Rejoindre le sous-sol avait sous-entendu une difficulté à laquelle elle était préparée. Depuis le premier étage, descendre pour atteindre la salle de sécurité ne s'était pas fait sans heurts. Sa tempe saignait abondamment et elle avait encore derrière ses paupières, à chaque fois qu'elle les fermait, la vue des corps gisant dont elle ne devait absolument pas s'occuper. Ils deviendraient bien plus nombreux si elle ne menait pas sa mission à bien. Parvenir au système, quoi qu'il en coûte, voilà l'ordre qui lui avait été confié. Alors que l'eau montait de plus en plus, elle s'était faite ombre parmi les ombres, allant jusqu'à faire de l'apnée dans l'onde sombre pour qu'on ne la repère pas. Enfin, les combattants de cette partie de l'étage s'éloignaient et elle put nager jusqu'à la salle sans être vue. Le mécanisme crachait des éclairs de toutes couleurs confondues. Ses mèches trempées lui collaient au visage et il lui fallut plusieurs longues secondes pour mettre la baguette sur la seule partie encore en parfait été de fonctionnement. Elle murmura quelques enchantements complexes, la sueur se mêlant à l'eau. Enfin, après une ultime résistance, le boîtier céda. Aussitôt, l'expecto patronum d'un lapin bondit sur la surface du lac intérieur. « Tu sais ce que tu as à faire. » L'animal argenté fila à travers le Château. Le signal. Ils pouvaient désormais transplaner. Crack. Elinor Wallas fut la première à quitter les lieux après son méfait, espérant qu'ils seraient nombreux à la retrouver dans peu de temps.

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Des morceaux de chairs voilèrent un instant la vision d’Arutha. Pendant quelques secondes, le dégout prit le pas sur son ire. D’un mouvement fiévreux le Kark avait rincé son visage avec l’eau sombre, se rendant cependant vite compte que cette dernière étaient souillées par le sang du cerbère et pire encore de l’ennemi. La situation était critique. Même lui s’en rendait compte. L’animal faisait autant de ravage dans les deux camps et les phénix jouissaient non pas de chance mais de la crasse incompétence de ceux qui l’entourait. Rarement, Arutha avait eu aussi honte de toute sa descendance. Que Scylla soit faible et ridicule c’était une chose, mais Hélios… Son Hélios il l’avait élevé pour la grandeur. Et là son héritier, son sang, faisait montre d’une crasse incompétence, comme s’il avait été contaminé par sa sœur. Même en lui il y avait trop d’Esmé. Concernant la Sabordage, elle était à l’image de son sang. Le plus de décevant de tous était sans conteste Saïmen, faisant amèrement regretté le choix de son gendre au chef des mangemorts. Il avait espéré un Harmakhis plus jeune, il n’avait obtenu qu’un idiot qui n’avait de tireur d’élite que de nom. Ses innombrables blessures faisaient état de sa faiblesse à parer les sorts, rappelant au Kark qu’il avait été grandement pistonné par les hommes de sa famille pour obtenir sa place au ministère. Pire que faible, le Lagides l’avaient profondément offensé. En plus d’être incapable d’empêcher l’ennemi d’avancer, il avait choisi d’aider la basique plutôt que sa propre épouse. À cet idiot tout juste bon à poser en couverture de sorcière hebdo, Arutha n’avait confié qu’une seule mission : celle d’être un mari. Il devait prendre soin de sa femme. Et lui, cet incapable avait l’insolence de faire passer une inconnue, basique de rien du tout, avant le sang Kark. À cet instant rien ne lui aurait fait plus plaisir que de voir Scylla devenir veuve.

La porte vola en éclat, et un bref instant Arutha sentit la panique le gagner. Non ! Ils ne pouvaient pas gagner, pas maintenant, pas pour donner raison à sa garce de sœur. Le Kark qui jusqu’ici s’efforçait de résister aux assauts du monstrueux chiens, tenta de changer de cible pour réduire à rien ces phénix. Mais à peine eut il relâché la pression sur le cerbère que ce dernier manqua de lui arracher la tête.

 «Ça suffit ! » ordonna-t-il. Mais l’animal n’avait que faire des ordres de son maitre, alors le Kark éleva de nouveau sa baguette psalmodiant une incantation qu’il s’était jusqu’ici refusé d’employer. Il voulait garder l’animal en vie pour qu’il continue de mener la vie dure aux phénix. Tant pis. Le sort partit touchant le cerbère de plein fouet. Il se figea, tout entier glacé, avant d’exploser en millier de morceaux. À lui seul, Arutha maintient au respect les deux phénix qu’il avait en vue, sans remarquer que le blond aux tonalités américaines s’étaient frayés un chemin jusqu’à la cellule. Il ne se rappela son existence qu’en ne le voyant émerger avec la silhouette cadavérique de la captive. Lizzie O’Meara. Non. Non. Ils ne partiraient. Ils ne les laisseraient pas faire. Il la tuerait plutôt que de la laisser partir, plutôt que de donner raison à Calliope. D’ailleurs, la fille de Jane Callaghan lui facilitait le travail. La garce se débattait, hurlait à plein poumon. Arutha s’apprêtait à la faire taire définitivement quand une douleur fulgurante le pourfendie de part en part. « Endoloris » Les yeux clos par la souffrance, il n’avait pas besoin de voir pour reconnaître la voix. Louisa. La garce était en vie.

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La domestique regarda avec une certaine satisfaction le Kark perdre pied sous l’effet DE son sort, éprouver ce qu’elle avait ressenti alors qu’elle avait bien cru se noyer, perdre tout souffle, tout espoir.  Il y avait quelque chose de profondément satisfaisant dans cette vengeance d’autant plus qu’elle intervenait alors qu’elle se trouvait être porteuse d’une excellente nouvelle. Louisa avait vu le lapin d’argent d’Elinor Wallas. Ils pouvaient quitter cet enfer d’eaux et de sang. D’un stupéfix habile, elle réduit à l’immobilité une Elizabeth trop agitée pour son bien. « Repli ! Nous pouvons transplanner ! » Ouvrant la voie, il y eut crack, et Louisa sans l’once d’un remord quitta définitivement son poste de grande intendante du château Kark.

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Arutha libéré du maléfice de la traitresse éructa de colère à l’entente du premier CRACK. Il ne les laisserait pas partir, il ne pouvait pas !   «SECTUMSEMPRA » Le maléfice percuta de plein fouet l’avorton à moitié nu qui leur adressait plusieurs signes obscènes. Il vit avec satisfaction la mine bravache du phénix se muer en ce masque de surprise funeste dont il aimait tant voir ses ennemis se parer. Il voulait le voir s’étouffer dans son propre sang pour réparer l’offense. Le blond et la fille Callaghan disparurent dans un crack, faisant perdre de vue un instant sa seconde cible : le Kantaro. Le roux avait déjà saisi le phénix ensanglanté par le bras. Arutha sans perdre une seconde hurla : «AVADA KEDAVRA » L’éclair vert fusa, pour ne heurter que le vide. CRACK. Obbie Kantaro avait transplané à temps.


La colère transcenda le Kark tout entier, il n’avait plus les mots, pas même un sortilège à l’esprit pour exprimer son ire, ni aucune barrière pour la contenir. Alors s’échappa de sa gorge un cri, comme l’écho funeste du cerbère dont les restes flottait à la surface. Il avait perdu. Il agita ses bras en tous sens, provoquant sur l’onde agitées de nouvelles vagues. Le souffle court, il lui fallut plusieurs minutes avant d’être capable de parler et de donner des ordres.  « Vous…Hors de ma vue ! Incapables ! » cracha-t-il en direction de Saïmen, et Isilde. Puis focalisant sa haine et sa rancœur sur son gendre il continua : « Vous êtes une honte pour votre sang et pour le ministère. Disparaissez ! » La lueur folle dans le regard du fils de Mervyn Kark laissait peu de place à la réponse. Que l’idiot ouvre son caquet, et Arutha libérait sa fille de cette alliance infamante. «Hélios emmène ta sœur en sécurité pour qu’elle se fasse soigner.» Un à un, ils disparurent dans des cracks sonore, et l’eau toujours plus vorace et assassine montait. S’armant d’un têtenbulle, Arutha dans ce formidable paradoxe que seuls les désespérés expérimentent refusait de lâcher prise, refusait d’abandonner l’espoir qu’une victoire même maigre était encore possible…




 Contexte général :
ϟ Fin de l'event : on transplane & on se casse ! Le patronus d'Elinor a fait le tour des étages et informés les chefs de groupe que le système anti-transplanage était enfin désactivé. Phénix & NI, on dégage ! Les Mangemorts, faute d'ennemis à poutrer et comme on suppose que vous n'avez pas envie de sombrer avec le navire, vous ne tardez pas à en faire autant

Ce qui se passe dans votre groupe :

ϟ Adios !  Après qu’Arutha ait explosé en millier de petits morceaux le cerbère, Sam a directement été récupérer Lizzie. C’est alors que Louisa fait son grand retour assénant un doloris bien mérité à son ancien patron. Elle stupéfixie une Lizzie trop agitée pour son bien, et annonce aux phénix qu’ils peuvent transplaner en dehors du château. Mais Arutha, mauvais perdant, se décide de faire un petit cadeau d’au revoir et d’abimer le plus de phénix possible au passage. Mais même là, c’est un échec, puisqu’il ne parvient qu’à blesser grièvement un Nero qui en guise d’au revoir adressait des doigts d’honneur aux mangemorts. Les phénix quittent le château, et les mangemorts sont renvoyés au QG, tandis qu’Arutha reste pour sauver les meubles.

ϟ Pour la suite le sujet de fin pour les Mangemorts se trouve ici & celui pour les Phénix & la NI par là. Poster n'est pas obligatoire donc à vous de voir si vous en avez envie ou non Même si c'est l'occasion de retrouver les copains n'ayant pas participé à l'event !

ϟ  Absentéisme Obbie et Nero ont raté un tour.

ϟ Merci pour ces deux semaines, et pour avoir supporté et participé à ce beau drama familial en eau trouble ! La saison 2 est officiellement baptisée, on se retrouve très vite pour la prochaine tuerie !