Le corps de la Mulciber se relève lentement, les cheveux en pagaille, le regard vide, et le sang qui goutte. Elle n’est morte depuis quelques secondes qu’elle est déjà ranimée, après la tentative ratée de son veuf de la soigner, puis de se venger. Elle commence à agacer Victoria. Vraiment.
Adam s’attaque d’abord à l’inferius, qui est véritablement terrifiant. Victoria ne sait pas par où commencer. Soigner Adara tandis que les autres s’occupent de la créature ? Mais dans ce cas-là aussi, par où commencer ? Lancer une potion de soin à chacun ? Et si la magie détraquée avait des effets sur les concoctions ? Il était préférable d’attendre que tout revienne à la normale, quitte à souffrir un peu plus, plutôt que d’aggraver durablement l’état de ses coéquipiers. Au moins, le Kark et ses deux sbires se sont tirés. Ça leur fait trois boulets en moins…

Victoria regarde autour d’elle, afin de repérer quoi que ce soit qui pourrait lui servir d’arme. Le micro ne semblait pas avoir eu beaucoup d’effet contre Mervyn, elle n’allait donc pas réutiliser ça. Mais quoi alors ? C’est quand elle vit l’inferius planter ses dents dans l’épaule de la jeune moldue, après les tentatives ratées des deux autres, que la Phénix se dit qu’il n’y avait pas le temps de trouver un objet pour tuer. Il faudrait y aller de ses propres mains.

Dés : Ding ding ding ding !
Oui Oui : Victoria repousse Elena assez loin pour qu’ils puissent s’échapper, mais faudra se taper un sprint.
Oui Non : Victoria repousse Elena qui contrattaque et la griffe au visage – ce qui déchire une partie de sa cagoule au passage.
Non Oui : Victoria repousse Elena qui contrattaque et se cramponne à son dos, alors qu’elle avait déjà des côtes fêlées. Uh dada !
Non Non : Victoria repousse Elena qui contrattaque et lui fait manger le parquet. A plusieurs reprises.

On a dit que tu étais morte ! C’est bon. Y’a pas besoin de demander, Victoria est bel et bien énervée. Elle bouillonne. RAHHHH CETTE COUILLONNE L’EMMERDE ! Elle saisit la touffe de cheveux de la Mulciber, l’arrache de sa prise sur l’épaule de Savannah (déso mais pas déso) et, de sa main libre, met un coup de poing à l’inferius qui flanche une première fois. D’où lui vient cette force ? Peut-être de l’adrénaline ? Ou de la colère. N’avions-nous pas dit, précédemment, qu’elle n’était qu’une brindille ? Que ses bras étaient aussi épais qu’une allumette ? Peut-être, mais là, l’inferius recule. Il doit donc y avoir une impulsion suffisamment forte pour que ce soit le cas. Si elle était moldue, elle aurait cru en la force « divine », si cela signifie quoi que ce soit… Parce que peut-être qu’Elena emmerdait « Dieu » comme elle emmerdait Victoria ? Cela ne serait pas étonnant. Parce qu’elle était bien, mais vraiment bien, emmerdante !
L’inferius essaie de s’en prendre à la sorcière, mais elle n’en a pas vraiment l’occasion. Victoria enchaîne coup sur coup. ON. Bim. A. Bam. DIT. Boum. QUE. Bim. TU. Bam. ETAIT. Boum. MORTE ! C’est le « coup de grâce » : il éloigne l’inferius à une bonne distance des quatre pequenots pour qu’ils se relèvent et surtout, pour qu’ils se tirent. Faut y aller les gars ! Maintenant ! Pas le temps de panser les blessures, Elena semble déjà prête à se relever et à les attaquer à nouveau. RAAAH. ELLE L’EMMERDE !

Résumé :
*Adem essaye de s'en prendre à Elena mais la zombie est plus acharnée et parvient à le maîtriser, au grand déplaisir d'Adara, dont le cri attire l'attention de la zombie. Mais la botaniste évite l'attaque. Elle lance ensuite un sortilège qui devient un truc improbable, couvrant Elena de noeuds papillons.
*Savannah tente à son tour d'attaquer la créature mais se fait manger l'épaule à la place. Au moins cette fois elle ne blesse personne.
*Aveline traine sa jambe blessée tant bien que mal pour obéir aux ordres de Kark. Les bulles de Beaudoin accentuent ses symptômes dépressifs et elle se met à sangloter. Elle attaque cependant, tentant un Avada kedavra sur un Phénix random qui se détraque et devient un Infans.
* A cause des bulles, Agapanthe ente dans une colère noire. Elle tue Baudoin en lui faisant pousser des ronces à l’intérieur. Elle est soudain prise de nostalgie et montre pour la première fois de la sympathie envers Aveline.
* Victoria, profondément agacée puis emmerdée par cette Mulciber qui ne crève pas, l’arrache de l’épaule de Savannah et commence à la frapper, la faisant reculer jusqu’à que son dernier coup l’éloigne d’eux à une distance suffisante. Serrez des dents et les fesses, quelles que soient vos blessures, faut se tailler en courant !

