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❝ hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel) ❞
 :: Royaume-Uni :: Ailleurs :: Vivecime
James Windsor
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ce message a été posté Mer 15 Nov - 23:53

mi-novembre 2046
Le claquement violent de la porte le fait sursauter. Deux semaines viennent à peine de s’écouler depuis leur arrivée à Vivecime et James ne s’y habitue toujours pas. Cette maison, qui a pourtant tout pour être accueillante, ne ressemble qu’à un endroit étranger de plus. Mais cette fois-ci, cet endroit étranger est un peu plus permanent que les toits qu’il a connus en seize ans. James soupire alors qu’il refait son lit sans grande conviction, sentant la fatigue pointer le bout de son nez. Même dormir dans un lit confortable ne lui réussit plus, par manque d’habitude. On ne change pas seize années de fuite en deux semaines. Et si le Windsor a beau le savoir, cela n’ébranle pas son envie de voir rapidement des changements. Stupide impatience. « Tu devrais aller lui parler, tu sais. » Autre soupir alors qu’il se retourne pour se retrouver face au léger sourire compatissant de sa femme. « Comme s’il allait m’écouter… » Autre point désagréable de leur arrivée à Vivecime : la dégradation claire et nette de sa relation avec son fils. Si cela faisait plusieurs mois que Nathaniel se comportait en tête de mule (et surtout adolescent faisant sa crise, James n’en démord pas), il avait surtout franchi une étape lors de l’attentat de la Tour des Médias en partant aider, seul, un des groupes, laissant à James le soin de lui courir après. Une partie de plaisir qui avait bien failli les faire tuer, pour résumer. Et comme le danger, la fuite et la peur sont mis en pause depuis la mise sous tutelle de la Nouvelle Inquisition et leur accueil à Vivecime, James sait qu’il ne peut pas éviter encore longtemps cette discussion concernant le comportement de son aîné.
« Il t’écoutera plus que moi, et tu le sais. » Le demi-sourire de Wendy ne quitte pas son visage alors qu’elle prend les bras de son mari pour lui donner du courage. James soupire une dernière fois. Elle a raison et il le sait. « J’ai compris, j’y vais. » James se contente de l’embrasser sur le front, dévaler les escaliers aussi vite que possible et, en croisant le regard de sa fille toute sage en train de dessiner, prier silencieusement pour qu’elle ne grandisse jamais. « Mais si l’un de nous revient avec un œil au beurre noir, ce sera de ta faute ! », crie-t-il en fermant la porte de la maison avec un petit rire malgré le sérieux de ses propos.

Le froid fouette son visage alors qu’il déambule sur les routes calmes de Vivecime à la recherche d’une tête familière. Marcher tranquillement dans les rues sans devoir vérifier toutes les secondes s’ils n’étaient pas suivis change drastiquement son quotidien. Et James ne s’y habitue pas non plus, sans garantie qu’il y arrive un jour. Il passe à côté de maisons se ressemblant toutes, dans cette cité créée entièrement par magie. Environnement propice pour lui faire regretter cette époque désormais bien trop révolue où il ne savait rien. Où il se plaignait des partiels de fin d’année, célébrait il ne savait plus quoi avec son meilleur ami Tom et souhaitait ne plus subir le poids de son statut royal. James rentre les mains dans ses poches. Il a fait le deuil de cette vie-là depuis bien longtemps et pourtant… Pourtant, il ne peut pas empêcher cette vague de nostalgie l’atteindre. Pourtant il a appris avec les années à s’adapter vite à une nouvelle situation, à un nouvel endroit. Mais lorsque le quotidien retrouve un semblant de normalité, la donne change.

