Effet du sort:

Les dés décident, les dés font loi:

Résumé:

Alea jacta est:

résumé des épisodes précédents:

Le sol n’était pas très accueillant, c’était le moins que l’on pouvait dire. Au sol, Abel tressauta, se demandant comment il allait pouvoir se relever quand, tout à coup, il sentit la magie quitter son corps. Il détestait cette sensation, cette sensation d’impuissance. Entre les mains de Dieu, cela aurait sans doute eu une autre saveur - il le savait, de cette fois où Il lui avait sauvé la vie, où Il avait changé à tout jamais son existence. Mais cette perversion prenant le contrôle de son être … même si ça n’avait été que bref. Il n’eut pas eu le temps de se relever qu’une détonation le fit sursauter. Instinctivement, ses poings se serrèrent et sa mâchoire se crispa. Il savait ce qui venait de se produire mais il ne voulait pas regarder. Il ne voulait pas intégrer une image de désolation et de sang, pas maintenant qu’il devait être en pleine possession de ses moyens. Prenant sur lui et essayant d’ignorer les hurlements, il se releva, s’assurant que son capuchon était bien rabattu sur son visage. Il n’avait pas le choix, il fallait qu’il s’en sorte. Il ne mourrait pas ici et il ne dévoilerait pas son identité pour l’être plus tard. Pas maintenant qu’il avait enfin rencontré leur meneur. Ses yeux scannèrent la scène, analysant chaque partie. Il y avait Oliver qui était couvert de sang, l’arme à la main. Il y avait l’un de leurs qui était au sol. Il ignorait qui il était mais la douleur qui l’agitait l’atteignait au plus profond de son âme. Il savait ce qu’il endurait, il en avait lui-même été victime un jour pas fait comme un autre où un visiteur s’était cru autorisé à le lui lancer pour le faire réagir. Cela s’était rapidement arrêté mais … Il aurait voulu soulager sa peine. Mais ce n’était pas utile. Il fallait en profiter, se jeter sur celle qui le torturait, elle devait se délecter de sa douleur. Il se tourna pour essayer mais … un poing le cueillit en plein visage. Etouffant un grognement de douleur, Abel tituba sous la force du coup. Plissant les yeux, il reconnut un de ceux qui étaient avec eux depuis le début … et son regard tomba sur l’homme, derrière lui, qui du bout de la baguette, le manipulait, tel un pantin. Il se retint de se signer. Un jour, ils paieraient pour cet affront. Mais cela pouvait lui donner un avantage. Grognant, il agrippa Tadgh par le col de sa main libre. Il sentait du sang couler sur son visage : Traître ! persiffla-t-il. C’est comme ça qu’ils nous ont trouvés ! Avoue ! Joeur le moldu ignare fonctionnait avec certaines personnes, avec d’autres, non. Il priait silencieusement, ne voulant relâcher son Caïn intérieur. Il fallait qu’il reste maître de lui-même et calme. Instrument de Dieu et non de la colère. Réfléchir. Leur laisser croire qu’il ne savait pas ce qu’était un Impero et qu’il se retournait contre ses propres alliés. Repoussant l’homme, il le menaça de son couteau, les yeux flamboyants … assez pour prendre le temps de viser et de lancer son arme blanche…juste au moment où un éclair lumineux puissant illumina la scène.

Dieu des dés, sioupléééé a écrit:

OUI OUI : La visée étant bien prise et Abel n’étant pas directement impacté, le couteau atteint Rick et le blesse gravement.
OUI NON : La visée étant bien prise mais Abel étant un peu gêné par la luminosité soudaine, le couteau frôle Rick (estafilade) et le déconcentre assez pour briser l’Impero.
NON OUI : La visée n’était pas si précise et Abel étant dérangé par la lumière, le couteau vole sans toucher qui que ce soit et va s’échouer au sol, arme maintenant inutile.
NON NON : Viser du coin de l’oeil n’est pas une bonne idée et encore moins quand il y a un soudain éclair de lumière. Le couteau blesse légèrement Joaquin, au mauvais endroit au mauvais moment …

résumé des épisodes précédents:

