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❝ Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson ❞
 :: Royaume-Uni :: Avalon :: Les fiefs Sang-pur
Salomé Yaxley
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Salomé Yaxley
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Messages : 528
Date d'inscription : 09/09/2016
Célébrité : Alice Englert.
Crédits : Wild life

Double compte : Sam Callaghan • Maddox Macnair • Maxime Sabordage

Age : Vingt-sept ans.
Sang : Sang pur.
Statut : Veuve, célibataire qui refuse d'avouer ses sentiments.
Métier : Chanteuse, potionniste pour arrondir les fins de mois.
Baguette : 27,2 centimètres, bois de charme et crin de licorne.
Epouvantard : Un homme léchant un couteau couvert de sang.
Dialogue : mediumpurple
your head on a platter
Dernière enfant de la fratrie Yaxley • Jeune fille bien élevée qui s'est émancipée du chemin tracé pour elle afin de poursuivre sa passion pour le chant et la musique • Vend quelques potions cosmétiques et de soin, en marge du chant • Jeune veuve depuis le 14 mai 2047, après moins d'un an de mariage à Murphy O'Ryan, elle ne s'est toujours pas remariée • Flegmatique et réservée, avec un côté mordant toujours présent
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Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
ce message a été posté Dim 3 Juin - 19:51
Le 14 mai 2047

La mission était risquée, mais pas impossible. Pas alors que sur les trois Mangemorts envoyés afin de prendre un gobelin en otage, deux étaient des vétérans. Et la dernière, pas si manchote que cela, comme elle l’avait prouvé à plusieurs reprises auparavant. Sa pugnacité, lors de l’attaque de Londres, avait donné à la brune un peu plus d’intérêt aux yeux de Calliope et malgré la dangerosité de leur entreprise, Salomé était certaine qu’ils allaient réussir. Avec peut-être quelques bleus, quelques blessures, sans plus. Sa confiance, elle la plaçait complètement en son époux et dans le meilleur ami de celui-ci.

Comme elle avait tort.

Le point de rendez-vous est le manoir Lagides ; là, Harmakhis les attend, prêt à réceptionner l’hideuse créature et à l’expédier dans quelconques cachots magiques hermétiques à la magie gobeline. L’homme fait les cent pas, impatient, mais pas inquiet. Blackburn et les O’Ryan sont en retard, mais vu la délicatesse de la mission à effectuer, qu’ils prennent leur temps n’est pas inhabituel. Ce gobelin sera leur monnaie d’échange, un moyen de pression efficace sur Gringotts. C’est un jeu qui n’est plus fin, mais terrible. Ils n’ont plus le temps pour la finesse : ils ont besoin de résultats. Un PLOP de transplanage l’immobilise, les yeux fixés sur l’endroit où est apparu un sorcier. Une sorcière, plutôt. La jeune épouse O’Ryan, son visage aux joues encore poupines d’un blême maladif, rehaussé par le sang qui barbouille son cou. Ses mains. Ses bras. « Médicomage, vite ! » Elle saigne. Beaucoup. Même trop. Le sang coule en rigole, en rivière depuis son flanc, son cou, et le Médicomage qui l’empêche de tomber baigne dans l’hémoglobine. Il étend la jeune femme à même le riche tapis et joue aussitôt de la baguette et des sortilèges, afin d’endiguer le flot carmin qui ne cesse de se répandre. Salomé a fermé les yeux, la poitrine secouée par une respiration saccadée, et ne peut pas voir la silhouette d’Harmakhis se pencher au-dessus d’elle. « Où sont Blackburn et O’Ryan ? Où est le gobelin ? » Les yeux sombres de la jeune femme se rouvrent brusquement, comme si elle venait de se rappeler quelque chose d’oublié depuis longtemps. Elle tente de se relever, sans succès, que pour laisser échapper un glapissement de douleur. « Ils sont, ils sont, ils sont », bégaie-t-elle sans réussir à terminer sa phrase autrement que par un sanglot.