Apercevant la silhouette de son fils devant lui – incapable cependant d’expliquer comment il a réussi à le retrouver tout en étant perdu dans ses pensées – James se force à retrouver une certaine maîtrise de soi. Il n’est plus dans le rôle de ce jeune adulte insouciant et regretté mais bien dans celui qu’occupait feu son père lorsqu’il voulait renouer contact avec lui après une dispute. Rôle dont il enfile difficilement les chaussures, se rendant enfin compte de la difficulté de la discussion nécessaire qui les attend. « Nathaniel ? » James se racle la gorge. La silhouette de son fils ne bouge pas. « Nate ? On peut… Discuter ? » Son ton, qui se veut assuré, n’arrive malgré tout pas à cacher une certaine nervosité. Car si James ne l’avouera jamais à voix haute devant tout le monde – bien que Wendy s’en doute, il en est persuadé – il a tout simplement peur que cette simple discussion lui fasse perdre son fils à tout jamais.
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ce message a été posté Lun 25 Déc - 19:02
La frustration. Elle donnait l’impression de gruger son estomac, après s’y être lové comme un chat qu’on n’aurait pas dégriffé. Depuis plusieurs jours déjà, Nate ressentait cette frustration en lui qui ne cessait de grandir et grandir et de lui retourner les intestins. Beaucoup de choses le frustraient dernièrement, tellement qu’à force la plus petite insignifiance venait assombrir son moral et son air de bonne humeur, qu’il avait généralement. Du moins lorsqu’il était loin de ses parents ou de sa sœur. Il faut comprendre que leur relation en cessait de recevoir des coups et ce depuis quelques années. Une enfance qui pourtant avait été parfaite; de l’amour à profusion, une admiration sans pareille vouée à son père, une tendresse unique que lui offrait sa mère. Maintenant, il n’avait qu’une impression, celle que toute cette attention qui lui avait échappée.

Un adolescent capricieux, en pleine crise? C’est ce qu’on aurait dit. Il faisait la gueule, boudait, se fâchait, criait. Il ne ressentait aucun lien envers sa sœur, aucun intérêt à écouter ses parents, aucunes envies de faire ce qu’on lui demandait. Alors il était clair que Nathaniel vivait en plein ce moment tant redouté de tous parents, où les enfants ne parlent plus et font des bêtises. Mais plus qu’une crise de l’adolescent mal aimé, c’était le désir de faire quelque chose. De se débattre avec fureur. De se sentir apprécié et reconnu par les gens. Il voyait bien la lueur d’intérêt dans le regard des gens lorsque ses parents – et même le reste de sa famille – débarquaient quelque part. Bien sûr, à l’âge qu’il avait, Nate ne pouvait pas comprendre le fardeau derrière cette lueur. Mais il n’avait tout de même pas envie de rester derrière, silencieux, alors que son nom ne serait jamais vraiment connu, ou qu’on le considère comme l’enfant paresseux qui n’a jamais cherché à faire quoique ce soit pour son peuple. C’est de là qu’à commencer son addiction au danger. À force de vouloir être utile et reconnu, il à goûter à l’adrénaline.

Et maintenant, son père lui tenait rigueur de ses agissements, alors qu’il n’avait aucune obligation de le suivre. Ce côté l’agaçait. Cette impuissance, cet interdit de faire des choix et de s’y lancer corps et âme sans avoir un père inquiet sur les talons qui ne voulait que lui ordonner de rester tranquille et laisser faire les adultes.

Trainant un peu des pieds, il regardait autour, dans cet endroit qui devenait aujourd’hui son nouveau chez-lui. Malgré l’apparence de l’endroit, Nate y trouvait un certain attrait. Il ne se souvenait pas du dernier endroit qu’il avait considéré comme sa maison, il faisait donc bon de s’arrêter et s’établir quelque part, peu importe du temps qu’ils resteraient ici. C’est là qu’il entendit la voix si distincte de son père, qui le fit s’arrêter. Dos à lui, il ne bougea pas, ayant à peine l’envie de se retourner, et plutôt celle de continuer de s’éloigner. « Nate ? On peut… Discuter ? »

Non, aurait-il voulu répondre. Il passe sa langue sur ses lèvres, une main dans ses cheveux, puis dans ses poches. Il tourna les talons, faisant face à son père, mais ne répondit pas. Il avait le sentiment qu’il aurait droit encore à la même histoire. Une petite engueulade vite fait bien fait pour lui rappeler de ne pas jouer à l’imbécile et de se lancer dans le feu de l’action. Que James lui a couru après et que Nate les a tous les deux mis en danger. Bref, des choses qu’il avait déjà entendu. Une partie de lui déplorait, pourtant, cette relation brisée, s’attristait d’un amour familial perdu.
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Re: hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel)
ce message a été posté Jeu 4 Jan - 13:57

James retient un soupir. Se retrouver face à un mur humain ne le surprend pas. Seulement… Seulement quoi ? S’est-il bercé d’illusions en pensant que cette tentative de discussion avec son fils serait différente ? Que Nathaniel allait arrêter sa crise en un claquement de doigts ? La magie a beau exister, elle reste hors d’atteinte pour ceux n’ayant pas de pouvoirs. Et puis, faire changer son fils de comportement n’est pas une magie apprivoisable par un sort, même pour les sorciers. Alors, bon sang, pourquoi a-t-il eu ce fichu espoir que cette fois, un dialogue serait possible ?