Résumé:

Dés:

Résumé:

Dé #1 Allez, pleure.:

Dé #2 Oliver Durham est-il un stormtrooper, oui, non, peut-être?:

Previously, in The good, the bad and the muggle:

Impact ! Les cailloux, ces mortels ennemis des victimes de la gravité:

en plus des bosses, est ce qu'on rajoute des trous?:

Un Expulso, un !:

Résumé ::

Tout à coup, Tadhg sursaute et revient à lui, l'Impero se dissipant. Hébété, il lui est impossible de se souvenir comment il est arrivé là pendant un moment. A ses côtés, un des moldus de la Nouvelle Inquisition, le tatoué. Blessé, du sang coule sur son visage. Tadhg fronce les sourcils. « Qu'est ce que... » Il a un mal de crâne terrible, et des points noirs agrémentent sa vision comme s'il venait d'être ébloui. Mais il cligne des yeux et déjà, ça s'estompe. Il essaie de se remémorer ce qu'il s'est passé auparavant, mais son trou de mémoire ne semble pas vouloir se dissiper et ça lui fout une trouille monstre, un frisson dégringolant le long de son échine. Il n'a pas le temps de réfléchir davantage pour retrouver la mémoire : il réalise subitement qu'il a de l'eau jusqu'à mi cuisses. Les vagues ne leur font pas de cadeaux, et l'eau est glaciale – soudain, sa joie d'avoir retrouvé l'océan disparaît brutalement. Quelle idée de se donner rendez vous dans un tel endroit ? Il veut interroger le moldu devant lui mais il est coupé dans son élan par Oliver qui leur ordonne de se replier. Super, ils n'y auraient pas pensé eux-mêmes. Paraissant ne même pas attendre de voir que ses ordres ont bien été suivis, le leader de la Nouvelle Inquisition tire une slave de balles en direction des mangemorts, qui semble plus ou moins bien atteindre leurs cibles, et c'est déjà ça. Luttant contre les vagues, Tadhg aperçoit Keith rater un sort ; il semble mal en point. Le moldu que Oliver soutient semble être lui dans un bien sale état ; et Tadhg, troublé, se demande encore ce qu'il a loupé et ce qu'il s'est passé ces dernières minutes. Sa cagoule lui donne chaud et il aimerait l'enlever mais ce n'est pas le bon moment.

Un éclair de couleur fuse bien trop près de lui, Tadhg reprend alors pleinement ses esprits, alerte, évaluant la situation le plus rapidement possible. En voyant la gamine un peu plus loin semblant chercher pour quelqu'un dans l'eau, il se souvient subitement de Rick et, faisant le lien avec le visage abîmé du tatoué devant lui, il devine avoir été victime de l'Impero, ce sort à vous en glacer le sang dont son frère lui avait parlé longuement. Ivre de rage d'avoir été utilisé ainsi comme un pantin, il tourne la tête pour savoir d'où provenait le sort qui a manqué de l'atteindre. Il aperçoit une de leurs ennemis un peu plus loin près de rochers ; mais surtout il aperçoit le mangemort le plus âgé, beaucoup plus près, qui cherche à la rejoindre. Sans doute voulait-elle le couvrir. Ils semblent être les plus organisés de l'histoire, de ce qu'il se souvient, et ils sont sans doute les plus expérimentés. Il ne vaut mieux pas qu'ils se retrouvent. Faute de pouvoir se venger sur le gamin – ça viendra plus tard – il s'élance en direction du sorcier profitant de sa proximité.

