alors que je contenais mes larmes de rage. Je tournai la tête vers Dante et tante Arsy et mon cœur se serra. Si j'trouvais que j'avais morflé, c'était vraiment pire pour elle. Putain, et moi qui me souciais que de mon nombril ! J'allais chercher ma potion de soin dans ma veste mais je réussis juste à me couper avec un bout de verre brisé. Évidemment elle s'était brisée dans tout c'bordel. Les autres mangemorts transplanaient vers le nouveau QG, il serait certainement sage d'en faire de même pour soigner nos blessures.

Arrivée chez les Lagides, une horde de médic' courraient dans tous les sens, plusieurs d'entre eux vinrent nous prendre en charge. Comme je détestais les laisser me tripoter comme ça, je préférais amplement notre médecine faite maison. Assise à côté de ma tante la culpabilité avait pris le dessus sur la colère devant son état déplorable. Je serrai sa main avec un air coupable. J'avais pas arrêté de foncer dans l'tas sans réfléchir et c'était toujours elle qui rattrapait mes conneries. Si j'avais été plus attentive, si j'avais été meilleure, j'aurais pu l'empêcher d'se faire cuire comme un poulet à la broche. Mais à la place, c'était Dante qui l'avait aidée pendant que moi j'étais occupée à faire de la merde. « T'avais raison, la guerre c'est nul. » Pourtant c'était pas comme si elle avait pas passé les derniers mois à me mettre en garde sur toutes ces conneries. Qu'est-ce qui m'avait pris d'être aussi arrogante ? J'me sentais mal, j'avais une boule dans la gorge. « J'suis tellement désolée... tout est de ma faute. » Et celle des piafs, évidemment. Ils avaient dépassé les bornes cette fois.

La médic' qui me prenait en charge me donna une potion que je bus d'un trait avant de... WOWOWOH il faisait quoi lui ?! Un grand moustachu s'était approché de ma tante comme s'il faisait partie de la famille. Je lui jetai un regard assassin, prête à lui sauter à la gorge...« T'es qui toi ? » fis-je avec véhémence. Puis les traits de son visage me frappèrent. « Oh... » Sa parenté avec Chandra crevait les yeux, il devait s'agir du fameux Shafiq. La Khan m'avait laissé entendre qu'il se passait un truc entre son père et tante Arsy, mais je n'aurais pas cru que c'était à ce point. Je ne savais pas si Chandra avait participé à la baston, mais s'il n'était pas avec elle c'est qu'elle devait s'porter bien, tant mieux. Je haussai les épaules, j'avais décidé de tolérer la présence du vieux tigre. Mais c'était pas pour autant que son attitude ne me gênait pas, j'aimais pas partager et si je restais j'finirai par être jalouse. Boudeuse et revigorée par le breuvage que la médic' m'avait fait boire je choisis de m'en aller. Cette dernière voulu protester mais je la remballai d'un ton sec pour partir en quête du Lagides. Le grand chef semblait déterminé à repartir à l'attaque et je comptais toujours en être. Même si j'avais décidé que finalement la guerre c'était naze et si mes blessures n'étaient pas encore complètement guéries, c'était pas pour autant que j'allais me planquer dans un coin pour chialer comme une madeleine.

Comme si j'avais pas eu assez de poisse aujourd'hui, le vieux était introuvable. A la place, j’aperçus une autre figure d'autorité.
« Kark ! » Hélios Kark savait forcément ce qui était prévu. Je devrais pouvoir lui tirer des infos. Je me dirigeai vers lui. « Dis moi qu'une contre-attaque est prévue. »
Varian Dolohov
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Epouvantard : Une banshee.
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Un Serpentard qui a toujours eu l'âme d'un Serdaigle + Mage noir en devenir + Il a toujours été du genre discret + Il possède son propre sortilège qui le rend très dangereux en milieu clos + Il est capable de se déplacer et de se repérer dans le noir + C'est un soldat qui n'obéit à personne d'autre qu'à son très cher père + Sadique et sarcastique, il est très moqueur. + Sa soeur et son meilleur ami sont surement sa plus grande faiblesse.

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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Jeu 3 Mai - 14:25
On l’avait forcé à se poser, à jouer les petits mangemorts dociles. Pas réellement en état de penser par lui même, Varian avait fait le choix d’obéir, de ne pas faire de vagues. Face au médicomage, le Serpentard tentait tant bien que mal de garder son calme, de ne pas céder à la colère et à l’inquiétude qui commençait peu à peu à le ronger de l’intérieur. Sa soeur, elle était quelque part… Laissant ses yeux se promener sur l’assistance, il laissa le médicomage s’occuper de son postérieur qui, bien que douloureux, se remettait doucement. L’idée même qu’un médicomage puisse s’attarder sur son arrière train avait beau le mettre mal à l’aise, Varian restait persuadé que cela restait le dernier de ses problèmes. Londres était tombée, sa soeur était introuvable… Allez… Montre-toi Rowy…

Quelques mètres plus loin, Hélios fit son apparition, apparemment dans tous ses états. Curieux, Varian jeta un coup d’oeil à son meilleur ami avant de finalement grimacer quand celui-ci s’attarda à prendre des nouvelles comme si sa vie était un tant soit peu menacée… A croire qu’il tient à mon cul plus que moi… pensa-t-il, légèrement amusé. Il n’aurait pas été inquiet pour sa soeur, Varian lui aurait sans doute fait une remarque, profitant de l’occasion pour se moquer de lui et de son inquiétude mal placée… Mais très vite, Varian se rendit compte que son inquiétude n’en était pas vraiment une. Tout ce qu’il voulait, c’était prendre sa revanche, récupérer Londres et casser des gueules… Un plan qui aurait facilement pu lui plaire s’il n’était pas autant occupé à s’inquiéter pour sa soeur. « Dites-moi que je ne suis pas la seule à vouloir y retourner pour leur faire payer. » Surpris, Varian tourna la tête vers Olivia qui, pour une raison ou pour une autre, se rangeait du côté d’Hélios… A croire qu’il était le seul à s’inquiéter des répercussions de leur défaite… « Je crois que … »  Un peu plus loin, Zabini apparaît, un corps inanimé entre les bras. De ce qu’il se souvenait, Armel faisait parti de l'escouade de Rowena… Inquiet, il releva les yeux, ignorant parfaitement Hélios et Olivia qui continuaient de planifier leur petite rébellion. Cette fille, elle ressemblait à Rowena…Sauf que contrairement à sa soeur, cette fille, elle était dans un sale état…

Doucement, le coeur de Varian se serra. C’est Rowena. Fou de rage et d’inquiétude, Varian se redressa avant de fendre la foule, poussant quiconque se trouvait sur son chemin. Finalement arrivé près de Rowena que le Zabini avait fini par installer sur un lit de fortune, Varian grimaça. Elle était dans un sale état. Sans pouvoir s’en empêcher, le Serpentard jeta un regard noir au Zabini. Incapable… bon à rien…  Et dire que sa soeur avait pour habitude de lui faire les yeux doux (parce que oui, Varian avait beau ne pas être très sentimental, il n’était pas aveugle…) ! Sale petite pédale de merde… Il aurait tellement aimé pouvoir lui refaire le portrait. L’encastrer dans un mur jusqu’à ce qu’il en chiale sa mère. Silencieux, il finit par prendre sur lui, se dirigeant vers sa soeur qui, de toute évidence, était toujours inconsciente. Laissant une de ses mains prendre une des siennes, Varian s’assit près d’elle… « Si tu crois vraiment pouvoir t’en sortir en martyre, tu te mets le doigt dans l’oeil R.  » Finit-il par dire, un sourire forcé aux lèvres.