Nathaniel se retrouve et lui fait face, sans bouger, sans un mot prononcé. Cette fois-ci, James lâche un soupir qui en dit long sur son état d’esprit. Il commence dangereusement à perdre patience, déjà. Il t’écoutera plus que moi, lui a-t-elle dit. Peut-être que sa femme a tort, pour changer de d’habitude. Ses prunelles bleues croisent celles marron de son fils. Que s’est-il passé pour que leur relation s’effrite ainsi et aussi vite ? Sans doute la question à un million de livres – ou il ne sait quelle monnaie est utilisée par ces sorciers (aillons ? Gallons ? Non, autre chose). « Alors quoi ? C’est tout ce que tu as me dire : rien du tout ? » L’agacement se fait légèrement entendre dans la voix de James, face à son fils qui lui est devenu inconnu. Où était passé le petit garçon qui s’accrochait à sa jambe par peur ? Celui qui réclamait un câlin seulement parce qu’il en voulait un ? Celui qui n’en faisait pas qu’à sa tête au péril de sa propre vie ? En cet instant, James regrette sa relation passée avec son fils. En reste-t-il une trace quelque part ? Il ne peut le dire mais il espère. Il espère que cette crise tardive d’adolescent lui passera. Il espère que ce soit effectivement une crise et non autre chose. Et surtout, James espère que cela ne lui portera pas préjudice une nouvelle fois. Il ne supporterait pas d’avoir la mort de son fils sur la conscience.

Sentant que son fils ne parlerait pas s’il ne démarrait pas la conversation lui-même – Nate a toujours été une tête de mule, et James admet que les chats ne font pas des chiens – James se mord la lèvre inférieure et enchaîne d’une voix calme. « Ecoute, je veux juste comprendre pourquoi. Pourquoi cherches-tu désespérément à te mettre en danger ? Tu sais pertinemment que nous sommes en temps de guerre. » Tu as grandi dans cette ambiance même, se retient-il de dire. James s’est souvent interrogé sur sa vie si Wendy n’était pas tombée enceinte, surtout pendant les plus jeunes années de son fils, lorsqu’il ne pouvait pas dormir dans un de leurs campements éphémères. Jamais il ne lui aurait souhaité cette vie, sans trop savoir exactement laquelle aurait été la mieux de toute façon. A croire que quand on était un Windsor, même si loin de la couronne que George aurait dû porter, il ne pouvait y avoir de juste milieu. Etre de la famille Royale et respecter toutes les règles en faisant attention ou être un fugitif férocement recherché à cause de cette appartenance à la famille Royale et aux « sans pouvoirs ». « Comme tu savais pertinemment que cet attentat serait dangereux, pire que les précédents. T-es-tu rendu compte qu’en agissant ainsi, tu as bien failli nous faire tuer ? As-tu pensé à ta mère ? A ta tante ? A ta famille ? Crois-tu que cela leur aurait fait plaisir ? » Un autre soupir, encore. Seulement cette fois, James n’a pas perdu son calme. Tout le long, il est resté calme et posé, comprenant que lever la voix une nouvelle fois ne leur permettrait pas d’avancer. Encore faut-il maintenant que Nathaniel fasse lui aussi un pas vers lui et lui réponde…
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ce message a été posté Dim 21 Jan - 18:49
Un petit tremblement dans le coin des lèvres de Nathaniel était la seul chose qui pouvait montrer, physiquement, que son état calme et tranquille venait de craquer. Il tenta tout de même de garder son air stoïque, fixant son père dans les yeux, les dents serrées derrière un sourire en coin pas très convaincant. On pourrait d’abord pensé que ce qui l’énervait était la façon dont James l’avait abordé en premier, se plaignant de son manque de mots et se buttant à un silence de simple et pure bouderie. Après tout, Nate n’était probablement vu que comme un enfant aux yeux de ses parents. Chose que tous les parents sans exception faisant; croire que leur progéniture était et serait toujours trop jeune pour fais ceci, ou cela et aurait un comportement de bébé nécessitant d’être dirigé comme il fallait par les tuteurs. Bien que Nathaniel ai été un gamin très dépendant de sa famille, la soudaine coupure qui se trouvait maintenant entre eux empêchait à ses parents de le diriger dans la vie, comme il l’aurait fallu.. Heureusement, ce n’était pas cette mention de silence qui l’avait énervé.