Résumé:

Cela suffisait. Il ne pouvait pas croire qu'Il les avait abandonnés. Et pourtant tout semblait aller de mal en pis pour eux. Pas maintenant, ils ne pouvaient être pris ou tués alors que les bases d'un accord commençaient à s'établir pour les aider. Certes, il n'était pas pour l'idée de s'acoquiner avec une partie de ces usurpateurs, mais il serait toujours temps de les réduire à néant une fois que les oppresseurs auraient été supprimés. Avant qu'il ne puisse s'élancer pour voir dans quel état se trouvait le moldu qu'il avait blessé, Oliver s'en occupa. Ne ralentissant pas l'allure, il se concentra sur eux, notant au passage les échanges qui se produisaient. Qu'ils s'étripent entre eux, cela ne pourrait leur être que bénéfique ! Les éléments qui se déchaînaient eux aussi le firent se mettre à prier silencieusement. Que le Tout-Puissant leur vienne en aide, à eux, ses enfants, ses fidèles serviteurs. Qu'ils puissent s'en sortir et continuer la lutte sacrée qui était la leur et qu'ils menaient en Son nom. Pas après pas dans l'eau qui lui arrivait à mi-cuisses, il se rapprocha de leur leader et passa à ses côtés ... juste avant que celui-ci ne se mette à tirer. Le son lui vrilla les tympans alors qu'il se retournait pour prendre la mesure de ce qui était en train de se produire. Leur leader avait apparemment réussi à atteindre au moins deux personnes (si ce n'était pas plus), ralentissant leurs poursuivants qui étaient en mauvaise posture. Il ne voyait plus le dernier et scruta la surface de l'eau : avait-il sombré ? Si oui, il s'agissait d'une très bonne chose pour eux. Sinon ... il risquait de les surprendre. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Attendant les instructions d'Oliver, il tira sa dernière arme de ses vêtements (le poignard ayant disparu). Lentement, il prit le temps de l'armer, essayant de ne pas penser au fait que ce n'était pas sa première fois, il visa la plus jeune de leurs assaillants, celle qui semblait être la plus virulente. Expirant en continuant de prier, il posa le doigt sur la gâchette et tira.

On y croit ... a écrit:

OUI OUI : La balle atteint la Mangemort (zone atteinte laissée au choix au PNJ).
OUI NON : La balle l'effleure, pas de gros dommage mais suffisamment pour que du sang coule et qu'elle perde l'équilibre.
NON OUI : La balle se perd.
NON NON : La balle érafle Tadhg.

Résumé:

Dés:

Résumé:

Récapépétation:

Au bout d'un moment, le Doloris avait fini par se dissiper. Ses effets s'étaient taris, et Dieu merci. Comme elle était venue, la torture s'en allait sans laisser de trace (physique, tout du moins), comme si elle n'avait jamais été là, comme si elle n'avait été que dans la tête de sa victime du début à la fin (ce qui techniquement n'est pas faux). Mais cela ne voulait pas dire que le rescapé de ce sortilège impardonnable (enfin qui l'avait été, mais tout semblait permis tant que c'était contre des moldus, dans les années 2040) était dores et déjà opérationnel, comme si de rien n'était. Non non, même pour un habitué comme Joaquin il fallait plusieurs minutes pour s'en remettre, pour que l'état de choc qu'entraînait une agonie si soudaine ne se dissipe.

Malheureusement, il n'avait pas ces minutes à disposition. Seulement Oliver pour le relever, passer un rapide coup de main sur sa cagoule pour en retirer le sang qui avait rendu la cagoule imperméable, et le guider là où les vagues ne l'emporteraient pas.
Pourtant, l'eau froide n'était pas si terrible que cela pour l'état dans lequel était Joaquin. Comme lorsque l'on s'enferme dans les toilettes pour se passer de l'eau sur le visage, la mer Celtique ramenait le chilien à la réalité. Elle montait à une vitesse folle, surnaturelle, piquant les jambes de l'homme de ses milliers de petites aiguilles glacées pour lui rappeler qu'il avait mieux à faire que regarder vaguement dans le vide histoire de lentement réaliser que sa douleur était temporairement finie, parce qu'elle ne l'était pas.
Une vague se brisa sur la jambe du moldu, étalant son sel sur une plaie fraîchement ouverte et encore inconnue de son propriétaire. Taillée par le couteau perdu d'Abel alors que Joaquin était sous les affres du sortilège Doloris, ce dernier ne se rendit même pas compte qu'elle était là, parce qu'alors, elle n'était qu'une douleur parmi d'autres. Puis l'adrénaline avait pris le relais et le chaos ambiant l'avait assez distrait pour que la coupure (malgré tout assez profonde et sanguinolente, mais plutôt nette malgré tout) passe inaperçu. Mais ça, c'était avant que la mer vienne y mettre son petit grain de sel.