Le 20 mai 2047

La chaleur de mai réchauffe les invités, mais Salomé est glacée de l’intérieur. Elle a enfin pu revenir dans le giron de sa famille, après avoir serré trop de mains, avoir accueilli trop de baisers sur ses joues et trop d’étreintes, trop de Mes condoléances qui font bourdonner ses oreilles. Postée aux côtés de Heather et de Galahad, qui ont bien plus à pleurer qu’elle, elle s’est pliée à cette ronde d’amis, de cousins, de connaissances, de collègues, qui sont venus rendre un dernier hommage à Ian Blackburn et Murphy O’Ryan.

Le temps des derniers hommages est arrivé.

Caem soutient son regard avec dureté, sans faillir, sans ciller, tout son élégant visage figé sous un masque de deuil. Salomé est la première à détourner les yeux, incapable de voir plus longtemps tout ce qui se joue dans les prunelles de son ancien beau-fils. Rancune, colère, tristesse, méfiance, doute. Pourquoi est-elle revenue, elle parmi les trois ? Revenue seule, sans même un corps sur lequel pleurer ? Elle veut ignorer les murmures qui peuvent naître à propos de ces événements. N’a-t-elle pas demandé à Murphy si elle devait préparer ses habits de deuil, lors d’une prochaine mission ? Se préparer à un veuvage prématuré, avant même leur première année de mariage célébrée ? Cela ne faisait-il pas des mois, que l’on voit la jeune femme sortir, toujours sans Murphy ? N’est-il pas connu qu’elle passe plus de temps au manoir de Scylla, plutôt qu’à la demeure qui est sienne de par le mariage ? Tant d’indices qui font fausse route, qui pointent une bien sombre conclusion à propos de cette union maritale et de la si jeune femme épouse, désormais bien jeune veuve. Elle craint, Salomé, que Caem croit à ces sornettes, au contraire de Mrs Blackburn et d’Heather, qui ont accueilli son témoignage sans le remettre en doute. Une embuscade, que leur mission. Ils avaient presque réussi à capturer le gobelin désiré, au moment où plusieurs autres leur sont tombés dessus. Une dizaine, au moins, qu’ils ont réussi à tenir en respect relatif jusqu’à ce que Ian soit fauché net par un sortilège. Puis que Murphy, enragé, tente de le venger et subisse le même sort. Sally a bien tenté d’attraper les cadavres des deux hommes, au prix de blessures profondes, et n’a eu d’autre choix que de transplaner avant de subir le même sort. Une tragédie, pour toute une faction, pour toute une famille. Les derniers jours, elle les a passé prostrée dans son lit, sous le choc plus que réellement triste. Abasourdie devant la rapidité des événements, devant cette nouvelle situation qui est sienne, sans qu’elle s’y soit attendue un seul instant.

Le noir de sa tenue souligne la pâleur de son teint. Les cernes creusés dans son visage. Ses yeux semblent aussi noirs que sa robe. Elle écoute à peine les mots prononcés à propos de Murphy et d’Ian. L’histoire de cette amitié indéfectible nouée depuis Poudlard, qui a traversé les années et les épreuves, jusqu’à culminer dans cette mort héroïque. Deux hommes qui ont grandi côte à côte, qui ont tout vécu l’un avec l’autre, et qui ne pouvaient certainement passer de l’autre côté du voile qu’ainsi. Ensembles. Les qualités de l’un et de l’autre, leurs actes héroïques au sein de la faction Mangemort, leur engagement dans une société meilleure. L’affection portée par une première épouse disparue, puis par une seconde qui a eu le malheur d’assister à cette fin tragique, par un fils unique. Celle d’une épouse fidèle depuis tant d’années, d’un enfant encore adolescent qui a tout devant lui. D’une mère qui a pris l’orphelin sous son aile et qui se voit aujourd’hui dépouillée de deux fils.