Tit-ce alors la tentative de compréhension de son père? Après tout, les ados détestent quand leurs parents mettent leur nez dans leur affaires et tentent de tout change ou de les empêcher de faire ce que bon leur semble. À son attitude de gamin pourri et trop gâté, on pourrait croire que c’est ce qui mit le feu aux poudres dans l’esprit de Nathaniel. Après tout, ses tentatives pour se joindre à l’action et se sculpter une place solide parmi la Nouvelle Inquisition semblaient porter directement à croire qu’il ne tentait que de rendre ses parents furieux et de les empêcher à tout prix de diriger sa vie. Mais bien qu’il fût un adolescent à la tête forte et aux convictions solides, c’était loin d’être son but en participant à une des missions les plus dangereuses qu’il ai jamais joint.

Non, si quelque chose l’avait dérangé, il s’agissait plutôt des dernières paroles prononcées par son père. « As-tu pensé à ta mère? À ta famille? » Pensez aux autres. Pensez à s’il était mort, comment les autres se seraient senti. Comment auraient-ils vécu avec sa mort. Une façon sous-entendue de lui dire que ses agissements étaient égoïstes, qu’il devait penser aux autres absolument, que sa famille devait passer avant tout. Que ses décisions devraient des résoudre à se la fermer, s’assoir dans un coin et attendre bien gentiment que tout passe. De jouer à l’effrayé, à la mauviette, en laissant les autres se lancer sur le champ de bataille. Bon, c’était peut-être exagéré, vu comme ça. Mais à cet âge, ce genre de pensée était rapidement exagéré de toute façon. Surtout pour un gamin qui souhaite participer, aider, se lancer dans le feu de l’action – et profiter d’un petit high d’adrénaline, mais c’était un plus dans toute cette histoire.

« Et qui as pensé à moi et à ce que moi je voulais? » Une réponse à mi-voix, d’une voix tremblante qui se voulait contenue. « Qui t’as obligé de me suivre? Tu aurais pu tout faire foirer, grâce à ton grand esprit de famille. J’étais plus en danger avec toi à mes trousses qu’à suivre le plan. »
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Re: hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel)
ce message a été posté Dim 4 Fév - 19:54

Tout de même estomaqué, James observe Nathaniel sans un mot. La frustration et les tensions sont palpables entre le père et le fils et James prend une nouvelle fois sur lui pour ne pas exploser. Sa mâchoire se serre, les traits de son visage se tendent mais il est résolu à ne pas élever la voix. Dans son esprit s’impose la voix de feu son père et le souvenir d’une situation émotionnellement similaire.

James se revoit face à son père, dans l’une des pièces de l’ancienne maison familiale, à peine plus vieux que Nathaniel à ce moment-là. Il se revoit annoncer à Edward que Wendy est enceinte. Que c’est évidemment un accident et qu’ils vont prendre leurs responsabilités. Cependant, cela n’a pas empêché Edward de sortir la carte de la famille. « As-tu pensé à nous ? As-tu pensé à notre famille, au nom que tu portes ? » Edward avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir, car James allait mettre la famille dans l’embarras. Et James savait pertinemment que de mettre Wendy enceinte était la plus grosse bêtise qu’il ait faite, bien qu’elle ne soit pas intentionnelle. Tout comme il avait compris les sous-titres derrière les accusations de son père : « Tu es encore un enfant James, encore à l’université et pas encore capable de t’occuper d’une famille. » Trois des arguments de son père, plutôt véridiques. Seulement James savait que peu importe ce qui allait lui arriver, il ne serait pas seul. Il aurait déjà Wendy à ses côtés ainsi que d’autres personnes de sa famille. Et que si ce jour-là James a tenu tête à son père, c’est parce qu’il savait qu’il avait raison et que son comportement n’était pas celui d’un gamin immature à peine sorti de l’adolescence. En acceptant de se responsabiliser, James faisait le choix le plus censé à ses yeux et n’allait certainement pas se mettre en danger à la première occasion. Et même si le contexte était bien différent à l’époque.

Voilà où la comparaison s’arrêtait. Voilà où le problème était.

