• Bébé surprise, il est la raison du mariage précipité de ses parents en mai 2028, par respect des convenances et traditions alors que James et Wendy entrent à peine dans la vingtaine.

• Mai 2030. Nate n'a même pas deux ans lorsque la coupure d'électricité se produit. Vivant à Cambridge, là où ses parents terminent leur dernière année d'études (et sont sur le point de passer leurs derniers partiels), Nathaniel et ses parents se font évacuer par des agents de MI6 dans le chaos et la peur face à des sorciers capables de tout pour les éliminer. Les services secrets, ou du moins ce qu'il en reste, les mettent à l'abri avec les autres Windsor survivants : Charlotte, Henry et ses enfants, Louise (sa tante) et Edward (son grand-père). Ils sont tous retrouvés en mai 2036 par Oliver Durham.

• Né dans la famille royale britannique, Nate n'a cependant jamais pu en profiter. Fugitif par défaut, il grandit en apprenant à se cacher, à manier le bâton (en guise de fleuret) avec son père et autres joyeusetés, loin des bancs de l'école, des médias et des règles de convenance. Survivre, se défendre et se cacher, voilà son quotidien. On prend tout de même le temps de lui apprendre les bases pendant des moments calmes, assouvissant à la fois sa curiosité et des lacunes qu'il n'aurait jamais dû avoir dans une vie normale.

• Depuis tout petit, Nathaniel aime n'en faire qu'à sa tête. Tête brûlée, accro au danger, il a toujours fait tourner en bourrique ses parents, comme un moyen de se faire remarquer. Et ce trait de caractère s'est empiré en grandissant. Aujourd'hui, majeur selon ses critères, il laisse parler son âme rebelle et décide de s'impliquer un peu trop activement dans la Nouvelle Inquisition, risquant sa vie sans se soucier du reste, au grand dam de ses parents.

• Il a neuf ans lorsque Amelia, sa petite-soeur, naît. Instantanément, sa jalousie prend les devants et Nate ne peut voir cette poupée en peinture. Celle qui lui pique les faveurs de ses parents, celle qui l'empêche d'être fils unique. Il n'aime pas être le grand frère et n'essaye toujours pas d'avoir une vraie relation fraternelle avec elle, dix ans plus tard.

• Windsor. Un patronyme qui résonne en lui comme une promesse bafouée, un rêve inachevé. Il se sait bien loin d'être un roi dans cette famille royale déchue et pourtant, il rêve qu'on l'appelle "Votre Majesté". Il rêve d'être à la place de Charlotte comme un enfant rêve qu'on lui offre un jouet en particulier pour Noël. Car deux années, dont il ne souvient au final même pas, n'ont pas été suffisantes pour assouvir son besoin vital de se faire reconnaître en tant que Windsor. Un autre interdit que ses amis s'amusent à lui accorder à lui, l'adolescent qui, finalement, ne voit que la gloire et les paillettes sans connaître les contraintes et les enjeux.

• Fin 2046, Nathaniel a dix-huit ans révolus lorsque Phénix et Inquisiteurs attaquent la Tour des Médias. Toujours interdit par ses parents de s'investir dans les missions de la Nouvelle Inquisition, il décide cependant de n'en faire qu'à sa tête et de partir à l'assaut de la Tour avec les autres. James passe alors tout son temps à lui courir après, les mettant tous les deux en danger. Cette action est le début de l'étiolement de la relation père/fils, qui se disputent à chaque fois qu'ils se croisent à Vivecime - le "passe-temps" de Nathaniel à Vivecime est au choix, James a été cependant aider les ingénieurs moldus avec l'électricité, mettant à profit ce diplôme d'ingénieur qu'il n'a jamais pu avoir officiellement.

Extrait dispute de ma fiche:

• Lors de l'attaque de Londres, dans un groupe séparé de ses parents (James était à Westminster pour le couronnement de Charlotte), Nathaniel est blessé et se retrouve soigné à Ste Mangouste après l'attaque. S'il a bien failli y passer, cela ne lui a pourtant pas fait perdre son envie de retourner au front. Et James est bien déterminé à ne plus adresser la parole à son fils tant que ce dernier n'arrête pas de se mettre en danger de cette manière. Ce qui ne sera pas tant que Nate n'a pas vu la Mort de très près...

• Lorsqu'il s'est installé à Londres, Nate a pris le parti de ne pas s'installer avec ses parents et sa sœur. Alors "Sa Majesté Nathaniel" a posé ses maigres bagages dans un petit studio. Rien de bien royal, mais il a pu faire ce qu'il voulait. Si la solitude lui a tout de même pesé (bien qu'il compensait ce sentiment en séduisant de nombreuses filles prêtes à l'appeler sa Majesté pour obtenir ce qu'elles voulaient), cela l'a cependant aidé à s'affirmer et surtout à assouvir ses besoins de liberté et de reconnaissance de ses pairs. Il n'a peut-être pas développé la réputation que son père aurait voulu avoir à son âge, mais Nate s'en contre-fichait.

• Lors de la reprise de Londres par les Mangemorts, Nathaniel est occupé à aider la Nouvelle Inquisition en défendant coûte que coûte une autre barricade de l'Eden. S'il a bien failli y rester à plusieurs reprises, il réussit cependant à évacuer la ville, retrouvant une partie de sa famille - dont sa mère et sa petite sœur - sur le chemin les menant au bunker. Tous atteignent le bunker plusieurs jours plus tard et enfin, il commence à comprendre ce que sa famille a vécu quand il était beaucoup plus jeune. Enfin, il entrevoit pourquoi James était inquiet pour lui et se réconcilie avec son père petit à petit au cours de l'année 2048, dans ce bunker déprimant au possible.

• Ces trois années, au bunker de la Nouvelle Inquisition, sont synonymes de nouveautés et changements pour Nate. S'il gagne en maturité (et en muscles), il ne perd cependant pas ses côtés séducteur et tête brûlée. Aveuglé par sa colère, il en profite pour s'impliquer de plus en plus au sein de sa faction, embrassant les idéaux de Durham comme jamais. Les sorciers l'ont privé de cette liberté enfin acquise. Les sorciers doivent alors payer pour ce qu'ils leur ont fait subir. Il essaye alors de se rendre le plus utile possible pour aider sa faction à atteindre son but utile (sans pour autant en oublier de se distraire pour ne pas tomber dans la dépression la plus totale, le bunker étant bien loin de lui faire du bien au moral).