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❝ Les cendres du volcan ❞
 :: Royaume-Uni :: Pré-au-Lard :: Habitations
Alice Charley
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Alice Charley
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Les cendres du volcan
ce message a été posté Sam 11 Nov - 15:35
Elle retrouve Pré-au-lard. Elle a jeté sa cagoule humide de sang et à dire vrai, tout vêtement compromettant s’est perdu dans un joyeux feu de joie. Ils se comptaient par une dizaine d’individus à le faire avant qu’elle parte. Elle fait un dernier signe de gratitude à Balkiss avant que celle-ci disparaisse dans la nuit. Maintenant, revenir chez-elle. Elle a reçu peu de soin : assez pour arrêter le léger flot de son sang sur son front. Ceci dit elle reste en sale état avec ses ecchymoses violacées, sa lèvre inférieure rouge et cette posture bizarre qu’elle emprunte à cause de la douleur. Ainsi, elle traverse la ville avec célérité et discrétion : dû moins fit-elle de son mieux. Elle évite la moindre ombre, la moindre silhouette : elle devait se faufiler comme un fantôme. Ainsi, quand les Pacificateurs demanderont : avez-vous vu quelqu’un déambuler cette nuit ? Ces sorciers diront : peut-être ! Et parmi leurs suspects il n’y aura aucune blonde.

Aux portes des Kirke, elle ressent un soulagement en ne voyant aucune fenêtre illuminée. C’est bon signe. Son inquiétude va à Aveline plutôt qu’à Altair : dort-elle toujours ? Elle cherche une clé argentée mais panique presque en ne touchant aucun métal en parcourant son corps.

Damnation ! Aurais-je perdu cette satanée clé durant la bataille ? L’aurais-je simplement mis au feu ? Si je meurs à cause de ça, je jure que Dieu serait le pire des bouffons ! Allez, concentre-toi, où as-tu bien pu mettre cette clé ? Ah… Ah !

Sous le stress, elle avait oublié de fouiller la poche de gauche. Elle laisse échapper une expiration agréable avant d’y enfoncer objet dans la serrure. Jamais ouvrir une porte ne fut aussi agréable pour la petite Charley et pourtant, c’était la maison de ses maîtres. Drôle de sentiment en vérité : pour une femme ayant participé au plus gros attentat de la décennie. Elle ressent presque ce petit bonheur de se retrouver à la maison, chez-soi, au confort…

Sauf que ce n’est pas chez-moi. Et si je parle mal ce soir ou demain, je risque la mort. Pense à comment fuir mais surtout, pense à comment survivre.

Elle entre à l’intérieur et écoute le silence. Sur la pointe des pieds, elle arrive à sa chambre. Elle ouvre et ferme la porte avec une tendresse exceptionnelle. À l’intérieur, elle se déshabille intégralement avant de se recouvrir d’un pyjama de moldus (ça existe et c’est en vogue). Elle contemple son reflet deux petites secondes sur ce miroir pour enfant fracturé qu’on a cru bon de lui donner. Elle sourit.

J’ai une sale gueule mais ça va… Dans une semaine ou deux, ça devrait disparaître. Mais on n’est pas dans une semaine ou deux. Ah… cette sorcière à l’extérieur ne t’as pas manqué. Et mon cou… il est un peu rouge. Le serpent d’or… Quand je touche mon cou, je me sens bizarre. Je ressens… du malaise. Serait-ce un maléfice ? Peut-être, peut-être que non. Ah… tu te poseras ces questions demain.

Dès qu’elle se couche, elle tombe immédiatement dans le sommeil. Le corps a parlé. Son sommeil fut si profond que ses oreilles refusaient d’entendre une voix – féminine – l’appeler. Encore moins la porte qu’on cogne. En réalité, elle se réveille que lorsque le coup fut si fort qu’elle croyait que les Pacificateurs débarquaient. Elle saute du lit d’un bond. Elle constate qu’elle n’a aucune fenêtre, elle se résigne donc à ouvrir. Pas de Pacificateur : il n’y a qu’Aveline dans un état qu’elle juge de désastreux. Ses yeux s’écarquillent mais elle se remémore quoi faire. Phase première : jouer l’innocence.

- Madame Kirke ! Mais… que vous arrive-t-il ?

Un visage étonné, voir scandalisé par sa noble maîtresse en aussi mauvais état. Et pourtant, Alice reste en tout aussi mauvais état. Combien de temps avait-elle dormi ? Deux minutes ? Dix minutes ? Allons, quinze minutes maximums.

Mais ça, c’est la première phase de mon excuse. Et puis… effectivement, Aveline semble être mal en point… Franchement, elle est déplorable ce qui ne serait pas désagréable à regarder si ses yeux… ses yeux terribles ne me fixaient pas. Terribles de colère ou d’autres choses, je ne saurais dire. Qu’a-t-elle donc fait pour… Aaaah… J’aurais dû m’en douter. Ça fait sens. Ah oui, elle a eu une mauvaise nuit celle-là. Et son humeur est ma météo… Prépare-toi Alice.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Lun 22 Jan - 6:09
Torpeur. Douleur. Noirceur. Battement des paupières. Voix lointaine et rassurante. Tout ira bien, qu'elle lui disait. Elle est en sécurité, qu'elle lui disait. Goût immonde dans la bouche. Haut-le-coeur. Sensation atroce d'os qui se replacent, de tissus qui se régénèrent.

Vivante, mais quelque chose s'est brisé. Quelque chose que même le Médicomage le plus expérimenté ne pouvait réparer. Quoi? L'esprit engourdi d'Aveline n'était pas en mesure de l'identifier. Pas encore.

