Oublier. Tout oublier.  « Un autre verre, s’il vous plaît…. Oui encore du fort s’il vous plaît, pur feu. » Il boit encore. En temps normal, Hélios sait se contenir. L’alcool ouvre des portes qu’on voudrait garder sous serrure. Que ce soit un mot de travers, son petit-déjeuner l’envie de faire un enfant, faut garder ces bouteilles en laisse. D’autant plus que l’exemple d’Arutha réussit toujours à la convaincre du bien-fondé de la modération.

Mais pas ce soir. Oui, la décision de son paternel est sanguine. Irresponsable, grotesque… Depuis quand fête-on les exécutions ? Oh oui il veut que la Callaghan meure – et dans d’horribles souffrances – mais de là à fêter comme des barbares… « Une idée de moldus, oui ! » « Pardon ? », réplique une convive. « Non, rien, désolé. », se défend le Kark en quittant la femme à vitesse grand V. Et j'ai soutenu cette idée ! La loyauté au père l’y a forcé. De quoi faire rouler des yeux Scylla plus vite qu’une roue de charrette huilée. Je n’arrive plus à penser… je devrais arrêter là. Il évite le regard de sa sœur, honteux. Ah mais pourquoi je fais ça ? Elle m’évite de toute manière !

Il se morfond en sourires amers entrecoupés jusqu’à que la nouvelle tue cet embryon de soirée. L’épée de Damoclès est tombée. « Le Château est attaqué ! » Dès que ses oreilles au sang-pur l’entendent, Hélios sort sa baguette, l’échappe, se penche et la rattrape de justesse. Le célèbre duelliste dans toute sa splendeur. Il vole un verre d’eau à un parfait inconnu et l’avale d’une traite. Il rejoint Arutha pareil à un molosse ivre et le suit jusqu’au sous-sol. Concentre-toi. Est-ce si surprenant, cette attaque ? Allez, élimine l’alcool. Répète : tu es plus fort que la boisson, tu es plus fort que la boisson… tu es… Scylla ? En dehors de toute volonté, Hélios lance son plus grand regard de fragile à sa chair, son sang, sa jumelle en envisageant des scénarios d’horreur à faire frémir d’excitation sa magie noire. Elle ne devrait pas être là… Trop tard pour la dispute, je dois la protéger. À tout prix.

La porte s’ouvre dans un fracas et les adversaires – ces ignobles terroristes ! – se dévoilent à eux. Hélios lance un regard mauvais au con qui a ouvert sa grande gueule avant de répondre : « Il faut dire que vous faites du bon bois. » Sa phrase finit par un hoquet délicieusement involontaire. Avant que la taille du phallus entre en jeu, une de ces déviantes attrapent son père d’un Incarcerem. Papa… Malgré tout le dégoût que lui a inspiré Arutha ce soir, le fils en lui réagit de suite. Il vise Siria de sa vision partiellement mouvementée. « Ava...da Kedavra ! » Rien ne se produit. « Avada Keda... » Une déflagration magique explose de sa baguette magique, l'envoyant valser vers l'arrière. Il passe par la fenêtre en toute violence avant de s'écraser dans le corridor tel un Toufoulkan. La loose atteint des niveaux existentiels.

R O L L:

Résumé:

Le Cygne Pâle avait, pour ce soir, délaissé ses atours de circassienne au profit d'une autre parure. Celle qu'elle portait de moins en moins et surtout, aussi peu que possible. Celle de jeune femme de la bonne société. Oublié strass, paillettes et tutus enchantés ! Bonjour robe longue, cheveux lâchés en boucles savantes et talons hauts !

Pour une fête.
Une fête en l'honneur d'un meurtre.

Profitant d'un rare instant où quelque rombière ne s'était pas précipitée sur Saïmen et elle, désireuse de se montrer en compagnie du couple le plus en vue de 2046 - au moins - et surtout, le plus mystérieux - quelles étaient ses rumeurs étranges, selon lesquelles ils ne vivraient peut-être pas ensemble ? -, elle avait jeté une oeillade où suintait le dégoût vers son père. Arutha, éméché, encore plus éloquent et gonflé d'importance que d'habitude. Le co-leader des Mangemorts, rutilant dans sa robe de sorcier, souriant bien volontiers à tout ceux venant le féliciter.

