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Sam Callaghan
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Sam Callaghan
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Age : Trente-cinq ans ans.
Sang : Né-moldu.
Statut : Marié à Lizzie O'Meara.
Métier : Terroriste convaincu ; soigneur de dragons
Baguette : 37.6 centimètres, chêne blanc et ventricule de coeur de dragon.
Epouvantard : Jésus.
Dialogue : darkorange
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Américain bruyant et chaleureux • Peu engageant envers les moldus, il ne les sous-estime pas de par leur absence de magie • Marqué de cicatrices un peu partout, blanches ou d'argent, dont une qui lui zèbre la gueule du sourcil droit au coin gauche de la bouche • Lycanthrope depuis le 24 décembre 2046, il a apprivoisé cette nature monstrueuse tant bien que mal • Formé aux soins aux créatures magiques, plus particulièrement aux dragons, par un éleveur canadien
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Allumer la bête
ce message a été posté Ven 24 Nov - 23:29
Le 24 décembre 2046

Il a toujours détesté Noël.

Il préfère être loin de Vivecime et de tous les Inquisiteurs qui, à l’occasion du réveillon, doivent être en pleine réunion exaltée afin de fêter la naissance de Jésus Christ. La seule idée d’entendre une messe célébrant celui qui serait descendu sur Terre afin de les absoudre de leurs péchés, celui qui s’est sacrifié afin de les sauver, lui lève le coeur. Lève sur ses bras et sa nuque des frissons d’horreur qu’il n’ose pas avouer.

Il y a un endroit où ils ne sont pas allés voir, encore. Un X inexploré sur leurs cartes moisies et déchirées, redessinées à l’arrache. Un ancien bunker moldu, de ce qu’il a compris, qui date d’une des guerres (il se fout bien laquelle). La plupart des sorciers ignore fort probablement ce à quoi peut bien servir un bunker, en réalité, mais tous ont bien compris que ça pouvait parfaitement servir de cachette. De château fort. D’endroit où cacher un prisonnier. Une prisonnière. Le blond va même jusqu’à s’imaginer que oui, c’est bien ce soir qu’il va la trouver, sa Lizzie - trouver l’endroit de sa cachette, le signaler aux autres, et comment véritable cadeau de Noël, comme véritable célébration, tous iront la libérer d’ici le début de la nouvelle année. Un beau rêve qui lui permet d’avancer dans la forêt. Sa baguette efface ses traces de pas dans la neige et il laisse la pleine lune le guider à travers les arbres et leurs branchages, détailler tout ce qui se trouve devant lui. La nuit est froide, mais belle, et Jones apprécie cette totale solitude. Ils sont mieux à Vivecime qu’entassés dans des campements épars, mais il n’empêche que bien trop souvent, il a envie de tout casser. Envie d’hurler. Jusqu’à ce que lui casse.

Il y a un manoir, au loin. Probablement un de ces anciens manoirs de sang purs, mi-abandonnés, mi-uniquement utilisé lors de grandes occasions. Il a l’impression de voir une lueur, à l’une des fenêtres, mais il se convainc rapidement que ce n’est qu’une illusion. Que la lune qui se reflète dans les miroirs et les vitraux, qui transforme la haute et élégante maison en manoir hanté du meilleur effet. L’homme regarde la demeure pendant quelques secondes, avant de remonter son foulard sur son visage et de sortir le plan gribouillé par ses bons soins. Les entrées du bunker sont dissimulées, mais il réussit à en trouver une sans trop de problèmes, au pied d’un vieil arbre. Un trou bien simple, sans marches, caché de branches et de buissons défoliés. Pas tant une entrée officielle qu’une faille. Rien de magique, en apparence. En apparence seulement, notons-le : il doit forcément y avoir quelque chose d’autre. Ses sorts de révélation ne lui disent rien, et l’Hominem Revelio non plus. Quoique les Mangemorts ne se laisseraient pas si facilement dévoiler, n’est-ce pas ? Ils sont plus malins que ça, malheureusement. Comme l’a dit Scarlett : ils ont oublié d’être cons.