Un peu plus loin, la voix de Sevastian s’élevait, de toute évidence pleine de rage. Apparemment, papa était en colère. Le visage tuméfié, il envoya balader plusieurs sorciers qui, volontairement ou non, s’étaient mis en travers de son chemin. Sans doute avait-il lui aussi eu l’occasion d'apercevoir sa petite princesse… « Dégagez de là, sales rapaces incapables ! » Hurla-t-il finalement aux médicomages qui s’occupaient tant bien que mal de Rowena. « Le premier qui met une main sur ma fille, je l’éviscère ! » Presque fier de son père, Varian sourit d’un air mauvais avant de finalement se décaler pour pouvoir mettre la tête de sa soeur sur ses genoux. Ruminant, Sevastian se mit au travail, sans réellement se soucier de ses propres blessures. Voir son père dans un tel état était nouveau pour Varian qui l’avait toujours vu comme un bureaucrate bien trop lâche pour ne serait-ce que mettre le nez dehors… Une vision qui le rendait assez fier… nourrissant un peu plus le respect qu’il avait pour ce vieux fou.

« Quel idée de faire confiance à cette bande d’incapables. Les Kark, il n’y en a pas un pour en rattraper un autre… Orphelins incapables… » Fidèle à lui-même, Sevastian enchaînait les sorts de soin, refermant peu à peu les blessures de Rowena qui gémissait doucement. Inquiet pour sa soeur, Varian laissa ses doigts glisser dans les cheveux souillés de sa soeur, lui racontant diverses anecdotes de leur enfance. De sa vie, il ne s’était jamais sentit aussi impuissant. Pourtant, malgré l’inquiétude et la colère qui le rongeait, Varian savait que sa soeur allait s’en sortir. C’était sa jumelle, son autre moitié, sa meilleure moitié : aussi féminine puisse-t-elle être, elle n’avait rien d’une faible femme. Elle allait survivre, se relever, et arracher la tête de tous ceux qui avaient osé la menacer de leurs baguettes. Comme pour répondre aux pensées de Varian, Rowena gémit de nouveau, entrouvrant légèrement les paupières… Comme pour la rassurer et se rassurer lui même, Varian sourit de plus belle. « Je me suis occupé du plus gros… il est temps de rentrer à Azkaban… » Perplexe, Varian releva les yeux vers son père avant de finalement jeter un coup d’oeil à Hélios et Olivia qui se trouvaient toujours à quelques mètres. « Je vais rester là…» Dit-il finalement à contre-coeur. Il avait beau tenir à sa soeur, il était hors de question de partir d’ici sans savoir ce qui les avait poussé à prendre la fuite… Coupable, il baissa les yeux vers sa soeur qui était toujours à moitié comateuse. « Je ne resterai pas longtemps… alors ne crois pas une seconde que je t’abandonne. » Avec un dernier sourire forcé, Varian embrassa le front de sa soeur qui se contenta de gémir une nouvelle fois. Doucement, il se redressa, replaçant la tête de Rowena sur le coussin qui s’était auparavant retrouvé sur ses fesses toujours endolories. Avec un dernier regard pour son père, Varian retourna vers le reste de son escouade. «Varian. Pas un mot à ta mère. Pas encore… Elle risquerait de nous arracher les yeux…à tous les trois...  » Amusé, Varian sourit avant d’hocher la tête. S’il y avait bel et bien quelque chose que Sevastian craignait, c’étaient les remontrances de son épouse. Lexy avait beau être la meilleure maman qui soit, elle n’était pas du genre à accepter qu’on mette la vie de ses enfants en danger inutilement. Une vraie lionne…

Finalement rassuré de savoir sa soeur entre de bonnes mains, Varian retourna auprès d’Hélios et d’Olivia qui l’attendait toujours. au passage, le Serpentard lança un dernier regard noir au Zabini qui semblait avoir perdu le peu de cerveau qu'il avait réussi à mettre en marche au cours de sa misérable vie. Connard. Finalement de retour près de ses paires qui avaient été rejoints par Isilde, Varian déglutit avant de planter son regard dans les pupilles d’Hélios, déterminé. « Tu ferais bien d’avoir un plan qui tient la route Kark. » Une erreur et Varian était prêt à faire sauter des têtes. Amis, ennemis, cela n’avait plus aucune espèce d’importance.
Calypso Layibadé
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Age : Trente quatre ans.
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Statut : Libre de corps & d'esprit, légèrement amoureuse de sa personne. Amante très officieuse de Lucifer Salamander.
Métier : Tatoueuse magique & co-propriétaire de deux bordels, l'un à Avalon, l'autre à Londres, les « Mangrove ».
Baguette : Bois d'ébène & venin d'Acromentula. 28,7cm, rigide & courbe.
Epouvantard : Son reflet lui présentant son visage défraichi, décrépi, vieilli, prêt à tomber en poussières.
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Troisième enfant de Baba Layibadé, originaire du bayou de Louisiane dont le patriarche & sa famille ont été bannis. Ω N'a que faire de cette histoire de hiérarchie du sang. Une lubie de « toubabs », d'occidentaux coincés. Ω Obsédée par la jeunesse, terrorisée à l'idée de perdre sa beauté, elle utilise la magie vaudou dans sa forme la plus vile pour des rituels sensés l'empêcher de vieillir physiquement. Ω Animagus ayant achevé son apprentissage, elle prend la forme d'une redoutable panthère noire. Ω Drama-queen des bas-fonds, connue pour ses crises de colère et une certaine cruauté. Ω Mère officiellement célibataire et assumée de Selim Layibadé, né en août 2050.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Jeu 3 Mai - 23:17
Comment la situation avait-elle pu basculer à ce point en leur défaveur ? L'instant d'avant, elle tenait la Wallas en respect, se repaissant goulument de ses gémissements souffreteux, celui d'après, elle valsait dans la vase, ses hurlements d'animal blessé déchirant l'air. Tout comme la balle avait déchiré son épaule. Putains d'armes moldues. Primitives, seulement faites pour détruire. Un peu comme elle, ce jour-là. Et répétons-le, la Layibadé détestait la concurrence.

La suite n'avait été qu'un imbroglio de mouvements et de sons par-dessus la douleur. Semblait-il que sa proie s'en était retournée vers le Dolohov et qu'elle avait brièvement senti la présence sa sœur, avant que, tout à coup, elle ne sente son corps glisser dans les affres du transplanage. Sa main toujours pressée contre son membre blessé, dont l'escarre s'était agrandie, elle avait regardé autour d'elle, affichant le même air perdu que ses compagnons. « Qu'est-ce que ... » Elle avait trouvé dans la poigne secourable d'Ajay l'aide dont elle avait besoin pour se relever, ignorant les vociférations folles d'Arutha Kark. Son regard fébrile cherchait la silhouette de Marie, heureusement non loin et indemne. Un soupir de soulagement lui échappa avant qu'ils ne soient tous reconduits au QG.

« Je suis étonné que vous ne vous soyez pas évanouie, avec tout ce sang ... » crut bon de commenter le médicomage chargé de sa blessure. « Hm ? » Elle agitait ses dreads pensivement, très peu intéressée par un quelconque contact avec le soignant. « Vos vêtements. Ils en sont gorgés. » Un sourire pernicieux avait alors fait tressauter le coin de ses lèvres carmin. « L'essentiel n'est pas le mien. » De fait, face à cette réponse bravache, le sorcier avait coupé court à toute tentative de conversation. Jusqu'ici, la jeune femme observait avec une indifférence crasse l'agitation qui l'entourait. Les terroristes auraient pris Londres ? Ben voyons ! Il n'était pas encore né celui qui la priverait de sa ville. « Guette Kayin, . » avait-elle ordonné à sa petite soeur. Leur aîné était resté au Mangrove avec Nande afin d'en assurer sa sécurité. Toute à ses fantasmes de suprématie, il ne lui traversa même pas l'esprit qu'on ait pu bouter le reste de sa famille hors de l'ancienne capitale. Pour elle, il était évident que s'il le fallait, ils y tiendraient un siège plutôt que de se laisser déloger.