Elle n'était là que parce que sa tante le lui avait demandé. Il était important qu'à défaut de la présence de Calliope, le reste des Kark fasse front uni. Elle reposa sa coupe de champagne. La nausée. Elle vomissait tout simplement cette débauche de mauvais de goût et de cruauté gratuite.  Si seulement j'avais su, si l'on m'avait mis dans la confidence ... se répétait-elle stupidement, alors que même en ce cas, qu'aurait-elle pu faire ? Prévenir Jane Callaghan ? Et alors quoi ? Encore aurait-il fallu qu'elle connaisse l'endroit où était désormais retenue Elizabeth. Petite crétine, tiens ta place, souris. C'est encore ce que tu sais faire de mieux. Inutile de parler à son père pour qu'il la tance. Son seul souvenir et sa simple vue suffisaient. Face au regard inquisiteur de Saïmen, elle ne put que lui renvoyer un sourire rassurant. « J'ai assez bu pour ce soir. » Contrairement à d'autres. Hélios, un peu plus loin, ne semblait pas avoir boudé son plaisir. En cela, il ressemblait davantage à leur mère qu'il le croyait. Elle détourna ses prunelles de son jumeau, la mine éternellement impassible, alors qu'elle bouillonnait de l'intérieur.

Comme si tous ces supplices ne suffisaient pas, le brouahaha de la rumeur atteignit les Lagides. Le Château est attaqué ! Elle capta le regard de son mari juste avant qu'Arutha ne rassemble son engeance. Et la petite Sabordage, à la chevelure si proche de celle de sa tante Arsenia. Bientôt, ils se retrouvèrent dans le hall avec pour ordre de rejoindre le sous-sol et de le ... Sécuriser ? A quelles fins ? Le stock de potions en valait-il seulement la pei... Elle interrompit ses pensées. Non, Scylla, pas quelque chose. Quelqu'un. Ils avaient osé ! Elle était là ! Au Château !

Le Kark ouvrit la porte du salon. « Salut les peines à jouir, alors on se fait une petite fiesta sans invité les copains ? ‘Savez pourtant bien que pour foutre le feu à une soirée, il faut inviter les phénix. » Par toutes les catins de Vivianne et les bâtards de Merlin, NON ! Mais si. Cette voix, même masquée, elle l'aurait reconnu entre toutes. Par réflexe, elle s'extirpa du giron de ses aînés d'un pas en avant afin de mieux voir. Une veste en cuir de dragon beaucoup trop chère pour un fugitif. Nero. Et il n'était pas seul. La traîtresse à sa faction reconnut sans peine le moustachu. Quant aux autres ... « Incarcerem » Arutha s'affaissa tout près, saucissonné. Un instant plus tard, Hélios tentait un avada sur ... Nero ! Pour mieux, finalement, traverser une fenêtre, fort de son sortilège heureusement raté. Heureusement pour Nero, heureusement pour la dresseuse qui avait bien manqué lui hurler de s'arrêter immédiatement. Moins pour le jeune homme. « Hélios ! » Elle n'eut aucunement besoin de réfléchir. Sens inverse. Scylla se défila pour aller à la rescousse de son frère, retraversant le hall à aussi grandes enjambées que sa robe le lui permettait. Mais fut arrêtée par un éclair de lumière qu'elle repoussa d'un « Protego ! » Prodigieux réflexe. Une silhouette encagoulée, elle si reconnaissable avec ses mèches rousses et le nom de son jumeau hurlé à la cantonade. « Stupefix ! » Son adversaire se renversa lourdement sur le marbre tandis qu'elle reprenait sa progression. D'accord, Hélios et elle n'étaient peut-être pas en très bons termes ces temps-ci, mais jamais, elle ne pourrait l'abandonner à son sort.