Jones se laisse descendre dans le trou, à la force de ses bras. Ici, pas de lune ; qu’un Lumos qui éclaire les murs de béton humide du bunker. Parfaitement seul. Toujours rien de magique. Chaque pas qu’il pose est calculé, silencieux. Chaque mur, chaque intersection, lui apparaît comme une nouvelle possibilité, rapidement déçue. Un bruit au-dessus de sa tête. La lueur au bout de sa baguette disparaît et Jones retient son souffle, à l’écoute du bruit à l’extérieur. Neige piétinée, feuilles mortes relevées. Ça ne semble pas se diriger vers l’une des entrées du bunker, cela dit. Probablement juste un animal. Il sera doublement prudent en ressortant de là, voilà tout. Au cas où.
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Re: Allumer la bête
ce message a été posté Mer 29 Nov - 22:03
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24 ou 25 ou même 26 la date m’importait peu,  je ne me fiais qu’au calendrier lunaire et avec celui-ci il n’y avait ni jour férié ni jour à fêter.  Seule, plus seule que jamais. J’avais bien tenté de le rassurer, de me montrer positive même si j’étais pétrifiée de peur.  Il me retrouvera, voilà ce qu’il m’a promis avant de partir pour rejoindre son service à l’hôpital Morgane. Une urgence, cette fois il ne pouvait pas s’y soustraire et j’avais répété à de nombreuses reprises que je comprenais, que j’y arriverais que ça n’était pas la première fois même si c’était extrêmement rare. Mais je savais qu’il s’en voulait déjà. Il s’en voulait parce que ce soir en plus de ne pas m’accompagner je n’avais pas de tue-loup. Nous ne pouvions pas nous permettre d’acheter ce genre de potion sans éveiller les soupçons des plus curieux et les ingrédients était rares aussi il arrivait que je passe certaines pleines lune sans. Je pouvais compter sur les doigts d’une main les nuits de pleine lune sans potion et sans lui. Aucune protection, aucune certitude de tuer ou pire mordre quelqu’un. Il me restait un peu plus d’une heure pour m’y préparer.

Me préparer… oui mais à quoi et comment? A chaque pleine lune c’était immuable la lune à son apogée  me brûlerait l’épiderme pour faire de moi une de ses esclaves. Je n’avais qu’à attendre sagement. Tournant comme une bête en cage plus les minutes défilaient sur l’horloge du salon de notre résidence secondaire. L’humeur était exécrable, j’avais envoyé Tobias au grenier, loin de mes sauts d’humeur intempestif. Elle était là, la louve, aux aguets attendant son tour qui n’avait que trop tardé depuis la dernière lune. Je la sentais gratter à la porte de mon esprit,  mordre mon cœur pour y prendre place. Je dévorais quantités de viandes dans le vain espoir de calmer l’appétit féroce de la louve, m’en rendant presque malade. Les tremblements doivent cesser, j’inspire, serre les dents, ferme les yeux. Inutile de hurler Elle ne partira pas, Elle aura gain de cause une fois encore.

Je quitte la maison et cours à perdre haleine vers un des points de rendez-vous avec Edward. J’y camoufle des vêtements, mes chaussures et ma baguette, personne ne chercherait à cet endroit-là mais mon frère lui saura ou les trouver. La morsure du froid sur mes pieds nus est la moindre de mes préoccupation car déjà le la sens. La pleine lune est proche et mon corps répond à son appel.  Dans la forêt plus un seul bruit, toutes les créatures qui peuplent cette forêt savent à quoi s’attendre. Plus rien ne bouge jusqu’à mon premier cris. Malgré les années la douleur est toujours aussi vive, mon corps trop étroit semble se déchirer de toute part.