Note aux admins :
J’ai considéré que le oui d’Adem ne comptait pas, du fait des propositions qu’il a faites qui ne suivaient pas vos instructions. Si au final, il comptait quand même, peut-on considérer qu’Elena est K.O. et que Victoria voit flou ? (parce qu’elle vient de faire beaucoup d’efforts () mais aussi les séquelles de son coup à la tête)

Alors que Victoria s’apprête à courir le plus rapidement – et le plus désespérément – possible en direction de la sortie, tandis que l’abominable créature se relève lentement, une équipe moldue accède à leur étage et l’achève. Le rythme cardiaque de la Phénix, alarmée, ralentit soudainement, et une vague de soulagement la parcourt. Elle essaie de respirer le plus calmement possible, pour éviter de s’évanouir après une telle régression, mais peine perdue et, étourdie, elle s’assied lourdement sur le sol. Le médecin moldu soigne du mieux qu’il peut la blessure qu’elle a à la tête, vérifie sa réactivité oculaire avec une lumière qui l’aveugle, et déclare qu’elle est bonne à repartir au combat. Elle le remercie d’un hochement de la tête, et se relève difficilement, les fêlures aux côtes se manifestant suite à l’effondrement de son taux d’adrénaline également. Elle devrait bientôt remonter, cela dit, et servir de médicament temporaire…

Adam (?) tente de les rassurer, toutes. Elle acquiesce en retour. Ouais, p’tête bien qu’elle verra le 1er novembre, au final. Elle espère surtout que James et Donan verront, eux, le 1er novembre et tous les jours suivants…
Ce n’est pas sans compter la fumée d’un incendie qui la prend directement à la gorge, comme une main qui voudrait l’étrangler. Elle suffoque rapidement, sa trachée brûle, ses côtes semblent sur le point de se casser en deux, tous ses membres picotent, sans magie, et bientôt elle n’y voit plus rien, sa vue étant brouillée par les larmes comme par la fumée opaque. Elle s’accroupit quelques instants pour essayer de capter l’oxygène restant, mais c’est trop tard. Elle va devoir faire avec. Elle se relève et continue à monter au même rythme que les autres, peu importe ses blessures, peu importe ses souffrances.

Le moldu tire, et touche une mangemort qui se trouve devant eux. Cela lui redonne l’espoir que non, ils ne sont pas perdus, que les moldus peuvent s’avérer utile, qu’ils peuvent réussir cette mission. Ils le doivent. Cette tour doit tomber. Cette satané tour doit TOMBER !
Victoria passe à la tête de leur brigade, enjambant presque deux marches à la fois, au lieu d’une. La douleur de ses côtes disparaît presque. Toute douleur est psychologique. Toute douleur est psychologique. Toute douleur est psychologique.

Dés : Qui se prend une droite de la part de Victoria ?
Oui Oui : Mervyn ?!
Oui Non : Aveline
Non Oui : Agapanthe
Non Non : C’était une ombre au mur, faut arrêter de fumer un peu ! (et aoutch, ça fait mal à la main)

Toute douleur est psychologique. Oui. Mais il faut tout de même s’extirper de là et de ces flammes qui leur lèchent presque amoureusement le visage. Victoria dépasse plusieurs silhouettes, sans vraiment les reconnaître, et sans qu’on ne l’arrête non plus. Mais il y en a bien une qu’elle saura déceler parmi mille : celle de Mervyn Kark. C’est lui qui est juste devant elle, lui qui leur fout la misère, lui qui les fait se terrer comme des bêtes, lui qui impose un système d’injustice et de terreur, lui qui règne comme un dictateur ! C’est lui, et il ne mérite qu’une chose : mourir battu comme sa vieille bique !
Victoria accélère encore le pas, jusqu’à arriver à sa hauteur, et l’interpelle : OY PAPY ! Le visage hautain du Kark lui fait face, la jugeant avec le dédain que beaucoup de ses pairs lui ont toujours manifesté, quand elle était encore parmi eux - dans la société. Sans réfléchir, Victoria le frappe le plus puissamment possible en hurlant. Elle veut qu’il voie la haine profonde dans ses yeux. Qu’il la ressente la rage enfermée son poing qui rencontre sa mâchoire carré. Elle n’a plus peur, elle n’a plus que sa rancœur, son désespoir, sa fureur. Non, cette fois, elle ne paniquera pas parce qu’elle a touché le grand Mervyn Kark. Non, cette fois, elle ne se pissera pas dessus parce qu’elle a frappé le mangemort en chef. Non, cette fois, elle rayonnera de fierté, quelles que soient les conséquences de sa frappe. Etre torturée ? Être pourchassée ? Elle l’est déjà, et l’a déjà été ! Qu’il le fasse, qu’il le fasse ! Elle n’a plus peur.