Scylla atteint-elle le Phénix random du hall ? a écrit:

Oui : Boum. Par terre. Fais dodo.
Non : Il pare et réplique. Un diffindo qui lui entaille légèrement l'épaule et oups ! Et une manche en moins sur sa robe Zabini

Résumey a écrit:

Alors que les mangemorts quittent la salle de bal pour gagner le salon, ils tombent sur cinq phénix. Sira emprisonne Arutha. Hélios Kark tente de lancer un Avada Kedavra sur Siria pour sauver Arutha mais trop ivre, sa magie l'expulse en-dehors du salon. Scylla, qui a reconnu Nero et Obbie et manqué de faire une attaque, s'empresse d'aller à sa rescousse en faisant demi-tour dans le hall. Elle est arrêtée en chemin par un Phénix lambda qui traînait dans le coin et qui a tenté de l'attaquer. Elle le stupéfixie et part rejoindre SON FRERE SA CHAIR SON SANG.

Roll:

Résumé:

Lancer de dés:

Résumé a écrit:

Alors que les mangemorts quittent la salle de bal pour gagner le salon, ils tombent sur cinq phénix. Sira emprisonne Arutha.

Hélios Kark tente de lancer un Avada Kedavra sur Sira pour sauver Arutha mais trop ivre, sa magie l'expulse en-dehors du salon.

Scylla, qui a reconnu Nero et Obbie et manqué de faire une attaque, s'empresse d'aller à sa rescousse en faisant demi-tour dans le hall. Elle est arrêtée en chemin par un Phénix lambda qui traînait dans le coin et qui a tenté de l'attaquer. Elle le stupéfixie et part rejoindre SON FRERE SA CHAIR SON SANG.

Isilde s'avance pour lancer un sortilège de Jambencoton qui touche Nero.

Jones propose qu'on prenne Hélios comme victime à sacrifier, vu qu'il est déjà pas très habile. Il lui jette un Diffindo, mais cette morue de Scylla se lance devant et évite donc à son frère une bonne coupure en pleine gueule. Y'a quelques jolies boucles rousses qui jonchent le sol.

Too sexy for my shirt:

Le résumé de la classe qui tue:

On va dire qu'être enfermé dans un placard à plusieurs, ça faisait parti de ces aléas qu'offraient la vie. Sur tous les lieux, fallait que ça tombe sur un placard, c'était sûrement dans ces moments là qu'Obbie regrettait de ne pas avoir pensé au régime. Mais bon, il fallait ce qu'il fallait pour sortir une des leur de cet endroit infâme avant qu'il ne soit trop tard. C'était plus que l'heure, d'ailleurs, de se bouger le derche. S'il n'avait pas été partisan de se lancer dans une baston, au début, les choses avaient vite eu de changer. Son côté rationnel lui avait forcé à se dire que risquer plusieurs vies de l'Ordre et même de la nouvelle inquisition, pour sauver une des leur, c'était fou, se disant aussi que ; auraient-ils fait tout ce cirque pour sauver n'importe quel moldu ? En suivant ce raisonnement on se rendait bien vite compte que oui, c'était un travail quotidien, en fait. Alors, ouais, on ne laisse personne derrière, grand ou petit. Et les renforts arrivaient.

Forcément, à peine sorti, les grands se ramenaient. Tu parles de grands, plus pathétique les uns que les autres. Et vas-y que je débarque en râlant et que je me fais ligoter et vas-y que je te lance un avada et me propulse par la fenêtre.

Pour faire ça les gars, on aurait pu venir par la porte d'entrée au lieu d'se prendre la tête, ils nous mâchent tout l'travail.

Et un rire qui suivait, forcément, moqueur et qui venait de loin.

On s'invite à la fête, j'espère qu'on arrive pas trop tard.

Etait-ce vraiment l'heure de plaisanter ? Oh, aller, juste un peu histoire d'emmerder le monde et rire un peu, c'était pas souvent qu'ils avaient l'occasion de rire. Les gens s'amenaient et il faisait face à deux rouquines et un mec qui avait l'air de faire de la pub pour une marque de montre ou une connerie du genre, ça le faisait bien rire. Loin d'être impressionné par ce qu'il avait face à eux, il n'en restait pas moins lucide sur ce qu'il se passait, être trop confiant était le meilleur moyen d'être désarçonné. Ce qui arrivait à ses acolytes, d'ailleurs, être désarçonnés, il était bientôt le seul à rester sur ses deux jambes. Il connaissait bien une de ces rouquine, encore qu'il ne disait rien là-dessus. Cela restait une Kark qui avait choisi de rester dans son petit confort au lieu d'assumer sa vie et s'il espérait que cela finisse par changer tôt ou tard, il ne pouvait pas se permettre là, maintenant, d'avoir cet espoir. Il pouvait juste regarder ceux qui semblaient être leur adversaires du soir et les juger durement un à un.