Salomé détourne le regard, alors que les cercueils s’enfoncent dans le sol. Ceux-ci ont un bruit creux, lorsque la terre tombe sur leur bois. Elle capte le regard mouillé de Vivienne, accrochée au bras d’un Maddox Macnair à l’expression grave. Ceux de ses amies, non loin, chacune accompagnée de leur jumeau terrible. La foule assemblée se perd en larmes, en chuchotements, en visages sincèrement tristes, là où le sien est figé dans cette expression flegmatique qu’elle travaille depuis des années. Ses sentiments confus, épars, ne savent se faire une place sur ses traits. Elle est triste, évidemment. Blessée. Choquée. Troublée. Fâchée. Et pourtant, au fond d’elle, cette lueur impie, terrible, de soulagement, à l’idée de ne plus être mariée. Un sentiment qu’elle ne veut pas avouer, qu’elle ne doit pas avouer, qu’elle repousse et cache. Le bras de Seth la serre contre lui et elle enfouit son visage contre son torse, y mouille la chemise de quelques larmes. « Je veux rentrer à la maison », souffle-t-elle à son frère. Elle n’a pas envie de rencontrer encore toutes ces personnes et de se rappeler, avec elles, les bons souvenirs reliés à son époux et à Ian. Elle veut seulement rentrer.


Le 21 mai 2047

On les a convoqué, tous les Blackburn et elle, chez le notaire, pour la lecture des testaments de Ian et Murphy. Mrs Blackburn l’a assise entre elle et Heather, veillant sur sa plus jeune belle-fille avec férocité. Salomé a bien vu qu’elle n’est pas tout à fait aussi compatissante envers la chanteuse. La lecture débute, sous la voix grave du sorcier chargé de l’exécution testamentaire.

À l’un et à l’autre, Ian et Murphy ne se sont rien laissé. Comme s’ils savaient qu’ils ne pourraient pas se survivre.

Murphy investit une part de sa fortune dans l’ASSOMA, afin de continuer à soutenir les orphelins de guerre. Mme Blackburn a un sourire ému, sa main posée sur sa poitrine. « Murphy a toujours eu un si grand coeur », souffle-t-elle à son égard, avant de laisser poursuivre le notaire. À Caem O’Ryan, il lègue le manoir familial en Irlande, ses boutiques et la gestion de la fortune, ainsi que tous les effets personnels de sa défunte mère, Alexianne O’Ryan, née de Keroual. À Salomé O’Ryan, née Yaxley, il lègue le manoir d’Avalon, Matthew - le domestique moldu - et une rente qui devra lui être versée chaque année, au jour de sa mort. Un souvenir glauque qui ne pourra jamais être noyé dans les Gallions, un triste anniversaire. Sally échange un regard rapide avec Caem, qui s’est raidi sur sa chaise, la mâchoire si crispée qu’elle croirait entendre ses dents craquer sous la pression. « Je préfère donner Matthew à Caem, murmure la jeune femme, premières paroles qu’elle ose prononcer depuis son arrivée. Vous devrez régler cela avec Mr O’Ryan une fois le testament exécuté » est la seule réponse qu’on lui offre, sans plus de négociation.
La brune reste sans mots, jusqu’à la fin de la séance. Jusqu’à ce qu’on demande sa signature et qu’elle hésite sur le nom à inscrire sur le parchemin. La plume tremble au bout de ses doigts et quelques gouttes d’encre se répandent là où elle doit signer. « Je… qu’est-ce que je dois écrire ? Le notaire soupire et roule des yeux. Il doit penser qu’il est devant une bien idiote demoiselle. Votre nom. Je sais, mais… O’Ryan ? Ou... Yaxley ? Un oh forme ses lèvres, puis il hausse les épaules. Celui que vous préférez. » Celui qu’elle préfère.

Les lettres larges égratignent le parchemin, ensuite passé à Caem. Ses yeux étudient sa signature, puis il appose la sienne sans rien dire, mais pas sans un regard de biais chargé de colère.

Caem O’Ryan.
Salomé Yaxley.
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