On va tous mourir mais tout va bien :
* Mervyn rejoint les mangemorts et s’en suit un échange de sorts foireux avec les phénix. Pendant ce temps-là, une escouade de moldus avec un mystérieux chef achève ce qu’il reste d’Elena, soigne légèrement phénix et inquisiteurs avant de vous enjoindre à poursuivre Mervyn Kark. Les deux groupes se reforment dans les escaliers, mais Baudoin dans un sortilège raté fait flamber les murs. La magie choisie ce moment-là pour se faire de nouveau la belle, nous vous laissant qu’une alternative : la fuite vers l’étage supérieur. Au passage, Mervyn crève l’œil de Baudoin avec sa baguette. Les mangemorts repassent donc en tête de file, et sont suivis des inquisiteurs et des phénix.
* Adem parviens à faire feu avant d'arriver au corps à corps, malgré les flammes. Agapanthe est touchée !
* Victoria, malgré ses blessures et l’incendie, dépasse toute la joyeuse troupe qu’ils sont pour arriver à la hauteur de Mervyn Kark et de lui décrocher une droite. BOOYAH !

Aveline, tu souffres:

Parfois le chemin est long:

les dés:

résumé:

Est-ce qu'elle parvient quand même à tirer?:

Résumé :

Le fourmillement. Encore. Ce n'était donc pas tout à fait le même phénomène qu'à Tinworth. Donc il s'agissait de quelque chose qui interférait avec la magie en l'annulant ou en créant des défaillances. Aveline nota cela quelque part dans sa tête, car se concentrer sur des faits scientfiques eurent l'effet de calmer ses sanglots. Ou était-ce l'effet des bulles qui se dissipaient...?

Pas le temps de décortiquer la situation! Des flammes surgirent, oeuvre du terroriste au drôle d'accent. Aveline escalada quelques marches de plus, mais sa manche prit feu et elle tapota dessus pour étouffer les flammes, mais le mal était fait, tant sur sa main droite qui avait servi à éteindre les flammes que sur son bras gauche. Dès qu'ils en auraient fini avec la Tour, elle aurait besoin d'une généreuse couche de baume anti-brûlure.

Aveline concentra tous ses efforts à mettre le plus de distance possible entre elle et les flammes, trainant sa jambe blessée derrière elle, car elle ne pouvait plier ni le genou, ni la hanche. Agapanthe et Kark s'étaient acharnés sur les terroristes. Aveline, elle, montait les escaliers. Chacun son truc...

À un moment pendant son ascension, ses doigts rencontrèrent un objet non identifié qui aurait pu faire un projectile idéal à lancer au chef d'escouade No-Maj. Surtout qu'elle était parfaitement positionnée pour l'atteindre. Mais elle n'en fit rien, les flammes en contrebas la dissuadant de perdre trop de temps à grimper. Déjà qu'elle était terriblement ralentie par sa jambe blessée... Mervyn Kark avait-il remarqué son moment d'hésitation? Lui en tiendrait-il rigueur? Aveline espérait sincèrent que non. Elle en avait déjà assez d'elle-même qui se culpabilisait d'avoir laissé filer une si belle occasion... Et si, par déception face à son incompétence, il la poussait dans les escaliers?

L'ascension progressait, elle avait presque mis suffisamment d'écart entre elle et les flammes pour lui permettre de souffler. Mine de rien, cela requerrait un effort monstre de gravir les marche sans pouvoir plier sa jambe. Au moins, elle pouvait supporter le poids d'Aveline. S'il avait fallu qu'Aveline monte les escaliers à cloche-pieds, elle n'aurait pas donné cher de sa peau, oh ça non.

Et puis ce ruban lancé par l'autre garce qui avait assassiné Elena Kark n'aidait définitivement pas son ascension.

