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❝ Bring on the night - Scylla ❞
 :: Royaume-Uni :: Avalon :: Les fiefs Sang-pur
Nero Callaghan
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Nero Callaghan
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Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Mer 15 Nov - 0:27
I couldn't spend another hour of daylight 
Avalon, Maison de Scylla Lagides, 29 décembre 2046

C’est trop dangereux.” Les paroles de Jane Callaghan résonnait encore dans son esprit. Cela ne l’avait pas pour autant arrêté. Pas les cinq premières fois, pas plus qu’à cette sixième tentative. “ Ce n’est pas une bonne idée. ” Nero en convenait, mais c’était une des seules qui lui restaient. Presque deux mois s’étaient écoulés depuis la capture de Lizzie, et chaque jours passé martelait d’un nouveau couteau d’estoc la blessure béante laissé par son absence. Sa colère qui alimentait sa détermination sans décroître avait perdu de sa flamboyance, douchée par l’hiver, elle s’était faite aussi froide que les premiers frimas. Deux mois c’était long, affreusement long pour un Nero qui pensait pouvoir retrouver sa soeur dès les jours qui suivent. Le cap du premier mois avait été terrible, l'égrenage des jours de décembre en un calendrier de l’Avent sinistre pire encore. Chaque nouveau jour étiolait sa confiance, érodait l’inébranlable conviction qu’il s’était forgé au retour de la bataille pour ne pas sombrer : il retrouverait forcément Lizzie. Mais le temps jouait son rôle, les insomnies aussi, laissant au fugitif le loisir de se rappeler, d’envisager un futur proche d’un trop cruel passé. Et si, ils ne la retrouvaient jamais ? Et si, elle était morte ? 2030 encore et encore. Morte comme Eireann, Ciaran et tous les autres. Les questions pernicieuses s’invitaient dès lors que Nero laissait son esprit oisif. Et ce n’était pas faute de la distraire cette idiote caboche ! Ils n’avaient pas chômé en deux mois, Nero et l’équipe de sauvetage suicidaire qui s'était constituée avait travaillé, fouillé, voyagé. Et pourtant, pas de Lizzie. Alors il tentait une sixième sa chance avec une mauvaise idée trop dangereuse, parce qu’il avait peur, parce que c’était pour Lizzie, et puis parce que c’était Scylla.

Alors six fois déjà, il avait franchit la porte de cette maison que le mariage lui avait fait visiblement déserté. Six fois déjà, à la faveur de la nuit, il avait arpenté les couloirs qu’il connaissait encore par coeur. Six fois déjà, il était resté un peu bête devant les lumières chatoyantes du sapin de noël. Son noël à lui n’avait rien eu de chatoyant, ne lui laissant en souvenir qu’un goût de bile après l’ivresse. Six fois déjà, il avait joué à cache-cache avec une Salomé dont il connaissait le rythme. Six fois déjà, il avait neutralisé les runes de sécurité qui n’avaient pas changé depuis septembre. Six fois déjà, il s’était accroché trop longtemps à ce détail, avant que par six fois il se raisonne. “ Tu crois quoi ? Qu’elle en a quelque chose à faire de ta tronche, Nero ? ”Qu’il soit fâché avec sa mère, ne l’empêchait pas au fond de lui donner raison. C’était d’ailleurs sans doute pour ça, qu’il n’arrivait plus à lui parler. Que les runes n’aient pas changé c’était un oubli qui devenait pour lui une aubaine. Et puis, comme il l’avait dit à Jane avant qu’elle ne lui interdise de mettre en action cette si mauvaise idée, il ne la verrait que pour obtenir des informations. Point. Scylla Lagides, Petite Fille de Mervyn Kark, fille d’Arutha Kark, nièce de Calliope Kark, petite-fille par alliance de la tête dirigeante du Département de la Justice Magique, mangemort. Avec tout ça à son palmarès, elle devait bien savoir quelque chose.

Mais cinq fois déjà ses espoirs - et à son grand damn il en nourrissait bien plus qu’il ne voulait bien se l’avouer-  avaient été douchés. Pas de Scylla. Choisissant pourtant ses nuits avec soin, Nero avait attendu cinq nuits dans la chambre de la sang-pure. Cinq fois, il avait ouvert un à un chacun de ses tiroirs, avant de les refermer consciencieusement. La première fois mû par l’envie de récupérer les quelques effets qu’il y avait laissé en septembre, mais la Lagides avait consciencieusement éliminé toute trace de son passage dans cette maison, comme dans son existence. “ Tu ne seras que le point honteux dans son passé trouble, qu’une angoisse de morbinite !

Les trois fois suivantes il avait renouvelé l’expérience sans trop savoir pourquoi, s’occuper les mains, et un peu la tête sans doute. La cinquième nuit, il était tombé sur une boite de murlapotes qu’il n’avait jusqu’ici pas remarquée. Il avait alors passé dix minutes à l’observer, à se torturer pour savoir si c’était celle qui datait de leurs derniers émois, il y en avait-il moins ? Ou était-ce une nouvelle boite ? La vision de Scylla alanguie contre son parfait petit mari sang-pur  sur ce lit s’était alors imposée. Rageur il avait alors fourré trois murlapotes dans sa poche, il en ferait forcément un meilleur usage qu’elle. Et ainsi la cinquième nuit il commença à dérober quelques biens. Rien de vraiment remarquable, Nero se contentait juste de piocher des bricoles dans les larges réserves de la Lagides. Mais les petits larcins avaient eu le mérite de lui donner une infime sensation de revanche accomplie.

Cette sixième nuit, Nero détaillait pour la sixième fois l’armoire en fine marqueterie de la salle de bain. Engoncé dans la doudoune, qu’il n’osait pas quitter de peur devoir l’abandonner dans un départ précipité, le sang-mêlé s’efforçait de remplir ses poches de savonnettes, coton-tige et divers accessoires d’hygiènes. Nul doute que sa bonne pêche ravirait ses camarades fugitifs. Ces maigres larcins seraient sans doute les seuls échos positifs de cette mauvaise idée dangereuse, en cette sixième nuit Nero ne se faisait plus tellement d’espoir. Scylla ne venait plus ici, Scylla vivait et dormait avec son mari. Et il n’obtiendrait pas d’informations.

Comme un pied de nez à ses sombres pensées, sous la porte de la salle de bain il vit un rayon de lumière. Salomé ? Non, il reconnut le petit soupir soulagé que Scylla poussait quand elle retirait enfin ses chaussures. Son cœur fit en embardée. On aurait pu penser qu’après cinq nuit à attendre, Nero aurait sût quoi faire quoi dire. Non. Il fallait se raisonner et se focaliser sur l’essentiel, il brandit sa baguette, se dirigea vers la porte et… tomba nez à nez avec Scylla. Il vit ses grands yeux bleus s’écarquiller, alors qu’il devinait à son regard qu’elle ne le reconnaissait pas. Pas étonnant, une barbe hirsute mangeait la moitié de son visage et il portait sur lui six couches de vêtements qui cachaient mal la silhouette que le retour à la vie de fugitif et les soucis avait émaciée. Par réflexe, pour l’empêcher de crier il plaqua sa main sur ses lèvres. Si elle réveillait Salomé en criant, sa mauvaise idée deviendrait vraiment dangereuse.