Très vite, trop vite, on la remet sur pied. Du discours d'Arutha et Calliope Kark, elle n'en garde que quelques bribes. Les enfants de Mervyn Kark auraient pu s'exclamer « bouc gélatineux de la lune de mes fesses!» qu'Aveline n'aurait même pas tressailli.

Puis, sans qu'elle ne sache trop comment, Aveline se trouve dans la fraicheur de la nuit écossaise. Elle est à Pré-au-Lard. Frissonante, elle erre dans les rues jusque devant chez elle. La maison est plongée dans la pénombre. À l'horizon, la lueur faiblarde de l'aube commence à poindre. Si tard déjà? Altair s'est-il seulement rendu compte de sa désertion du lit conjugal?

Hors de question d'emprunter la porte principale. La porte de service suffira. De toute façon, elle aurait besoin d'aide pour se changer. Les Médicomages avaient beau avoir réparé les os et les tissus, ils n'en demeuraient pas moins fragile.

Elle cogne. Rien. Elle cogne encore. Toujours rien. Claquant des dents, Aveline sent qu'elle va se remettre à pleurer. Elle cogne plus fort, comme si sa vie en dépendait.

La porte s'ouvre enfin. Alice est là. Le visage encrouté de sang, les cheveux en désordre, Aveline a piètre allure avec son cache-oeil (à garder 48 à 72h). À l'intérieur, Aveline s'effondre à genoux par terre. Elle n'a encore rien vu de l'état d'Alice. Tout ce qui importe, c'est d'être enfin chez soi. Au chaud du moins, à défaut d'être complètement saine et sauve.

« Ils sont mmmmmmmmmmorts...» sanglote-t-elle. « Ils les ont assaaaaassinés....»

Elle a mal, mals la douleur n'est plus vraiment physique. Les larmes creusent des sillons entre les croutes de sang. Elle a l'impression d'être encore dans la Tour des Médias.

« Il faut faire quelque chose Alice... Il faut les aider. Il ne faut pas les laisser avoir leurs corps, ils vont les souiller! »

Elle était en sécurité et pourtant, elle avait encore l'impression d'être au coeur de la bataille.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Jeu 25 Jan - 4:43
Est-ce que… est-ce qu’Aveline se met… à genoux… devant moi ? Mais… elle est par terre ! Déchiré entre un plaisir malsain de la voir dans cet état et la pitié que lui inspire son état, Alice décide tout de même de se mettre sur ses deux genoux. Dominer sa maîtresse en grandeur serait… de très mauvais goût. Sans la toucher, elle essaie de l’approcher de la manière la plus… médicale possible. « Madame… madame… » Des sanglots parviennent à ses oreilles. L’inquisitrice ignore si elle aime ça.

Ah oui ils sont morts de chez morts. On les a bien assassinés sorcière. Ce fut un plaisir, vraiment. On récolte ce que l’on sème et comme votre organisation d’hérétique le dit si bien, vous en boufferez des morts… Quant à leur corps, on les brûlera jusqu’à qu’ils soient méconnaissables. Il n’en restera que des cendres, que des satanés cendres sur lesquels vous ne pourrez même pas pleurer !

Des sentiments violents qui n’ont d’égal que… cette tendresse embarrassante qu’elle a pour cette femme en perdition. Oh Alice se refuse de l’admettre, tente de taire ce sentiment en elle mais… il est si fort. Jamais n’a-t-elle vu Aveline dans un tel état. Dépressive ça oui, autoritaire et agitée encore plus mais… Brisée autant physiquement que mentalement ? Non, c’était une première. Quelque chose lui dit que… ces larmes… viennent… d’un être humain ? De quoi parles-tu jeune sotte ? Aveline est ton ennemie… si tu l’avais vu là-bas, tu l’aurais abattu ! Non ? Non… Alice reprends-toi ! « Mais… que s’est-il passé maîtresse ? Pourquoi êtes-vous blessé ? » Paroles malignes, innocence feinte. Elle sait très bien d’où viennent ses blessures… D’actes héroïques. L’aurais-tu fait toi-même Alice ? Après tout, si c’est héroïque… Allez dit oui. Prend sur toi. Vas-y, déteste-la, plus que ça jeune fille ! Non, elle en est incapable. Pas maintenant en tout cas. À-vrai-dire, c’est la première fois qu’elle se demande si elle devrait avoir peur depuis son achat. Au quotidien, la réponse reste invariablement oui mais… En ces circonstances… Aveline a l’air si… fragile.

« Madame Kirke… de grâce il ne faut pas que Mayssan vous voit dans cet état ! Je vous en prie... » Elle espère que cela la calmera. Elle préfère qu’Altair et Mayssan restent en-dehors de tout ça, dû moins pour cette nuit. Elle craint moins monsieur Kirke que la réaction de la gamine qui pourrait qu’empirer la situation. Tu ne lui aurais jamais parlé de la sorte en temps normal… Rétracte-toi, Alice, elle n’est pas ce qu’elle semble… elle pourrait te faire très mal. « Je… je vais vous faire couler un bain. Aromatique. Cela vous ferait-il plaisir ? Ça nettoiera vos blessures. »
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Jeu 25 Jan - 5:16
« Ils vont revenir, Alice... Ne reste pas là, la Tour va s'effondrer! C'est trop dangereux, Alice... »

Elle fabule. Elle fait peut-être même de la fièvre. Elle ne sait plus où elle se trouve. Puis un mot la fait émerger. Mayssan! Mayssan! Était-elle en sécurité?

« Mayssan? Il est arrivé quelque chose à Mayssan? »

Elle s'agrippe à sa camériste pour se relever. Sans la lâcher, elle fouille la pièce du regard. Elle a sur le visage les marques d'une inquiétude folle. Si jamais ces terroristes touchaient à un cheveu de sa fille, elle leur arracherait le bras et s'en servirait pour les assommer. Ses pensées sont confuses. Elle n'est plus tout à fait à la Tour des médias et elle n'est pas tout à fait à la maison. Son esprit a du mal à faire sens de ce qu'elle vient de vivre.

Et puis elle bascule. De nouveau, elle voit les ruines, les escaliers qui n'en finissent plus, les terroristes No-Majs armés jusqu'aux dents. Et les coups de feu. Les coups de feu qui tonnent et qui l'assourdissent. Comment Alice ne les entend-elle pas? Comment peut-elle seulement penser à lui proposer un bain aromatique? Les No-Majs étaient-ils donc des demeurés?

Non. Ils ont tué Mervyn Kark.

Aveline explose devant la proposition de sa camériste qui lui semble insensée.

« Espèce d'idiote! Tu me parles de bain, alors qu'il y a des terroristes qui nous attaquent? Mais tu as perdu la tête, ma pauvre Alice! »

Puis elle rationalise la situation. Alice est peut-être seulement sous le choc. Elle ne fait que ce qu'elle sait le mieux faire : proposer un bain. Et comme elle sait si bien doser les aromes...! Alors Aveline prend les devants. Il faut guider Alice. Aveline parcourt la pièce du regard, qu'elle croit remplie de débris.

«Vite! Prends cette brique! »

Aveline lui fourre dans les bras un oreiller. « Vise la tête! » Et elle brandit sa baguette, tremblante. Mais quelque chose capte son regard. Quelque chose qui sonne faux, illogique. Il faisait noire quand elle était à la Tour des médias, et maintenant, les rayons d'un pâle soleil matinal percent derrière les rideaux. Elle baisse sa baguette, complètement désemparée, et elle s'assoit sur le... bah oui... sur le lit. Les débris qui jonchaient la pièce disparaissent. L'hallucination s'évanouit. « Mais... pourquoi fait-il jour?» Sa baguette tombe par terre. Elle a froid, elle tremble. Son coeur se déchaine dans sa poitrine.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Ven 26 Jan - 21:53
Aveline explose. Une bombe qu’elle connaît bien qui ne manque jamais de se jouer de ses nerfs. Un sursaut puis des crispations de terreur. Ses yeux s’écarquillent puis elle se calme. Elle doit se calmer, à chaque fois. Elle voudrait lui frapper au visage. Un bon coup. Se défouler comme elle s’est défoulée à la Tour des médias. Lui donner une bonne leçon et montrer une fois pour toute qu’on ne pourra plus la traiter de la sorte. Fuir loin, devenir fugitive. Mais non. Elle se calme, comme d’habitude. Elle s’estime chanceuse qu’elle oublie d’aborder ses propres blessures et ne pipe mot. Elle a perdue l’esprit. C’est une satanée folle, une hérétique enragée et une sale sorcière ! Comme si ça te surprenait, Alice. Combien de fois as-tu crié dans ta petite tête ces insultes ? Trop de fois… Ça devient creux.

Elle… elle hallucine ? S’il n’y avait pas eu la coupure de magie, j’aurais dit que les Phénix ne sont pas allés de mains mortes avec les maléfices mais… Non, c’est dans sa tête que ça se passe… Fais pas comme si tu étais saine d’esprit, Alice. Quand elle ordonne de viser la tête, l’inquisitrice lance sans conviction l’oreiller sur un mur de sa chambre. Un ordre est un ordre, aussi fou et insensé qu’il soit. N’empêche, il y a quelque chose d’amusant à la voir apeurée par notre résistance… Notre puissance. Elle a la peur dont parlait Altair. Celle qui mène aux conflits… Je ne sais plus si ça m’amuse. Je ne sais pas si ça m’amuse car j’ai déjà vu ça. Il y a longtemps. Après la peste. Ils croyaient qu’ils étaient encore dans les rues jonchées de corps. Sorciers et moldus seraient-ils égaux face à la souffrance humaine ? Non... bien sûr que non. Ils sont les ennemis, les monstres. Pas nous.

Il fait jour parce que le soleil doit bien se lever, pense-t-elle en observant sa petite horloge magique lui servant d'alarme. Son attention se pose ensuite sur la baguette qui roule au sol. Puis, elle essaie de ne pas dévisager sa maîtresse sur son lit… La cerise sur le gâteau de cette soirée hors de l’ordinaire ? « Vous êtes à la maison. » Aveline tremble, nerveuse comme un rescapé moldu de Londres après que les créatures magiques aient fini leurs derniers massacres. Une comparaison que la domestique connaît que trop bien. « Rien ne peut vous faire du mal ici. C'est fini. », dit-elle en toute connaissance de la mascarade que ça représente. « Pardonnez mon insolence maîtresse mais… J’insiste pour le bain. Vous êtes blessé et je n’oserais plus prétendre être votre humble servante si je vous laissais dans cet état. » Elle ignore si lui rendre sa baguette de ses propres mains s’avérait une bonne idée. Elle pourrait me reprocher de ne rien faire.

Elle se met à genoux. Elle baisse la tête tandis qu’elle rend la baguette à sa maîtresse avec le plus de précaution imaginable. Alice ignore si cette action lui vaudra un sortilège provenant du dit bois ou un point en sa faveur. Tu tentes le Diable, Alice… « Vous avez échappé votre baguette, maîtresse. » Lui rappeler que c’est une sorcière, une vraie… ça lui fera plaisir… pas vrai ?
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Sam 27 Jan - 0:36
« À la maison... » répète-t-elle, le regard vide. Et dans sa tête, les mots se répercutent. À la maison... maison... maison... Elle était en sécurité. Elle le voyait maintenant. La chambre de bonne d'Alice. Les meubles rudimentaires... Le vieux miroir cassé de Mayssan. Les couleurs sobres. Les tremblements se calment. Aveline voit dans quel état elle se trouve. Son pull de laine déchiré, son bras brûlé (à Sainte-Mangouste, ils n'y avaient pas fait attention, préférant se concentrer sur les blessures les plus importantes : sa jambe, sa main, son oeil, sa côte.). Elle grimace de douleur en ramenant son bras brûlé contre elle. Un peu d'onguent contre les brûlures et on n'y verrait que du feu, mais en attendant, ça fait quand même mal.

« Oui... Tu as raison, Alice. Un bain, oui. Merci. »

Merci. Elle lui avait dit merci. Sincèrement. Pas comme ces mercis sarcastiques qu'elle lui lançait habituellement, ou ces mercis secs pour lui signifier qu'elle n'avait plus besoin d'elle. Non. Un vrai merci. Rempli de gratitude sincère. Elle lève même la tête vers Alice et la regarde comme si elle la regardait pour la première fois. Et elle les voit, les ecchymoses, la lèvre tuméfiée. Comme si elle s'était battue. Mais en cet instant, elle ne se doute pas une seconde que sa camériste ait pu être présente à la Tour des médias. Cette hypothèse relèverait de la pure fiction. Une camériste si douée, si prévoyante, si attentionnée, si comblée par son rôle ne pouvait tout simplement pas être une terroriste. Les No-Majs responsables de la mort de Mervyn Kark ne pouvaient pas être organisés au point où ceux de leur espèce réduits en esclavage grossissaient déjà leurs rangs.

Alice se penche pour ramasser sa baguette tombée plus tôt. Aveline prend la baguette, mais ce faisant, elle effleure la peau de la No-Maj. Pendant une fraction de seconde, Aveline se fige suite à ce contact imprévu, ébranlée. Mais elle se ressaisit et lance un sortilège d'attraction informulé pour invoquer une trousse de premiers soins.

« Alice... mais... tu es blessée? Qu'est-ce qui s'est passé? On dirait que tu as rencontré un saule cogneur. » La trousse de premiers soins se pose avec délicatesse sur ses cuisses et elle accapare toute l'attention d'Aveline, ce qui lui permet de reprendre un peu ses esprits, de calmer la fébrilité de l'angoisse posttraumatique. Elle réfléchit, même si c'est encore brumeux dans sa tête. Quand Mayssan tombe et se fait un bleu, que fait-elle?

J'appelle Alice.

Aveline continue de fouiller dans la trousse, l'air de savoir ce qu'elle cherchait, mais dans les faits, elle n'en a aucune idée. Car, comme pour tant d'autres choses dans sa vie, elle dépend d'Alice, tout comme Alice devait dépendre d'elle pour mener une vie pleine de sens.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Dim 28 Jan - 3:41
Merci… ai-je bien entendu ? Sa faiblesse sort de l’ordinaire mais ce merci… est extraordinaire. Il s’agit de la première fois qu’elle entend ce mot de sa bouche. Pour de vrai. Les autres mercis signifiaient en réalité dispose ou tu devrais faire mieux. Aveline Kirke vient de la remercier. De la remercier, elle. Moi… ? Oui, toi. Elle la regarde dans les yeux. De véritables yeux d’humains. Pas ce poignard oculaire qui lui faisait regretter cette micro seconde de latence où elle a perdue en efficacité. Aucun tonnerre de réprimande. Juste… une paire d’yeux. Une femme, pas une maîtresse. Alice s’apprêtait à contenir son effroi devant le jugement inquisiteur qui l’attendait. Elle pensait que dès que ses blessures seraient abordées, qu’elle devrait jouer le rôle de sa vie. Elle croyait monter sur la scène de la mort et donner la performance que toute une vie de mensonge, de lâcheté et de tourment seuls pouvait rendre assez tragique pour être vrai. Et si elle échouait… elle aurait supplié le public de lui lancer une rose, n’importe laquelle. Eh bah non. La trousse de soin flotte jusqu’à Aveline qui se met à chercher… quelque chose, elle ignore quoi. Pendant ce temps, Charley croit toujours bon de déballer sa couverture : « Excusez-moi, madame. Je suis sortie cette nuit pour rencontrer un jeune homme. Un moldu. On s’était donné rendez-vous mais on a rencontré d’autres moldus masqués et suspects. Ils se sont sauvagement attaqués à nous mais par chance, nous avons réussi à fuir. On aurait dit qu’ils préparaient quelque chose… » Les méchants terroristes !

La confusion d’Aveline continue. Alice soupire. Ironique que j’en sache plus qu’elle car la plupart des produits dans cette trousse viennent de potions et autres hérésies… La blonde a servi quelques années un vieil homme avant d’être vendu aux Kirke : elle sait comment se servir de potions médicales diverses. « C’est cette fiole pour les blessures mineures ou moyennes, madame. Celle-là, c’est pour la douleur. Ça, c’est un anti-inflammatoire. », dit-elle d’une voix nuageuse par sa douceur. Elle voudrait bien un anti-douleur – sa tête lui fait un mal de chien sans parler de tous ses bleus – mais elle préférait se soigner elle-même. « Ne vous préoccupez pas de moi. Nous autres moldus avons un corps accoutumé aux coups physiques. » Et c’est pour ça que les combattants au Boutefeu n’ont pas vraiment mal ! N’est-ce pas ? Foutaise oui… Pourquoi inventer quand on peut réciter ce que raconte le Ministère ?  Elle baisse la tête. Malgré toute la rage que l’attentat a libérée d’elle, malgré tout son puits sans fond de haine pour cette société génocidaire…  Je me sens mal. Qu’est-ce que c’est ? Serait-ce parce qu’Aveline est… gentille ? Qu’elle me soigne pendant que moi… moi j'ai agressé son monde ? Ai-je... ai-je vraiment fait la bonne chose ? Bien sûr que oui ! Bien sûr que oui. Bien sûr que oui… Seigneur libèrez-nous du mal. Ses sentiments partent pour un nouveau tour de montagne russe. « Cette pommade pourra vous aider pour votre visage. C’est doux et efficace. Si vous m’en donnez la permission, je peux aller préparer votre bain. Dois-je vous servir une tasse de thé avec ça ? Monsieur Kirke a acheté une nouvelle variété : saveur citrouille… » C’est étonnement délicieux, pense-t-elle en espérant que ce zèle la libérera de cette honte qu’elle tente de renier.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Dim 28 Jan - 5:08
L'explication d'Alice est convaincante. Ou du moins, c'était ce qu'elle voulait entendre, car il ne pouvait pas y avoir une autre explication, n'est-ce pas? Aveline acquiesce, la tête toujours penchée vers la trousse qui n'est plus aussi bien rangée qu'au début. Elle relève la tête avec un air légèrement surpris lorsque Alice se met à lui expliquer ce à quoi chaque fiole servait et Aveline murmure des « Évidemment...» entre chaque explication. Franchement, c'était risible. Elle pouvait jongler avec de complexes équations mettant en relation les différentes mesures d'ingrédients pour fabriquer chacune des potions contenues dans ces fioles, mais pour les reconnaître, c'était une toute autre histoire. Elle était une novice face aux choses triviales de la vie quotidienne. Aveline ramasse l'analgésique et le tend à Alice qui refuse son aide en lui rappelant l'endurance des No-Majs.

« Très bien... Je te laisse gérer... tout ça. » Elle range l'analgésique. Elle se sent gauche. Elle est déçue. Elle... regrette? Elle... aurait aimé que ça se passe autrement? Comment? Elle aurait... aimé appliquer l'onguent analgésique sur le visage d'Alice qui semble aussi doux que ses mains. Curieuse, cette envie... C'est sans doute pour avoir le sentiment d'être utile, après avoir assisté, impuissante, à la mort de Mervyn et Elena Kark.

Mais si elle ne peut même pas aider à soulager la douleur d'une No-Maj, à quoi peut-elle bien servir? De nouveau, l'angoisse la gagne. Elle sent les larmes remonter. Peut-être qu'un bain serait une bonne idée finalement... Elle prend la pommade pour le visage que lui tend Alice et la pose à côté d'elle, puis elle trouve le pot contenant l'onguent pour les brûlures. La taille du pot la déconcerte. En une seule application, il serait vide, cet onguent étant habituellement destiné à soigner des brûlures domestiques superficielles. Pas des brûlures au deuxième et troisième degré sur tout un avant-bras.

« Oui Alice. Va préparer un bain. C'est... une très bonne idée.» Elle allait le dire encore... ce petit mot de cinq lettres, mais elle le retient. il y a quelque chose de différent, une étrange tension qu'elle ressent dans le creux du ventre.

Elle a vu la mort de près, ce soir-là, au point où elle remettrait en question la force de son engagement envers les Mangemorts, prise d'un insupportable syndrome de l'imposteur, accentué par des années à croire qu'elle était inférieure aux Sang-pur. Si deux des plus grands d'entre eux avaient péri, comment elle, une simple Arithmancienne, pouvait-elle aspirer à tirer son épingle du jeu sans encombre...? Qui donc croyait-elle duper en agissant de la sorte?
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Mar 30 Jan - 2:39
Elle ne se fait pas prier davantage. Elle tire une sobre révérence avant de quitter sa chambre pour y laisser… Aveline. Elle qui croyait que son orgueil de basique rang quatre refuserait de rester aussi longtemps dans une chambre de moldue. Il faut croire que les évènements d’hier ouvrent les portes à bien des choses qui sortent de l’ordinaire. Alice entre dans la salle de bain. Sa face bleue et rouge de blessure passe devant le miroir. Elle s’arrête trois secondes, contemplant sa pauvre mine avant de se remettre à sa tâche. La domestique tourne quelques poignées et une eau chaude s’y dégage. Un soupire s’échappe tandis qu’elle s’imagine dans l’eau comme un bébé dans le liquide maternel. À l’abri, au repos. Elle ouvre un flacon jaune et verse quelques gouttes dans le bain. De la mousse se forme à sa surface. Le jaune revient à sa place de départ alors qu’elle choisit un flacon bleu et verse qu’une seule goutte. Pas de mousse cette fois mais une odeur apaisante envahit la pièce. Ah ça pour doser les arômes… tu es vraiment la meilleure, pense-t-elle dans un bref sourire. Elle prend le temps de plier la robe de chambre d’Aveline tout près du bain et dépose une serviette au-dessus, plié avec soin. Il y a quelques heures tu tirais sur des Mangemorts et voilà que tu leur coules un bain…

L’inquisitrice sort de la salle de bain. Aveline manque à l'appel mais elle espère que le doux parfum viendra à ses narines et l’attirera telle une abeille sur une grasse marguerite. En espérant que ça lui fera oublier à quel point je suis suspecte… bien que le choc semble l’avoir bien sonné. Elle entre dans la cuisine et commence à bouillir l’eau. Elle sort une pochette de thé saveur citrouille et… et… Non… Mayssan. La petite Mayssan Kirke montre sa bouille, tout sourire mais exigeante, attendant qu’elle lui fasse son déjeuner. « Ah non, vous retournez dormir, jeune fille. » Elle affiche une moue perplexe. Il fait jour puis elle veut voir sa maman… Et elle a faim. Pire, elle est curieuse du pourquoi elle a l'air d'avoir reçu un sabot de licorne en plein visage. Consciente de son manque d’arguments, elle extirpe un petit biscuit au gingembre (fort délicieux !) d'un pot surélevé et l’offre à l’enfant Kirke : « Ce n'est rien, j'ai eu un accident. C'est à vous : ce sera notre petit secret, d'accord ? Maintenant, allez vous coucher. Vous verrez votre mère plus tard... Oui je vous raconterai votre histoire favorite ce soir. » Bah quoi, ça ne fait pas partie de l’éducation des Sang-pures que d’apprendre à recevoir des pots-de-vin ? Fort heureusement pour Alice, la petite accepte ce marché et retourne, complice, dans sa petite chambre de princesse. Autant qu’elle puisse détester les sorciers et son travail parfois, sa relation avec Mayssan reste un sirop pour le cœur. Je me sens mal. Très mal. Honte. Elle aurait pu tuer sa maman cette nuit.

Elle termine la préparation de la tasse de thé. Elle manie la porcelaine avec sensibilité en la posant sur une petite assiette. Élixir de tranquillité. Elle pose deux biscuits au gingembre sur le côté. D’une main, elle transporte la douceur de sa maîtresse et cogne à la porte de la salle de bain avant d’y rentrer. Elle évite le regard ou la vue de sa maîtresse pour des raisons de décence. Néanmoins, la nuance veut qu’entre femmes et l’une étant une esclave camériste, la situation n’a pas grand-chose de gênant en réalité. Alice pose la collation sur le rebord du bain. « Voulez-vous autre chose ? »  
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Lun 12 Mar - 19:51
Au début, Aveline reste assise sur le lit d'Alice, le regard perdu, le silence de la chambre propice à lui faire revivre par la pensée les atroces images de la nuit. Les meubles qui l'attaquent, le sang, la douleur, le feu, la mort... La mort. Dire que sur la place de l'Ascension, elle avait souhaité la mort de quelqu'un. Elle avait voulu qu'un autre sorcier périsse, aussi terroriste était-il. Mais aujourd'hui, alors qu'elle est confrontée aux douloureuses conséquences découlant de la mort d'illustres personnages, elle ne sait plus. Qu'est-ce qui est juste? Qu'est-ce qui vaut la peine?

Certainement pas rester plantée là.

Alors, comme un zombie, Aveline s’empare du pot d’onguent pour les brûlures, l’ouvre et étend sur tout son avant-bras brûlé le contenu en entier du pot. Si son cerveau est en état d’enregistrer de nouvelles informations, elle devrait demander à Alice d’aller acheter d’autres onguents pour les brûlures. Mais peut-être ce n'est pas nécessaire, peut-être que dans sa grande prévoyance, Alice a déjà compris qu'il lui faudrait tout à l'heure sortir chercher de l'onguent pour les brûlures. Puis, elle se lève et se dirige vers la salle de bain. Mais une fois arrivée, elle regarde autour d'elle d'un air hébété. Elle ne sait plus pourquoi ni comment elle s'est rendue dans cette pièce. Tout ce qu'elle sait, c'est que l'odeur est réconfortante et la température ambiante est idéale. Et pourtant, elle reste là, les bras ballants. Pendant un instant, elle a oublié les tâches les plus élémentaires de la vie quotidienne. Que fait-elle dans la salle de bain?

C'est dans cette position presque catatonique qu'Alice trouve Aveline lorsqu'elle revient. La voix de la jeune fille réussit à percer quelque peu la brume qui s'est immiscée dans son cerveau.

« Que dois-je faire?» lui répond-elle d'une voix lointaine. La question est vaste et terriblement terre-à-terre en même temps. Que fait-on en général dans une salle de bain? Que doit-elle faire maintenant qu'elle a été confrontée au pire? Maintenant qu'elle a vu que les No-Majs pouvaient être redoutables? Son désarroi la pousse presque à l'apathie. Son regard désemparé exacerbe sa détresse. Elle est comme une proie qui a figé devant son prédateur. « Alice... Aide-moi... S'il te plait...» Il y a tant de vulnérabilité dans sa voix. Elle pourrait éclater à nouveau en sanglots à tout moment. Après le merci sincère, c'est au tour du s'il te plait de sortir. Décidément, c'est le soir des premières.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Lun 19 Mar - 2:47
Alice pose le plateau sur le côté. Sa maîtresse se retrouve à nouveau dans ce nuage qu’elle suppose être des pensées. Des émotions. Ça lui donne d’étranges sensations lorsqu’elle tente de comprendre les sentiments de son bourreau. Outre la colère et ses sauts d’humeur, bien entendu. Non… Tenter de voir dans sa souffrance. Par la sienne.

Que doit-elle faire ? En l’occurrence… se déshabiller et plonger dans le bain que je lui ai préparé. Mais… ça ne se demande pas. Ça ne s’ordonne pas non plus. Je ne peux qu’attendre que ça lui revienne je suppose… « Vous laver. Pour votre propre bien, votre santé… » Pourtant il s’agit d’une question si vaste. Ça la renvoie à ses propres décisions : que doit faire Alice ? Se sentir mal d’avoir rejoint la Nouvelle Inquisition ? De s’être battu pour créer… ça ? Doit-elle s’enfuir, rester, continuer de servir sa maîtresse ou juste retourner dans son lit en la laissant à ses spectres ? Que dire ? Quel mensonge raconter ? Quelle vérité exposer ? Des questions qui la tracassent désormais. La confusion se transmet plus vite qu’une maladie.

Aide-moi… s’il te plaît. La domestique en pleurerait presque. Ce s’il te plaît touche toutes les cordes de son aliénation et finit par lui faire regretter l’attentat. Pour combien de temps cet enchantement du cœur perdura-t-il ? Peut-être que cette nuit… Mais là, Alice se sent plus que mal. Elle voudrait s’excuser à son tour, se mettre à genoux contre la robe d’Aveline et lui demander pardon pour ses péchés. Ses fautes. En même temps, elle voudrait la remercier en sanglotant pour cette main tendue. Pour ce fil de soie d’humanité qui l’empêcherait que de rêver à la violence, le sang, les explosions, les morts, les revenants et à la vengeance. Pour qu’elle puisse vivre des émotions lui rappelant c’est quoi être humain, avant d’être moldu ou sorcier. C’est si beau…, pense-t-elle comme s’il s’agissait d’une musique. Oui, Alice en fait toute une histoire. Ce n’est qu’une marque de politesse. Une formule vide de sens et néanmoins… si précieuse pour celle qui donne son temps – son existence – dans l’ingratitude généralisée, sans avoir le choix. Durant toutes ces années. Enfin un s’il te plaît sincère. Un vrai. « C’est ma raison d’être, maîtresse. » Non, je ne suis pas née pour m’occuper d’elle mais… ne fais-je pas toutes ces choses pour elle, chaque jour ? Pour son bonheur… Si seulement ça pouvait me rendre un peu heureuse à mon tour. Peut-être… peut-être aurais-je moins envie de tirer sur des gens ? Oh mon Dieu… qu’ai-je fait. La culpabilité ronge et ça se saurait si elle venait toujours pour les bonnes raisons. « Il n’y a pas de limites à ce que je ferais pour vous aider. Vous êtes une grande sorcière, une mère admirable… ma maîtresse. Faire ce qui est juste n’est jamais facile, c’est pour cela que vous souffrez. » Cette dernière phrase tient d’une authenticité dont elle se permet… jamais auprès des maîtres sorciers. Et ce soir… ce soir les brèches se brisent. « Et si je dois souffrir pour vous, je le ferai. » Elle croise les yeux embrumés d’Aveline, puis les retire immédiatement. Alice les baisse à nouveau. « Voulez-vous maintenant accepter de prendre soin de vous ? Je n’aurai de repos aussi longtemps que vous serez dans cet état. » Pourquoi la vie doit-elle toujours être aussi compliquée ? Pourquoi suis-je revenue ici ? J’aurai pu partir… avec les autres. Me rendre utile là-bas. Vivre libre et pourtant… je reviens ici. Je ne me suis même pas posé la question du pourquoi. Juste… comme si je retournais à la maison. Comme si… j’écoutais l’appel du devoir. Celui auquel j’ai échoué. Auquel je ne veux plus échouer. Plus jamais.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Lun 30 Avr - 2:28
La douceur et le dévouement d'Alice la touchent, la pénètrent jusqu'au plus profond de son âme meurtrie. La main tendue traverse la noirceur qui menaçait d'accaparer son être et de l'emporter dans un hiver de tourmente. Aveline n'est pas seule. Un autre être humain est prêt à tout pour elle. L'émotion qui la submerge la rend muette, mais ses yeux s'embuent de larmes et son sourire est sincère.

Comme elle n'est plus à une nouveauté prêt, Aveline se laisse guider par cet élan de gratitude infinie qui dépasse les mots et elle enveloppe les mains écorchées d'Alice dans les siennes, en tant normale si douces. Les mains de l'esclave qui s'éreinte à la tâche contre celles intactes de sa maîtresse. Aveline les porte à ses lèvres pour les en effleurer avec toute la délicatesse du monde, alors que ses joues se baignent de larmes. Elle relâche ensuite les mains de sa camériste, sans geste brusque. Néanmoins, Aveline est troublée par sa propre audace. C'était uniquement un geste de gratitude, et pourtant, quelque chose en elle, une créature dans le creux de son ventre, souhaite davantage. Mais quoi dans ce davantage? Quels sont les insondables desseins de la créature? Aveline se détourne d'Alice en s'éloignant d'un pas tremblant, les joues en feu. En son for intérieur, elle bénit sa peau d'ébène qui ne laisse rien parraître de son trouble.

Pour éviter de trop penser à cette créature qui s'agite dans le creux de ses entrailles, Aveline se met à penser au bain et elle se laisse gagner par les pouvoirs bienfaiteurs du savant mélange d'arômes concocté par Alice. En fermant les yeux, elle s'imagine marcher dans un champ de lavande, une douce brise jouant dans ses boucles. Elle se sent légère, comme si elle était libérée de tous ses soucis. Sauf qu'en essayant de se débattre pour enlever son chandail, - ou ce qu'il en reste, - Aveline est brusquement ramenée à la réalité. Le tissu du chandail a adhéré à la peau brûlée. Il faudrait des ciseaux ou un Diffindo pour venir à bout des lambeaux de cachemire.

« A... Alice... Aide-moi à enlever ce chandail. » Une requête qui satisfait étrangement la créature qui s'éveille chaque instant davantage. Qu'arriverait-il si elle prenait le contrôle de ses gestes? Et surtout, qu'est-ce que cela signifie? Que veut-elle? Quel genre de sacrifice exige-t-elle pour calmer son courroux? À quel lwa Aveline doit-elle se vouer pour obtenir une réponse satisfaisante?
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Sam 5 Mai - 14:58
Les mains… les douces mains de ma maîtresse et… que fait-elle, à pleurer sur elle et les porter à ses lèvres comme si elle les embrassait ? Alice rougit l’espace de quelques secondes avant de reprendre le contrôle sur ce picotement qui agite ses joues. Je viens d’halluciner ou elle vient de… Non, tu ne rêves pas ma chère. Elle voudrait reprendre sa main, brusque, et la gifler. Lui crier d’arrêter, crier pour tout arrêter. Pourtant… elle demeure silencieuse, presque contemplative. Parce qu’au-delà de sa haine qui hurle à la guerre, à l’agressivité et au repli… Elle trouve Aveline d’une beauté resplendissante, en dépit de toutes ces blessures immondes. Chaque larme qui perle, elle les sent comme une goutte de mépris en son cœur qui s’écoule.

Alice aime ça.

Sa maîtresse lâche sa main mais la domestique en aurait voulu plus. Elle voudrait la prendre dans ses bras pour qu’elle lui dise des merci, des s’il vous plaît et des paroles polies et tendres jusqu’à qu’elle s’endorme. Ces mots pourraient chasser mes cauchemars… Mes éternels cauchemars… Non. Elle retourne au déni. Sorcière atroce, va-t’en ! Ne me tente pas, démon des enfers… L’Inquisitrice reprend une posture digne. Par digne on entend qu’elle se dresse droite, de marbre et professionnelle (si bien qu’on peut se sentir professionnel dans l’esclavage).

Aveline tente de retirer ses vêtements mais sans succès. Sa demande suffit à écarquiller les yeux glacés d’Alice. Sa bouche s’entrouvre, ébahie, puis se referme. Tu as déjà déshabillé des sorciers pour les habiller, sans parler des enfants… Mais pourquoi ça me gêne tout d’un coup ? Serait-ce ce ton suppliant, la caresse de tout à l’heure ou le regard de la Kirke, plein de sensibilités et d’une humanité restée dans sa terre natale. « Oui. », se contente-t-elle de répondre en attrapant une paire de ciseaux fourrée dans une armoire. Une vieille paire. En effet, les sorciers aiment manier le Diffindo mais il faut croire que certains instruments demeurent indémodables, comme la roue. L’amour aussi est indémodable, pense Alice dans une cassure de ses refoulements. Ça dure moins d’une seconde avant qu’elle la jette dans les tréfonds de sa tête, entre deux traumatismes. Elle arrive dos à sa maîtresse, commence par un petit morceau de tissu qui dépasse et commence à découper. Lentement. Presque avec tendresse. Ses doigts écorchés mais méticuleux, accompagnés de la lame argent des ciseaux – tue-la, égorge-la comme un cochon – traversent le dos d’Aveline. Vas-y doucement. Ne le fais pas mal. Douceur… tendresse… Ah oui…

Alice aime ça.

Les habits sales tombent en morceaux, laissant le haut d’Aveline presque nu. Tu n’es qu’une moldue Alice. Il n’y a rien d’embarrassant à cela. Une moldue femme qui plus est. Tu es une gentille servante qui, d’ailleurs, n’a aucun intérêt dans ce que tu vois. Tu es probablement amoureuse d’un autre esclave qui vit dans une grange : il est beau, gentil et vous aurez des bébés. Rien ne t’intéresse dans ce que tu vois. Rien. Du. Tout. Elle remarque qu’une partie de son soutien-gorge est collé à la peau. Elle va devoir l’enlever. Eh bah Alice, va au bout de ce qu’on t’a demandé. Tu es une bonne servante après tout. [/color]« Votre haut est aussi problématique. Je vais m’en occuper. »[/color] Elle coupe. Clic. Pour le reste, elle laisse sa maîtresse se couvrir ce qui doit être couvert. « Êtes-vous prête, maîtresse ? » Pour le bain. Ça devient fatiguant de lui rappeler.
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Re: Les cendres du volcan
ce message a été posté Ven 18 Mai - 4:22
Sa peau nue est habitée de frissons. Est-ce la température ambiante ou la proximité d'Alice qui la fait frissonner ainsi? La température ambiante. C'est l'explication la plus rationnelle. Par pudeur, Aveline remonte ses bras pour cacher son soutien-gorge et sa peau brûlée. Mais bientôt, le soutien-gorge tombe à ses pieds, inutilisable. Elle détourne le regard, elle n'a pas assez de ses bras pour cacher sa nudité. Pourquoi cette soudaine pudeur? Ce n'est pas la première fois qu'elle se dévêtit devant Alice, elle qui a dû l'aider tant de fois à enfiler ces robes Zabini aux corsets extravagants. Elle cherche à tâtons sa robe de chambre molletonnée qu'elle enfile. Ainsi à l'abri du regard d'Alice, elle retire son pantalon imbibé de sang.

Il ne reste plus que la robe de chambre. Au pied de la baignoire délicatement parfumée, Aveline hésite. Sa jambe douloureuse refuse de répondre. Incapable d'entrer dans sa baignoire sans aide. Incapable de se dévêtir seule. Incapable de vivre sans Alice.

« Oui... Aide-moi. Ma jambe me fait si mal... » La robe de chambre n'est plus qu'un tas de tissu à ses pieds. Elle est complètement nue, vulnérable, sans défense. Même sa baguette n'est pas à portée de main. Elle a une confiance démesurée dans sa camériste et Alice ne ferait rien pour la trahir. Alice n'a rien de ces terroristes grotesques qui ont pris d'assaut MagiCorp, son ancien employeur. Les terroristes sont des êtres sans foi ni loi qui n'ont aucun respect pour l'ordre naturel des choses en ce monde. Alice a beaucoup trop de respect pour les sorciers, elle est comblée par l'honneur de servir des êtres aussi merveilleux. C'est ce qui donne sens à son existence.

Et Aveline s'interroge. Qu'est-ce qui donne sens à son existence? Si même les No-Majs prennent les armes et se rebellent, alors qu'ils ont tout perdu... Qu'est-ce qui justifie réellement sa place dans ce monde? Quatre malheureuses générations de sorciers avant elle? Aveline ne sait plus... Au contact de l'eau, elle oublie, frappée par une vague de bien-être digne d'un puissant sortilège d'Allégresse. Bientôt, il n'y a que la tête qui dépasse de l'eau pleine de mousse. Elle n'a plus à jouer les pudiques. C'est au tour de ses blessures physiques d'être traitées, à défaut de celles morales. La tisane achève de la faire sombrer dans une torpeur qui la guide lentement mais sûrement dans un sommeil sans rêve.
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Re: Les cendres du volcan
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