La créature sanguinaire doit prendre toute sa place, elle me soumet complètement pour que mes ongles se muent en griffe, mes avant-bras en patte et tout le reste, crocs, poils queue... et appétit féroce. Alors seulement lorsque la métamorphose est complète un hurlement déchire la nuit. Le dernier cri de l’humaine, le premier de la bête. Son déchirant et effrayant. Et la course commence. Les oiseaux se sont envolés et toutes les créatures se terrent. Etre sur le chemin de la louve est signe de mort imminente le moindre petit animal en a pleinement conscience. La neige n’adhère pas aux pattes ni à la fourrure rousse de la louve qui déjà a repérer une proie. Rien ni personne ne pourrait arrêter sa chasse. Un coup de croc net, rapide et efficace, juste un amuse gueule, juste pour se donner un peu d’énergie. Il n’y a plus rien d’humain dans son comportement. Mon comportement. Une effluve, un parfum, un mélange d’émotions humaines et le jeu s’accélère, un sorcier, un fou est de sorti et il est pour elle.

C'est un homme mort.
Sam Callaghan
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Re: Allumer la bête
ce message a été posté Jeu 7 Déc - 1:43
Le bruit au-dessus de sa tête s’est estompé et Jones reprend son exploration du bunker, quelques boules lumineuses tournant autour de sa tête. L’endroit se révèle plus que décevant, surtout pour quelqu’un qui avait mis tant d’espoirs dans ce petit X sur la carte. Là où il espère trouver les traces d’une geôle contenant sa Lizzie, il trouve seulement quelques rats desséchés, des feuillets à l’encre délavée par l’humidité et des munitions pour des calibres inconnus. Par prudence, il emporte les balles avec lui malgré tout. Peut-être qu’ils possèdent une arme avec laquelle ce sera compatible, peut-être qu’ils réussiront à récupérer la poudre contenue dans les balles, avec quelques sorts pour l’assécher sans la faire exploser. L’avenir de ce bunker est sa destruction, par la seule force de la nature. Pas celui de devenir une planque de Mangemorts. ou, peut-être ? Ils ne sont pas encore ici, mais peut-être que plus tard… Il devra en parler à Lyne et Nero, et à tous les autres. Peut-être juste pas à cet imbécile de SS, qui prend bien trop de plaisir à retourner le fer dans la plaie depuis l’enlèvement de Lizzie. Au moins autant que lui se gargarise de la possible mort de Durham, ou de son état perpétuel de légume.
Il croit bien que les yeux au beurre noirs qui décorent son visage, il va les garder en permanence, tellement ils se mettent souvent sur la gueule, le moldu et lui.
Tant qu’il garde toujours pour lui le fait, secret, qu’il est rassuré de le savoir dans sa tente et pas ailleurs. De savoir qu’il n’est pas seul. Même si c’est avec un nazi de première.

Jones arrive rapidement au bout de son exploration du bunker et ressort au bout de pas loin d’une demi-heure, tant il s’applique à lancer des sorts sur tout ce qui pourrait être une entrée secrète. Sans le moindre succès. Sa mauvaise humeur se fait donc plus vive, plus acérée, alors qu’il ressort de l’habitation souterraine par le biais d’une des entrées. Il se sent tellement inutile, depuis les deux derniers mois. Inutile à ne rien trouver, que des endroits où Lizzie n’est pas. D’entendre des conversations de gens qui ne savent rien. De s’orienter sur des pistes qui se terminent en échecs. De rage, il balance un coup de poing dans un arbre - puis un autre - et un autre encore, jusqu’à ce que l’écorche froide ait complètement entamé la peau de ses jointures, les laissant sanglantes et à vif. L’Américain appuie son front contre le tronc, tente de reprendre son calme par de longues inspirations.

Une envolée d’oiseaux le sort de son silence et il se retourne sur la forêt, lentement.
Il y a quelque chose.
Ses oreilles bourdonnent du silence soudain qui a envahi la forêt. Plus une chouette qui hulule, pas un lièvre qui court. Rien qui bouge, rien qui bruisse, outre son coeur qui bat un peu plus fort, dans sa poitrine.
Jusqu’à s’affoler complètement, à l’entente d’une course furieuse dans la neige, qui se dirige vers lui.

