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❝ Sur ma route (Tony) ❞
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Lyne Cooper
HAVE YOU SEEN THIS WIZARD ?
Lyne Cooper
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Double compte : Armel Zabini

Age : 38 ans
Sang : Basique, rang 2
Statut : Seule au monde
Métier : Fugitive depuis plus de vingt ans
Baguette : Bois d'aubépine ; rigide et pas toujours simple à manipuler. 26 cm. Larme de licorne.
Epouvantard : Elle est enfermée dans une salle minuscule, elle étouffe
Dialogue : #3366cc
Sur ma route (Tony) Original
Fugitive depuis ses 12 ans, Phénix jusqu'au bout des ongles •• Née Mary-Kathleen Miller •• Fille de terroristes, aujourd'hui elle a "deux papas" (condamnés pour condamnés...) •• Douée en métamorphose, sur un balai et pour faire pousser des citrouilles •• Teigne émotive croisée bulldozer suicidaire, elle est malheureuse et n'a rien à perdre - dangereuse, en d'autres termes.
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Sur ma route (Tony)
ce message a été posté Mar 9 Avr - 22:37
Mars.

Ce sont pourtant des gestes répétés mille fois, mais ils n’ont plus la même saveur. Ca n’est pas tout à fait comme avant – elle est lasse, c’est plus amer. Elle n’est toujours pas tout à fait certaine d’avoir fait les bons choix, d’avoir eu raison d’écouter Lizzie et Sam ; alors ses pensées qui se bousculent sens dessus dessous contrastent avec le silence absolu des alentours.

Lyne a reculé une bonne dizaine de fois les jours précédents avant de sauter et franchir le pas pour de bon : soit elle revient au Royaume-Uni et retrousse ses manches à corps perdu, soit elle se sauve pour de bon et laisse toutes ses causes perdues derrière elle – peu importe où. Le choix a fini par s’imposer dans son esprit fragilisé, bercé par les mots rassurants de ses amis. Elle a abandonné les plantations de citrouilles, bon gré mal gré…

Et la voilà aujourd’hui, un peu en retard après que tous les autres se soient mis en mouvement suite à la levée de leur bannissement (elle suit, c’est promis, il lui faut juste un peu de temps – et toute seule, ce temps de transition, promis juré, elle ne se sauve pas), au fin fond d’une campagne écossaise pluvieuse.

Au premier coup d’œil, la cabane semble abandonnée depuis plusieurs décennies. Le toit fuite à deux ou trois endroits, les murs sont noircis d’humidité, les étagères brinquebalantes couvertes d’une poussière épaisse et les fenêtres brisées ou opacifiées. Elle n’a pas pris le temps d’ouvrir les placards dans lesquels elle n’imagine rien trouver de mieux que des conserves périmées depuis le début du siècle, et comme la nuit commence déjà à tomber et que la lumière se fait plus rare, elle ne s’attarde pas sur les détails – parce qu’elle mettrait sa main à couper que personne n’a mis les pieds ici depuis bien longtemps.

Elle soupire lentement, mettant soudain fin à de longues minutes de torpeur et d’hésitation. Sa gorge est sèche, son ventre noué et sa tête maladroite, mais elle abdique et finit par laisser tomber son sac en cuir usé rafistolé cent fois sur le sol, soulevant au passage un petit nuage de poussière. Elle libère son autre main et pose son nimbus plus précautionneusement sur le mur à côté.

Voilà, sa décision est officiellement prise : elle abandonne les cultures de citrouille, elle est Phénix jusqu’au bout des ongles, elle n’a de toute façon plus le cœur à tout recommencer (elle n’a plus le cœur à rien), alors elle va au moins continuer de faire de son mieux, et ne pas disparaitre – elle l’a promis, elle s’y tiendra, que cela finisse par lui déplaire ou non. Il lui faut juste encore un peu de temps, et cette cabane minable et miteuse loin de toute forme de vie humaine lui offre encore un peu de répit et de liberté. Elle souffle une seconde fois, inspire et décide de commencer par faire tenir ses cheveux en une natte mal organisée. Elle n’a pas fait ça depuis semble-t-il une éternité (s’accaparer les lieux abandonnés par les autres il y a bien longtemps pour en faire son mini quartier général à elle toute seule, juste un temps) mais elle a fait ça toute sa vie avant Vinnie, elle doit bien s’en souvenir. Elle dégaine sans hâte sa baguette de la poche intérieure de sa cape épaisse et en quelques mouvements habiles métamorphose trois ou quatre pots en métal rouillé en lampions qui s’accrochent et lévitent jusqu’au plafond. Au moins, elle y voit enfin clair – par Merlin, il va aussi falloir qu’elle prenne le temps d’un bon coup de ménage avant de trouver dans quel recoin elle ira dormir : elle va bientôt recevoir le décalage horaire en pleine figure, il est très tôt dans les Rocheuses à cette heure-là, elle tombe de sommeil. Mais d’abord elle doit répéter plusieurs fois les sortilèges de protection qu’elle n’a pas lancé depuis des mois et pourtant qu’elle connait évidemment par cœur, alors elle s’apprête à abandonner l’intérieur des lieux un instant pour établir un périmètre de sécurité… Quand la porte claque.

Elle se retourne vivement (par les couilles de Merlin, c’est une vilaine plaisanterie) et avant même de vérifier qu’il ne s’agisse pas d’un bête courant d’air, laisse échapper un cri de surprise pour aussitôt viser d’un « AVADA KEDEVRA ! » mal appliqué. Sa baguette crachote de travers un éclair jaunâtre qui à défaut de menacer la vie de quiconque, achève de pulvériser les vieux carreaux.

Sur les nerfs, vous disiez ?
Tony Mercier
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Tony Mercier
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Age : 39 balais, il vit mal l'approche de la quarantaine
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Baguette : Il en avait deux, c'est quand même bien utile pour jouer de la batterie
Epouvantard : Le compte-rendu de sa vie
Dialogue : #006633
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Re: Sur ma route (Tony)
ce message a été posté Ven 12 Avr - 23:34
Le piège était vide, comme tous les autres avant lui. Chacun de ceux qu’il avait posé autour de son abri, il les avait inspecté un par un, vérifiant chaque prise inexistante dans l’espoir de grappiller son repas pour le soir. Mais il fallait croire qu’aujourd’hui encore, il ne mangerait que des vieilles conserves, pour la plupart périmées depuis plusieurs années. Il s’en contentait depuis son retour au Royaume-Uni, faute d’avoir un meilleur objectif pour l’avenir … et puis il y avait encore des mangemorts à massacrer. Des tas, qui pullulaient plus que jamais. Pour l’heure, lui se cachait.

Ce n’était question que de quelques jours, mais les années passée à se reconstruire, à manger normalement, dormir sur ses deux oreilles, tout ça lui paraissait maintenant très lointain. Comme s’il n’avait jamais quitté la vie de vagabondage. Sauf que cette fois, pas de chien pour lui tenir compagnie : juste la solitude et le silence des bois. Ces forêts inhabitées, il les voyait comme des vieilles amies, à qui il rendait visite encore une fois, sauf qu’avec le temps la sensation lui paraissait différente. Plus amère. Mais il gardait espoir : c’était ce qui comptait le plus.

L’écosse n’était pas l’Angleterre. Le coin était plus sauvage, moins ordonné. Il n’était alors jamais allé, aussi était-ce la raison pour laquelle il avait décidé d’émigrer après ces trois ans de voyages, parfois seul, parfois accompagné. Puis lorsqu’on lui avait annoncé la levée du bannissement, il lui avait semblé évident qu’il lui restait encore des choses à régler en territoire ennemi. Des choses laissées derrière, oubliées. Peut-être bien que Sid était encore en vie, là, quelques part près de Londres. Ce clébard idiot devait encore le chercher, s’il n’était pas mort depuis le temps.

Tony s’était déniché une cabane abandonnée à une cinquantaine de mètres de la forêt, une bicoque qui avait fait son temps et qu’il avait vulgairement rafistolé, assez pour dormir sous son toit sans craindre de subir l’averse les nuits d’orage. Il imaginait que c’était mieux que rien ; il aurait pu faire comme avant, dormir à la belle les étoile, à moitié, un œil ouvert de peur qu’un ennemie le rafle dans son sommeil. Au moins pouvait-il dénoter l’amélioration : il se sentait moins anxieux vis-à-vis du danger. Moins en alerte quand il se savait en sécurité dans le fin fond de la campagne, là où des kilomètres à la ronde il n’y a pas âme qui vive. Hormis lui-même.

Sa main défait adroitement le collet vide pour le placer ailleurs, là où il jurerait avoir vu un terrier en faisant son chemin jusque là. Puis son nouveau piège posé, il abandonne son inspection infructueuse, las. Tout moldu qu’il était, Tony n’aurait pas franchement craché sur un peu de magie pour se rendre la vie plus facile, mais la vie étant ainsi faite, il fallait qu’il se débrouiller un peu que ce qu’il faisait actuellement. Peut-être se fabriquer un arc et des flèches, mais pas sûr qu’il se souvienne du procédé depuis le temps. Sur cette pensée, il ajusta la lanière de son sac sur son épaule, soupire, puis il tourne les talons pour rejoindre le chemin qu’il s’est tracé dans le but de ne pas se perdre. Chaque arbre pour chaque étape : marqué. Ce n’était pas grand-chose, mais juste assez pour s’y retrouver. Les brindilles craquaient sous la semelle de ses bottes de caoutchouc, trouvées miraculeusement sous le lit miteux de la cabane. Fier de sa trouvaille et de la chance inouïe qu’elles soient à sa taille, il ne les avait pas quitté depuis. Au moins cet endroit lui avait-il apporté quelque chose de bénéfique … mais il songeait à trouver son bonheur ailleurs, dans un endroit moins miteux.

Une fois sorti de la protection des arbres, Tony suivit le chemin jusqu’à la cabane qui s’érigeait au loin, dans les collines. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour s’en approcher, et une de plus pour remarquer la faible lumière qui transparaissait à travers les carreaux sales de la fenêtre. Il avait sans doute oublié d’éteindre la lampe à huile. S’il continuait ainsi, il risquait de mettre le feu à son abri. Pas franchement malin. Alors en soupirant à nouveau, il poussa la porte de la cabane qui claqua bruyamment une fois qu’il eut passé le pas. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui était en train de se passer qu’une vois retentit et la vue d’un flash jaune le poussa à rouler par terre pour éviter l’attaque, en lâchant un « Bordel ! » bien sonore et français comme il savait le prononcer. Caché derrière la table, le cœur battant à tout rompre, il empoigna une veille casserole en fonte, abandonnée là pour sa plus grande chance. Plutôt que de jeter un coup d’œil au dessus de la table pour observer son adversaire inattendu (ce qui risquait de lui coûter un bout de sa tête), il se releva brusquement sur le côté pour se jeter sur la forme qui se tenait au fond.

Mais ce n’était pas un mangemort. En fait, il reconnaissait même ce visage, là, la tête qui appartenait à celui, ou plutôt celle, qui avait manqué de le tuer. « Bon sang, c’est toi ! » Il s’arrêta à mi-chemin, baissa le bras qui tenait encore la casserole, mais sans lâcher, sait-on jamais. « Faut pas me faire peur comme ça, j’ai cru que t’étais ... » Mais il ne finit pas sa phrase. Elle comprendrait, et il préférait ne pas prononcer ce mot maudit. « Enfin, c’est pas grave. Au moins personne n’est blessé. Je crois. » Il l’inspecta d’un bref coup d’oeil mais rien ne lui donnait d’indice sur sa condition. De sa main libre il se massa l’arrête du nez, fatigué et affamé. « Je pensais pas tomber sur toi, c’est plutôt calme par ici d’habitude. Mais j’ai sans doute manqué de prudence. C’était pas malin. » Il sourit un peu, puis recula pour poser la casserole sur la table, soulevant un nuage de poussière là où celle-ci s’était accumulée. « Comment tu vas depuis le temps ? Ça doit faire une éternité depuis la dernière fois. »

Au moins pourrait-elle noter une grande amélioration de son anglais.
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