Pourtant, elle sut à l'instant même où elle croisa les traits colériques de Kayin que d'une manière ou d'une autre, il avait échoué. « Non. » articula-t-elle difficilement, son visage se crispant à mesure qu'elle comprenait l'étendue de la catastrophe. Ignorant les derniers soins qu'on lui prodiguait, ainsi que les avertissements du médicomage, elle sauta sur ses pieds et fonça sur son frère. « NON. » « Je n'ai rien pu faire, Caly. » « NON NON NON. » Déjà, elle tapait du pied, sa voix montait dangereusement dans les aigus. Ils avaient perdu le Mangrove. Leur maison, également. Et où était Nande ? Baba ? Mama ? « Tu as échoué ! Je t'ai fait confiance ! Bon pou anyen ! Initil ! » Bon à rien. Inutile. Dures insultes à l'oreille déjà sensible de son grand frère. Un étau sévère se referma autour de ses dreads blondes, tirant sèchement son crâne vers l'arrière. Kayin riva son regard furieux à celui, habité, de sa cadette. « Arrête ça. Immédiatement. » Le tigre Layibadé n'était pas bien loin, derrière les canines proéminentes du plus âgé de la fratrie. Calypso déglutit. Il serra plus fort. Le sorcier savait comment dresser sa furie. « Un mot, . Un mot de plus et je ne réponds plus de moi. » Elle baissa les yeux. Se rassit tandis que Kayin allait s'enquérir de l'état de Marie. Et les larmes dévalèrent les joues de la jeune femme, lavant le sang et la poussière de la bataille perdue.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 4 Mai - 0:35
Cette fois, tu as du mal à l'avaler. La défaite. Pas celle qui s'oublie ou qui se répare facilement, non, la vraie de vraie, celle qui marque, qui colle à la peau et te laisse un goût franchement dégueulasse sur la langue. Londres est tombée. C'est la rumeur qui circule en tout cas, depuis que la retraite a été sonnée et que les troupes se sont rassemblées entre les murs du manoir Lagides. Tu voudrais bien pouvoir dire que ce sont des conneries mais, honnêtement, tu ne vois pas d'autre explication au fait que vous n'ayez pas pu transplaner à nouveau en ville après en avoir été éjectés comme des malpropres. Et ça te fout les boules. Tu ne peux pas t'empêcher de ruminer les événements de la journée, de ressasser les erreurs et les maladresses commises. Tu te sens humiliée, en fait, une honte cuisante s'entremêlant à la colère derrière laquelle tu te claquemures, la mine sombre, les bras croisés devant toi, comme une gamine boudeuse. Tu n'as adressé la parole à personne à part ton père, qui t'as aidé à te débarbouiller de la bave visqueuse qui te recouvrait de la tête aux pieds, et dans l'ombre duquel tu attends maintenant patiemment que quelqu'un daigne venir vous donner le fin mot de l'histoire. Tu n'as jamais été très douée pour cela, attendre, mais ce n'est pas comme si tu avais le choix. Tu veux savoir de toute façon. Tu veux comprendre, pour mieux pouvoir rebondir et retourner te plonger dans la bataille. Tu ne faillirais pas ce coup-ci. Quitte à leur arracher le cœur à ces...

Tes pensées vengeresses s'égarent tandis que ton regard croise la silhouette de Salomé. Tu as du mal à te rendre compte d'où tu es, mais elle ne semble pas en trop piteux état et la tension qui s'était soudain emparée de tes épaules se relâche alors rapidement, sans même que tu ne le réalises. Une médicomage est déjà en train de s'activer à ses côtés de toute façon, mais calmement, sans agitation superflue, ce qui signifie bien qu'elle n'est pas en danger de mort ! Pas besoin que tu ailles lui tenir la main, en somme. Mais c'est sans compter sur l'œil aiguisé de ton paternel, qui remarque aussitôt la légère oscillation dans ton attitude et décide d'y mettre son grain de sel. Il lui suffit alors d'un mot, un seul, pour te faire rendre les armes, ce qui ne t'empêche pas de pousser un long soupir avant de t'arracher au mur contre lequel tu étais appuyée, puis de te diriger en direction de la sang-pur. Plus tu avances, plus il semble que cette dernière n'est d'ailleurs peut-être pas aussi indemne que tu te l'étais imaginé... Son visage porte les stigmates de nombreux coups et, tu as beau être Rafleuse, tu ne crois pas avoir déjà vu un œil au beurre noir aussi impressionnant.

_ Dis donc, ils t'ont pas raté les emplumés. À moins que ça soit une nouvelle tactique pour susciter le désarroi de ton entourage ? J'dois être une proie facile en tout cas parce que je tombe toujours dans l'panneau, plaisantes-tu avec un sourire goguenard, même si celui-ci meurt assez rapidement sur le bord de tes lèvres. Ça va aller ? Si t'as besoin de quelque-chose ou que j'essaie de te trouver quelqu'un... hésite pas. Il paraît que les pontes ne vont pas tarder à faire un discours sinon.

C'est un peu hasardeux, mais tu fais des efforts.
Scylla N. Kark
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Age : Vingt-sept ans
Sang : Sang-pur
Statut : Bolosseuse à vie de Nero Callaghan
Métier : Ancienne acrobate-funambule et dresseuse de créatures magiques pour le Chimeria Horror Show. Aujourd'hui, fugitive dont on veut la tête sur une pique.
Baguette : Bois de châtaigner, poil d'Ayala doré, ; 18,5 cm & rigide
Epouvantard : Son fils lui étant arraché, conduit à la potence où l'on ferait couler son sang ... Mêlé.
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Possède le don du Chuchoteur ¤ Porte la Marque des Ténèbres ¤ Mangemort repentie en 2047, elle est désormais membre de l'Ordre du Phénix, fugitive avérée et recherchée. Comme traîtresse à son rang & à son sang. ¤ Mère d'un petit sang-mêlé, Niallàn Callaghan. « Bébé chou », pour les intimes.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 4 Mai - 1:43
« Ma ... Madame Lagides ? » Dire que la domestique est surprise de trouver Scylla à l'entrée, tout juste descendue de sa calèche, est un euphémisme. Deux Pacificateurs entourent la moldue, mal à l'aise, celle que l'on a désigné pour reconnaître les visages alliés pouvant accéder au Manoir en ce jour troublé. Une lourde charge pèse sur les épaules et en d'autres circonstances, la rousse aurait au moins un sourire de commisération à son égard. Mais pas aujourd'hui. « Qui d'autre ? » s'agace-t-elle tandis qu'elle gravit les quelques marches qui la séparent de la porte. « Votre Marque, Madame. » ose un des soldats de son père, lui barrant la route. Un regard outré lui répond. « Vraiment ? Je veux dire, vraiment ? » Elle n'est pas d'humeur, ses yeux lancent des éclairs à en faire gronder une tonnerre imaginaire. « Ben ... Oui ? » Tout à coup, le Pacificateur est dans ses petits souliers. Madame Lagides a dit l'esclave. Quel débile. Si le patron revient, il risque une volée. Et de celles dont on se souvient ! « Déconne pas ! Allez-y, Madame ! » réplique son collègue en écartant l'autre, l'air de demander mais tu veux mourir ?! Non, il ne veut pas. Alors on laisse la traîtresse entrer dans ce qui est sensé être sa maison, bien qu'officieusement, elle ne l'habite plus.

Encore drapée dans sa cape de voyage, le rouge à ses joues trahit à quel point elle s'est pressée pour venir jusqu'ici - après avoir été refoulée à l'entrée de Londres à peine quelques minutes auparavant. Le hibou de Charmelle lui est parvenu à Częstochowa où elle était partie pour plusieurs jours afin de rencontrer un artiste dit prometteur. Elle avait sauté sur le premier portoloin, direction le Royaume-Uni, hantée par une bataille qui n'était pas sensée avoir lieu. Mais que s'est-il passé ? n'a-t-elle cessé de s'interroger, sans trouver de réponse adéquate. Seuls les rebelles étaient supposés se rendre dans l'ancienne capitale. Alors quoi ? Comment les Mangemorts avaient-ils eu l'information ? Que s'était-il passé là-bas ? Qui y était ? Ses talons martèlent le parquet alors que l'effervescence règne chez les Lagides. Sourde à la rumeur entre gémissements de douleur et conversations animées, elle se faufile, joue des coudes, voit certains s'écarter sur son passage en la reconnaissant. Soudain, un autre domestique passe dans son giron. Elle le saisit par le bras. « Hélios Kark ? » Surpris, l'homme la dévisage, interdit. « Hélios. Kark. » Un index se pointe dans une direction et elle relâche son étreinte brusque.

Bientôt, elle discerne les contours de son dos. Il est là. Il est debout. Apparemment bien entouré. Elle reconnaît Varian, évidemment. Ainsi qu'Olivia et ... La Sabordage ? Quelle équipée. Qu'importe, son cœur prit d'un emballement violent ne réclame que de voir le visage de son jumeau. « Hélios ! » Enfin, interpelé, il se tourne vers elle. En deux enjambées, elle a comblé la distance qui les séparait et balancé les bras autour de son cou pour le serrer contre elle. « Tu vas bien ... Tu vas bien ... » murmure-t-elle à son oreille, le soulagement perçant dans sa voix fébrile. Elle s'écarte, se tournant vers le groupe éclectique, les examinant, les stigmates du combat récent se lisant sur leurs traits. « Que s'est-il passé ?» Comme si, au fond, elle ne s'en doutait pas.
Arsenia Sabordage
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► Possède quelques tatouages, visibles ou non au premier coup d'oeil.
► Son débit de boisson couche la plupart des sorciers qu'elle rencontre.
► Quand elle commence à soupirer, mieux vaut arrêter de lui prendre la tête.

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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 4 Mai - 10:39
Je ne pouvais pas vraiment l’ensemble des dégâts mais je savais, je savais que le tissu de ma robe préférée avait décidé de ne faire qu’un avec la chair meurtrie de mes mollets. Moi aussi je t’aime petite robe, mais tu sais, c’est mieux quand on garde sa propre personnalité et qu’on évite de se comporter comme une seule et même personne. Allez, retire-toi. Ma sueur s’échappait de chacun de mes pores et, pourtant, chez le Lagides, il faisait bon. Mais j’avais mal et ce foutu médicomage prenait grave son temps.

Isilde était là, à côté, et elle avait l’air d’avoir à nouveau huit ans, ou même six. Son visage mangé par la suie où des sillons de larmes avaient tracé des lignes inégales avait perdu une partie de son assurance. « Leur guerre est nulle. Mais pas toi. » Et je n’en démordrais jamais. Leur guerre. Leur foutue guerre. QUI VENAIT DE ME PRENDRE MON BOUTEFEU ! MON BEBE ! MA PLUS GRANDE REUSSITE ! Alors il était hors de question que cette histoire de merde prenne aussi le sommeil de ma nièce préférée. « Tu as fait ce qu’il fallait, ce qu’on attendait de toi. Et tu t’es bien débrouillée. J’avais peur de devoir passer mon temps à te coller au cul pour rattraper tes conneries mais t’as assuré. » Et c’était vrai. « AAAaargh putain ça pique ! » J’avais tout de même acquis une certaine sagesse ces derniers mois : je n’insultais même pas le blaireau qui s’occupait de moi comme un manche. Arsenia Sabordage, femme nouvelle et plus mature. « Si tu pouvais juste m’essuyer le front, j’ai ma sueur qui me coule dans les yeux et ça brûle autant que ce putain de lézard. » Arsenia Sabordage, femme égale à moi-même dans ma glamouritude.

Allongée sur le ventre, c’est par la voix que je reconnus l’arrivée d’Ajay. Un des nœuds qui me serraient la gorge disparut lorsqu’il glissa sa main dans mes cheveux. Sans tomber dans le mièvre, il était devenu, avec Kali, une personne qui pouvait m’apaiser. Non pas par des sentiments issus de la connerie maladive des culs-terreux, mais par ce que le couple faisait naître en moi de sérénité. J’avais découvert une autre part de moi-même avec eux et c’était une part que j’appréciais. Ils ne me décevaient jamais. Ils étaient comme moi : la famille avant le reste, l’estime de soi avant l’estime des autres, la loyauté viscérale du sang avant les conneries politiques. Ils étaient francs, droits selon mon échelle d’estimation et importants dans ma vie. Ils étaient devenus mes plus proches amis finalement, par rapport à tous les autres terrestres du coin. « Ma nièce, Isilde, fille aînée de mon frère. » Ce qui représentait à mes yeux une exquise à sa réaction et qui signifiait c’est un peu mon double, son impertinence est à accepter. Je n’eus pas besoin de préciser l’identité d’Ajay visiblement. La tension ne diminua pas vraiment dans l’air mais Isilde s’éloigna. « VA PAS TROP LOIN STEUPLE ! » Elle avait dû m’entendre, c’était bon. Puis je n’étais pas prête de bouger tout de suite vu mon état.

Mes mollets terminés, je pus me retourner et m’asseoir. « J’ai une grosse écharde sûrement accompagnée de ses copines, juste là. » Je montrais mon épaule au médicomage juste là où la flèche avait pénétré ma chair. Foutus moldus. « Kali ? Elle était là ? Et tes enfants ? » Je n’étais même plus surprise de laisser mon égocentrisme de côté en demandant des nouvelles des autres. Ajay était un proche maintenant. Je m’inquiétais pour lui et sa douce moitié comme pour ma propre famille. On pouvait cracher ce qu’on voulait sur les pirates Sabordage, bien heureux étaient ceux que l’on acceptait dans notre cercle parce qu’ils étaient traités comme nous, avec tout l’amour que nous avions choisi de leur accorder.

Je ne voyais que peu l’effervescence autour, je n’entendais pas ceux qui gueulaient qu’il fallait y retourner parce que, au fond, je savais que c’était tout pour moi aujourd’hui. Qu’ils aillent se faire pendre ailleurs. Je ne retournerais pas à Londres aujourd’hui. Peut-être demain pour la séance de Boutefeu. D’ici là, ils se démerderaient ces gueux POUR REPRENDRE CETTE VILLE ET ME RENDRE MON BEBE.
Marie Layibadé
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Ven 4 Mai - 17:11
ll avait suffit d’un battement de cils et la situation avait de nouveau dégénéré. Ils étaient sur le point de gagner, elle en était persuadée … Mais voilà que Martha brûle jusqu’à la mort et une baguette vient se glisser sous la gorge de Marie, signant la fin de son combat. Qu’est-ce qu’il se passe? La confusion ne l’aide pas à saisir l’entièreté de la gravité de la situation, ni les quelques secondes qui suivirent cette question informulée. Lorsqu’elle comprend enfin qu’ils ont perdu cette manche contre leurs ennemis, son ventre se tord dans l’angoisse. Elle cligne à nouveau les yeux. Et maintenant? La pensée suivante s’évanouit dans un coin de son esprit lorsque la sensation désagréable d’être transplanée de force vient effacer tout le reste.

La nausée disparaît progressivement tandis qu’elle rouvre les yeux sur un décor différent. D’un côté, Marie est soulagée d’avoir échappé à Wallas et ses sous-fifres, d’un autre elle ne parvient pas à associer les derniers événements, encore sous le choc des émotions brutales. Autour d’elle grouillent les visages alliés, mais un seul l’intéresse seulement et lorsque ses yeux se posent enfin sur Calypso, l’incompréhension laisse place à un flot d’émotions indescriptibles. Sa sœur est blessée, sans doute sa seule certitude, mais l’heure n’est pas à l’inquiétude. Ils sont tous sains et saufs, prêts à être conduits au manoir Lagides. Et quand enfin sa sœur est prise en charge par un médicomage, Marie en profite pour s’asseoir dans un coin afin de récupérer après toute cette folie. Jambes repliées contre elle, la Layibadé laisse son regard se perdre dans le vide, entrant lentement dans un état léthargique, comme frappée par la fatigue soudaine. La voix lointaine de Calypso lui demande de surveiller l’arrivée de leur frère, ce à quoi Marie répond par un vague hochement de tête, toujours murée dans le silence. Elle n’arrive pas à réaliser. Elle ne veut pas réaliser. Parce que la vérité est trop brutale pour qu’elle parvienne à l’accepter.

L’arrivée de Kayin apporte soudain la nouvelle qu’elle redoutait tellement. Londres est vraiment tombée. Marie ferme les yeux, comme pour se conforter dans l’idée que tout ceci ne pouvait pas être vrai. Ils avaient perdu leur foyer une première fois. La répétition de l’histoire était bien trop pour une seule vie. Et elle a beau s’obstiner à garder les yeux fermés, les larmes parviennent à passer la barrière de ses paupières pour finir leur course sur sa mâchoire contractée. Quand elle rouvre enfin les yeux pour éclipser son unique signe de détresse, ses aînés en sont presque au point d’en venir aux mains. Elle n’intervient cependant pas. Elle sait qu’ils sont suffisamment matures pour ne pas se déchirer entre membres d’une même famille. Et bien que Calypso renvoie des mots bien injustes envers Kayin, Marie sait qu’elle ne les pense pas une seule seconde. Elle comprend cette rage, bien qu’elle ne l’exprime pas.

Lorsque l’aîné vient vers elle, Marie s’efforce de se relever pour lui faire face, le visage neutre mais néanmoins habité d’une tristesse sans nom. « Ne lui en veux pas. Les dernières heures ont été éprouvantes. » Articule-t-elle avant que Kayin ne puisse parler en esquissant un sourire désolé. « Je sais, tu as fais ce que tu as pu. C’est ces monstres qui ... » Sa voix se brise comme éclat de verre et les mots se perdent dans sa gorge étranglée. Elle aurait voulu être forte, mais c’en était trop pour une journée. Puis ignorant sa réticence pour les contacts physiques, Marie vient se glisser entre les bras de son frère, discernant sa voix comme à travers un épais brouillard lui répéter ça va aller.
Salomé Yaxley
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Sang : Sang pur.
Statut : Veuve, célibataire qui refuse d'avouer ses sentiments.
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Baguette : 27,2 centimètres, bois de charme et crin de licorne.
Epouvantard : Un homme léchant un couteau couvert de sang.
Dialogue : mediumpurple
your head on a platter
Dernière enfant de la fratrie Yaxley • Jeune fille bien élevée qui s'est émancipée du chemin tracé pour elle afin de poursuivre sa passion pour le chant et la musique • Vend quelques potions cosmétiques et de soin, en marge du chant • Jeune veuve depuis le 14 mai 2047, après moins d'un an de mariage à Murphy O'Ryan, elle ne s'est toujours pas remariée • Flegmatique et réservée, avec un côté mordant toujours présent
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Sam 5 Mai - 3:39
Une fois les soins de base appliqués, la Médicomage part et la laisse seule, avec quelques instructions afin de garder son état aussi stable que possible. La Poufsouffle essaie de se faire petite, sur sa chaise, et masse prudemment son poignet nouvellement guéri, dans ce silence mi-contemplatif, mi-surpris. Ses yeux sombres observent les autres Mangemorts, cherchent quelques têtes connues et amies auxquelles se raccrocher, et c’est à celle de Chandra Khan que ses prunelles se fixent. Une nouvelle fois, Chandra ex machina. La Rafleuse lui semble être en bon état, surtout comparée aux autres personnes assemblées, blessées à divers stades de gravité. Elle-même comprise, avec ses genoux éraflés et son visage tuméfié. Elle aura encore des ecchymoses à dissimuler, au Ministère, et quelques ragots à évacuer.

Inconsciemment, elle se redresse un peu sur sa chaise et vient chasser ses cheveux fous de son visage, ses tresses emmêlées aux pointes tachées de sang. « Dis donc, ils t'ont pas raté les emplumés. À moins que ça soit une nouvelle tactique pour susciter le désarroi de ton entourage ? J'dois être une proie facile en tout cas parce que je tombe toujours dans l'panneau. Démasquée », plaide-t-elle avec l’ombre d’un sourire, qui n’a rien de toute la confiance de celui de Chandra. La pique lui rappelle leur soirée ensemble, tout le plaisir qu’elles y ont eu, et défait un peu de la tension qui crispe ses épaules. « Ça va aller ? Si t'as besoin de quelque-chose ou que j'essaie de te trouver quelqu'un... hésite pas. Il paraît que les pontes ne vont pas tarder à faire un discours sinon. Ça va aller, si tu es là. Son sourire revient, avec un peu d’hésitation - et dans ses yeux, une lueur de fierté, qui chasse cette éducation de modestie qu’on lui a inculqué. Ses exploits, elle ne les a pas volés, ils sont siens, elle peut les raconter. Tu devrais voir la tête des autres. Les autres ? Elle précise : Les Phénix. Et d’autres… d’autres sorciers, aussi. Je leur ai mis une vraie raclée. » Face aux exploits d’une Rafleuse, ça n’a sans doute rien de très impressionnant. Elle trouvera ça probablement ridicule, même. Puis, inutile : après tout, elles sont là, hors de Londres. Comme quoi… Salomé ne sert pas à grand chose, même quand elle essaie très fort.

Le sentiment doux-amer vient tordre son coeur, brusquement. Sa main vient prendre celle de Chandra. Juste du bout des doigts, pour la retenir, l’empêcher de partir. « Tu restes avec moi ? » Elle a probablement d’autres gens à rejoindre. Son père, son frère, sa soeur, sa mère. Comme tous les autres, sauf elle, laissée à elle-même.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Dim 6 Mai - 17:00
« La fin »
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13 avril 2047 - Avalon

Billius Sombremine sortit du bureau de son patron le torse tout gonflé d'orgueil. Ses collègues attablés autour de leurs cafés observèrent la nouvelle importance dont s'était paré le Pacificateur. L'un d'entre eux ne se gêna pas pour le héler, moqueur : « Bah alors Billy-Billius, on a eu son susucre et on a la queue qui frétille ? » Quelques rires bien gras accompagnèrent sa fine rhétorique, un second allant jusqu'à aboyer - littéralement - pour appuyer le trait d'esprit de son comparse. Toutefois, Billius les toisa avec le mépris de sa fierté toute neuve. « C'est ça, moquez-vous ! Pendant que vous vous touchiez le poireau, moi j'ai résolu une putain d'affaire les gars ! » Des ricanements lui répondirent. Ce n'était pas la première fois que Sombremine se vantait d'avoir mené à bien une 'putain d'affaire', s'étant découvert une vocation d'enquêteur dans ses jeunes années à Cork après que le hibou de sa mère-grand eut disparu - en fait, il s'était pris un arbre et on avait retrouvé son cadavre emplumé dans un buisson de fougères. Le Pacificateur avait autant de talent dans le domaine qu'un elfe de maison pour devenir général de guerre. « Ouais ouais, ça s'gausse, ça s'gausse ! Attendez un peu et vous verrez ! » Se drapant dans sa dignité sous forme de cape, il quitta le Département, menton haut et dos droit tel un toréador après sa conquête de la bête. Et quel bête ! Après plusieurs semaines d'investigations poussées dans plusieurs bars d'Avalon - sous-entendu, après une pétée de cuites au whisky pur-feu -, il avait réussi à dénicher le plus débile des Phénix que la rébellion eut porté. Saoul comme une barrique, l'andouille avait vendu la mèche : les rebelles préparaient une attaque d'envergure sur Londres. Aussitôt - ou plutôt, après avoir dessaoulé -, il s'était précipité dans l'office d'Arutha Kark afin de lui faire part de sa géniale découverte. Ce dernier avait su prendre la mesure de l'information et bien évidemment, lui promettre une promotion tant méritée si elle venait à se vérifier. Assigné au secret jusqu'au moment fatidique, Billius décida donc d'aller fêter tout seul sa victoire sur son équipe de branleurs. « Et j'prendrais votre rôti aux pommes de terre en sauce ! » informa-t-il le serveur du restaurant le plus chic de ce quartier, sa serviette bien calée dans le col de sa chemise, la main posée sur sa bedaine. Il allait s'en mettre plein le ventre, avant de leur en mettre pleins les yeux ! Ahah ! Ils allaient voir ! Billius Sombremine allait devenir une légende ! « Aussi célèbre que Merlin ! » ricana-t-il alors que son plat arrivait et que sa fourchette s'emparait d'une patate dorée à point, son regard tout brillant d'excitation. Il imaginait déjà tous les gallions dont il serait couvert grâce aux nombreuses interviews qu'il donnerait, aux mémoires qu'il écrirait et aux investissements qu'il ne manquerait pas de faire. Les épaules toujours secouées par son rire solitaire, il avala la pomme de terre toute ronde. Soudain, ses yeux s'écarquillèrent, ses traits rougeauds ne tardant pas à virer au bleu. Incapables d'appeler à l'aide, il tenta d’interpeller un employé, un autre convive ... Sans succès. On ne se rendit compte de son état que quand son corps s'écrasa vers l'arrière, entraînant la nappe et un fracas de vaisselle cassée. « Monsieur ? Monsieur, que se passe-t-il ? » « Il fait un malaise ! Y a-t-il un médicomage dans la salle ? » Faute de soignant, son visage continua de se congestionner, ses mains enserrant son cou dans une tentative désespérée de faire comprendre le problème qui l'agonisait. Toujours sans succès. L'air se raréfia jusqu'à ce que ses doigts se décrispent et que ses yeux se révulsent. Morts.

Et tandis qu'à quelques centaines de kilomètres de là, dans le plus grand secret, Oliver Durham se voyait enfin libéré du sort qui l'avait rendu catatonique, Billius Sombremine se faisait, lui, dans l'indifférence générale, assassiner par une patate.

¤¤¤


21 avril 2047 - Londres, nouvelle cité rebelle

« Toutes les runes sont en place. La barrière magique a encore été renforcée par nos meilleurs experts dans le domaine. Reste les entrées et sorties dont le système a été repensé mais n'est pas encore tout à fait terminé. » Elinor Wallas énumérait les faits avec son calme habituel. Pour toute réponse, Jane eut un hochement de tête appréciateur. Les choses prenaient forme. Les derniers civils ne souhaitant pas prendre part à ce qu'ils avaient déclenché avaient été reconduits aux portes de la cité. Pas la moindre attaque à l'horizon non plus, le gouvernement officiel craignant l'émeute s'il venait à canarder une ville où des personnes âgées et des enfants vivaient encore. En somme, ainsi qu'ils l'avaient espéré, Londres était désormais leur. « Les clefs seront prêtes quand ? » interrogea Scarlett Fuller, à la gauche de leur Leader. De manière à éviter de mobiliser de trop nombreuses troupes, ils avaient eu l'idée d'artefacts qui permettraient à leurs détenteurs de passer les barrières sans avoir à se présenter aux gardiens. « D'ici une semaine. » répondit le Kantaro tout en s'allumant un cigare. Elfrida se pinça le nez alors que les volutes de fumée effleurait ses sens délicats. L'ignorant, Obbie reprit la parole : « Sinon, on en parle quand du retour de l'autre illuminé ? Et surtout, on fait quoi ? Après ce qu'il a commandité à la Tour des Médias, ce cul-béni mériterait un bon procès à coups de dynamites ! Sans parler de ses petits copains qui nous ont bien caché que la Belle au Bois Dormant s'était réveillée ! » Tous les regards convergèrent vers la Callaghan et sa mine indéchiffrable. Toutefois, Obbie connaissait suffisamment sa chef pour déceler la lueur dans son regard placide, seule trahison de sa colère. Les inquisiteurs avaient parfaitement su dissimuler le retour de leur leader et leurs alliés Phénix avalaient mal ce silence. Surtout au vu du retour grandiloquent qu'il avait fait à Westminster. L'Irlandaise ouvrit la bouche, prête à répliquer, mais une autre voix supplanta la sienne. « Je suis également ravi de vous revoir, Monsieur Kantaro. » railla Oliver Durham, lequel, tel une anguille, s'était faufilé dans la salle où ils tenaient conseil. « On t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? » Le prêtre l'ignora superbement. « Je souhaiterais m'entretenir avec Madame Callaghan des derniers événements. » Jane fit signe à ses comparses qu'ils pouvaient disposer, ce qu'ils firent de mauvaise grâce. « Je peux rester. » affirma la Fuller, peu encline à abandonner sa meilleure amie entre les griffes de ce sale empaffé. « Laisse, Scarlett. Monsieur Durham et moi avons effectivement à discuter. Et je suis certaine que plusieurs mois de coma ne lui auront pas fait perdre toute politesse. » Le concerné eut un rictus alors que la Fuller quittait la salle en le lorgnant, peu amène. « Je vous écoute. » Jane croisa les bras, dans l'expectative du grand argumentaire que l'homme pieux ne manquerait pas de lui servir. Une de ses spécialités qu'il n'avait pas pu pratiquer des mois durant et donc, qui devait tant lui manquer. « Mes amis et moi vous remercions pour la généreuse hospitalité dont vous nous avez fait don. Toutefois, je venais vous annoncer qu'après discussion avec mes hommes, il était temps, pour nous, de vous quitter. » La Callaghan se redressa, éberluée. « Je vous demande pardon ?! » Loin de se démonter, Durham continua : « Londres a été reprise et le quartier de Westminster, béni par notre présence, ainsi que le couronnement de la Reine Charlotte. Il apparaît normal que la Nouvelle Inquisition l'investisse. En toute autonomie. » « La tutelle est toujours de mise, Monsieur Durham. » Posant ses mains à plat sur la table, son interlocuteur se pencha légèrement vers elle, un petit sourire sournois au coin des lèvres. « Vraiment ? » Et Jane comprit. Le prédicateur avait préparé son office bien avant leur intervention dans la cité. La rumeur avait dû se répandre parmi ses ouailles, les bercer, jusqu'à cette conclusion qu'il lui exposait. Son intervention calculée dans l'antique Abbaye n'en avait été que l'apothéose. Oliver Durham avait déjà repris la main sur sa faction. « Et si nous nous y refusons ? » « Vous ne le ferez pas, Madame Callaghan, vous et moi le savons. En aucune manière vous ne voudriez ressembler aux Mangemorts. Bien que certaines de vos décisions furent presque à s'y méprendre. » Cette fois, la Phénix se leva de sa chaise, le siège manquant se renverser sous la brusquerie de son geste. « Je ne vous permet pas ! » Le sourire de Durham l'informa qu'il avait obtenu l'effet désiré. Jane inspira afin de reprendre contenance. « Faites comme il vous plaira. Mais ne comptez pas sur la moindre protection de notre part. Ce que vous abandonnez, Monsieur Durham, ne vous attendra pas aux prochains remous. » Bien qu'il haussa les épaules d'un mouvement désinvolte, l'Irlandaise ne s'y trompa pas. Là encore, il devait avoir tout prévu. Peut-être depuis des semaines, alors que la mission se préparait et que son esprit enfermé dans son corps catatonique emmagasinait chaque information. « Je n'en attendais pas moins de votre part. » Prêt à prendre congé, il s'arrêta, comme prit d'une illumination soudaine. « Au fait, je me demandais ... Comment se porte Elizabeth ? Se remet-elle de sa captivité ? J'ai ouï dire qu'on l'avait aperçu à Sainte-Mangouste, hier. » L'expression de la Callaghan était redevenue impavide. Elle se rassit lentement, veillant à conserver toute sa maîtrise. Il avait osé. « Lizzie est forte. Et bien entourée. Je ne vous retiens pas, Monsieur Durham. » Sur ce dernier coup d'éclat, la porte se referma derrière sa soutane impeccable. Quant à Jane, elle dut retenir un hurlement quasi-animal de lui déchirer la gorge. Une victoire contre les Mangemorts valait-elle cette défaite contre Durham ? Le temps seul, le leur dirait.

¤¤¤


2 mai 2047 - Dans tous les foyers du Royaume-Uni

« Monsieur Fanchon, je rappelle, pour les auditeurs qui nous rejoindraient, que vous êtes un sorcier basique de rang deux, commerçant et que vous vous trouviez à Londres lors de l'attaque des terroristes ! » L'animatrice de radio magique avait pris grand soin d'emprunter un ton emphatique, comme si elle voulait transmettre toute l'horreur que cette situation lui inspirait à son public. « Alors euh ... Oui, tout à fait ! A Gringotts, plus exactement ! J'allais déposer la recette du magasin quand l'alarme s'est déclenchée, et puis les gobelins ont tout barricadé et ... » « Ça a dû être absolument affreux ! Qu'avez-vous pensé à ce moment-là ? Et surtout, quand vous avez enfin pu sortir de la banque ? Quels terribles traitements ont dû vous faire subir les traîtres, dehors ! » Il y eut un petit silence gêné. « A vrai dire ... Non ? C'est que, on nous attendait dehors, ça oui. Mais on m'a juste reconduit à la sortie de la ville. Même qu'on m'a dit que si j'habitais à Londres, je pouvais rester. Mais je leur ai expliqué que moi, j'habitais à Bourg-Palette et vous voyez, mon fils va bientôt se marier et donc, ce n'était pas envisageable. Enfin, je veux dire que non, ohlala ! Surtout pas avec ces terroristes ! » Nouveau silence. « Je vois. Je vous remercie, Monsieur Fanchon, pour ce témoignage édifiant sur le danger représenté par cette infamie. Et tout de suite, un retour sur l'actualité avec notre chroniqueuse, Pearl Duitre ! » Un jingle remplaça la voix caressante de l'animatrice, avant d'être lui-même supplanté par le timbre guilleret de la fameuse Pearl : « Merci Dolores ! Le bilan de la prise de Londres par les traîtres à notre gouvernement s'est encore alourdi : selon nos informations, environ 15% de la population aurait choisi de rester, contre les 2% annoncés au lendemain de l'attaque. C'est dire dans quelle faiblesse de cœur et d'esprit se retrouvent certains de nos amis ! Et cela se confirme, la ville est totalement inaccessible ! Si nous pouvons craindre le silence de la fratrie Kark depuis ce 20 avril funeste, sachez toutefois que nos leaders ne nous abandonnent pas : des négociations sont actuellement en cours avec les gobelins afin que des fonds puissent être transférés jusqu'aux banques de notre grande Avalon et, de ce fait, permettre à nos concitoyens de subvenir à leurs besoins sans avoir à se rendre à Gringotts. Enfin, rappelons la mesure préconisée par le Conseil Mangemort suite à l'exode massive de londoniens : afin de palier au nombre grandissant de familles sans domicile dans la capitale, l'hospitalité envers les plus démunis reste encore la meilleure option. Car nous valons mieux que ces terroristes, n'est-ce pas ? » Le parti pris de la propagandiste ne dut pas échapper aux auditeurs. Qu'importe. Désormais, chacun savait à quoi s'en tenir.


«Informations»

ϟ Le retour des leaders : Grands absents du rassemblement au Manoir Lagides, Calliope, Arutha et Harmakhis ont enfin consenti à faire acte de présence environ 3h plus tard. Pour aussitôt partir s'enfermer dans le bureau du Lagides. Vous n'en savez donc guère plus que lorsque vous êtes arrivés. Spoliatis arma supersunt  ϟ Mangemorts  2457672794

ϟ Quelques informations Toutefois, certaines rumeurs se confirment : le retour d'Oliver Durham, la chute de Londres, désormais aux mains des rebelles ... En somme, de bien tristes nouvelles. Rentrez chez vous (pour ceux qui le peuvent bouahahaha), retrouvez vos familles et pansez vos plaies.
Plusieurs jours d'incertitude s'en suivent, puisque vos leaders restent mutiques (ils ont le gros seum). Comme le reste de la population, il vous faudra attendre les émissions officielles à la radio magique, avec des informations distillées au compte-goutte, pour que les conséquences vous parviennent dans toute leur ampleur. De quoi animer vos dîners en famille Spoliatis arma supersunt  ϟ Mangemorts  1533679780

ϟ Pour le reste ... On vous invite à aller jeter un oeil au dernier bilan où toutes les conséquences de l'event sont explicitées dans les annexes mises à jour Spoliatis arma supersunt  ϟ Mangemorts  3258294192

ϟ Le sujet reste ouvert, vous pouvez donc continuer à y répondre si le coeur vous en dit Spoliatis arma supersunt  ϟ Mangemorts  2528291154

ϟ Le mot de la fin Merci à tous les participants d'avoir joué le jeu de l'event une fois encore ! Spoliatis arma supersunt  ϟ Mangemorts  3031708409
Hélios C. Kark
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Hélios C. Kark
Messages : 248
Date d'inscription : 04/01/2018
Célébrité : Colton Haynes
Crédits : Tag

Double compte : Alice Charley, Theresa Mulciber & Esther Baron

Age : 27 ans
Sang : Sang-pur
Statut : Célibataire, mais maman tente d'y remédier. Par ailleurs, après trois ans, il repense à la même blonde... Qu'est-ce qu'on va faire de lui ?
Métier : Héritier, duelliste
Baguette : 34,5 cm de bois d’if, plume d’oiseau-tonnerre, plutôt rigide et droite.
Epouvantard : Sa soeur.
Dialogue : #b3ffcc
Son père est mort, sa soeur a rejoint l'ennemi - Héritier d'Arutha Kark, il ne manque pas d'argent - La magie noire l'a rongée et il cultive beaucoup de remords - Voue une haine féroce à l'endroit de l'Ordre du Phénix
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Dim 6 Mai - 20:48
Hélios sourit lorsqu’Olivia signe présente. La bataille l’a laissée dans un état acceptable. Son respect pour elle grimpe – déjà qu’il la respectait beaucoup avant – et il l’accueille dans son cercle. Par contre, sa mine change vers la surprise lorsqu’Isilde Sabordage se pointe au rendez-vous, avide d’une contre-attaque. D’un mouvement un tantinet méprisant, il prend une petite distance de la Basique mais il finit par lui sourire. Il s’est défoulé sur Nero : la haine du Kark envers ses pairs a reculé et il se sent prêt à discuter avec elle avec un semblant de civilité. Sans insultes. « Sabordage, tiens donc. Vous ne manquez pas d’audace. » Il tend sa bouteille de whisky pur feu à Isilde, affichant un air de défi. « Votre bravoure pourrait nous être utile. », annonce-t-il, plus inclusif peut-être qu’il n’a jamais été de sa vie. Que deux personnes se rallient à sa folie adoucie son humeur et, dans un paradoxe complet, enflamme son envie de vengeance.

Ses traits s’assombrissent quand Varian quitte leur groupe pour rejoindre Rowena. La dernière fois, il s’agissait de sa sœur. Maintenant, la sienne. À quand la barbarie Phénix s’arrêtera ? Néanmoins, le frère sait qu’aucun terroriste n’a touché sa sœur – autrement que pour des fins qu’il préfère nier. Il sait à qui revient la faute. Arutha. Le sentiment demeure le même : il jette un œil au clan Dolohov et revit la soirée de l’attentat du Château Kark. L’impuissance, la rage et l’envie d’éclater tout ce qui peut l’être. De partir – très loin – à la quête de connards à exterminer, venger chaque injure pour laver la peine de ceux qu’il aime… Il ravale sa salive. Il ignore si son meilleur ami rejoindra son escouade mais s’il le quitte, son ego le prendra avec maturité.

Il revient, l’air de vouloir ravager des montagnes et assécher des océans. Hélios hoche la tête lorsqu’il lui parle du plan. L’hériter jette un œil de gauche à droite. Ma tante, père… Personne. Tu as été préparé à ça toute ta vie. Maintenant ils te regardent toi. Tu dois proposer quelque chose. Quelque chose de réaliste mais qui contentera tout le monde… Plus, qui les inspirera à continuer ce combat. Coûte que coûte. Il inspire avant de dévoiler son plan : « La brigade magique est probablement déjà sur place pour encercler Londres. Nous ne pouvons rester ici pendant que le peuple s’inquiète et remette en question notre compétence. Nous, Mangemorts, devons apporter notre soutien. Faire acte de présence. » Pause. « Aidons les réfugiés, attrapons les terroristes aux alentours… Et montrons leur ce qui en coûte de pervertir l’ordre des choses. Mais surtout… » Il pénètre les pupilles du Dolohov avant de revenir au groupe. « Montrons à ces lâches qu’ils ne sont en sécurité nulle part. Qu'aucune barrière magique les sauvera indéfiniment. Il y a des ruines en périphérie : brûlons-les. À minuit, les flammes les plongeront en plein jour et les empêcheront de dormir. Que la peur s’embrase comme le feu sur du bois sec. » Hélios est inspiré : la volonté de destruction est une grande poétesse. « Nous allons… » Son monologue est coupé net par la voix de sa sœur. Il écarquille les yeux à son prénom, se retourne et réceptionne sa chair, son sang. Sur le moment, il oublie toute son équipe et la serre avec autant d’amour qu’il réserve de haine à ses ennemis. « Je vais bien. », déclare-t-il en reculant avec maladresse. Le Kark boîtera quelques jours, voire une semaine entière. Que s’est-il passé ? Hélios racle sa gorge. « Ils ont pris Londres, Scylla. » Les terroristes n’ont reculé derrière aucune perfidie… C’est ce que j’aurais aimé lui dire. Mais le duelliste sait. Il sait que sa jumelle participe à cette perfidie et… il trouve encore la force de l’aimer. Il ne croyait pas cela possible, encore moins à cette heure où il promet le Feudeymon aux traîtres à leur sang. Aucun mot sur Nero. Elle le saura bien assez vite qu’il respire. Et qu’il va bien. Enfin aussi bien qu’un mec qui a vu sa mère se faire lacérer la gorge. Ça, ce n’est pas de mes affaires. « Rejoins Salomé, s’il te plaît. », lui dit-il à voix basse, ce qui tient du défi dans le chaos ambiant. « Elle a reçu des coups et elle a besoin de toi. Quant à moi… je dois partir. Bientôt. Je reviendrai ce soir, d’accord ? » Et là, on pourra discuter. Si tu veux. Je m’excuserai pour ne pas avoir pensé à la protéger. Mais avant… Il se tourne ensuite vers Vaisey, Dolohov et Sabordage, en attente du moindre commentaire sur son plan. Le moindre mot annonçant le début du déluge du feu.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
ce message a été posté Dim 6 Mai - 23:02
Ignorant la commotion environnante, le médicomage s’affairait, priorisant les blessés sévères et ceux de sang pur. Il ne pipa pas mot sauf si nécessaire, guérissant froidement mais avec doigté tous ceux traités sous sa baguette. Il fermait les plaies, soudait les os, guérissait les brûlures sans y penser. Le son ambiant se frappait à un mur invisible, l’homme indifférent. L’appel avait été fait et il avait répondu sans rechigner. La journée avait été longue, une manœuvre médicale particulièrement délicate ayant prise de nombreuses heures suivie d’innombrables rencontres toutes aussi agaçantes les unes que les autres. Grand bien aurait-il été qu’il participa à cette opération, mais les responsabilités sur ses épaules l’avaient retenu. Il fit mine de vouloir se masser le front avant d’arrêter, sa main et alliance souillée de sang semi coagulé. Il ferma les yeux une demi-seconde, un mal de tête perçant lui traversant le crâne. Il ignora la pression renfermant sa tempe et poursuivit son travail invariablement. Londres était perdue. Un rictus mauvais illumina brièvement le visage pâle de l’homme. Plus de maux de tête et de discussions enflammées à avoir. L’idée même l’épuisait. Les traîtres avaient gagné une bataille, mais la guerre rageait toujours plus fort. La défaite, bien qu’encore non officielle mais évidente, était un coup dur et les conséquences d’un tel résultat feraient mal directement et indirectement. L’immuabilité du système et ses bienfaits étaient testés. Il était de leur devoir de solidifier leur idéal et de se gagner une victoire. Ils ne pouvaient se permettre de perdre.

Infatigablement, il passait de patient à patient sans se reposer, concentré sur la tâche sur ses bras. Les manches de sa chemise blanche relevées aux coudes, il appréciait la simplicité de sa tâche. Son désir d’être présent absent, il n’en était pas du moins soulagé de trouver une excuse pour sortir.
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Re: Spoliatis arma supersunt ϟ Mangemorts
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