« Qui a pensé à toi et à ce que tu voulais ? » James descend ses yeux sur son fils d’une voix faussement calme et surtout froide. Un ton qui ne lui ressemble absolument pas, excepté lorsqu’on joue avec ses nerfs. Chose que son aîné arrive à très bien faire depuis le début de cette conversation. « Ouvre les yeux Nathaniel, penses-tu vraiment que je serai là en face de toi si je ne pensais pas à toi ? A essayer de te faire comprendre ton égoïsme et ta folle imprudence ? Ce n’est pas en partant comme une furie comme tu l’as fait dans cette maudite Tour sans suivre le plan que tu réussiras à faire une différence ! Tu as mis en péril le plan en n’en faisant qu’à ta tête, Nathaniel, alors ne viens pas me dire que tu étais plus en danger en te poursuivant. Tu nous as mis en danger tous les deux avec tes gamineries et ton envie d'être utile. Et tant que tu ne seras pas capable de montrer un peu plus de bon sens voire nous prouver que l’on peut te faire confiance, je ne te laisserai pas tranquille. » La voix de James est acerbe et accusatrice alors que son masque de froideur s’intensifie. Il retient cependant son fils d’une main sur son épaule pour l’empêcher de partir. Car James sait très bien de quelle manière il va réagir : Nate va vouloir s’enfuir pour clore la discussion. Et ça, il n’en est pas question. « Quand comprendras-tu que la guerre n'est pas un jeu Nathaniel ? Quand tu verras la mort en face ? »
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Re: hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel)
ce message a été posté Lun 19 Mar - 3:29
Ses yeux fixaient ceux de son père, brûlant visiblement d’une fureur contenue. Nathaniel avait longtemps été un enfant qui se laissait aller à ses émotions et faisait sa petite crise dès qu’il en avait l’occasion quand quelque chose ne lui plaisait visiblement pas. Mais plus maintenant. Alors qu’il escaladait l’échelle de l’âge, il décida qu’il n’obtiendrait jamais rien à crier et ses jeter sur le sol en tapant des poings et des pieds jusqu’à ce qu’on lui offre une solution pour qu’il arrête. Du jour au lendemain – pas exactement, mais tout comme – ces explosions d’émotions négatives avaient cessé. Une grande preuve de maturité – la seule (je plaisante) – qui lui permettait de cacher ses sentiments réels sous un masque visiblement calme et serein, ou du moins une expression stoïque lorsque l’émotion était particulièrement violente. Mais ses yeux le trahissaient toujours. Ils exprimaient toujours très haut ce qu’il s’efforçait de ressentir tout bas. Et si son regard avait pu tuer, on aurait cru qu’il était soudainement devenu un mage noir capable des Sortilèges Impardonnables. Heureusement, il n’était qu’un moldu, et un regard, ça ne fait pas de mal physique. Peut-être un mal psychologique. Après tout, quel père aurait voulu se faire fixer avec tant de haine.

La voix froide de l’homme résonne aux oreilles de l’aîné de la famille qui ne tressaille même pas, connaissant que trop bien ce ton et cette façon de se faire parler par son paternel – chose qu’il vit de plus en plus souvent depuis quelques temps. Il la laisse couler, écoutant ce qu’il a à dire en décidant que ses opinions ne seraient pas prisent en compte, alors qu’il considérait le fait enrageant que son père ne fait que mettre l’accent sur ses actions, le traitant visiblement comme une personne excessivement égoïste au travers de ces paroles venimeuses. Le comble pour son père était probablement le petit sourire en coin qui ne quitta pas le visage du jeune homme alors qu’il endurait le monologue en silence. Personne n’aime se faire rire au visage, et ce sourire disait visiblement « je ne te prends pas au sérieux » voire même « je m’en contre-fou de ce que tu dis. » Ce que James ignorait, par contre, et que Nate lui-même n’aurait pu s’avouer en ce moment, était probablement qu’au plus profond de lui, ces paroles blessaient son fils. Après tout, il aurait voulu que son père ne le voit pas comme quelqu’un d’égoïste, mais sois plutôt fier de ce qu’il tente d’accomplir. Qu’il soit heureux de voir qu’il tente d’agir et de faire quelque chose. Et que, malgré les dangers, il l’encourage à donner tout ce qu’il avait pour aider, pendant qu’il le pouvait encore. Bien qu’il rêvait des louanges des gens l’entourant, de la Nouvelle Inquisition, celles qu’il voulait le plus étaient celles que ses parents n’avaient pas pour lui.