Ses instincts ne sont pas sorciers. Il ne pense pas à transplaner. Il pense seulement à fuir et à courir, slalomant à travers les arbres sans savoir où exactement il se dirige. Ni ce qui le suit, à une vitesse qui s’accélère à chaque seconde. A-t-il été repéré par des Rafleurs ? Probablement - et qu’importe que ce soit le réveillon, le Ministère n’arrête et n’oublie jamais d’être con. Jones jette un sort à l’aveuglette par-dessus son épaule, sans savoir s’il touche qui ou quoi que ce soit. Ses bottes dérapent sur le tapis mouillé, neigeux, de la forêt, mais il ne tombe pas. Il court vite, le né-moldu, concentré sur il ne sait pas quel objectif. Distancer l’autre, déjà - et ensuite, quand il sera à un endroit susceptible de lui permettre de transplaner sans se désartibuler, partir.
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Re: Allumer la bête
ce message a été posté Mar 12 Déc - 16:56
Aucun doute n’est permis, l’odeur caractéristique du sorcier titille ses sens en éveil. Pour la louve peu importe qu’il soit de sang pur ou mêlé, le sang de sorcier est toujours aussi délectable, il a sa préférence même si elle ne rechignera pas à croquer du moldu. Il doit juste être chaud et couler en abondance. La chasse est son moment préféré, elle aime jouer la louve, elle aime gagner surtout et cette nuit elle sait que personne ne pourra l’en empêcher. Edward n’est pas près de la retrouver et s’il le fait ça ne sera que dans de longues heures. Elle a donc tout le temps de trouver de quoi dîner. Contrairement aux loups, un loup garou chasse seul, le partage d’une proie est tout simplement impossible. Quand elle l’aura trouvé il sera à elle, rien qu’à elle et elle s’en délectera jusqu’à ce la proie ne dispose plus assez de sang et de chaire pour la contenter. En revanche la technique est en tout point semblable.  Les quatre pattes sont sûres, bien arrimés malgré la neige, elle fait corps avec la nature, elle fait partie intégrante de la foret qui l’entoure. Les oreilles sont bien droites, elle écoute, un battement de cœur une respiration, tout signe de vie qu’elle ne tardera pas à faire taire. Sur son dos son pelage roux semble former comme une ligne de ses omoplates à sa queue qui bat l’air de façon régulière. Ses yeux, grands ouverts font de rapide vas et viens sur la moindre source de bruit. Tous crocs dehors, la gueule engluée dans une bave épaisse elle avance… doucement, silencieusement… La terre sous ses pattes est froide, dure, trop dure pour n’être que de la terre mais l’esprit de l’humaine, mon esprit, est emprisonné trop profond, contrainte au silence et ne pourrait en aucun cas le lui faire remarquer. Et pourquoi d’ailleurs ? Ce qu’elle fait lors de ces folles nuits me dégoute au plus haut point. Le gout du ferreux du sang humain me donne la nausée dès le lever du soleil. Un bruit, mat puis un second, les oreilles de la louve se tournent, l’odeur du sang. Les crocs claquent une fois faisant s’envoler une nuée d’oiseaux.

Une longue et profonde inspiration pour verrouiller la proie. Les pattes s’activent, la chasse commence. Les battements du cœur de l’humain qui s’emportent, sa respiration saccadé et son sang qui coule sont tant de cibles qu’il s’est lui-même accroché dans le dos. La neige virevolte autour d’elle comme si ces pattes n’avaient même pas le temps de toucher le sol que déjà elles repartaient. L’allure est vive, empressée, elle a faim. Les arbres ne sont pas des pièges, tout juste rajoutent-ils un peu de piquant. Le sort qu’elle voit passé et s’écraser contre un arbre ne fait que l’énerver davantage. La proie doit être déstabilisée, effrayée et elle fatigue. La louve cire à gauche pour qu’il se sente encerclée, elle ne décélère pas, jamais, elle ne glisse pas. Elle est là bien présente, se rapproche un peu plus à chaque pas et lorsqu’elle est certaine d’être entendu ses crocs claquent. Elle se lèche les babines. J’aimerai la retenir, l’endormir mais déjà elle bondit sur lui, elle ne ratera pas sa cible.

Le dîner est servi.
Sam Callaghan
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Re: Allumer la bête
ce message a été posté Dim 31 Déc - 5:46
Par-dessus son épaule, le sorcier jette à peine un coup d’oeil. Il craint ce qu’il verra, ce qu’il entend se rapprocher à une vitesse impossible, il craint ce qui est derrière lui. Au son, il a deviné que ce n’était pas humain, et il parie intérieurement sur un animal. Créature magique, peut-être, qui n’a jamais été retrouvée suite à la purge lâchée sur le monde moldu. Créature sans pouvoir, sinon, simple loup pris de fureur, affamé au point de vouloir de sa carcasse comme repas. Ses yeux pâles s’écarquillent, à la vision d’horreur et de magnificence qu’il capte, de ses prunelles élargies au point que ses iris disparaissent, drogué à l’adrénaline qui court dans ses veines. Il jurerait que son coeur rate un battement.

Ce n’est pas un loup.
C’est un loup-garou.

Son corps immense, ni totalement lupin, ni totalement humain, se meut avec une grâce surréelle, surannée, qui éclaire tous les doutes du sorcier quant à sa survie. Si la créature l’attrape, il ne survivra pas. Il ne pourra plus jamais se sauver, en sauvant ou en transplanant. Si la bête est sur lui, si ses crocs se referment sur ses membres, sur sa gorge, il ne se relèvera pas. Sa fourrure rousse a des allures de feu vivant, brasier qui dévore la forêt à chaque puissante enjambée, à chaque fois que les pattes foulent la neige blanche.

Jones court aussi vite qu’il le peut, bute contre les racines et les branches, mais il sent qu’il faiblit. Il sait qu’il faiblit, qu’il s’épuise. Chaque souffle a le goût du métal, ses poumons poussés à une performance extrême, dans des conditions affreuses, qu’il n’a jamais eu à faire auparavant. Et il a beau se dire, se convaincre, que s’il est attrapé, il mourra, l’adrénaline qui le faisait avancer doucement vient engourdir la douleur de ses membres fourbus par l’exercice inattendu. Il ne sent plus ses genoux, ni ses pieds, et son regard se voile de points gris qui dansent dans son champ de vision, le font se frapper aux arbres. Le font ralentir assez pour que la bête bondisse sur lui et l’écrase de tout son poids. Quelques secondes, longues secondes, si longues secondes, son esprit semble sortir de son corps. Il est immobile, poupée de chiffons prise au piège entre les crocs et les pattes de la bête, sa gueule aux crocs plongés dans son épaule comme pour tenter de l’arracher, les griffes creusant dans ses vêtements afin de rejoindre sa chair. Il n’a ni mal, ni froid, alors que pourtant la douleur le traverse, alors qu’il repose couché dans la neige, qui déjà se tache de son sang. Doux carmin qui trace autour de son torse, de sa tête, une auréole qui lui donne des airs tout sauf angéliques.
Puis, Jones retombe dans son corps et dans un seul souffle, hurle à la mort. Hurle comme il n’a jamais hurlé, à se briser les tympans, à briser ceux d’autant plus sensibles du lycanthrope, hurle comme si le diable le possédait et tentait de sortir de lui. Sa main droite cherche sa baguette, cherche où elle est tombée, et le bois semble sauter dans sa paume. La baguette est brûlante, autant que sa main est glacée, et il colle l’objet magique contre la fourrure de la bête. « EXPULSO ! » Le sort frappe la bête à bout portant et celle-ci est expulsée vers l’arrière, lâchant son épaule sous la surprise. L’Américain a tout de même l’impression que tout son côté gauche a disparu, dans une mare de chairs et de sang, dans une douleur abêtissante qui le fait trembler, pleurer, hurler, crier, sans même le savoir. Il doit se relever. Il doit transplaner. Il ne mourra pas. Pas aujourd’hui. Pas maintenant.
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Re: Allumer la bête
ce message a été posté Sam 17 Mar - 2:48
Affreuse odeur de chair brûlée, de poils roussis, hurlements d’un homme et d’une bête mêlés, alors que l’un hurle de rage et l’autre de douleur. Jones se relève du sol et sans regarder derrière lui, reprend sa course dans la forêt. Il perd du sang, trop de sang, il en perd à chaque pas, à chaque enjambée, laisse derrière lui un parfait chemin de Petit Poucet pour que jamais la créature ne le perde et toujours le retrouve, mais il ne peut pas s’arrêter.