Mais... Comment dire qu'entre Nero qui se fait attaquer et Jones qui suit, Obbie perd clairement patience ? Pas le temps de rigoler avec ces gamins sortis tout droit de Poudlard et qui ne se sentent plus pisser parce qu'ils sont bien nés. Obbie tendait sa baguette. Vous voulez jouer au con ? Ok. Pas de temps à perdre. Il n'était pas venu pour faire copain-copain ni perdre des minutes précieuses avec ces rigolos.

Amatus Ignis !

Une détonation se faisait entendre. Un sortilège des plus récents qui permettait de tirer comme s'il avait une arme. Bien des idées lui avaient traversés l'esprit mais il avait passé tant de temps à apprendre ce sortilège qu'il n'était pas étonnant qu'il soit le premier auquel il ait pensé. Il avait visé Saïmen Lagides, restait à voir si ça allait fonctionner.

Dés:

Résumey:

Si franchement tu t’en bas la race de la pyschée assez simpliste de ce babtou fragile de Nero, je t’invite à passer ton chemin et à attaquer ta lecture après les trois étoiles.
Elle est où ma sœur ?
La douloureuse question avait enfin trouvé sa réponse quelques jours plutôt et aussi mortifère soit-elle Nero l’érigeait en un espoir absolu. Le « où » éclipsé, le « quand » s’était imposé, vite balayé par l’urgence, puis le comment. Et dans la furieuse agitation qu’exigeait les préparatifs le Callaghan se relevait, comme un serpent qui se défait de sa mue, comme un phénix qui renait de ses cendres. Ils allaient la retrouver. IL allait retrouver cette extension de son âme, puisqu’un triste jeu de la nature leur avait refusé le droit du sang. Et cette toute puissante certitude ancrée au plus profond de sa chair ne laissait aucune place à la peur, pétri d’une confiance insolente, un peu sotte, implacable.

Nourri d’une fiévreuse exaltation, le sang-mêlé s’était plongé à corps perdu dans les préparatifs. Il avait contemplé les cartes du château Kark donné par leur taupe pendant des heures, à s’en cramer les yeux, jusqu’à ce que sa cervelle de boursouf finisse par connaître chaque couloir, chaque porte. Aujourd’hui, il lui suffisait de rabattre ses paupières pour se dessiner le plan dans son esprit. Habité d’une excitation qui le rendait insupportable, il s’était occupé toute la journée préparant avec un soin, qui ne lui ressemblait pas, son sac et ses vêtements. Pour trahir l’ennui, père de toutes les appréhensions, il avait poussé le vice à demander à ce qu’on lui coupe les cheveux, il s’était rasé, et avait revêtu ses plus beaux vêtements. Comprendre ici, ses vêtements les plus propre, et les moins troués. Rétorquant à ses détracteurs avec une sourire qui aurait fait fuir n’importe quel détraqueur. «  Bah quoi ? On va faire la fête, non ?  » Le fait est que la préparation physique et bien palpable l’aidait à se sentir prêt tout court. Prêt à quoi ? Retourner ce putain de château Kark, retrouver Lizzie et à tous leur cramer la gueule. Enfin presque tous . Scylla toujours dans un coin de sa tête, et de sa poche grâce à son poudrier, toujours là pour faire éclore un sourire terriblement mièvre sur son visage. Il avait voulu la prévenir, pour quémander encore une fois son aide et obtenir d’elle quelques gouttes du précieux sésame que représentait son sang, pour s’assurer aussi qu’elle ne se mette pas en danger pendant l’attaque, mais surtout pour avoir l’occasion de la revoir. Trop fier pour se l’avouer, il avait pourtant amorcé un douloureux décompte des jours depuis leur dernière rencontre. Mais Jane, et sa harpie de mère avaient stoppé net cet espoir mal placé. Si Scylla s’était montrée coopérative, et avait apporté quelques informations à l’Ordre du phénix, elle n’en restait pas moins une mangemort et sa fiabilité restait encore à démontrer de la confiance aveugle que Nero plaçait en elle. Personne ne voulait risque l’échec de l’opération, pas même le Callaghan.  Il avait rongé son frein, se concentrant sur la seule chose qui vaille la peine : retrouver Lizzie.

Mais difficile de ne pas penser à Scylla quand il se retrouvait à attendre dans ce placard. LE placard. Comme le crétin qui l’était, sans respect aucun pour l’urgence de la situation, il avait laissé son esprit dériver vers des souvenirs scabreux, qui n’incluait ni sa sœur, ni l’extermination des mangemorts.

***
« T’fais pas trop plaisir » La remarque de Jones le tira de sa torpeur, et comme écho il répondit avec la même balourdise. « Tu sais bien que je fais que rendre service, Lizzie voudrait que je prenne soin de toi. » Avant qu’Obbie n’ait le temps de lui en coller une ou de lui demander de fermer sa grande gueule, le signal retentit, et Nero tendu comme un ressort s’extirpa en tête du placard, pour s’élancer comme prévu dans le salon. Les mangemorts arrivèrent bien assez vite. Ivre d’une joie sauvage, que seuls les inconscients possèdent, il n’avait pu s’empêcher de provoquer. Son bandana voilait à peine le grand sourire qu’il arborait, et qu’on ne manquerait pas de lui décrocher une fois son excès de témérité passé. La goutte de sang qui rend fou tous les requins. Avant que son regard ne puisse s’attarder pour une Scylla qu’il avait repéré à l’instant où l’éclat de sa chevelure rousse était entré dans son champ de vision, les sorts se mirent à pleuvoir. Un éclat de rire le traversa en voyant le précieux héritier Kark raté son terrible avada, bien vite chassé par le maléfice dont il écopa. D’un coup, le sol sembla bien moins stable, et ses jambes comme engourdie lui donnait la sensation d’avoir bu l’intégralité d’une bouteille de gnole d’Obbie. Chancelant, il s’agrippa au dossier d’un fauteuil pour ne pas tomber. Juste à temps pour voir le Diffindo de Jones fusé vers Scylla. Un bref pique de panique le figea tout entier, bloquant son prénom dans sa gorge. «  PUTAIN  » brailla-t-il dans l’indifférence générale alors qu’il reprenait son souffle. Il exprimait tout à la fois sa peur, sa colère, et le soulagement de ne voir choir sur le sol que quelques mèches de cheveux.  En ce qui le concernait, Sam aurait très bien pu lui raser la tête, il s’en serait fiché du moment qu’elle la conserve. Pas Scylla aurait-il voulu hurler sur Sam. Mais moins que la raison – dont il était de toute façon entièrement dépourvu – ce fut l’enchainement malencontreux de maléfice qui l’en empêchèrent.

Le sortilège de lancer par Obbie sur ce cul serré de Lagides avait permis la libération de Sam, et comme ces couillons de mangemorts étaient trop con pour vouloir chercher à attaquer Sira, Arutha était toujours ligoté. Ils avaient leur Kark, ce qu’il leur fallait, s’était mettre les voiles maintenant, sans s’embarrasser du comité d’accueil. «  Caligo Negro   »

Ses jambes cédèrent sous son poids alors que sa baguette s'était mis à cracher une fumée noire, interrompant en partie son maléfice. «  Connasse de rouquemoute !   » cracha-t-il face contre terre en tentant de se relever. Ses yeux piquaient à cause de la fumée, mais l'effet de camouflage voulu était raté. Il distinguait encore tout à fait ses assaillants, aussi bien qu'eux le voyait vautré par terre.

Citation :

Was passiert ?
Oui : Un épais nuage noir se diffuse dans la pièce diminuant considérablement la visibilité de tout le monde. Mais Sira et Alfred peuvent en profiter pour entrainer Arutha dans la salle des baguettes.
Non : Un nuage noir se diffuse bien dans l’air mais il est ténu, les assaillants se distinguent tous très bien, et en plus ça brûle la gorge de tout le monde. MERCI NERO ! MERCI !

Donc si on résume:

Hélios rouvre ses yeux. Il a mal à la tête, mal à l’ego et a une profonde envie de lâcher son petit-déjeuner. Néanmoins, il lui reste la vie. Ses yeux entrouverts ne voient qu’une chose de la bataille dont il s’est lui-même expulsé : Scylla. Ou dû moins… sa tête rousse. Il discerne à peine les visages et avec la nouvelle coupe de sa chair, de son sang, il croit voir… Esmé ?  « Mère… c’est vous ? », dit-il à voix basse à l’endroit sa jumelle. Une pointe de bonheur l’atteint, autant que de colère. Ses émotions forment un cocktail bigarré où son estime de soi en miette prend la place d’une pincée de sucre donnant toute la saveur. Il frotte ses yeux et sa vision s’affine. Non, il s’agit de Scylla. Hélios nageait dans les vapes de son échec lors du sauvetage de sa sœur, ainsi il se permet ceci : « Scylla… tu dois partir. Ils… Ils te tueront. Tu… tu ne dois pas finir comme Mervyn. Je… je ne pourrais pas… l'accepter. » Autant il vit une frustration intense à son égard, autant il veut démolir le connard qui a touché à ses cheveux. Et si les terroristes la tuent… Non je dois retourner me battre. Pour elle. Pour le peuple. Il ignore l’assurance vie Callaghan qu’elle s’est payée au prix d’une trahison à son sang, sa famille et sa Marque… Et lui n’en a aucune.

La fumée noire se rend jusqu’à l’extérieur du salon. Hélios tousse tandis qu’il se redresse sur ses deux pattes tant bien que mal. Il a envie de vomir mais il se retient. Puis… puis il n’entend plus les râles d’Arutha. Père… père ? Il rentre à l’intérieur du salon en courant, constatant l’attaque des meubles. Il rit alors qu’une lampe volante effectue un détour pour éviter d’heurter sa tête. Rire amer en réalité lorsqu’il réalise l’absence de son papa le prix Nobel de géopolitique. « Everte Statum ! » Le sortilège fonce droit vers un terroriste (Obbie) dont la moustache brille de classitude. Cependant, ivre, il touche une chaise qui planant tout près et celle-ci s'écrase contre le mur. Il aurait envie de commenter la merveilleuse moustache d'Obbie mais il choisit de se taire : c'est un terroriste bon sang ! Il observe Saïmen deux secondes, en espérant capter son attention une fraction de secondes pour obtenir ne serait-ce que le moindre signe sur où se trouve Arutha.

R O L L:

Résumai:

Comme un léger courant d'air sur sa nuque. Scylla passa une main derrière sa tête, réalisant que quelques mèches de feu avaient fui de sa crinière. Elle eut le réflexe de pivoter légèrement pour observer son assaillant, sans pour autant parvenir à déterminer de qui il s'agissait. Peut-être le blond que Saïmen venait s'emprisonner dans un filet ? Les silhouettes se confondaient dans un enchevêtrement d'éclairs lumineux.

« Mère… c’est vous ? » Elle avait enfin rejoint son frère, lequel semblait heureusement plus hébété que blessé. « Viens, laisse-moi t'aider. » répliqua-t-elle simplement, impassible, tandis qu'elle se courbait pour accompagner Hélios à se remettre sur ses jambes. Hélios qui s'inquiétait. L'imaginait déjà six pieds sous terre avec leur grand-père, transi d'effroi à la simple idée de la perdre. La peur de son jumeau faisait écho à la sienne, bien que les raisons furent encore plus vastes la concernant. Ses deux moitiés étaient là. Dans des camps différents. Des adversaires. L'un comme l'autre susceptible de ne pas sortir de ce Château vivant. Quant à Saïmen, ils n'avaient beau être unis que par les convenances et une certaine affection - de son côté à elle, en tout cas -, elle ne lui voulait pas du mal pour autant. Une boule s'était formée dans sa gorge, retenant mots et début d'un effroyable sanglot ; une crampe la prit également au ventre, telle une décharge électrique. Reste rationnelle. Reprend-toi et avance. Le moment aurait vraiment été mal choisi pour une crise de larmes. « Je ne vais nulle part, Hélios. Tout ira bien, tu verras. Personne ne me tuera. » Elle mit le plus de conviction possible dans sa réplique. Autant pour rassurer le Kark qu'elle-même. Toutefois, son intention fut éclipsée par les relents de l'autre monde. Mervyn. Et ses menaces même depuis l'enfer.