« C’est moi.  » avait-il murmuré, alors que déjà il percevait sur le visage de la circassienne un éclair de compréhension. Il lâcha prise, reculant d’un pas, comme pour mieux la regarder. Le chambranle de la porte était comme une frontière entre un Nero encore dans la salle-de-bain et une Scylla toujours dans la chambre. Tout à la fois limite et témoin de ces deux anciens amants qui contemplaient entre eux le gouffre béant qu’ils avaient laissés se creuser. Sans rien franchir, ni combler, Nero darda dans un raclement de gorge la brûlante question qu’il lui fallait poser :  « Où est ma sœur ?  »
Scylla N. Kark
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Age : Vingt-sept ans
Sang : Sang-pur
Statut : Bolosseuse à vie de Nero Callaghan
Métier : Ancienne acrobate-funambule et dresseuse de créatures magiques pour le Chimeria Horror Show. Aujourd'hui, fugitive dont on veut la tête sur une pique.
Baguette : Bois de châtaigner, poil d'Ayala doré, ; 18,5 cm & rigide
Epouvantard : Son fils lui étant arraché, conduit à la potence où l'on ferait couler son sang ... Mêlé.
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Possède le don du Chuchoteur ¤ Porte la Marque des Ténèbres ¤ Mangemort repentie en 2047, elle est désormais membre de l'Ordre du Phénix, fugitive avérée et recherchée. Comme traîtresse à son rang & à son sang. ¤ Mère d'un petit sang-mêlé, Niallàn Callaghan. « Bébé chou », pour les intimes.
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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Mer 15 Nov - 23:36
Bring on the night
Nero & Scylla

« Ils la réveillaient en pleine nuit, haletante et ruisselante de sueur. Ils, les cauchemars, bien sûr. L'ombre noire, créature faite de ténèbres : le Détraqueur. Il fonçait sur elle et l'engloutissait toute entière. Mais auparavant, il l'avait suivi. Le plus souvent, elle marchait dans une rue où toutes les maisons mitoyennes se ressemblaient, où chaque trottoir révélait les mêmes embranchements. Tout était exactement pareil, allégorie d'une uniformité qu'elle ne connaissait que trop bien. Puis, il apparaissait. Tâche dans le ciel grossissant en quelques secondes jusqu'à s'abattre sur elle. Enfin, elle se réveillait. Ses doigts cherchaient la silhouette endormie auprès d'elle. Parfois, il n'y en avait pas. Et d'autres, elle rencontrait les courbes du torse chaud de Saïmen. Néanmoins, toujours et à sa grande hébétude, elle était déçue. Elle cherchait bien quelqu'un, oui. Mais pas lui. Pas lui. Celui-là même qu'elle avait réclamé dans son délire lorsque son cousin l'avait ramené à Sainte-Mangouste. Le dernier qu'elle aurait du vouloir trouver près d'elle.

Heureusement, avec l'aube se dissipait aussi le brouillard de ces mésaventures nocturnes. Et d'autres préoccupations, beaucoup plus importantes - en tout bon-sens -, venaient se substituer aux traumatismes de ces derniers mois. Si la rousse n'avait jamais pu être qualifiée d'oisive, contrairement à d'autres jeunes gens de sa condition, depuis le drame de la Tour des Médias, elle était devenue quasiment inaccessible. Plus que les nouvelles responsabilités qui lui incombaient, elle refusait de reconnaître que l'obsession avec laquelle elle s'abîmait dans n'importe quelle tâche était davantage un moyen d'appréhender sa nouvelle réalité que de prouver une légitimité quelconque. En réalité, et en contradiction totale avec ce besoin de reconnaissance qu'elle nourrissait depuis toujours, elle se découvrait un désir irrépressible de s'accomplir. Seulement pour et par elle-même. Le Cygne Pâle, propulsé au rang de « propriétaire du Chimeria Horror Show », désormais détentrice d'un joli magot à Gringotts, et ce depuis l'ouverture du testament de son oncle, prenait tous les conseils sagement prodigués par ses pairs. Faisaient le tri. Réfléchissaient. Et agissaient. A peine réveillée de con semi-coma le 31 octobre, au lieu de trouver un coin tranquille où déverser les litres de sanglots habituels que son frère n'aurait pas manqué d'essuyer, elle s'était remise sur ses jambes. Depuis, il n'avait s'agit que d'avancer, non pas tête baissée, mais avec force de détermination. Pendant que son père et sa tante se disputaient une place qu'elle leur laissait volontiers, tandis qu'on enterrait ses morts et qu'Avalon pansait ses plaies, Scylla regardait droit vers un avenir légèrement différent que celui qu'on lui avait promis. En silence, bien évidemment.

Certes, cette espèce de combat intérieur avait tout l'aspect d'un nouveau-né. L'important était que lorsqu'elle trébuchait, elle se relevait. Corvus Hunter et ses révélations à demi-mots, qu'elle avait pu vérifier en dénichant un objet fort précieux aux yeux de sa mère, avait largement participer à cette mue. Deux mois avaient passé et l'évolution commençait à se faire sentir dans son entourage. Au Cirque, en premier lieu, où elle dispensait l'essentiel de son temps. Mais pas seulement.

On avait toqué à la porte en bois de la roulotte. Elle avait récupéré l'office de son oncle, celle de son grand-père avant lui. Après tout, c'était ici que les affaires s'étaient toujours traitées et conclues et elle ne comptait pas déroger à la tradition. Le nez dans le grimoire de comptes, elle avait sommé son obligé d'entrer. « Scylla ? On te demande. » Elle avait été surprise par l'acidité qu'elle sentait dans le ton de Charmelle. Jusqu'à ce que sa silhouette plantureuse ne s'efface pour révéler celle ... d'Arutha Kark. « Papa ? » Elle ne chercha pas à dissimuler sa perplexité. Son père, qui abhorrait le Cirque au moins autant que la moitié féminine de son engeance était là. Un fin sourire aux lèvres. Arutha souriait. Le Lord la protège. « Tu peux nous laisser, Charmelle. » La blonde avait hésité et la Lagides avait senti Rose, en train de tricoter près de l'âtre allumé, se tasser sur elle-même. « Toi aussi, Rose. Va aider Charmelle. » A quoi faire et pourquoi, elle trouverait bien. Scylla sentait soudainement que la dernière chose qu'elle voulait, c'était un témoin à la conversation qui suivrait. Elle se leva tandis que les deux femmes disparaissaient afin d'accueillir son géniteur correctement. « Qu'est-ce qui vous amène ? » L'héritier Kark n'avait pas attendu d'y être invité pour se laisser choir dans un fauteuil. Elle ne connaissait que trop bien ce regard. Sous son sourire de miel, elle sentait l'avidité. « Une simple discussion, ma fille. Il est évident que notre famille a subi bien des drames, ces derniers temps. La mort de ton grand-père, l'abandon de ta mère, la perfidie de ta tante ... Malheureusement, c'est aussi dans ce genre de circonstances que l'on comprend l'importance de se rapprocher de ceux qu'il nous reste. » La jeune femme avait dû contrôler son souffle pour qu'il ne dérape pas, tant le rythme de son coeur s'était emballé. Pas d'espoir, ah ça non ! De crainte. Raide, elle avait toisé son père, attendant la suite. Qui ne vint pas. Il darda sur elle un regard brûlant. « Scylla ? Et bien, qu'en penses-tu ? » Soudain, les épaules de la jeune femme s'étaient affaissées, comme si elle se détendait. Ou se soumettait. « Évidemment, papa. Permettez que je vous fasse amener à boire. » Un sourire des deux côtés. Elle avait sonné la cloche, puis s'était avancée afin de s'assoir en face du patriarche. Gentille fille. Bien élevée. Arutha aussi semblait se relâcher. Son enfant, sa douce enfant toujours si obéissante. Il obtiendrait exactement ce qu'il voulait sans avoir à user des menaces habituelles. Un changement de stratégie payant. « Je te remercie. Commençons par le début ... » Et alors qu'il se mettait à la questionner, cherchant à l'amener sur le terrain d'une allégeance envers lui, il la vit. L'inflexibilité dans ses prunelles d'azur. Il se sentit rougir de colère. Non pas elle. Pas elle aussi !. Il en aurait grondé de frustration. « Tu me dois ton soutien, Scylla. Tu es ma fille. » Elle aurait pu répliquer qu'elle était heureuse qu'il le réalise, au bout de vingt-trois ans. Au lieu de ça, elle se contenta de le fixer, indéchiffrable. « Je ne vous dois absolument rien, papa. Et tous les coups que vous pourrez mettre dans vos tentatives de persuasion ne sauraient me faire reconsidérer mon point de vue à ce sujet. » « Tu ... » Là encore, elle l'avait senti. Comment il voulait lui faire ravaler ses paroles. Elle se crispa. Attendit. Il bondit tel un diable hors de sa boîte. « Tu le regretteras. » Elle déglutit, le regardant par-dessus son épaule maintenant qu'il était derrière elle, près de la porte. « Sans doute. » Le battant claqua violemment. Aussi soudainement que cela avait commencé, tout était terminé.

-¤-


L'affrontement avec son père avait requis des forces importantes, bien que nécessaires. La terreur qui l'avait envahi s'était dissipée longtemps après le départ d'Arutha, laissant peu à peu la place à une étrange sensation de déconnexion. Nul plaisir, nulle extase après la scène dont elle était ressortie ... Victorieuse ? Oui, pour la première fois de sa vie, la rousse avait battu son père à son propre jeu. Elle avait refusé de ployer face à la menace patriarcale et défendu ses positions, au risque de voir ses maigres territoires rasés à court terme. La liberté a un prix ne cessait-elle de se répéter, consciente de la partie délicate dans laquelle elle s'était engagée. Et dont elle refusait d'être le pion. Cette existence-là serait révolue ou ne serait pas.