Enfin, Aveline arriva à l'étage supérieur et elle put s'appuyer sur le mur pour souffler un peu, les yeux clos, le souffle court.

Alors, elle en a, de la chance ?:

Résumé:

Pas content, pas content, pas content:

Et maintenaaant... Que vais-je faaaireu:

Victoria fixe Mervyn droit dans les yeux. Si le regard avait le pouvoir de tuer, elle ignore qui serait mort en premier. Les deux seraient tombés en même temps, probablement. Ce n’est pas son coup de poing qui le tuera, la satisfaction qu’elle tire de cette attaque est délicieuse. Elle a le goût d’une pêche mûre qui aurait tout juste été décrochée de son arbre. Elle a le goût du whiskey pur feu de la victoire, quand il traverse la trachée pour embrasser son estomac. Elle a ce goût, particulier, qu’une offensive magique n’aurait pas pu procurer et que son lancer de micro n’avait pas plus tôt. Le goût de l’arrogance, le goût de la prééminence, le goût du coup. Victoria, coach de boxe pour Phénix en manque de sensation ? A voir. Tout de suite…

Elle tombe. Aoutch. Aïe. Outch. Argh. Aïe. On la rattrape. Une moldue de l’équipe qui est venue les intercepter tout à l’heure. Victoria la remercie rapidement, avant de se rendre compte que l’avant de son haut a pris feu pendant sa chute. Et qu’il crame encore. Presque paniquée, elle tape dessus afin d’éteindre les flammes le plus rapidement possible. Elle arrache les morceaux brûlés le plus rapidement possible, presque avec frénésie, pour ne pas qu’ils collent à sa peau et que le supplice soit encore pire plus tard. Mais le mal est déjà fait, et sa peau est brûlée au deuxième degré profond, au vu des cloques qui commencent à se former. L’absence de douleur confirme cette supposition, et l’absence de magie ne peut lui permettre de s’auto-soigner. Pourtant, c’est nécessaire. Où est Cecil quand on a besoin de lui ?! Victoria soupire. Peut-être qu’elle lancera une nouvelle mode chez les fugitifs, avec son ventre dévoilé et parsemé de cloques chaudes.

Et si ses cloques sexy n’étaient pas suffisantes, ses côtes se manifestent à nouveau et menacent de se rompre. Les larmes coulent, elle souffre le martyre, mais en voyant l’équipe continuer, elle n’a pas le temps de s’attarder encore plus. Le feu lui lèche presque les fesses, il est temps de se sauver de cette tour grinçante. Il ne fallait pas compter sur la porte de l’étage supérieur, qui est fermée. Super. Génial. ON S’AMUSE COMME DES FOUS. MERCI MERVYN. MERCI LES MANGEMORTS. MERCI VOUS TOUS ET VOTRE SYSTÈME SOCIAL POURRI. MERCI, MERCI, MERCI !

Les tentatives de ses alliés sont vaines. A son tour de s’essayer à la porte, parce que sans ça, ils vont tous cramer.

Dé : HIYA ?
Oui : Hiya Ho !
Non : Oh, mais qui se manifeste là ? Mais ce sont ses cloques qui explosent !

Elle prend du recul et donne un coup de pied frontal à la porte. L’effort d’Adara et le sien payent : la porte s’ouvre et donne sur le trio terrible. A l’attaque !

Breaking bad :
* Les mangemorts ont été plus rapide que les phénix/NI, ils ont gagné le 136e étage et ont bloqué la porte. Pendant ce temps-là, la magie a entièrement disparue. Il n’y a plus rien du tout. Plus de lumière, plus de dispositif incendie ou autre, et surtout des bouts de MagiCorp sont en train de tomber sur la Tour. Cette dernière tremble. Il devient essentiel de quitter la tour pour sauver sa peau.
* Adem a tenté d'ouvrir la porte mais il s'écrase péniblement dessus, renforçant ses maux et augmentant les chances de l'autre camp par la même occasion.
* Savannah n'a pas plus de succès pour enfoncer la porte, et donne son arme à Adem
* Adara s'énerve et réussi à la faire bouger. Un peu.
* Victoria se délecte de son coup de poing contre Mervyn, pendant une bataille de regard qui ne dure qu’une demie seconde mais se ressent comme une éternité de satisfaction vengeresse. Il la pousse dans les escaliers parce que narmol et en chemin, son haut prend feu. Elle se retrouve avec des cloques indolores sur le ventre, donc une brûlure de deuxième degré profond. Elle se ressaisit, monte à la suite des alliés et défonce la porte. Libérés, délivrés, les voilà prêts à taper !