Finalement, c'était la brûlure du sel sur sa blessure qui le réveilla, et pas celle de l'eau glacée qui imbibait son pantalon. Elle le rappela à la raison et lui fit ouvrir les yeux sur la situation qui lui faisait face.

Un calamar géant (« ¡ Solta el Kraken ! » aurait pu se dire Joaquin s'il avait de l'humour et de la culture cinématographique) , un cadavre de moldu décapité au fusil-mitrailleur emporté par les vagues, des blessés des deux côtés, des mangemorts qui se disputaient, et surtout la mangemort qui pestait, hurlait, rageait un peu toute seule, de sa voix stridente.
C'était elle qui avait torturé si gratuitement Joaquin, qui avait lancé le-sort-dont-il-ne-faut-prononcer-la-formule. Elle puait la haine et n'inspirait que la vengeance. Elle avait l'attitude de ces gamines pourries-gâtées par leurs parents trop généreux, trop fiers que leur progéniture rentre si bien dans le cadre de leur société malade alors que tout ce qu'il avaient eu à faire pour qu'elle existe, c'était se reproduire. Elle n'était peut-être même pas voulue et avait été dés même sa conception assez espiègle pour résister au Foetus Deletus.
Elle ressemblait à Bathilda. Pas physiquement, personne ne pouvait ressembler à Bathilda (et tant mieux), mais dans son comportement. Elle hurlait dés que quelque chose n'était pas comme elle le voulait, elle rageait à l'idée d'être mélangée à des impurs, et encore pire, d'être menacée par des impurs. Et rien que pour cela, Joaquin la détestait.

Toujours son arme en main (qui avait été épargnée par l'eau de mer, Dieu soit loué), Joaquin n'était plus guidé que par un mélange de peur et de colère. En général, lorsqu'un animal se trouve menacé, soit il se bat soit il s'enfuit. La réaction normale du moldu aurait normalement été de s'enfuir. Il aurait profité de la première diversion pour s'en aller très vite très loin. Mais là il n'avait pas envie, la colère avait presque pris le dessus. Et il savait aussi très bien que s'il s'enfuyait, on le rattraperait.
Tout le monde était distrait par le kraken, sauf Joaquin. Les traits révulsés, tout s'emmêlait dans son cerveau traumatisé, et pour lui, Ella semblait être la seule responsable de la tournure qu'avaient pris ces événements. Alors elle prendrait pour le Doloris, pour le sang étranger qui emplissait la bouche et les narines du moldu, pour la blessure à la jambe que le sel marin rendait insupportable, pour toutes ces années où cette gamine insupportable qu'était Bathilda avait torturé Joaquin. Elle prendrait pour cette vie de merde à laquelle on avait condamné un parfait petit garçon, sage et intelligent, qui n'avait jamais rien demandé de plus que de retourner chez ses parents, à Valparaiso, dans son Chili natal.

Au diable le Kraken, tout le monde s'occupait déjà de son cas de toute façon, tout ce qu'y gagnerait Joaquin serait certainement une balle perdue qui irait se ficher dans le crane d'un de ses alliées.
Retenant alors sa respiration, alignant la mire avec sa vue, visant le tas de vêtement noirs qui ne semblait exister que pour faire de la peine à son entourage, Joaquin osa enfin appuyer sur la gâchette.

Allez Dédé, on est tous avec toi ! :

DANS L'EPISODE PRECEDENT: