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❝ Dans les dédales de l'hôpital ❞
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Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mer 22 Mar - 13:20
Je descendis à toute vitesse en entendant sonner à la porte. Oh … Le facteur. Qui me colla dans les bras un paquet et des lettres. Je hochais la tête sans rien dire et refermais maladroitement la porte derrière moi. Je posais le paquet sur le sol, sous une table, avant de monter distribuer le courrier à mes maîtres. J'informai ma maîtresse qu'il y avait un paquet pour Monsieur Henry. Elle me fixa et je détournais les yeux pour fixer le plancher. Elle m'avait lancé que je devais lui porter immédiatement le paquet. J'avais murmuré un « oui » avant de sortir du bureau de ma maîtresse. J'avais enfilé une veste et des chaussures avant de soulever le lourd paquet dans mes bras. Mais qu'y avait-il dedans ? Si je lui amenais sur son fieux de travail pour rien … Je ferais quoi ? Absolument rien. Je lui porterais simplement sur le chemin du retour. Bon, il faisait assez beau, quelques nuages bien gris éparses dans un ciel bleuâtre et avec du vent. Ah … Et en prime dans les bras un paquet lourd et volumineux que je n'osais pas tourner de peur de casser quelque chose dedans.

Bon … Au moins j'étais dehors et même si je n'aimais pas aller en ville, j'aimais sentir le vent frais sur mon visage et entendre le bruissement des feuilles. C'était tellement agréable pour moi. Puis loin de … Mmmh … La « maison » ? Est ce que je pouvais vraiment appeler le manoir où j'étais une esclave « maison » ? Mmmh . Très bonne question. J'y étais exploitée bien sûr, mais j’étais aussi nourrie, je pouvait lire … Mais est-ce-que j'y étais heureuse ? Mmh … Et là … La question était qu'est ce que être heureux. Sauf que je n'avais pas les compétences, surtout les connaissances, pour y répondre. Je regardais l'immense hôpital devant moi et poussais un profond soupire. Je n'y étais jamais allé, ce qui est normal, et il était foutrement grand. Comment savoir où était le bureau de mon maître là dedans ?

« Aller Jojoy … »

Je me secouais et relevais le paquet avant de me faufiler dans le hall. La queue était trop longue pour que je demande mon chemin. Surtout que j'allais encore me faire insulter parce que je ralentissais tout le monde et que j'aurais du savoir où était le bureau de mon maître. Je posais le paquet sur une chaise en plastique histoire de détendre quelques instants mes bras pendant que je regardais les tableaux avec les noms des médecins. C’était bien beau ! Mais moi je n'avais pas besoin du nom de mon maître mais de son bureau. Je marmonnais un juron tout bas avant de reprendre mon colis dans les bras. Avec un tout petit peu de chance en allant dans les couloirs je trouverais bien une âme charitable pour m'aider un peu. Il fallait déjà que je commence à grimper les escaliers. … ah … Je voulais retourner au manoir plier le linge moi ! Je passais devant le service pour enfant et vis une silhouette dans le couloir … Pas une infirmière … Une dame, qui devait attendre un docteur. Je n'allais pas la déranger, ce n'était peut-être pas le moment. Je secouais la tête et me collais au mur en avançant dans le couloir.
Aveline Auguste
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mer 24 Mai - 4:56
Une journée ne se passait guère sans qu’Aveline bénisse le sang pur de sa petite Mayssan. Et ce jour-là plus qu’un autre, alors que le thermomètre indiquait que la température corporelle de sa fille persistait à demeurer élevée depuis trois jours, malgré les potions antipyrétiques. Comme toute bonne mère qui se respectait, Aveline s’imaginait déjà le pire. Mayssan aurait-elle contractée une Hippogrippe? Il n’y avait qu’une façon de le savoir, et c’était de se rendre à l’hôpital Morgane d’Avalon, là où les plus grands Médicomages du pays se trouvaient.

Cela avait pris un temps fou à la réceptionniste pour laisser Aveline et sa fille s’installer dans la salle d’attente. L’Américaine avait dû montrer à plusieurs reprises les pièces d’identité de sa fille qui prouvaient que celle-ci avait bel et bien le droit d’être soignée à Avalon. Heureusement, au bout du énième regard suspicieux, Aveline et Mayssan avaient eu le droit de s’asseoir dans le Saint-Graal des salles d’attente. Le sang pur de l’enfant lui donnerait accès aux meilleurs traitements, alors que sa mère devait se contenter des services ordinaires de la clinique de Pré-au-Lard. Mais, à moitié abrutie et affaiblie par le mal qui la rongeait, l’enfant ne se rendait guère compte de tous ses privilèges à cet instant précis.

Mayssan somnolait, la tête sur les cuisses de sa mère, alors qu’Aveline lui caressait doucement ses longs cheveux tressés. La respiration sifflante de sa fille l’inquiétait presque autant que son front brûlant. Avisant une jeune No-Maj à portée de voix, Aveline se réjouit, car décidément, l’hôpital Morgane pensait à tout, même à mettre à la disposition des patients des No-Majs pour répondre à leurs moindres requêtes. Dire que si sa mère avait su mieux choisir son époux, ce serait elle, Aveline, qui aurait eu droit à tous ces bénéfices. Malheureusement, le souvenir cuisant de la gifle magistrale que sa mère lui avait flanquée lorsque, adolescente, elle avait eu le culot de se plaindre l’empêchait de reprocher à nouveau à sa génitrice cette erreur de parcours.  Aveline interpella la No-Majs, comme elle aurait interpellé n’importe quel représentant de cette sous-espèce, c’est-à-dire avec condescendance et une légère pointe de mépris :

« Eh toi! La No-Maj! Apporte-moi une tasse de lapsang souchong ventripotente et bien chaude, avec un sucre, ainsi qu’une serviette humide et froide. »

Une simple serviette ne ferait sans doute pas diminuer la fièvre, mais au moins, ça redonnerait à Aveline un certain sentiment de contrôle sur la situation et diminuerait son stress.
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mer 24 Mai - 11:39
Si je ne me faisais pas voir par la Sang-Pur et sa fille tout devrait bien se passer … Je pourrais continuer tranquillement ma route et me faire oublier. Je n'étais qu'une moldue, on devait bien pouvoir m'oublier … Je devais juste passer sans qu'on me remarque … Euh … Bon … Je ne savais pas si dieu existait … Mais définitivement il n'était pas de mon côté puisque que la Sang Pur m'avait interpellé.

Je la fixais quelques secondes en essayant de comprendre ce qu'elle m’avait dit … Alors une serviette humide et froide et une tasse … De quoi ?! De … Lapsang souchong ventripotente … J'avais beau lire beaucoup … Et essayer de me tenir un maximum informé je n'avais jamais entendu parlé de ça. Je devais avoir l'air totalement stupide à fixer la Sang-Pur et sa fille assises sur les chaises sans rien faire, mon paquet dans les bras. Je ne pouvais pas décemment laisser le paquet au milieu du couloir alors qu'il était pour Monsieur Henry ! Euh … J'allais devoir le transporter pour tout trouver … Si j'avais pus … Je me serais gratter la tête … Mais là, vu que j'avais les bras occupé je ne pouvais pas trop. Donc … trouver tout ça ? Et où j'allais trouver ça ? Mais quel dédale cet hôpital ! Je finis par incliner la tête face à la Sang Pur. Dire que je n'étais pas là pour le service ne servait à rien, elle ne me croirait pas, puis elle pouvait bien ordonner … Autant que j'obéisse et qu'elle me fiche la paix ensuite.

Je tournais donc les talons et tournais encore une dizaine de minutes avant de trouver tout ce dont j'avais besoin … Maintenant le plus dur … Retourner à mon point de départ, en allant assez vite pour que le machin dans la tasse ne refroidisse pas. Heureusement j'avais croisé quelques moldus venant là aider leur maîtres ou portant des affaires qui m'avaient filé un coup de main. Entre soumis faut bien s'entraider non ? Je remontais donc toutes les marches le cœur cognant à fond contre mes côtes. AH ! Si je ne faisais pas assez d'exercice aujourd'hui j'étais servie ! Mais pourquoi ne pouvais-je pas tranquillement être à la maison moi ? Mais non … C'était qui qui devait porter les paquets presque plus gros qu'elle ? C'était Joy ! Qui c'était qui devait se perdre dans cet hôpital ? C'était Joy ! Je vous jure … Je retrouvais enfin la salle où était la dame e son enfant. J'approchais et posant le paquet sur une chaise j'apportais tout à la mère et l'enfant.