Avec un mouvement brusque, sous lequel se décèle aisément de l’agressivité qu’on tente de réprimé – mais à peine – Nathaniel dégage son épaule de la prise de son père, poussant le bras d’un simple coup de la main. Son geste fût probablement plus brusque qu’il ne l’avait d’abord souhaité, son sourire en coin jurant toujours avec ses réelles émotions. Bien qu’il tente de se défaire de la prise de James, Nate n’essaie pas pour autant de s’enfuir de la conversation. Il se redresse un peu, se tenant plus droit dans un but inconscient de paraître plus grand, comme si cela changerait quoique ce soit dans la conversation. Un réflexe peut-être, venant du cerveau reptilien, une tentative d’être intimidant, bien qu’il soit plus blessé et furieux qu’autre chose, évitant totalement l’essentiel de la question pour répondre, d’un ton aussi coupant qu’une guillotine et des paroles blessantes lancées sans réfléchir, sur le coup de la frustration.

« Au moins si j’en meurs, je ne t’aurais plus sur le dos. »
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Re: hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel)
ce message a été posté Dim 8 Avr - 22:57
Le père et le fils se regardent, près à étriper l’autre pour différentes raisons. Comment en sont-ils arrivés là ? James a l’impression d’avoir dépassé le point de non-retour dans sa relation avec Nathaniel. Que, quelque part, quoiqu’il se passe, leur lien père-fils est brisé. Qu’il doit ajouter l’amour de son fils à la pile des choses dont il doit faire le deuil. Mais, après tout, comment peut-il se dire que le jeune adulte en face de lui, un sourire narquois en coin et un regard plein de défi, est encore ce fils qui venait le chercher lorsqu’il avait un problème ? Qui courrait se réfugier contre lui lorsqu’il avait peur ? En cet instant, le Windsor n’y arrive pas. Il faut qu’il se rende à l’évidence : cet être en face de lui et avec qui il partage quelques ressemblances physiques est devenu un étranger. Un adulte sur le papier qui pourtant est loin d’être sortir de l’adolescence. Un inconscient, une tête brûlée, qui croit tout savoir et qui croit surtout avoir tout vécu, à tel point qu’il veut le faire savoir en se mettant en danger tout le temps.

Un étranger qui, néanmoins, a encore le pouvoir de lui faire du mal avec ses mots. Pouvoir qu’utilise Nathaniel en se dégageant de sa poigne. Nathaniel se redresse et son regard arrive au niveau de celui de son père, avant de vomir son venin en une seule phrase au visage de James. C’est tout ce dont il arrive à qualifier les mots de son fils à son égard, désormais.

« C’est donc ça, ton but ultime ? Mourir sous les sorts des Mangemorts pour te donner raison ? Parce que dans le fond, c’est ce que tu souhaites, Nathaniel : avoir raison pour que j’ai tort et me le faire savoir. » James n’a plus la force d’être enragé et de vouloir lui faire prendre conscience de son comportement. Son ton est calme et froid, son visage se cache derrière ce masque de royauté qu’on leur a tous appris à porter dans une autre vie. Mais James, profondément blessé plus qu’énervé désormais, est en cet instant sûr d’une chose : il ne veut plus le voir. « Et bien alors pars, Nathaniel. Pars te suicider sous les sorts de l’ennemi pour ne plus m’avoir sur ton dos. Pars pour ne plus avoir ta mère sur ton dos. Voire, pars pour ne plus avoir ta famille sur ton dos. » Pars et ne reviens que lorsque tu auras des excuses à me présenter, se retient-il de dire. Il n’ose pas les prononcer, espérant encore que la situation ne soit pas aussi définitive qu’elle ne l’est présentement. Se voiler la face pour tenir et surtout pour ne pas subir le courroux de Wendy - sa femme lui en aurait voulu d’avoir fait définitivement fuir leur fils. Alors James s’est retenu de justesse, pour elle. Et il reste planté là, comme un piquet face à Nathaniel, pour lui. Pour ne pas briser son espoir alors que tout son être est blessé par les mots durs de son fils. Etait-ce le sentiment qu’avait ressenti son propre père lors de leur plus grosse dispute ? Ce sentiment qu’on lui arrache un bout de soi, sans qu’il ne puisse y faire grand-chose ? Ce sentiment d’impuissance mélangé à de la tristesse infinie ? Encore une fois, James aimerait que son regretté père soit avec eux en cet instant pour jouer le rôle du médiateur plus que de l’arbitre. Qu’il ait la solution miracle pour les réparer, eux et leur relation. Car c’est ce qu’il leur faut désormais : un miracle. Encore plus lorsqu'en guise de réponse, Nathaniel préfère tourner des talons et le laisser là, sans un mot.
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Re: hoping for the best, preparing for the worst (Nathaniel)
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