Gravement blessé, il ne peut courir bien vite, et son esprit ralentit cherche un plan. Un moment, un endroit, un temps, pour transplaner en sécurité. Seulement, avec ce qui court derrière lui, ce qui ne se laissera pas immobiliser ou arrêter si facilement… Un ersatz de plan se dessine enfin dans sa tête et brusquement, il se retourne afin de faire face à la bête sur ses talons. Celle-ci n’hésite pas, en voyant sa proie offerte, et se jette sur lui, le plaque une nouvelle fois au sol. Seulement, Jones est prêt, et alors que la mâchoire puissante fonce vers son visage, ses deux mains y plongent et viennent en retenir la mandibule ouverte, l’empêchent de se refermer sur une part ou une autre de son corps. Les crocs et les griffes entaillent ses mains et ses bras, qui tremblent sous la force incroyable déployée par le loup-garou. Il se sent de plus en plus mal, de plus en plus faible. Jones voit une multitude de taches grises, qui envahissent son champ de vision un peu plus à chaque clignement d’yeux. Il a perdu trop de sang. Il a trop mal. Il a trop froid. Il se bat contre cette envie de dormir, de se laisser mourir, tout simplement, et celle de vivre, aussi furieuse que celle qu’éprouve la bête. Le sorcier réussit à replier ses jambes et appuie ses pieds contre la cage thoracique de la bête, puis rue afin de l’écarter. D’attraper sa baguette et de jeter un sortilège du Poids Plomb afin d’immobiliser la créature, le temps de quelques minutes. Le temps qu’il soit capable de transplaner, avec tous ses morceaux (ceux qui restent), sans craindre de mourir en tentant d’effectuer la complexe manoeuvre.

Chaque inspiration a le goût du fer. Jones tremble de tous ses membres, alors qu’il se relève un peu plus lentement, les yeux fixés sur le loup-garou. Celui-ci a les membres cloués au sol, mais il gronde et hurle tout de même.

Une seconde.
Destination.
Deux secondes.
Détermination.
Trois secondes,
Décision.

La sensation d’écrasement du transplanage est accentuée, comme s’il était proprement broyé par la magie et le néant, mais il réussit. Il est un instant dans la forêt - et juste après, il est à Vivecime. Il est à l’entrée de la ville cachée, où il entre en titubant, à la recherche de ceux qu’il aime. Lizzie (elle est partie). Nero (où est-il). Jane. Obbie. Paul. Paul. C’est la pensée de son vieux, de l’homme qui l’a sauvé, l’a élevé, l’a aimé, qui le fait parcourir les quelques habitations enneigées jusqu’à le retrouver. Il a compris son besoin de solitude, en cette soirée honnie, et l’a prévenu. Ce soir, il serait sûrement avec Jane, Obbie, Scarlett, Joaquim, Victoria. C’est eux qu’il cherche et qu’il trouve, dans le campement où il entre. Tous ces paires d’yeux qui se posent sur lui, sans comprendre. Comprendre le sang qui le macule des pieds à la tête, les lambeaux de chair et de vêtements mélangés, l’horreur de la vérité.

« Papa », qu’il geint, en voyant le visage de Paul, avant de s’évanouir.

Cette fois-ci, il n’a pas pu le sauver de lui-même.
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Re: Allumer la bête
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