Intriguée je regardais la pauvre petite qui avait l'air complètement malade avec une respiration sifflante. Je détournais bien vite le regard avant de glisser sur le lino pour rattraper le carton qui allait tomber. Je marmonnais une bordée de juron particulièrement fleuris à mon encontre ainsi contre le pauvre paquet que techniquement n'avait rien fait. J'avais entendu ma mère jurer plusieurs fois, et j'avais retenu quelques uns de ses jurons. Et d'après ce que j'avais compris … Elle avait suffisamment voyagé avant l’apocalypse pour posséder un répertoire d'injure dans pas mal de langue. Je posais le paquet au sol avant d'essuyer mon front et d'étirer mes bras un moment ainsi que ma nuque. Bon ! Le bureau de monsieur Henry … Ça par contre aucun moldu n'avaient put me le dire ! Ils ne venaient as dans le secteur de monsieur Henry. La petite toussa et je tournais vivement la tête vers elle. Aie … Na nuque. Je serrais les dents en marmonnant de nouveau un juron, dans une langue dont je ne connaissais que ce mot signifiant abrutie, en me massant la nuque et en regardant ailleurs … Restais plus qu'à espérer que la Sang Pur ne me demande pas son chemin où d'aller chercher un médecin … Alors là … Elle se débrouillait toute seule. J'étais plus perdue qu'elle.
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mar 6 Juin - 2:53
L'air ahuri avec lequel la No-Maj la fixait suite à son ordre n'augurait rien qui vaille. Et le temps fou qu'elle prit pour lui apporter ce qu'elle avait demandé l'agaça, elle qui avait déjà les nerfs à fleur de peau à cause de son inquiétude grandissante quant à l'état de santé de sa si adorable fille. Revenant avec le thé et la serviette, Aveline lui arracha cette dernière des mains et l'appliqua avec une infinie tendresse, un contraste étonnant avec la désobligeance du ton qu'elle avait employé pour s'adresser à l'esclave. Puis elle prit la tasse de thé fumante. La tasse manquait un peu de ventripotence, les saveurs du lapsang souchong s'en trouveraient sans doute un peu altérées, au point où les effets bénéfiques de cette variété de thé chinois s'en trouveraient diminués, ce qu'elle ne pouvait guère évaluer dans la seconde, car la température presque bouillante de l'infusion coupait court à toute envie de dégustation.

« J'espère que tu as respecté scrupuleusement le temps d'infusion et la température de l'eau. » Ce qui, à en juger par la couleur du liquide et au temps démesurément long que la No-Maj avait pris, avait été pris en considération plutôt deux fois qu'une.

Le regard que posa la No-Maj à sa fille n'échappa guère à Aveline et celle-ci plissa des yeux et tchippa d'un air réprobateur.

« Cesse de dévisager ma fille comme ça! Ne sais-tu donc pas reconnaître une Sang pure quand tu en vois une? »

La jeune fille se précipita bien vite pour récupérer son colis sur le point de tomber. Ce fut alors qu'Aveline remarqua la boîte semblant étonnamment précieuse... À qui était-elle destinée? Et que contenait-elle? La curiosité piquée, la sorcière observa le manège de la No-Maj attentivement. Ce faisant, elle ne rata pas la flopée de jurons que marmonna la jeune fille. Manque de chance pour cette dernière, quelques-uns des jurons s'avérèrent être en créole et Aveline les connaissait bien. Elle écarquilla d'ailleurs les yeux, outrée. Gamine, combien de fois s'était-elle disputée avec ses frères et soeur en usant d'un vocabulaire si coloré qu'il en aurait fait rougir un Chartier? Et combien de gifles magistrales les enfants Weiss-Auguste s'étaient-ils mérités de la part de leur mère pour avoir osé prononcer un peu trop fort ces honteuses paroles?

« Je te demande pardon?!? » Cette No-Maj n'avait donc aucun respect pour l'hémocratie? Ne savait-elle donc pas qu'elle n'était qu'une moins-que-rien et qu'elle devait lui baiser les pieds et être éternellement reconnaissante pour avoir eu la vie sauve et le privilège de servir l'élite sorcière?

« Répète ce que tu viens de dire, si tu l'oses... » Aveline venait de sortir sa fine baguette incrustée de nacre et pointait la No-Maj, menaçante. Son maître n'était-il donc pas dans les parages? Quelle négligence de laisser vagabonder une telle insolente librement!
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mar 6 Juin - 19:20
Je n'avais rien dit à la Sang Pur concernant sa fille. Je ne voyais pas le sang, mais plus une enfant malade attendant des soins. J'allais donc soigneusement éviter de dire ça. Simplement pour éviter un sort en pleine face. Ce n'était toujours pas dans mes projets du jour, de la semaine, du moi, de l'année, ou même un projet à vie tout court. Je soufflais sur une mèche qui me tombait dans la figure pour l'écarter de ma vision et de mon nez qu'elle chatouillait. La Sang Pur avait beau être brusque avec moi, je notais la douceur face à sa fille. Quelque soit son origine, l'amour d'une mère était merveilleux à voir.

Par contre, je trouvais la Sang Pur étonnamment moins séduisante avec sa baguette pointé droit sur moi en m'ordonnant de répéter ce que j'avais dis. Et merde … Elle devait croire que je l'avais insulté . Je reculais lentement sous la menace d'une baguette en bois. Dire que si tout ce bordel apocalypse n'avait pas eut lieux … J'aurais sans problème pus jouer à la sorcière avec des mais avec des bâtons comme cette branche. Trembles face à une branche … C'était risible ! Sauf quand on savait que ce bout de bois en question à l’aspect si inoffensif pouvait tuer en l'espace d'une seconde.

J'avalais péniblement ma salive en me tassant derrière le carton. Alors … S'il y avait un dieu qui existait, est ce qu'il pouvait gentiment faire apparaître Monsieur Henry ou son ami et collègue qui me connaissait ? Non ? Ça aussi c'était trop demander ? Quand je vous disais que j'avais du mal à croire en dieu vous comprenez pourquoi maintenant ? J'ai d'excellentes raison de ne pas y croire ! Mais en même temps…. je n’avais rien à me reprocher ! Je n'avais fais qu’insulter le lourd carton ainsi que moi même. Je redressais donc un peu la tête sans pour autant la fixer droit dans les yeux, en bonne petite soumise que j'étais :

« J'insultais le paquet que je porte et moi-même … »

Je n'osais cependant pas répéter de nouveau les insultes que j'ai proféré dans différentes langues. Cela était quand même à mettre sur le CV : je peux insulter tout le monde dans pleins de langues différentes, après sinon je parle qu'anglais. Mouais … moyen quand même. Surtout que j’étais sûre de très mal prononcer la plus part même si j'avais entendu des dizaines voir des milliers de fois ma mère les prononcer.

Mentalement je me vis tourner la tête vers une autre moi qui me regardait inquiète. Je m'auto caressais la tête pour calmer l’inquiétude qui montait tout en levant mentalement les yeux au ciel. Au pire de toute manière je monterais je ne sais où et je retrouverais ma mère si elle était morte. Sinon je l'attendrais. Mais dans tous les cas … Je ne manquerais à personne. Seul peut-être Fergus et Monsieur Henry noteraient ma disparition. Les autres … Ah si ! Zach serait ravi de me voir morte.

L'augmentation de mon rythme cardiaque et la peur me fit produire de la sueur en abondance au niveau des mains, et je sentis le lourd et l'énorme carton glisser lentement de mes mains. Non ! Je posais aussitôt un genoux à terre ainsi que le carton en me pinçant les doigts au passage entre la boite et le lino. Je posais mon oreille contre le carton. Pas de bruit dedans. Je ne savais pas ce qu'il y avait dedans mais c’était particulièrement lourd et j’espérais que ce n'était pas fragile. Il y avait même le nom de mon maître sur le carton. J'étais par contre particulièrement contente d'être un peu caché derrière. La petite toussa et mon regard pivota vers elle. J'aimais bien les enfants, surtout quand ils étaient calmes. Alors sorcières ou non, je m'inquiétais pour elle.
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Lun 12 Juin - 6:41
Elle insultait le paquet...? Mais par Isolt, cette No-Maj était encore plus tarée que la cousine de son mari tout juste bonne à baiser des arbres.

« Oh... » fit Aveline, déstabilisée par cette réponse. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, puis finit par baisser sa baguette, toute nécessité de punir la No-Maj s'étant envolée. « Très bien... Eh bien... Ne t'insulte plus à voix haute. » ordonna-t-elle d'un ton qu'elle voulait sûr, bien que l'absurdité de son ordre lui faisait perdre de la conviction. « Ça... hmm ça porte à confusion. » ajouta-t-elle, presque en marmonnant. Car elle aurait pu la blesser gravement, ce qui aurait nécessité de l'emmener jusqu'à Sainte-Mangouste. Autant dire que la No-Maj s'en serait probablement tirée avec des séquelles permanentes, considérant la piètre qualité des Médicomages de l'hôpital londonien.

Croyant devoir se rattraper de l'agressivité avec laquelle elle avait réagi, elle prit une profonde inspiration. Elle devait prendre sur elle pour ce qu'elle s'apprêtait à faire.

« Tu... hmm... es au service de l'hôpital...? » demanda-t-elle sur un ton maladroit qui se voulait poli et badin, fixant la No-Maj. Mais Mayssan marmonna dans son sommeil enfiévré et Aveline dut détourner le regard pour baisser la tête vers sa fille, ayant cru entendre sa fille l'appeler. Rassurée de la voir encore dormir à point fermé, la sorcière hésita à relever la tête. Elle ne pouvait décemment pas regarder une No-Maj dans les yeux! Que diraient les Sang pur venus se faire soigner s'ils tombaient sur l'étrange scène? On ne fraternisait pas avec les esclaves!

Puis Aveline se rappela le lapsang souchong qui devait être rendu à une température convenable pour être bu. Ah! Excellent échappatoire! Elle pourrait tout à son aise se concentrer sur les effluves de ce thé chinois. Qu'Isolt soit louée pour les Britanniques et leur amour du thé. Elle pouvait ainsi prétexter son appréciation de l'infusion pour cacher son malaise. Avant de mettre les pieds sur les terres du Lord, Aveline ne s'était jamais attardée à apprécier les différentes variétés de thé. Aux États-Unis, elle avait été plutôt du genre à s'abreuver de café. Ce café qui se buvait sur le pouce, qui s'avalait en trois gorgées pressées. En Grande-Bretagne, Aveline avait découvert une toute autre culture autour du thé. La jeune mère s'empara de la tasse et inspira un peu plus longuement qu'à l'habitude le liquide tiède. Puis elle y trempa ses lèvres.
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Lun 12 Juin - 9:00
Si je venais de danser la macarena nue devant la Sang Pur … Je crois qu'elle aurait fait exactement la même tête : complètement choquée et ne sachant plus sur quel pied lancer un sortilège. Ce qui m'arrangeait dans tous les cas. Parce que même si j'étais bien caché derrière mon carton … Esquiver un sortilège dans ce petit couloir … On avait fait plus évident. Et puis … Elle n'avait pas à me donner d'ordre ! Je m'insultais à haute voix si je voulais ! Mais je hochais la tête devant elle en restant sagement derrière le carton. Gentil carton protège moi … Un peu plus et j'allais me mettre à le caresser comme une bestiole qu'on aimait bien … Je ne l'aimais pas : je le haïssais. Parce que c'était à cause de lui moi que j'étais sortie de la maison ! Que j'étais dans les couloirs de cet immense hôpital avec en face de moi une tarée de sorcière qui voulait plus ou moins ma peau toute les trois secondes.

… Au service de l'hôpital ? J'avais une tête d'être au service de l'hôpital ? Bon … Peut-être qu'indirectement c'était le cas. Mais je portais quand même une veste un peu épaisse, signe que je venais de dehors, d'ailleurs on mourrait de chaud ici ! Je croyais que les bactéries se multipliaient dans la chaleur non ? Où avais-je lu ça ? Aucune idée. Je lisais trop pour ma santé je le savais. Mais ce n'était pas comme-ci je pouvais regarder des films ou je ne sais quoi d'autres. Puis au moins les livres c'était silencieux ! Enfin … non je n’étais clairement pas un moldu de l'hôpital avec mes chaussures pas du tout blanches, mon jeans délavé et sans plus aucune forme, techniquement presque bon à jeter mais il était tellement confortable que je le gardais, mon vieux pull en laine du même acabit, et la veste avec quelques petits trous au niveau des encolure des poignets. Encolure de poignet ? J'avais un doute sur le mot mais ça sonnait bien. Évidement, je n'aimais pas ne bruit … Alors dès qu'il y en avait un peu je rongeais le bord du tissu en chantant pour me calmer. Dis comme ça même dans ma tête cela ne sonnait pas bien par contre. Je secouais cependant la tête pour répondre.

« Non madame, je ne suis pas au service de l'hôpital, je suis domestique chez les Avery, je dois porter le colis à Monsieur Henry … »

Mais je me suis perdue, puis vous m'avez plus au moins sauté dessus en m'ordonnant je ne sais plus quoi, d'ailleurs elle buvait enfin son thé, et vous m'avez menacé. Oui, j'avais eu raison ce matin en disant que j'allais sûrement passer une journée de merde. On se moque souvent du sixième sens féminin, mais je vous jure qu'il marche vraiment ! Je l'avais pas sentis cette journée avec la couleur maladive du ciel puis le facteur. Faut se méfier des facteurs … Oui bon Jojoy, on se calme un peu ! Il fallait vraiment que je dorme un peu plus en ce moment. Mais j'avais été de nuit il y a deux jours et j'avais du mal à m'en remettre. En tous cas je gardais dans mon attitude la marque de la soumission. Que j'ai ces pensées … cela devait être un mélange d’exaspération et de fatigue. D'habitude même mentalement je n'étais pas aussi sarcastique. Mais c'était vrai que cela faisait du bien. Du moment que je ne disais rien de tout cela à haute voix, ou que la dame ne lisait pas dans mes pensées … Si c'était le cas je crois qu'elle m'aurait réduite en miettes. Déjà que j'étais pas bien grosse mais alors là …

J'aurais presque pus en rire. Presque. Je n'avais pas du tout envie de mourir. Mais ce n'était pas du tout dans mes projets. J'avais de la chance d'être en vie, allez savoir comment mon adorable warrior de mère avait réussis à me mettre au monde en m'ayant porté neuf mois pendant apocalypse, trouver un gars pour lui faire un enfant, survivre à tout un tas d'infections, et survivre deux ans avec une mioche dans mon genre. Surtout que je ne supportais pas le bruit. Non, mais … J'ignorais si ma mère était en vie ou non, ou si elle était asservie, ou en fuite. Mais si elle était asservie … Son acquéreur avait fait une superbe affaire … Et voilà que je me mettais à parler comme eux … Pour une moldu c'était le comble. Je me secouais avant de glisser de nouveau mes doigts sous le carton. Ce n’était pas tout ça mais j'avais un paquet à livrer ! À moins que Madame n'ait encore besoin de moi ?
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Ven 16 Juin - 3:18
La température de l'infusion était agréable, mais dès que le liquide cuivré entra en contact avec ses délicates papilles gustatives, Aveline écarquilla des yeux de surprise. Le thé n'était pas du tout à sa convenance. Pire! Il était amer! La sorcière recracha aussitôt sa gorgée droit devant elle, en une pluie de fines gouttelettes. Tant l'amertume du thé qu'apprendre le nom des propriétaires de la No-Maj avaient provoqué cette réaction exagérée chez Aveline. La timide petite No-Maj était donc l'esclave des Avery... Aveline parcourut mentalement son carnet d'adresse, mais aucun Avery n'y figurait. Et ce paquet... ça devait être drôlement important sans être urgent pour que l'expéditeur n'ait même pas fait confiance à un hibou pour le transporter... C'était d'autant plus intrigant. Mais diantre... Avec Mayssan sur les genoux qui dormait à poings fermés, elle ne pouvait pas s'approcher du mystérieux paquet qui avait piqué sa curiosité... Peut-être qu'en envoyant la No-Maj lui chercher autre chose, elle pourrait en profiter pour inspecter de plus près ce paquet...?

« Ce lapsang souchong est la pire immondice qui m'ait été donné de boire. » déclara-t-elle en laissant tomber la tasse ventripotente et sa délicate soucoupe par terre. La fine porcelaine explosa en de milliers de petits morceaux partout sur le plancher de marbre de la salle d'attente. L'inquiétude qui rongeait Aveline quant à l'état de santé de sa fille la rendait d'autant plus susceptible aux sautes d'humeur et autres brusques changements en tout genre. Dans la poche de sa robe, même sa baguette crépitait. « Oups! Mais quelle empotée je fais! Viens donc ramasser, No-Maj! » Elle fit une petite pause, se disant qu'elle avait encore soif. « Et file me rapporter un Earl Grey avec une tranche de citron. Ça devrait être à la hauteur de tes capacités, » lui ordonna-t-elle.

Si le lapsang souchong était un thé complexe à concoter, le Earl Grey était à la portée de n'importe quel troll des montagnes. Mais Aveline trouvait que parfois, certains No-Maj n'avaient même pas le QI d'un troll... Comme ces No-Maj qui avaient choisi de périr plutôt que de retourner travailler dans les mines. Quelle créature vivante choisissait-elle de mourir plutôt que de survivre? Vraiment, les No-Majs étaient des créatures très étranges, peut-être même des erreurs de la nature, comme le croyait avec justesse la folle cousine d'Altair.

Ne restait plus qu'à espérer que cette No-Maj à l'étrange tendance à se parler toute seule ne faisait pas partie de cette catégorie.
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Ven 16 Juin - 11:17
Je retiens un soupire en me mordant les lèvres. Et la voilà qui crachait son thé. Allez ! J'allais m'en prendre une ! Je vous le pariez!mais ce n'était pas ma faute ! J'en savais rien moi comment faire un thé aussi complexe ! À part mettre de l'eau dans une tasse avec des feuilles je savais rien faire d'autre sur ce côté là ! Je fermais un instant les yeux pour éviter de lever les yeux au ciel devant elle. La tasse, soucoupe, et thé par terre. Et c'était qui qui allait nettoyer ? Et bah c'était Jojoy ! Et il fallait lui refaire du thé. Et c'était donc repartit pour vingt minutes à tourner dans l'hôpital en portant le carton. Je n'avais pas confiance en le regard de la Sang Pur sur le carton. Je me frottais la nuque. Elle me faisait perdre du temps ! J'aurais déjà pus et du déjà être rentrer. Mais dire non à une Sang Pur …

Je soulevais de nouveau le carton. Avec un peu de chance je tomberais sur un plan ou une bêtise dans ce genre. Histoire d'avoir les mains libres ! Le mot « Mil » résonna dans le couloir et je tournais aussitôt la tête vers le moldu. Un sourire étira mes lèvres en voyant qui c'était. Il était le seul à m'appeler à m’appeler de cette manière. Il m'avait dit que cela signifiait « petite » en irlandais. Cela m'avait fait rire. Fergus salua poliment la sorcière et s'approcha de moi. En quelques mots je lui expliquais la situation et il hocha la tête avant de m'ébouriffer les cheveux. Il m'ordonna de ne pas bouger qu'il allait me chercher ce qu'il fallait pour nettoyer et qu'il s'occupait du thé. Il n'écouta même pas quand je lui dis que je pouvait le faire que je voulais juste qu'il garde le carton pour moi. Fergus venait parfois livrer des plantes alors je n'étais pas surprise qu'il connaisse l'hôpital. Il me promis ensuite de me guider jusqu'au bureau de mon maître. Il repassa me donner ce qu'il fallait et disparu de nouveau.

Je m'approchais de la sorcière pour ramasser les bout de porcelaine et éponger le thé rependu au sol. C'était brûlant mais je ne dis rien restant soigneusement la tête penchée vers le sol à tout bien nettoyer et jetant un ou deux regards vers le carton. Au moins j'étais sûre qu'il ne sauve pas en courant. Même si vu le poids … je penchais pour une série de bouquin et de rapports ou des deux ou je n'en savais rien. Fergus revient avec une tasse fumante de thé et une tranche de citron. Et il avait même trouvé une part de cake. Ah ! Si elle trouvait quelque chose à redire à Fergus … surtout que lui sa spécialité c'était les plantes , c'était en partie pour ça que sa maîtresse l'avait acheté. Il m'aida à finir puis souleva, sans efforts visibles, le carton. Je bataillais un peu pour le reprendre mais il céda et je repris le colis de mon maître. J'aimais bien Fergus, avec lui tout semblait simple et il me souriait toujours. Je tournais cependant la tête vers la sorcière :

« Vous faut-il quelque chose d'autre madame ? »

Vu son caractère de dragon il valait mieux être prudente, plutôt deux fois qu'une. Je fis un pas de côté pour esquiver mon ami qui tentait de prendre le carton. Je lui sifflais d'arrêter et il croisa les bras dans son dos en souriant. Cette fois je levais les yeux au ciel amusée, il avait parfois un comportement enfantin qui me faisait beaucoup rire, même si c'était surtout avec moi. Je tournais de nouveau le regard vers la sorcière. Si elle râlait à cause de son thé je ne la comprenais plus. Mais j'aurais aimé vite filer madame Avery allait vite s'impatienter après … Et quand madame était furieuse contre moi c'était pas beau à voir.

Aveline Auguste
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
ce message a été posté Mar 12 Sep - 1:34
Aveline était tellement déstabilisée par l'intervention impromptue d'un autre No-Maj qu'elle en fut muette de stupéfaction. L'énergumène - mais par Isolt, avait-il du sang de géant?!? - prit la relève comme si de rien n'était, revenant en moins de temps qu'il n'en fallait pour crier Quidditch avec une tasse de thé fumante et une tranche de citron. L'infusion était si parfaite que si Aveline avait eu un thermomètre, elle était certaine que celui-ci aurait affiché 203°F précisément. Quant à la tranche de citron, elle devait bien mesurer 1/3 de pouce, exactement comme elle l'aimait bien. Le No-Maj était même allé au-delà de ses attentes en lui apportant un morceau de cake aussi moelleux qu'une boule de coton.

Le travail était irréprochable et Aveline en tombait des nues. Elle était échec et mat.

Alors quand l'insolente petite No-Maj lui demanda s'il lui fallait autre chose, elle ne sut d'abord pas quoi répondre, ouvrant et refermant la bouche comme une carpe sortie de l'eau. Elle n'avait plus rien à lui reprocher et elle avait perdu tout contrôle sur la situation, ce qu'Aveline détestait par-dessus tout. Elle finit par prendre une profonde inspiration en fermant les yeux. Puis elle les rouvrit brusquement, son regard aussi meurtrier que des avada kedavra.

« Non. Et maintenant, sors d'ici, sale petite insolente! » siffla-t-elle.

Si sa fille n'avait pas été avec elle, Aveline aurait probablement brandi sa baguette et jeté un doloris sur l'impertinente, pour la punir de son insolence. Par sa seule incompétence, cette No-Maj faisait éclabousser la honte sur toute son espèce et justifiait son statut d'esclave dans la société, un statut accordé avec une magnanimité infinie par le monde des sorciers. Les No-Majs qui servaient l'élite sorcière rachetaient les fautes de milliards de leurs semblables qui avaient décimé la Terre et l'avait laissée exsangue et écorchée. Sur ce point, elle partageait le point de vue de l'excécrable cousine de son mari : les No-majs étaient une erreur de la nature.

Une infirmière se pointa enfin, appelant d'une voix lasse Mayssan. La petite gémit et protesta alors que sa mère la réveillait avec une infinie douceur, contraste étonnant avec toutes les pensées qui lui avaient traversé l'esprit pendant le temps d'attente.

« Chuuut, chuuut! Ne t'en fais pas, ma puce. On va aller voir le gentil Médicomage et le bobo va disparaître, » dit-elle à sa fille d'une voix rassurante et aimante.

Puis Aveline suivit l'infirmière sans même lancer un dernier regard sur la No-Maj. Mayssan, par contre, put dévisager l'adolescente à sa guise, confortablement installée dans les bras de sa mère...

FIN!
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Re: Dans les dédales de l'hôpital
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