Rentrer chez les Lagides n'apparaissait pas une option, ce soir-là, pas plus que de rester au Chimeria. Avec Noël et ses préparatifs, elle considérait avoir accordé suffisamment accordé sa compagnie à sa famille - par alliance ou non - ces derniers temps. Quant au Cirque ... A son grand drame, il paraissait que pour le moment, Arutha y eut laissé tels des effluves malodorants dans son sillage, en venant en souiller le sol de son opportuniste concupiscence. Lui restait donc l'option de rentrer chez elle. Cette perspective la remplir d'un intense soulagement. Là-bas, elle serait tranquille. Personne ne viendrait la débusquer dans sa chambre pour lui demander des comptes.

Douce et persistante naïveté.

A peine eut-elle transplané qu'elle envoya valser ses escarpins. Ses bras étaient chargés des parchemins qu'elle n'avait pas pris le temps d'étudier à cause de l'interlude paternelle. Son esprit voguait déjà vers le délicieux bain dans lequel elle se délasserait et les draps de soie qu'elle trouverait une fois sortie de l'onde bouillante. Un régal. Il n'y avait plus qu'à le faire couler. Elle s'approcha de la porte. Laquelle s'ouvrit. Ma baguette. Les papiers s'éparpillèrent mais avant qu'elle puisse vraiment remonter sa robe pour s'en saisir, une main lui obstrua ses lèvres. Et tout à coup, un torrent d'émotions contraires l'emporta. Colère. Haine. Joie. Soulagement. « C’est moi.  » Encore plus méconnaissable qu'à la Tour, sous les couches de vêtements et une barbe imposante, les traits tirés et les prunelles brillantes. Pourtant, son nom lui vint en l'espace d'un battement de cils. Nero. Il s'écarta. Elle resta là, les bras ballants, au milieu des parchemins abandonnés.  « Où est ma sœur ?  » Haussement de sourcils. « Qui ? » Non, elle ne se moquait pas de lui. Elle ne comprenait réellement pas. Quelle sœur ?  Il réitéra. Insista. Ma sœur . Cette fois, elle plissa le front. « Je ne sais pas de qui tu parles. » Et enfin, elle eut ce nom. Ses traits se décomposèrent. Elizabeth O'Meara. La fille Callaghan. Celle que Vivienne McKay avait attrapé dans la débâcle. Un ange passa. Il allait s'impatienter. « C'est ... Ta sœur ? » Pure rhétorique. Elle peinait à assimiler la nouvelle. Mais parvint à se reprendre. « Je n'en ai pas la moindre idée. » finit-elle par répondre, d'une voix atone. Certainement pas la réponse qu'il attendait. Pourtant, qu'il la croit ou non, c'était la seule qu'elle avait à lui donner.

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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Ven 17 Nov - 0:06
Il s’était préparé à l’explosion dans sa cage thoracique. Après la Tour des médias, il s’y attendait à ce cœur qui déraille. Les choses prenaient du temps, et même Nero n’était pas assez stupide au point de se penser de nouveau immuniser. Alors quand le sang-mêlé s’était décidé à mener à bien sa stupide et dangereuse idée, il s’était sermonné, raisonné, prêt qu’il était à ne pas être le « gros débile » que sa mère décrivait. Non, il ne se laisserait pas aveugler par les potentielles larmes qu’elle verserait. Non, il ne se laisserait pas dicter par son phallus comme le gros benêt qu’il était. Et il lui en avait fallu du courage, et sans doute un peu d’estime de soi, pour faire le pas en arrière qui l’avait éloigné de Scylla, pour cesser de se gorger de ce souffle contre sa paume. Il lui en avait coûté tout autant de poser abruptement sa question.

Mais la sang-pure eut la grâce, par son intervention lunaire, de libérer Nero de ses combats intérieurs, car chacun de ses mots, rendait chaque part de lui unanime.

Putain de Kark.

Scylla ne trahissait pas seulement un espoir, mais tout ceux inavoués. L’indifférence de la Lagides les faisaient éclore, pour mieux les faner aussitôt. Putain de Kark. La colère jamais vraiment endormie, s’anima en un sursaut, attisée par chaque nouvelle parole de la mangemort. Sa sœur ? Elle avait oublié tout bonnement qu’il en avait une, qu’importe que Lizzie apparaisse dans presque toutes les anecdotes qu’il lui avait un jour racontées. Par son impassibilité, elle lui renvoyait toute son insignifiance à lui. Son ton le rabaissait sans cesse à un statut d’étranger. Elle s’en foutait qu’il en crève de perdre sa sœur. Scylla détachée répondait avec le flegme inconséquent d’une personne à qui on vient de demander son chemin. Savez-vous où se trouve le chaudron baveur ? Non, je n’en ai pas la moindre idée. S’attendait-elle à ce qu’il la remercie quand même et trace sa route ? Putain de Kark.

Nero resta un instant silencieux pour digérer ces paroles, pour faire refluer la bile qui montait à ses lèvres. Elle le dégoutait, et en cet instant rien ni personne ne lui semblait plus haïssable que Scylla Kark. Non, Lagides maintenant. Elle était là la parfaite petite sang-pure que sa mère lui dépeignait, il était là le portrait qu’il refusait de voir, trop attaché à ses souvenirs qu’il était pour les ternir. Elle est là la preuve tangible qu’il avait tort depuis le début, il la contemplait de ses yeux fous, de son regard exorbité de colère. Ses lèvres s’étaient tordues en un rictus étrange, échos d’un Nero qui ne savait plus s’il voulait pleurer, rire ou hurler. Et quand enfin il sut, il franchit le gouffre qui le séparait de la mangemort. «   Tu crois quoi, Scylla ? Que je vais me contenter de ça ? » Il posa un index furieux sur le thorax de la sang-pure, avant de faire un pas de plus pour la contraindre à reculer.  «   Hein ? À quoi est-ce que tu penses Madame Lagides ?  » Nouvelle assaut, nouveau pas en arrière pour Scylla à qui il avait assené les derniers mots comme une insulte. «   Ça fait deux mois que je retourne tout ce putain de pays pour retrouver ma sœur, et tu crois quoi toi ? Que je suis venu ici par hasard ? Que je viens gentiment demander des informations ?   » Il fit deux pas cette fois-ci. «   Tu veux me faire gober, que la putain de petite fille de Mervyn Kark, la fille du chef des mangemorts, la putain de belle-fille ou je sais pas quoi de l’autre connard de Lagides à la tête de la justice Magique ne sait rien ? Tu vas me faire croire qu’une vraie mangemort ne sait pas où sont gardés les prisonniers politiques ?  » Trois enjambées, trois estocs, Scylla serait bientôt dos au mur. «  TU CROIS QUE JE SUIS DEBILE A CE POINT ?  » éructa-t-il alors que cette fois-ci ses doigts n’atteignirent plus que sa baguette magique. «  OÙ EST MA SŒUR ?  »
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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Ven 17 Nov - 23:50
Bring on the night
Nero & Scylla

Scylla était bien placée pour savoir que la violence pouvait revêtir de nombreuses formes. Elle avait grandi au sein de la noirceur abyssale du giron d'Arutha et Esmé Kark. Elle avait vu, au fil des années, le visage de son jumeau, s'assombrir, se ternir, se marquer des souffrances qu'on les obligeait à endurer au nom d'un mariage que l'on aurait aimé convenu plus que consenti. Bien davantage que les cris, au-delà des éclats de voix qui retentissaient parfois dans la suite parentale, elle avait réalisé que le pire n'était pas dans le bruit. Il était dans le jeu des regards, dans les gestes secs et brusques, dans les menaces voilées, promesses de mille tourments. Encore ce soir et malgré le fait qu'elle revenait sans bleu ni larmes, elle avait enduré la brutalité de cet homme auquel elle restait lié par le sang, à défaut du nom. Et que dire de Tintagel, Aberfan ou encore d'Avalon ? Effluves de sang, odeur de mort, crachotement de poussière et de cendres. Vingt-trois ans. Vingt-trois ans qu'elle se laissait exposer à l'agressivité, qu'elle piquait du nez et se contentait de subir. « OÙ EST MA SŒUR ?  » « Expelliarmus. » Sans cesser de le fixer et à mesure que Nero l'obligeait à battre en retraite, elle était parvenue à récupérer sa baguette. Celle du garçon atterrit dans sa main libre. « Repulso. » Juste assez de puissance pour l'envoyer se cogner contre la commode et le déséquilibrer. « Incarcerem. » Des lianes pour l'entraver. « Bloclang. » Enfin, un enchantement pour le faire taire. Le tout, toujours de ce ton qui n'en était pas vraiment un, de ce regard vide et bovin. Quelques secondes s'étaient écoulées entre ses attaques. De la détermination taillée dans la roche la plus pure qu'elle avait pu saisir dans ses ressources. Car elle en avait, elle les sentait s'amasser. Comme si elles avaient attendu cet instant toute leur vie.

Elle n'était pas une très bonne combattante. L'expérience avait montré qu'elle n'était pas inutile avec une baguette, mais largement meilleure avec un fouet, bien au chaud derrière ses tentures. Cependant, si Nero avait pour lui sa colère, il avait surtout sa faiblesse de plusieurs semaines probablement passées dans le froid et mal nourri. Il n'y avait aucune gloire à retirer de ce qu'elle venait d'engendrer et de toute façon, ce n'était pas ce qu'elle recherchait. Sans lui jeter un regard, elle ramassa en premier lieu les papiers qu'elle avait fait tomber. Tranquillement. Beaucoup trop. Une fois qu'elle les eut réuni, elle alla les déposer sur le même meuble auquel le Phénix était adossé malgré lui. En second lieu, elle prit le temps de passer un verre sous la carafe de whiky pur-feu, reconnaissable à l'odeur, qui gouttait tout près de lui. Pour finir, elle en avala une longue gorgée. Sans un mot, ni un soupir. Pas un bruit sinon celui de ses pieds nus grinçant sur le parquet ou des contorsions du jeune homme à une paire de centimètres sur sa gauche. « Sourdinam. » Insonoriser la pièce. Pragmatique. Quelque chose clochait. L'atmosphère déjà lourde ne faisait que s'appesantir à mesure que les secondes s'égrainaient. A l'image d'un volcan dont le cœur s'échauffe avant d'entrer en éruption, il était possible que la carapace du Cygne soit en train de se fendiller.

« Oui, tu vas t'en contenter, Callaghan. » L'âpreté avec laquelle il avait prononcé son nom de femme mariée réapparaissait dans la façon dont elle utilisait, pour la première fois, sa réelle identité. « Et tu sais pourquoi ? Parce que je n'ai rien d'autre pour toi, là, maintenant. » Calme éternel et ... Quoi que. Elle abandonna le giron de la commode pour aller s'assoir sur le lit où ses jambes atteignaient tout juste le sol. L'alcool dans son contenant trahissait les tremblement qui agitait ses membres. Et elle le regardait. La lumière revenait dans ses prunelles. Comme un écho infernal dans l'azur. Elle bouillonnait. « Tu n'es qu'un hybride d'engeance de chartier au Q.I avoisinant celui d'un strangulot. Tu as à peu près autant de maturité qu'un bébé braillant aux pieds de sa génitrice, à la recherche de la sucette qu'il vient juste de faire tomber devant son museau morveux. Tu es un kamikaze au culot et à la mauvaise foi tellement ancrés que tu oses venir exiger des comptes à propos de la fille qui a brûlé le corps encore chaud de mon oncle. En gros, Nero, tu es un sale con. » Nouvelle rasade. Cette fois, sa voix était devenue forte, trahissant enfin ses émotions. Colère. Profonde. Sourde. « Je sais ce que tu attends de moi : que je reparle de ton sang, de ta cause, des mensonges que tu m'as servi et pourquoi pas, que j'attaque tous les éventuels travers de ta famille. Tu veux que je t'accuse de tous les maux, des cadavres qui ont jonché tant de lieux depuis un an. En vraie Mangemort que je suis, tu veux juste que je continue d'alimenter ton maudit fiel d'inconséquent, que je te donne à chaque parole un peu plus un prétexte pour me haïr. Et continuer de me réclamer encore et encore l'endroit où se trouve Elizabeth. C'est tout ce qu'il te reste, n'est-ce pas ? Avec les semaines qui passent et tes recherches qui, je suppose, ne donnent rien, puisque tu en es réduit à venir me voir, tu sens l'espoir qui s'amenuise. Alors tu as peur et tu hurles. Parce que c'est tout ce que tu sais faire, quand tu perds pied. Bramer en espérant que quelqu'un t'entende et s'intéresse à ta détresse. » Un rire mauvais. Amer. Elle secoue légèrement la tête, des mèches folles s'échappant de son chignon. Non, elle n'était pas devin. Pas plus qu'elle n'avait la prétention de lire en l'autre aussi bien que le faisait sa mère. Il savait juste exactement ce qu'il ressentait. Il était le reflet d'une détresse contre laquelle elle luttait, qui l'avait tant habité au point ... A ce point là, justement. On y était. Et c'était assez.

D'un mouvement brusque du bassin, elle sauta de son siège de fortune pour venir s'agenouiller à sa hauteur. Si près qu'il aurait pu la coucher d'un coup de tête. Sauf qu'elle avait oublié de le craindre. Parce qu'elle avait, putain tellement par-dessus la tête d'avoir peur ! « Fais-moi le plaisir de ravaler ta frustration abrutie et de connecter les deux neurones qui te restent. Parce que je t'interdis de m'acculer encore comme tu viens de le faire. Je t'interdis de me menacer à nouveau dans ma propre maison et d'user d'intimidation sur moi. A ce jeu-là, tu n'arriveras jamais à la cheville d'Arutha Kark. » Etourdie par sa rage, les octaves grimpaient avant qu'elle ne crache ce nom. Pour la première fois, Scylla osait prononcer le nom de ce père honnis avec toute la haine qu'il lui inspirait. Alors, c'était elle qui se rapprochait, cette fois. Sans peur et mais emplie de reproches. « Plus personne, tu m'entends ? Plus personne ne me rabaissera de la sorte. Pas même toi. Surtout pas toi. Je ne t'en donne pas le droit et peu importe le fait que j'aurais sans doute tué pour toi à la Tour, que si les choses étaient à refaire, je pointerai ma baguette sur mon oncle de la même manière. Je veux du respect. » Dans sa main, le verre éclata. Au-dessus de leurs têtes, le lustre se balançait, faisant cliqueter ses pendeloques à cause des reflux de magie qui s'échappaient d'elle. Ou de tous les deux. La jeune femme était trop aveuglée pour juger de l'état dans lequel se trouvait son interlocuteur. « Et toi, tu veux ta sœur. » constata-t-elle malgré tout, tout en reculant légèrement. Des filets de sang s'échappant de sa paume lacérée commençaient à goutter sur le parquet. Cette vision eut le mérite de la calmer d'un cran. A peine. « Je vais te libérer. Seulement si tu es capable d'avoir une vraie conversation. Et à partir de là, on pourra voir ensemble dans quelle mesure je peux t'aider à la retrouver - c'est-à-dire, où je peux aller chercher les informations dont tu as besoin. Est-ce que tu en es capable, Nero ? »

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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Dim 19 Nov - 0:55
Hébété Nero avait senti l’attraction puis le vide dans sa main, comprit qu’elle l’agressait alors que le repulso le percutait déjà. Sur la commode il avait tenté de chercher à l’aveugle un bibelot à lancer. Il fallait riposter, se défendre, c’est ce qu’on fait en cas d’attaque, non ? Mais à peine ses doigts s’étaient-ils refermés sur une boite en laiton que déjà des liens rabattaient ses bras le long de son tronc, enserraient ses pieds, le faisaient s’écraser au sol. Finalement, il retrouverait Lizzie plus tôt que prévu. L’idée se rependit en lui en même que le sang dans sa bouche. Sa chute lui avait fait se mordre l’intérieur de la joue. Le sang-mêlé voulut protester, mais Scylla ne lui laissa même pas cette occasion. La langue collée au palet, les sons s’échappant de ses lèvres étaient aussi grotesques que lui. Lui qui tentait quand même de s’arracher à ses liens alors que très vite il s’était fait à l’idée d’avoir été capturé par les mangemorts. « Je ne veux pas perdre mon deuxième enfant. » Jane serait déçue. Son autre mère se rependraient en insultes à son égard pour dissimuler la plaie béante qu’il venait de lui infliger. Elles ne l’apprendraient sans doute pas tout de suite, Nero n’avait prévenu personne, seulement expliqué à son escouade suicidaire qu’il explorait une autre piste. Demain matin, ils se poseraient des questions, le soir ils s’inquiéteraient de ne toujours pas le voir revenir au campement. Le surlendemain, ils préviendraient Jane et Scarlett et Nero ajouterait un nouveau souci à leur interminable liste. Au moins, il serait peut-être avec sœur. Enfin, si sa capture n’aboutissait pas directement à son exécution. Il n’était pas le vrai fils de Jane Callaghan, et vu l’importance du sang pour ces connards, cela jouait clairement en sa défaveur. Et puis avaient-ils vraiment besoin de deux otages ? Non. Un seul suffisait, l’autre pourrait toujours servir d’exemple, juste servir à blesser. Il était con. Vraiment trop con. Et il crèverait connement, trahi par ses illusions et par son incapacité à admettre qu’il avait tort. Les runes qui n’avaient pas changé, c’était sans doute un piège, une façon de le faire entrer, et clac, le fugitif était coincé.  Lizzie et sa mère avaient raison depuis le début, la Kark causerait sa perte. La longue chute entamée depuis septembre et son crépuscule, venait de s’achever brutalement.  

À ses réflexions morbides, se greffait le bruit d’un verre qu’on remplit. Scylla s’offrait un petit remontant, ou peut-être une simple récompense. Il se tortilla plus fort encore tentant de fendre les liens magiques, faisant chanter le parquet sous lui. Nouveau sortilège. Puis enfin, le Cygne pâle commença sa représentation. Ses premières paroles le cinglèrent comme le fouet qu’elle affectionnait tant, amplifiant ses contractions pour se libérer, et puis il y eut réquisitoire, et Nero sentit tout ses muscles se tétaniser à chaque nouveau mot. Scylla appuyait sur chaque faille de son être, lui exposait cruellement ce qu’il savait déjà lui, invoquant un fond de vérité plus cinglant que les injures en elle-même. Le doloris lui avait paru moins cruel que ça. Jamais, elle ne lui avait semblé aussi Kark. Comme le reste de sa famille, elle n’était pas là pour jouer, mais pour détruire, et elle y parvenait. Nero sentit quelque chose en lui se recroqueviller. Ces derniers temps, il n’avait pourtant pas besoin de Scylla Lagides pour réduire l’estime qu’il avait de lui. Ses regards enfiévrés de colère et de douleur la dévisageaient, la gratifiant de toute l’aversion dont il était capable, avant qu’un éclair d’incompréhension traverse ses orbites. Le libérer ? Il ne la comprenait pas, pas plus que sa proposition après toute cette scène. Une odieuse vague de soulagement l’envahie, alors qu’il comprenait enfin qu’il ne finirait pas exécuter en place publique. Pas assez forte pour refluer le feu qui le consummait entièrement. Ses yeux empli d’un extrême ressentiment se plantèrent plus fort encore dans l’azur inconstant de ceux de Scylla, tandis que sa tête lui adressait un consentement silencieux. Oui, il serait sage. Oui, il prendrait sur lui pour ne pas lui cracher au visage aussitôt le bloclang levé. Oui, il ne hurlerait pas parce que Scylla agitait devant lui une infime chance de retrouver Lizzie. Et même sans lui faire vraiment confiance Nero était prêt à s’accrocher à chaque miette d’espoir qu’on lui jetterait au visage.  

La mangemort leva ses maléfices, et le sang-mêlé put se relever en massant ses poignets rougis par les liens magiques et ses contorsions. Son premier réflexe fut de tendre sa main vers Scylla. Une offre de paix ? Non. Comprenant la confusion qu’entrainait son geste, il ajouta placidement. « Ma baguette.  » Il y eut comme un moment de flottement, quelques secondes d’incertitude, alors que chacun sondait en l’autre la confiance qu’ils pouvaient s’accorder. Puis Scylla trancha et dans sa grande mansuétude lui permit d’être un tout petit peu moins que rien. Les sillons bois sous ses doigts le firent se sentir moins vulnérable, mais pas plus confiant. Sans y être invité il se laissa tomber dans un fauteuil, et retira son imposante doudoune, puis la veste qu’il avait également passé par dessous. Il crevait chaud avec ses cinq épaisseurs de vêtements, et la colère n’arrangeait rien. « Ne t’en fait pas je serais calme et agréable. C’est ce que tu veux, au fond, non ? C’est bien ça votre définition du respect chez les Kark ? Broyer tout un chacun jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Et bien, Scylla, tu peux être contente, tu as ma soumission.  » Ne pas hurler était un effort douloureux qui se répercutait dans chaque muscle de sa mâchoire jusqu’à dévaler dans son cou. Pourtant, il tenait bon, s’ourlant même d’un sourire tendu. « Ça sera suffisant ? Parce que j’ai peur de ne pas être capable de t’offrir mon respect.  Enfin, tu l’as déjà eu. Tu l’as juste perdu, en même temps que ma confiance et mon amour. Mais au final, ça n’a pas tellement d’importance parce que je vais rester sage, et c’est tout ce qui compte. Peu importe, que je ne t’accorde aucune confiance, peu importe que plus je te vois et plus je me rends compte que je ne te connais pas, et que je n’ai pas la moindre idée de ce que tu penses, ou de ce que tu veux.  »
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Possède le don du Chuchoteur ¤ Porte la Marque des Ténèbres ¤ Mangemort repentie en 2047, elle est désormais membre de l'Ordre du Phénix, fugitive avérée et recherchée. Comme traîtresse à son rang & à son sang. ¤ Mère d'un petit sang-mêlé, Niallàn Callaghan. « Bébé chou », pour les intimes.
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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Dim 19 Nov - 2:20
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Nero & Scylla

L'arme était passée d'une main à l'autre. Scylla rendait à son ancien amant la compagne de toute une vie, cette extension de lui-même dont elle l'avait privé. Pour se protéger. En période de guerre, on en arrivait vite, bien trop vite, à confondre alliés et ennemis. Bien qu'au fond, la dresseuse ne savait pas vraiment ce qu'il était censé représenter à ses yeux. Elle savait pour quel camp il se battait. Mais elle ? Les mélanges avaient été aussi surprenants que délétères à la Tour de Médias. Tandis que Harmakhis leur tournait le dos, car nulle faiblesse n'était tolérée par le général, Jane Callaghan les avait sauvé des poings rageurs du golem. Alors que Thanatos faisait ressortir un penchant sadique qu'elle ne lui connaissait pas, c'était bien vers lui que la rousse avait pointé sa baguette afin de le faire cesser. Elle se rappelait parfaitement la façon dont le circassien s'était délecté de la douleur qu'il provoquait, des fantômes dans le reflet des miroirs. Nombreux, tellement nombreux.

D'un autre côté, la Callaghan avait pressé la détente sonnant le glas de la vie de son oncle. Sa fille avait transformé en cendres un corps que ses proches ne pourraient jamais pleuré. A bien y réfléchir, elle avait également tenté de la faire exploser. Devait-elle aussi effleurer la cicatrice laissée par la lame de l'hidalgo fou-furieux sur son flanc pour se rappeler ce qu'elle était ? Ce qu'ils lui avaient fait ? Un pas en arrière. Maintenant debout et Nero libre, sa proximité lui était insupportable.

Toutefois, elle ignorait à quel point ce constat allait devenir vrai. « Ne t’en fait pas je serais calme et agréable. C’est ce que tu veux, au fond, non ? C’est bien ça votre définition du respect chez les Kark ? Broyer tout un chacun jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Et bien, Scylla, tu peux être contente, tu as ma soumission.  » Elle qui s'était détournée pour bander la blessure qu'elle s'était infligée se figea. Son corps entier sembla devenir de glace. « Tu es ridicule ! » Vraiment ? L'était-il ? Ne l'avait-elle pas attaqué, ligoté, bâillonné ? Réduit à la plus stricte impuissance pendant qu'elle déversait son venin, digne maîtresse du cobra dont Ajay Shafiq lui avait fait cadeau quelques mois plus tôt ? Grand Cygne Pâle vanté pour ses talents de dresseuse auprès d'indomptables créatures ? Tu es une Kark. Tu es comme ce père honnis dont tu cherches tant à t'émanciper. Il n'a pas besoin d'abuser de toi pour obtenir ce qu'il veut. Pour que tu sois cette fille qu'il réclame. Son visage perdit toute couleur et elle se sentit faiblir, obligée de poser sa main blessée sur la commode dévastée. Geste qu'elle fit passer pour anodin en se retournant pour faire face au jeune homme, la mine bien plus digne qu'elle n'en éprouvait réellement. Juste à temps pour recevoir l'estocade suivante.  Quelque chose se brisa en elle, provoquant l'écho cristallin de milliers de petits morceaux se répandant dans ses entrailles. Œil pour œil. Pourtant, le rejet avait été une partie intégrale de son existence. Elle y avait baigné dès sa naissance. A croire qu'on ne s'y habituait jamais. Elle encaissa sans pouvoir réprimer une grimace souffreteuse. Le gros de sa rage avait fondu telle la neige au soleil. Subsistait les relents sourds dont elle ne voulait ni ne parvenait à se défaire. Qu'importe ce qu'elle lui avait fait subir un peu plus tôt, il lui rendait coup pour coup. Qu'à cela ne tienne, elle ne lâcherait pas les armes aussi aisément. « Alors pourquoi m'as-tu sauvé, à la Tour ? » Empêcher sa voix de trembler, de peine ou de colère, était un vrai chemin de croix. Ca et là, les syllabes tressautaient, trahissant son malaise grandissant. Impossible de déterminer si elle se retranchait derrière sa sempiternelle image de sang-pure ou si les fissures ne faisaient que s'élargir. Elle reprit, l'empêchant de répondre : « Non, ne dis rien. Tu as raison, ça n'a aucune importance. Pas plus que quand je te regarde, j'ai l'impression qu'un inconnu a remplacé le garçon qui m'a fait découvrir un monde que je ne soupçonnais pas. Et bien plus encore. Tu as raison : tu n'as pas la moindre idée de ce que je pense ou de ce que je veux, pas seulement parce que ça n'a aucune importance mais parce qu'au fond, ça ne t'intéressait pas hier et cela ne t'intéresse toujours pas aujourd'hui. N'oublie pas, je ne suis qu'une putain de Mangemort. » Un sourire sarcastique lui aurait paru approprié, néanmoins, même son instinct de conservation ne parvenait pas à retrousser ses lèvres sèches. « Pour ta soeur, donne-moi simplement le nom des lieux que tu as déjà visité. Si tu as des noms de sorciers ayant pu l'approcher ces deux derniers mois, je verrai également ce que je peux faire auprès d'eux sans éveiller les soupçons. » Qu'est-ce que tu veux, Scylla ? Qu'est-ce que tu penses ? Allez dis-moi. La Bête l'observait des tréfonds de son âme, curieuse. Peut-être la réponse se trouvait-elle juste sous son nez. Ou alors, il n'y avait plus qu'à creuser.

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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Dim 19 Nov - 15:32
« Alors pourquoi m'as-tu sauvée, à la Tour ? »  La réponse était simple, facile à formuler. Jusqu'à peu, elle n'avait tenue à trois petits mots, sept lettres qu'on se murmure au creux de l'oreille. Dans la tour ça avait claqué comme une évidence, comme un impératif indéniable. Ça lui avait apparu juste de l'aider, de la protéger alors que maintenant... Maintenant le sang qui s'écoulait de sa main diaphane ne l'émeuvait presque pas, Car maintenant deux lettres supplémentaires s'étaient greffées à l'équation, imposant une fin à un sentiment que Nero avait cru intarissable. Temps cruel que l'imparfait. Mais Scylla lui avait facilité la tâche, elle avait rendu aisé de ne plus l'aimer. Une part de lui, lui en était presque reconnaissant, il pourrait avancer maintenant, de ça à cet instant il en était persuadé. Alors il ne protesta pas quand la mangemort l'empêcha de répondre, ne força pas la réponse qui s'était instantanément formée au bout de ses lèvres. Elle ne voulait pas savoir, et lui ne voulait pas avoir la crasse bêtise de céder à la tentation de lui retourner sa question. Et elle, pourquoi l'avait-elle sauvée ? Cette enigme avait occupé ses insomnies, ses hypothèses conduient jusqu'ici. Nero n'avait toujours pas la réponse, seulement la cuisante certitude qu'il avait eu tort. Pourtant, il faudrait lever le voile sur ce mystère, pas pour exumer les espoirs fraichement mis en terre de Nero, mais déterminer s'il pourrait faire confiance aux informations que Scylla pourrait lui donner. 

Nero cramponna ses mains sur les accoudoir du fauteuil, et s'enfonça un peu plus dans ce dernier goûtant avec délice à un confort perdu depuis longtemps. De quoi atténuer la nouvelle salve de mépris de la Lagides. Un haussement d'épaules fut tout ce qu'il eut à lui offrir en réponse. Il lui avait promis sa soumission, non ? Il lui offrait sur un plateau. Sage et agréable, et ça il ne pouvait l'être en ouvrant la bouche, pas en lui répondant. Il n'aurait pas pu lui expliquer sans hurler que l'inconnu qui se trouvait dans le fauteuil, c'était elle qui l'avait façonné. Que c'était SA FAUTE à ELLE s'il était cette sinistre chose faite d'aigreur et de désespoir qu'il méprisait. Qu'il se haissait pour l'avoir laissé lui faire ça, presqu'autant qu'il la haissait de le faire se sentir toujours plus insignifiant. Il aurait crié, éraillé sa voix, ses yeux se seraient sans doute fait moins secs, il aurait été injuste, et sa colère n'aurait pas été plus apaisée, et ça n'aurait conduit à rien. Rien qui ne lui permette de retrouver sa soeur. Alors, Nero se contenta de soulever ses épaules, affichant un détachement qu'il était loin d'éprouver. 
Peut-être que s'il se répétait suffisament que tout ceci lui était égal, il se ferait aussi indifférent que Scylla. 

 "Je ne peux pas te donner de telles informations sur nos recherches, le moins tu en sais sur les actions des phénix et mieux l'Ordre se porte. " Question de bon sens. Nero refusait de trahir qui que ce soit, ou d'empirer la situation de Lizzie. Leurs visites des Manoirs mangemorts étaient le plus souvent passé inarperçue, ce qui était profitable à leur escouade puisque cela n'inquiétait pas l'ennemi. S'ils venaient aux oreilles que les phénix se lançaient dans des visites nocturnes des manoirs ancestraux, leur sécurité serait considérablement renforcée. Il ne pouvait pas décemment lui parler de Kiara et Joaquim toujours pas recensé comme terroristes par le ministère et qui menaient aussi leur enquête de leur côté auprès de sorciers pouvant potentiellement avoir des informations. 
 "Mais, je peux te filer des noms de sorciers, et d'autres trucs sur lesquels tu pourrais te renseigner. Le mieux c'est que je te l'écrive. Ça sera plus simple. " Fuyant le regard qu'il devinait courroucé de la Lagides, Nero se concentra sur la recherche d'un carnetdans ses larges poches aggrandies magiquement de sa doudoune. Après une longue minute ponctuée de quelques putain d'agacement, le sang-mêlé extirpa enfin un cahier rose à spirale. Trouvé dans les ruines de l'ancien monde, le cahier, contrairement à la petite fille qui avait dû le posséder, avait survécu au projet Filet du Diable. Il décrocha le stylo moldu qui était accroché, et commença à griffoner avec soin les pistes à explorer. L'exercice était inconfortable pas parce qu'il se faisait sous le regard brûlant de Scylla, pas parce qu'il avait pour seul réel appuie l'accoudoir sur lequel il faisait tenir en équilibre son cahier. Non, parce qu'il devait choisir chaque mot, chaque filon avec soin pour ne pas risque de trahir son camp. Et puis se rajouterait des considérations un peu plus bête, Nero se trituerait la tête pour ne pas rendre à la sang-pure une copie truffée de fautes. Il ne voulait pas lui laisser une nouvelle chance de l'inonder de son mépris. Dix longues minutes plus tard, Nero avait noirci tout une page recouvrant de ses mots le papier rose et les petites fleurs qui le parsemaient. L'exercice demandant toute sa concentration, avait au moins eu le mérite de le calmer un peu. Au fil de l'écriture sa main tremblante de rage s'était calmée, se focaliser sur Lizzie, la possibilité de la retrouver avait quelque chose d'apaisant. Écrire lui donnait l'impression de reprendre le contrôle. Il arracha la page du carnet, puis se leva comme un ressort pour la donner à la mangemort. 

"Voilà. "Lâcha-t-il simplement, alors que Scylla balayait d'un regard sa liste. Cinq noms avaient été entouré, et comme pour souligner un peu plus leur importance, Nero les pointa de nouveau d'un coup de stylo. "Azkaban. Dolohov. Mckay. Lagides. Kark. "récita-t-il à une Scylla qui avait fallu approcher d'un peu trop près. D'instinct, il recula.  "On pense qu'elle a peut-être été à Azkaban. Elle n'a pas été arrêtée officiellement par les pacificateurs, mais comme la limite est plutôt mince entre mangemort et serviteurs du ministère, elle pourrait très bien avoir été envoyée là-bas.  Ce qui nous amène à Dolohov. Ils ont le contrôle de la prison, et ils sont de ta famille, c'est une piste à exploiter. Evidemment il y a l'autre... " Pute, voulut-il dire avant de se raviser, se rappelant qu'il avait promsi d'être sage. "Vivienne Mckay, elle l'a capturée. Peut-être que vous l'avez laissée la garder, en guise de récompense ? C'est bien un truc de mangemort ça. Le fait est que son Manoir nous est inacessible, tout comme elle. Et puis Lagides...Harmakhis Lagides est le chef du département de la justice magique, doublé d'un mage noir, et mangemort influent. Il doit clairement savoir où se trouve Lizzie. Et enfin, Kark. Ton père et ta tante. J'ai dû mal à imaginer que les deux chefs des mangemorts ignorent où se trouve en ce moment leur plus précieux otage. " Il y eut un moment de flottement, alors que Nero lui demandait ni plus ni moins de trahir sa famille. Le sang-mêlé fixait le visage impénétrable de la sang-pure, puis finit par lâcher la question qui trottait dans un coin de sa tête depuis qu'elle l'avait libéré.  "Qu'est-ce que tu as à gagner dans tout ça, Scylla ? Pourquoi tu acceptes de te lancer dans ça ? "
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Sang : Sang-pur
Statut : Bolosseuse à vie de Nero Callaghan
Métier : Ancienne acrobate-funambule et dresseuse de créatures magiques pour le Chimeria Horror Show. Aujourd'hui, fugitive dont on veut la tête sur une pique.
Baguette : Bois de châtaigner, poil d'Ayala doré, ; 18,5 cm & rigide
Epouvantard : Son fils lui étant arraché, conduit à la potence où l'on ferait couler son sang ... Mêlé.
Dialogue : [color=#ff6699]
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Possède le don du Chuchoteur ¤ Porte la Marque des Ténèbres ¤ Mangemort repentie en 2047, elle est désormais membre de l'Ordre du Phénix, fugitive avérée et recherchée. Comme traîtresse à son rang & à son sang. ¤ Mère d'un petit sang-mêlé, Niallàn Callaghan. « Bébé chou », pour les intimes.
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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Lun 20 Nov - 0:36
Bring on the night
Nero & Scylla

" Je ne peux pas te donner de telles informations sur nos recherches, le moins tu en sais sur les actions des phénix et mieux l'Ordre se porte. " Elle n'empêcha pas ses yeux de se lever vers le plafond. Il avait besoin de son aide, oui ou non ? N'était-ce pas pour cela qu'il était venu, et uniquement pour cette raison ? Pourtant, derrière son agacement, elle ne pouvait que reconnaître l'intelligence de cette réponse. La Marque serpentant sur ses reins depuis un peu plus d'un an justifiait à elle seule la retenue du Phénix. Et que dire des missions auxquelles elle avait participé. Des siens qu'elle avait tué. Était il au courant ? Se souvenait-il des deux silhouettes qui étaient apparues dans la psyché détraquée sur le plateau ? Probablement pas. Sans quoi, il aurait jeté le dévolu de son désespoir sur une autre de ses conquêtes. Bien que parmi toutes celles qu'il avait dû engranger, concernant son problème majeur actuel, elle restait encore le meilleur contact qu'il pouvait espérer.

Il n'empêchait qu'il lui fallait quelque chose. Malgré toute sa bonne volonté aux origines incertaines, la rousse ne pouvait pas - ne voulait pas - risquer tout ce qu'elle avait, sa liberté, voire sa vie en premier lieu, en retournant tout le monde magique. Il lui fallait un point de départ. Des noms, des lieux, une chronologie. N'importe quoi qui ne lui donnerait pas l'impression de se jeter tête baissée dans un bain dont elle ignorait s'il était de souffre ou d'acide. A savoir si le jeune homme le sentit ou s'il en avait déduit la même chose, mais enfin, il parut décidé à partager un peu de ce qu'il avait pu récolter en deux mois. Le laissant à son langage châtié et aux considérations de la profondeur de ses poches, elle termina les soins de sa main. Le lendemain, elle irait trouver Mimi afin qu'elle fasse disparaître les conséquences de son emportement. Si la médicomage n'était pas du genre à se perdre en questionnements, Scylla voyait déjà émerger l'excuse qu'elle ne manquerait pas de lui servir, cette dernière à base de « oups quelle maladroite » et de « ça m'apprendra à me lever la nuit sans allumer la chandelle ». Tellement bateau qu'elle ne pourrait qu'y croire. Et après tout, ne soignait-elle pas les stigmates de son existence de circassienne - ainsi que celle de Kark - depuis toujours ?

Jetant une oeillade de biais, elle put constater que Nero s'était muni d'un ... D'une ... Impossible de se rappeler du nom de l'objet moldu. Cela ressemblait à un grimoire, mais en plus fin et autant dire que la couverture cartonnée n'avait rien à voir avec du cuir de dragon. En plus, c'était rose et joliment orné de petites fleurs enfantines. Le contraste avec la mine burinée, terne et si sérieuse de son interlocuteur était saisissant. Voire risible, en d'autres circonstances. Malheureusement, rien ne prêtait à rire, ce soir-là. Aussi, retournant à ses occupations, elle entreprit de reprendre sa paperasse là où son père l'y avait laissé. Oui, assise à son secrétaire, la demoiselle, jambes croisées, la plume grattant le parchemin, retournait à ses affaires comme si le reste ne l'intéressait que très peu en comparaison - une nonchalance que le garçon ne manquerait pas de mettre à son discrédit dès qu'il en aurait l'occasion. Alors qu'en vérité, il s'agissait moins de rattraper un quelconque retard que de s'occuper l'esprit pendant qu'il s'appliquait. Ses membres étaient toujours fébriles, agités par la tension qui l'habitait. La rongeait, même. Rarement la Lagides ne s'était sentie aussi habitée. Ce que tu fais, ça s'appelle de la trahison, petit cygne roucoulait la Bête, euphorique. Extatique, plutôt. Cette dernière sentait que son hôte était en train de muer, qu'importe que les raisons soient encore nébuleuses pour elles deux. Trahir ta famille, ton mari, tes amis, ta faction ... Pour un choix. N'as-tu même pas un petit peu honte ? Tu devrais. Il lui sembla même, de côté, apercevoir les contours indistincts de la silhouette familière de son oncle. Il aimait venir la hanter, parfois. Elle savait bien qu'il ne s'agissait que d'une réminiscence de son esprit violenté, pour autant, elle était si symptomatique de tout ce qui n'allait pas qu'elle peinait à s'en convaincre lorsqu'elle apparaissait. L'agitation du Phénix eut le mérite de la ramener à l'instant présent et de faire taire ses tergiversations.

Elle remarqua à peine qu'il avait esquissé un pas de manière à échapper à leur proximité, le regard rivé à la liste qu'il venait de lui fournir. Ses sourcils étaient froncés par la concentration, autant celle réclamée par la lecture que par celle des informations qu'il y ajoutait de vive voix. L'occasion de découvrir à quel point elle avait été déconnectée de la réalité de la guerre ces huit dernières semaines. Du moins, elle n'ignorait pas le statut acquis par ses aînés, pas plus qu'effectivement, Vivienne McKay avait mis une main heureuse sur la O'Meara. Cependant, maintenant que quelqu'un lui résumait les éléments, elle pouvait prendre l'ampleur de leurs corrélations et implications. Elizabeth était un élément liant qui l'effrayait soudain. Vivienne ... Mordred. Sir Andrew. Prenant soin de maintenir ses traits impassibles, elle se contenta de passer une main dans ses cheveux décoiffés. Ne lui dis rien. Tais-toi, tant que tu ne sais pas. Et cette fois, ce n'était pas l'Autre qui parlait. Plutôt l'écho de sentiments aussi malvenus qu'inutiles, qu'elle ne pouvait pourtant pas totalement ignorer.

" Qu'est-ce que tu as à gagner dans tout ça, Scylla ? Pourquoi tu acceptes de te lancer dans ça ? " Les interrogations du sang-mêlé de l'extirpèrent de ses sombres pensées. Leurs prunelles se heurtèrent. Deux miroirs d'inflexibilité. Ils se jaugèrent. Un nouvel ange élut domicile entre eux avant qu'elle ne se décide à lâcher : « Je ne te fournirai pas une réponse que je t'ai déjà donné il y a longtemps et que tu ne veux pas entendre. » Paroles sibyllines qu'elle s'empressa, comme toujours, de détourner en enchaînant aussitôt après. « Du reste, ça ne te regarde pas. » Plus précisément, cela ne te concerne plus. Elle ne pouvait imaginer qu'il subsiste, après le discours haineux qu'il lui avait servi, le moindre sentiment agréable à son égard. Pour peu qu'il en ait eu. Car la Tour ne comptait pas. Non, cela ne devait pas compter. « Je ne peux te donner aucune garantie. Mes faits d'arme ne font pas exactement de moi la Mangemort la plus demandée depuis deux mois. Ni la Kark ou Lagides, d'ailleurs. Mon nom m'ouvre moins de portes que tu pourrais le croire. Néanmoins, j'ai des contacts et des oreilles sur lesquelles compter. Tu devras te contenter de ça. » Sans se départir de son air fier, presque hautain, si bien assorti à l'attitude qu'elle lui servait depuis son irruption dans cette chambre, elle plia la page colorée plusieurs fois jusqu'à la ranger au seul endroit où nul n'irait la chercher pour l'instant. A savoir, dans son décolleté. Plus tard, elle lui trouverait une cachette sûre, la relirait jusqu'à l'apprendre par coeur. Puis, elle la brûlerait. Son instinct stratège, à la limite de la fourberie, aurait du la glacer. Au lieu de ça, elle sentait une force nouvelle venir lui brûler les veines. Elle ne savait pas pourquoi. Pas vraiment. Pas encore. Elle sentait seulement que c'était la bonne chose à faire. Elle avait le comment. Et pour ce soir, ça lui suffisait.

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Nero Callaghan
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Nero Callaghan
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Crédits : Tata Kim

Age : 27 ans
Sang : Sang-mêlé
Statut : Conjoint de Scylla Kark, père de Niallàn Callaghan.
Métier : Fugitif
Baguette : 30 cm, souple, bois de cornouiller, ventricule de dragon
Epouvantard : Un classique parmi les parents, le cadavre de son rejeton.
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Re: Bring on the night - Scylla
ce message a été posté Lun 20 Nov - 19:48
Sa colère avait été mise en sourdine par les préparatifs, alors Nero n'avait rien dit, rien ajouté, offert un simple hochement de tête en guise d'approbation.  Il fallait  se contenter de ça. Se borner à ce qu'on daignait bien lui offrir, ça résumait tout à la fois sa vie faite de privations et sa relation avec Scylla. Alors le sang-mêlé se contentait de cette aide qu'elle offrait, tout comme il s'était contenté de la réponse qu'elle lui avait donné. Il n'avait de toute façon pas tellement le choix, ou en tout cas aimait à se persuader qu'il n'en avait plus. Sans le savoir il devenait tout ce qu'il avait reproché à Scylla des mois plus tôt : lâche. Le Callaghan se rangea derrière la pensée que s'il insistait encore, il finirait une nouvelle fois ligoté et bâillonné. Et puis de toute façon, il n'avait rien compris à sa réponse et encore moins fait le lien avec ses mots doux glissés entre deux insultes cet atroce jour de septembre. Et puis comment retenir autre chose que son dégout, quand elle le toisait comme ça ?

Étrangement pragmatique pour son tempérament, Nero se focalisa sur les détails logistiques."Il faut qu'on convienne d'un jour pour faire un point sur l'avancé de tes recherches." Fuyant le regard noir de mépris de son interlocutrice, Nero se focalisa sur ces mains blessées qui pliaient habilement le bout de papier rose entre ses doigts. "Dans deux semaines, ça serait jouable. Il faudrait trouver, déterminer un endroit neutre où on puisse se rencontrer sans attirer l'attention ni sur toi, ni sur moi. Ici avec Sal-"Le reste du prénom resta coincé dans sa gorge alors que son regard s'accrochait toujours au petit carré de papier, suivant sa progression jusqu'au creux des seins de Scylla. Il se figea un instant, électrifié qu'il était par tourbillons de sensations qui l'avait assailli. C'était fou de ne plus l'aimer, mais la désirer encore. Putain de Kark. Il releva la tête comme un enfant pris en faute, avant de fixer ses yeux confus sur le fauteuil où se trouvait ses deux manteaux.

"Avec Salomé c'est trop dangereux dans cette maison. " Il avait repris le fil de son discours comme si de rien n'était, comme si un bref instant il n'avait pas entrevue une autre issue à cet entretien. Pour enterrer ses pensées lascives, il s'éloigna toujours un peu plus de Scylla et commença à enfiler sa veste. "Kynance Cove. " lâcha-t-il simplement alors qu'il ajustait maladroitement le col du manteau. "La plage de cet été. " Celle-là même où ils avaient ri jusqu'à s'en faire mal, brûlés leurs peaux et leurs yeux sous le soleil et sur le sable. Celle-là même où il l'avait aimé. Après tout ce qu'ils s'étaient dits et faits, ce souvenir avait quelque chose d'irréel, de faux. "À cette époque de l'année, il n'y a jamais personne." Voilà qui justifiait son choix bien plus que le souvenir d'une Scylla extatique qui l'entrainait dans l'eau. Il frotta son visage d'une main malhabile pour chasser le souvenir. "Disons 16h, le soleil aura déjà commencé à se coucher, et tu ne seras pas en retard pour ta représentation au Chimeria. " Il enfila cette fois-ci sa doudoune, comme on enfile sa cuirasse pour retourner au combat. Mais ce n'était pas un chevalier que Nero comptait terrassé, ni un terrible mage noir, son seul combat était contre l'interminable hiver 2047. "Ça t'ira ? " demanda-t-il finalement en remontant cette fois-ci son interminable fermeture éclair. Scylla était d'accord, il avait rassemblé ses affaires. L'heure du départ avait sonné. Sans trop savoir comment, ils s'étaient de nouveau retrouvé l'un en face de l'autre, sans doute parce que Scylla était sur le chemin de la porte. Il fallait dire quelque chose, Nero le sentait. Mais dire au revoir alors qu'ils ne s'étaient pas même dit bonjour lui semblait débile, alors il opta pour une autre forme de politesse. " Merci." Nero n'éprouvait pas tellement gratitude, pas après les insultes, pas après les sorts. Seulement, c'était le seul mot qui lui avait semblé approprié. Pour chasser le malaise, il enchaina abruptement. " Fais ce que tu peux et on s'en contentera. "Il la contourna pour aller presser la poignée de la porte, et mieux stopper son geste. " Mais Scylla, il faut que tu comprennes quelque chose. Il n'y a pas que moi d'impliqué dans cette affaire, et ce qu'on s'est dit ici ne restera pas qu'entre nous. Je comprends qu'à moi tu ne veuilles pas me donner tes raisons, j'ai bien capté quel était le problème. Mais Scylla, si tu fais bien ce que tu as promis de faire, on va exiger de comprendre pourquoi, et à ce moment-là tu devras donner une réponse. " La porte grinça alors qu'il l'entrouvrit pour se frayer un passage. Par lâcheté, il refusa de jeter un regard en arrière se focalisant sur la pénombre du couloir qui déjà le recouvrait. " Kynance Cove, le 12 janvier, à 16h. " rappela-t-il une dernière fois de se laisser engloutir dans le noir d'encre du corridor. Sans un bruit, comme s'il s'était déjà effacé de la bâtisse, il traça son chemin vers la sortie, vers le frimas de décembre. Loin de Scylla.
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Re: Bring on the night - Scylla
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