L'ombre diffuse chatouilla le bout de ses escarpins tandis que les jumeaux retrouvaient le salon, Scylla quelques instants après son frère - fichue robe trop longue, trop serrée, trop inadéquate pour les circonstances. Arutha, ainsi que deux des rebelles, avaient disparu. Nero était au sol, aux prises avec un maléfice, aussi dut-elle se faire violence pour ne pas courir à sa rencontre. De toute façon, d'autres ennuis les attendaient. Pour la plupart, en tout cas.

Une chaise rageuse la frôla sans la toucher, comme si elle n'existait pas. Cette dernière filant droit vers Saïmen, au moment où Hélios tentait un everte sur Kantaro. Sa main droite accrocha le bas de la veste de son frère, tandis qu'elle repoussait le meuble d'un charme. Les deux changèrent loupèrent leur cible. En revanche, le vaisselier, tout près de Louisa et de Nero, lui, gonflait ses portes, prêt à cracher toutes les assiettes qu'il avait en stock. « INCARCEREM ! » Des lianes s'extirpèrent du mur, ramenant le meuble contre le mur et le ceinturant de toute part. Ou presque. Son regard croisa celui de Nero une très fugace seconde avant qu'un tiroir rebelle ne profite d'une faille pour vomir son argenterie.

Elle n'eut pas le loisir de contempler les dégâts. Une onde de souffrance lui traversa l'épaule droite où un couteau venait de se ficher jusqu'à la garde. « PUTAIN ! » Kark ou pas Kark, le Château n'aimait pas qu'on se joue de lui - ou visait moins bien, ainsi saucissonné. Quant à son langage barbare, on l'expliquera par cette douloureuse surprise.

Les dééééés a écrit:

Incarcerem sur le vaisselier :

Oui : Les lianes ceinturent le vaisselier de toute part, coupant court à toutes velléités d'attaque d'assiettes en colère. Il est solidement attaché et ne risque pas de faire de dégâts pour le moment.
Non : Alors oui, le vaisselier est attaché et cela l'empêche de se renverser sur Nero ou Louisa mais il reste tout de même une petite ouverture, suffisante pour le tiroir de couverts en argent. Couteaux, fourchettes et louches fusent, l'un des couteaux venant se ficher dans l'épaule de Scylla par erreur. (les autres, vous prenez si ça vous amuse, c'est gratuit )

Tentative d'ouverture de la porte (seulement si oui au premier dé)

Oui/Oui : Gros crack. Plus que deux tentatives et elle sera ouverte.
Oui/Non & Non/Oui : Petit crack. Encore trois tentatives.
Non/Non : Loupé. Scylla se prend les pieds dans sa robe en voulant aller trop vite et trébuche.

Résumey a écrit:

Le mobilier attaque et Arutha est enfermé dans la salle des baguettes avec les deux PNJs Phénix.

Hélios Kark rentre, à nouveau, à l'intérieur du salon. Il lance un everte statum à Obbie mais heureusement, ça touche une chaise qui s'écrase contre un mur (parce que Scylla a discrètement dérivé son sort). Toujours ivre, il ignore où est Arutha. Et ce n'est pas Scylla, entrée peu après lui, qui va l'aider. Elle est trop occupée à éviter qu'une chaise n'aille jouer au rodéo avec Saïmen, puis à empêcher un vaisselier de gerber ses assiettes sur Louisa (et surtout, sur Nero, mais chut). Sauf que son incarcerem n'a pas pris la totalité du meuble. Un tiroir à couverts fait fuser son argenterie. Scylla se prend un couteau dans l'épaule, fiché jusqu'à la garde et elle crie même « putain » tellement ça fait mal, connerie de merde !

Roll :

Résumade: