« Tu parles. 'Paraît qu'il adore ça, le doloris. » ricana la O'Meara en jetant un regard pire que moqueur à son petit frère. Heureusement pour elle, et dommage pour Nero, il n'oserait pas la tatane derrière son crâne vide, lui. Ou à tout le moins n'en aurait-il pas le temps. Le sol trembla sous leurs pieds. Les statues. « Saloperies de merde. » Doux souvenirs. La place de l'Ascension, des mois, des années auparavant. Avant les chaînes. Avant le noir, total et infini. Avant les McKay. Avant Azkaban. Le début de tout. Et un dénouement si proche. Elle inspira. « On fonce au ministère ! » Inutile de la prier, Lizzie piquait déjà un sprint comme si sa vie en dépendait. Ce qui était probablement le cas.

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Un peu plus tôt

« Met-la dans le cul du Lagides ... » Forcément, ce petit mot d'Ed, il avait été pour elle. Arrivé à sa hauteur, le garçon lui avait fourni les potions dont ils auraient besoin pour leur mission. Oui, leur mission. Parce que cette fois, Lizzie y participait. Rester en arrière lors de l'attaque de Poudlard avait éveillé en elle un tel sentiment de frustration, qu'elle s'était jurée qu'on ne l'y reprendrait pas deux fois. Elle se sentait désormais suffisamment forte. Elle avait récupéré sa baguette, s'était entraînée et même que maintenant, elle dormait presque la nuit ! Tout espoir n'était pas perdu. Au contraire, il était complètement permis. N'en déplaise à sa famille, laquelle, tous membres confondus, avait tenté d'objecter. L'un en bougonnant, l'autre en beuglant haut et fort, ou encore en s'essayant à la négociation d'une voix douce, voire carrément infantilisante. Vous me faites tous chier. Je le ferais et vous m'en empêcherez pas était la réponse qu'elle leur avait renvoyé, avant de tourner les talons. Et voilà qu'elle y était. Une Phénix parmi d'autres, dans cette foule compacte, nombreuse ... Pratiquement tous les membres de l'Ordre, réunis pour un seul et même objectif. Faire tomber le Ministère, ainsi que ses enculés de Bouffeurs de Morts. Une belle vengeance en perspective. « Compte sur moi, Eddy ! » avait-elle répondu, large sourire aux lèvres. Et le goût de la bile au fond de la gorge. Personne ne la verrait ensuite s'échapper quelques instants, le temps de vomir son maigre déjeuner dans un coin sombre. Personne ne saurait à quel point Lizzie O'Meara était, absolument et forcément, terrifiée à l'idée de ce qui les attendait.

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Cavalant dans le top trois, elle fut aussi l'une des premières à s'arrêter. Huit ce qu'elle devinait être des sbires Mangemorts, faute d'uniforme, leur barrait la route dans l'Atrium. Pas le temps de s'extasier sur sa découverte du Ministère de la Magie qu'on venait déjà pourrir l'ambiance. « Salut les moches ! Alors, c'est par où la visite guidée ? » La vision de sa silhouette tira à peine l'ébauche d'un froncement de sourcils à leurs adversaires. Ils connaissaient ce visage ... Mais d'où ? Les affiches, sans doute. Oui, seulement, laquelle ? Il y en avait tant qui ornaient les murs, aujourd'hui. « Rentre chez tes parents jouer avec tes rouges à lèvres, gamine. Ça te ferait pas de mal de t'arranger un peu, d'ailleurs » Allez, un gros macho, un ! Qui semblait hésiter à l'attaquer, cela dit. Il fallait dire qu'elle faisait un peu frêle, sur ses cannes encore maigrichonnes. « On les neutralise et on sécurise l’accès aux ascenseurs pour le reste des troupes ! » Lizzie eut un sourire mauvais. « Justement, maman a dit : on neutralise. EVERTE STATUM. » Le Mangemort para. Un brin trop tard. Juste de quoi manger le joli marbre plutôt que le mur. Ça lui apprendrait à se fier aux apparences. « ALORS, A QUI LE TOUR ?! » brailla-t-elle à la cantonade. Décidément, elle la sentait drôlement bien, cette mission !

Résumey a écrit:

Lizzie, malgré une grosse appréhension cachée sous ses airs bravaches, parvient à everter statumer l'un des Mangemorts - qui lui a clairement dit qu'elle était moche, d'ailleurs. Le susnommé n'arrive pas à parer tout à fait le sortilège et va bouffer le sol un peu plus loin.

Il savait pas trop ce qu’il foutait là. Du moins : il savait ce qu’on devait faire, mais pas pourquoi il s’était embarqué avec les autres porteurs de baguette. Déjà, il se sentait un peu inutile – gros euphémisme quand on jetait un coup d’oeil à son air perdu et son inquiétude latente qui se trahissait par un léger tremblement de jambes. Inutile, oui, c’était bien le mot. Au début ça semblait faisable : on lui proposait d’attaquer des Mangemorts et en tant qu’homme simple, il avait accepté. C’était mieux que dormir dans un caniveau en attendant la mort, qu’il s’était dit en haussant les épaules. Mais de là à se téléporter – pardon, ils disent « transplaner » – et se retrouver avec un groupe de sorciers pour qui il devait paraître bien ridicule avec sa batte de baseball alors qu’eux pouvait lancer des sorts qui donneraient une attaque à un épileptique. Ouais … se poser des questions sur sa présence ici, c’était légitime.

Il était volontaire, c’était pas le problème. Mais il y comprenait pas grand-chose à ce qui se racontait autour de lui et le sentiment d’avoir l’air vraiment con n’arrêtait pas de grandir. Et rencontrer la première opposition n’avait rien arrangé. Déjà parce qu’il avait essayé de tout son cœur de déchiffrer l’échange entre la fille à la tête du détachement et l’ennemi et ça n’avait rien donné – ça n’avait rien d’amical, mais ça y’avait pas besoin d’être bilingue pour le deviner – et puis elle l’avait envoyé bouler plus loin comme si ça ne lui avait demandé aucun effort. Là, Tony avait jeté un coup d’œil à son arme, et il regrettait déjà d’être venu. Mais comme on dit, qui ne tente rien n’a rien, et il n’était pas du genre à laisser tomber si facilement. Tant pis, tant qu’à être là, mieux valait ne pas se comporter en boulet. Alors il resserre sa poigne sur son arme, il inspire un grand coup, et oublie les cinq bières qu’il s’est enfilé plus tôt dans la journée.

Aussitôt son courage rassemblé, il s'avance vers un de ces fachos magiques dont il ne comprend pas la structure idéologique. Le plus proche ne l'a pas vu approcher : ou sans doute ne le prenait-il pas assez au sérieux pour se tourner vers lui. Quoi qu'il en soit, il a laissé une ouverture et Tony en profite pour frapper de toutes ses forces dans la tête, en pensant à la Piñata des dix ans de sa cousine. Que de mauvais souvenirs. La rancœur, ça paye plutôt bien, car non seulement il ne rate pas son coup, mais il y a mis tellement de bonne volonté que le Mangemort tombe à la renverse, ko.

C'était peut-être pas si mal parti après tout.

A la fin de l'envoi, je touche:

Previously on fdd:

Dire que j’avais une boule au ventre serait un gros euphémisme. Nan nan, dans mes intestins on pourrait plutôt dire que j’avais l’un de ces énormes ballons sur lesquels les vieilles s’assoient et font des exercices pour garder un cul d’une taille relativement gérable. En fait j’avais pas tellement envie d’être là ; malgré mes résolutions de me montrer plus utile pour l’Ordre du Phénix, c’était assez difficile d’aller contre mon instinct de lâcheté légendaire. Mais bon, c’était la grande bataille finale, celle qui allait tout changer, donc je ne pouvais décemment pas rester chez moi en prétendant avoir cours d’aquabourpif et laisser les autres se battre pour moi, pas après tout ce que l’Ordre avait fait pour moi. Donc je me suis porté volontaire, à contre-coeur certes, mais volontaire quand même.

L’avantage de vivre sa vie avec un faux visage, c’est qu’on a pas besoin de se cacher quand on fait des trucs illégaux, comme renverser un gouvernement oppressif par exemple – c’est une expérience assez universelle, non ? – et c’est donc la truffe au vent que je traversais la place de l’Ascension au pas de course, tentant de garder le rythme imposé par Lizzie qui fendait les airs tel un obus (moi qui pensais être le plus sportif du groupe, je me fourrais la baguette dans l’œil jusqu’au tibia apparemment), et qui semblait aller beaucoup mieux ces derniers temps, soit dit en passant. Et puis, aucun intérêt de se cacher quand on est sur le point de mettre fin à la tyrannie qui nous pousse à vivre dans le mensonge, non ? Voilà, c’est ça l’attitude à adopter : la positive attitude, comme on dit ! On va y arriver, c’est le grand jour ! Enfin, le grand soir.

La creepytude du ministère de la Magie me fait frissonner. Enfin, je pense que c’est ça l’espèce de fourmillement que j’ai ressenti en entrant dans la pyramide, mais j’ai pas vraiment le temps de m’interroger plus en profondeur sur le sujet qu’il faut passer à l’attaque. Il faut nettoyer l’atrium pour libérer l’accès aux ascenseurs au gros de nos troupes. Lizzie casse la gueule à un vilain, et Tony le punk à chien aussi. Conscient de la barrière linguistique qui me sépare du moldu, je décide de communiquer avec lui en utilisant le langage universel des signes, à savoir un pouce tendu avec un grand sourire et un « Yeaaaaaaaaaaah !!! Tony ! » tonitruant qui me déconcentre juste assez pour ne remarquer l’éclair vert qui fonce vers moi qu’à la dernière seconde. « Woups ! » je m’exclame en évitant le sortilège de mort d’une gracile pirouette sur le côté. « Sa mère, j’ai failli y passer ! » Mon coeur bat la chamade dans ma poitrine alors que je m’accorde une demi-seconde de répit, avant de pointer ma baguette vers le bouffetrépas qui a eu l’audace de m’attaquer. « Flagellum ! » Le fouet qui apparaît au bout de ma baguette le frappe pile entre les deux yeux, le faisant reculer de  quelques pas en se tenant le front de la main gauche, pendant que je repartais à l’assaut en faisant s’enrouler le fouet autour de son poignet droit. Après quelques manœuvres de ma main experte de circassien expérimenté (si si), le mangemort finit tête la première contre une colonne avant de tomber au sol, inconscient.

Bon bah ça s’annonçait pas si mal que ça cette histoire, j’avais peut-être bien fait de venir !

Dans les épisodes précédents a écrit:

Lizzie, malgré une grosse appréhension cachée sous ses airs bravaches, parvient à everter statumer l'un des Mangemorts - qui lui a clairement dit qu'elle était moche, d'ailleurs. Le susnommé n'arrive pas à parer tout à fait le sortilège et va bouffer le sol un peu plus loin.

Tony, pas ultra à l'aise après réflexion, suit son groupe en essayant de comprendre ce qui se passe autour de lui. Manque de pot, l'anglais ça n'a jamais été son fort. Quoi qu'il en soit, il ne s'en sort pas si mal : il met déjà à terre un premier Mangemort avec la simple force de ses petits bras.

Charlie félicite Tony pour son homerun avec un pouce levé bien lourdingue, évite de peu un avada et envoie un sale mangemort valser contre une colonne en le balançant du bout d'un fouet.

Citation :

Lizzie, malgré une grosse appréhension cachée sous ses airs bravaches, parvient à everter statumer l'un des Mangemorts - qui lui a clairement dit qu'elle était moche, d'ailleurs. Le susnommé n'arrive pas à parer tout à fait le sortilège et va bouffer le sol un peu plus loin.

Tony, pas ultra à l'aise après réflexion, suit son groupe en essayant de comprendre ce qui se passe autour de lui. Manque de pot, l'anglais ça n'a jamais été son fort. Quoi qu'il en soit, il ne s'en sort pas si mal : il met déjà à terre un premier Mangemort avec la simple force de ses petits bras.

Charlie félicite Tony pour son homerun avec un pouce levé bien lourdingue, évite de peu un avada et envoie un sale mangemort valser contre une colonne en le balançant du bout d'un fouet.

Lyne n'a pas franchement peur (mode suicidaire une fois de plus activé) et est plutôt prête à en découdre en totale inconscience, elle est calme et ultra concentrée, et Stupéfixe un vilain mangemort.

Donc, si on résume : a écrit:

Lizzie, malgré une grosse appréhension cachée sous ses airs bravaches, parvient à everter statumer l'un des Mangemorts - qui lui a clairement dit qu'elle était moche, d'ailleurs. Le susnommé n'arrive pas à parer tout à fait le sortilège et va bouffer le sol un peu plus loin.

Tony, pas ultra à l'aise après réflexion, suit son groupe en essayant de comprendre ce qui se passe autour de lui. Manque de pot, l'anglais ça n'a jamais été son fort. Quoi qu'il en soit, il ne s'en sort pas si mal : il met déjà à terre un premier Mangemort avec la simple force de ses petits bras.

Charlie félicite Tony pour son homerun avec un pouce levé bien lourdingue, évite de peu un avada et envoie un sale mangemort valser contre une colonne en le balançant du bout d'un fouet.

Lyne n'a pas franchement peur (mode suicidaire une fois de plus activé) et est plutôt prête à en découdre en totale inconscience, elle est calme et ultra concentrée, et Stupéfixe un vilain mangemort.

Nero, en bon hippie kamikaze n'a pas peur, et est tout excité d'être là. À Noter qu'il commence toujours les event comme ça, et finit toujours ronchon à la fin. À noter également, qu'il n'apprend pas franchement de ses erreurs. Il lance un expulso sur un autre vilain mangemort qui faisait pleuvoir les sorts sur sa belle personne.

Résumé du tour:

Ils se débrouillaient bien. Même le petit moldu français qu'au demeurant, Lizzie trouvait vachement sympa et peu contrariant - certainement parce qu'il parlait mal leur langue, et donc, avait peu de chance de la contredire. Un bon coup de batte et une bonne mentalité. Tout pour lui plaire. Contrairement aux divers moches encore debout. Par chance, les mamans ne tardèrent pas à finir le ménage et quelques minutes plus tard, les portes de l'ascenseur s'ouvraient telles les cuisses d'une rouquemoute devant un Callaghan. « Et va bien t'niquer ! » brailla-t-elle au benêt qui crut pouvoir les arrêter d'une phrase. Majeur dressé à son attention à l'appui. Majeur qui picotait d'ailleurs. Un peu comme le reste de ses doigts. C'était chiant. Comme cette horrible musique. « Ça se la pète, genre truc de dingue, sapés comme des princes et même pas foutus de nous ambiancer comme il faut ! » grinça-t-elle et suivant de sa plainte sur la lenteur. Son humour avait l'écho sinistre de l'aigreur. La peur profitait de ce moment de répit pour essayer de se frayer un chemin jusqu'à son estomac. Elle avait beau savoir que ce n'était pas elle, la O'Meara avait l'impression de l'entendre. Vivienne. Qui chantait pour elle. Impatiente et nerveuse, elle s'ébroua. Si elle commençait à penser à ça, la mission risquait de tourner à la crise post-traumatique. « Allez là ! Bouge-toi le cuuuuuuuuuuuuuuuuAAAAAAAAAAH ! » La boîte de métal, peut-être lasse de se faire rabrouer, avait pris les choses en main. Elle crut leur dernière heure arrivée alors que le cahot l'envoyait valser contre le torse malingre de ce pauvre Tony. « Désolée, je pas fais mal toi ? ¹ » demanda-t-elle tout en se remettant péniblement sur ses jambes, lui tendant la main pour qu'il en fasse de même. Bah quoi ? Son français était à chier, mais elle essayait au moins !

Ils avaient enfin atterri - sans être aplatis - et après s'être relevée, jeta un coup d'oeil vers le reste de la troupe. Son mari. Son frère. Ses mères. Son bestah. Toto. Tous en un seul morceau. Ouf. Avec un peu de chance, ils ... Rah putain. Deux débilos en vue, encore plus débilos que les débilos habituels, qui faisaient joujoux et qu'ils avaient dérangé. Heureusement, encore une fois, Jane et Scarlett éloignèrent la menace ... Vite remplacées par d'autres. En un battement de cils, ils étaient passés d'une bête sale un brin sombre et pompeuse à une tempête glaciale. La jeune femme souffla par le nez. « 'M'aurait étonné ... » Et encore, ils n'étaient qu'au tout début de leurs peines, constata-t-elle alors que trois machins volant et sifflant, encore plus laids que Nero au réveil, volaient dans leur direction. Suivant l'ordre de Jane, elle fila droit vers la porte - enfin, non, un peu en biais, à cause du blizzard. Parvint à avancer quelque peu. Entendit un braillement fauve sur sa droite. Leva sa baguette. « Diff ... » Vlan. L'éclair la frappa en plein flanc et Lizzie tressauta sous la brusque décharge. Avant de dire bonjour au sol, le menton en premier. Encore un doux souvenir que celui de ses dents s'entrechoquant sous l'impact.

Les dédééééés a écrit:

Dé 1 : L'avancée dans la tempêêêêête
Oui : On avance, on avance !
Non : On s'étale par terre, on s'étale par terre !

Dé 2 : Les horribles trucs moches qui volent et crachent
Oui/Oui : Elle n'est pas prise pour cible mais attaque. Elle parvient à lui couper les ailes gauches d'un diffindo et la créature est emportée par le blizzard en piaffant/sifflant de douleur.
Oui/Non : Elle n'est pas prise pour cible mais attaque. Elle tente le diffindo et coup juste une aile au machin qui, du coup, chouine de douleur et peine à maintenir son vol dans le blizzard. Au moins, la bestiole est concentrée sur autre chose.
Non/Oui : Elle est prise pour cible et se défend d'un diffindo. Qui blesse à peine l'aile de la créature. Lizzie évite de justesse l'éclair qu'elle se prend en retour de vengeaaaance.
Non/Non : Elle est prise pour cible et n'a pas le temps d'attaquer. Et c'est une bonne décharge qui décoiffe !

Résumé a écrit:

Lizzie continue de faire son intéressante jusqu'à ce que l'ascenseur lui dise de bien claquer sa mouille. Elle s'écrase sur Tony, demande pardon dans un français aussi approximatif que nul, se relève, voit Bill et Bob, se plaint. Se plaint encore quand ils sont soudain transportés dans un nouveau paysage. Essaie de suivre l'ordre de maman, mais se fait encore bien claquer sa mouille par l'une des trois bêtes, qui lui envoie une belle décharge. Du coup, elle se rétame par terre et a le bon goût de ne pas se plaindre, cette fois.

Aussitôt a-t-il explosé la tronche d’un premier Mangemort avec la grâce d’un pélican que Charlie – s’il n’avait pas oublié son nom – l’avait encouragé à sa manière, soit en lui transmettant comme il pouvait un enthousiasme communicatif. D’un côté ça rassurait Tony : au moins l’un d’entre eux appréciait l’effort, c’était un point non-négligeable qui pesait positivement dans la balance de la motivation. Niquel. Alors regonflé à bloc, il se redresse et répond à Charlie par le même sourire amical. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « bière », la baston est déjà terminée et le punk-plus-très-punk est presque fier de lui.
Toujours au même rythme de croisière, on les presse gentiment jusqu’à l’ascenseur histoire de passer au prochain niveau. Pas claustro pour un sou, Tony s’était calé dans un coin tout au fond. Pour le peu de place qu’il pouvait prendre dans un endroit aussi exiguë de toute manière, ça ne changeait pas grand chose. A huit, c’était déjà un miracle qu’ils tiennent tous sans faire céder l’appareil. Mais au moment où les portes se refermaient sur eux, un autre groupe de mages du côté obscur les avait repéré, mais le temps qu’ils mettent en route leur trois neurones communs et qu’ils se concertent sur la marche à suivre, leur sort s’était fracassé sans succès apparent.
Le plus hilarant était la crise budgétaire qui avait sans doute entraîné la conception de la musique d’ascenseur la plus drôle (ou irritante selon d’autres moins appréciateurs du fait-maison) qu’il ait entendu jusque là. Et après ça venait critiquer les moldus. Incroyable.
Il était tellement concentré dans sa critique mentale qu’il n’avait ni remarqué le ralentissement, ni l’arrêt ; la chute brutale en fut d’autant plus flippante. Et en tout bon normand d’origine, Tony avait lâché dans sa barbe inexistante une série d’insultes toutes plus originales les unes que les autres.
Il se remettait même tout juste de ses émotions – après tout il avait passé l’âge pour toutes ces conneries – que le voilà affublé de Lizzie qui manqua de peu de l’étouffer sur le coup. « Désolée, je pas fais mal toi ? » Malgré la situation catastrophique, il avait du mal à retenir le sourire narquois qui se dessinait sur son visage. Si avec ça on le jugeait encore pour son terrible niveau en anglais … « No, no, don’t heu … worry ? » Pour accompagner le tout, il avait hoché la tête dramatiquement en attrapant la main que la jeune femme lui tendait. Bientôt 40 balais, pas un poil de maturité.
Mais comme la vie c’est jamais facile, on ne leur laissait même pas le temps de respirer. Revoilà deux nouvelles têtes, pas l’air plus futés que les autres et qui ne se présentent même pas avant d’attaquer. Pour le coup, Tony ne servait pas à grand-chose, alors il se contenta de se tenir prêt. Manque de pot, et surtout qu’il n’y comprit rien, le temps sembla se désassembler tout autour d’eux.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, ils étaient paumés quelque part en montagne avec pour seule compagnie la version sorcière d’une variété de pokémon particulièrement laide. Il allait falloir les vaincre pour atteindre la porte à la fin du parcours ; dommage pour Tony, il n’avait pas emmené Sid avec lui pour engager le duel.

Dé 1:

Malgré le froid, malgré la bourrasque, Tony se plante sur ses deux pieds, bien décidé à ne pas se faire humilier par ce nouvel environnement, d'autant plus qu'il en avait connu des plus hostiles (les réunions de famille, très dangereux) et que ce n'était pas quelques tours de magie qui allaient l'impressionner. «'Peuvent pas tout simplement se rendre, non, ce serait trop facile. Faut qu'ils soient casse-couilles jusqu'au bout.» Très honnêtement, il n'était pas franchement ravi.

Dé 2:

Non loin se dessinent les créatures mais puisqu'il dépasse à peine du sol, c'est tout juste si elles l'ont remarqué ... Ou qu'elles font mine de ne pas l'avoir vu. Avec la tempête de neige qui fait rage tout autour, c'est compliqué de faire attention à ce qui se passe à côté.

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Spoiler:

Citation :

Lizzie continue de faire son intéressante jusqu'à ce que l'ascenseur lui dise de bien claquer sa mouille. Elle s'écrase sur Tony, demande pardon dans un français aussi approximatif que nul, se relève, voit Bill et Bob, se plaint. Se plaint encore quand ils sont soudain transportés dans un nouveau paysage. Essaie de suivre l'ordre de maman, mais se fait encore bien claquer sa mouille par l'une des trois bêtes, qui lui envoie une belle décharge. Du coup, elle se rétame par terre et a le bon goût de ne pas se plaindre, cette fois.

Tony reprend la confiance, se fait écraser par Lizzie mais ne lui en tient pas rigueur, puis déchante vite quand ils se retrouvent tous projetés au sommet d'une montagne. La chance est cependant de son côté : il ne se fait ni éjecter par le vent, ni repérer par les créatures ... pour le moment.

Nero qui est anti-brexit prend son plus bel accent français dans un souci de mieux se faire comprendre de Tony. Il galère à avancer, si bien qu'il n'avance pas du tout et tente tout de même de venger sa soeur. Ce qui ne marque qu'à moitié, puisque il blesse à peine une aile de la bête. Il évite une attaque à se jetant dans la neige dans un roulé boulé ridicule qui l'éloigne du reste du groupe.

Lyne avance laborieusement dans la neige - mais avance, c'est déjà ça. Elle n'attire pas tant que ça l'attention des trois bestioles et même s'apprête à attaquer et encourage Nero et Lizzie à sa façon : mais l'une des bêtes fonce sur elle, elle foire son Diffindo et se jette d'une façon ridicule dans la neige à côté. C'était moins une, elle s'en sort avec une épaule blessée par un coup d'aile seulement.

Citation :

La brise fraîche
OUI : Il en faut plus pour déstabiliser Sam, qui avance dans le blizzard comme un seul homme.
NON : Sam se rétame dans la neige, il a perdu l'habitude.

La bestiasse moche qui attaque
OUI : Nero et Lizzie sont bien trop divertissants pour eux, en ce moment, faut croire, et Sam a la paix.
NON : Grand comme il est là, on le voit bien, le Sam, et une des créatures décide de l'attaquer.

La bestiasse moche à trucider
OUI : Un petit bombarda Maxima dans l'aile, ça vous met à terre.
NON : Ça passe à côté, c pa facil de viser dans un blizzard.

Spoiler:

La chute fut violente, l’atterrissage encore plus. Je me réceptionnais maladroitement sur Jones. Enfin, Callaghan maintenant. Sam quoi. Bref, je me réceptionnais comme une merde, moi qui étais pourtant fier de mes réflexes de chat quasi-surnaturels (absolument), j’en prenais cher pour mon grade. Alors qu’on s’extirpait lamentablement de l’ascenseur, certains râlaient déjà qu’ils préféreraient qu’on prenne les escaliers ; pas moi. Non, moi j’avais déjà un point de côté rien qu’à l’idée de monter 10 marches en prenant mon temps, donc une bonne dizaine d’étages au pas de course (parce qu’il fallait tout remonter du coup, on était tombés tout en bas tout en bas!), autant dire que le projet ne m’enchantait guère.

Puis, intervinrent Bill & Bob. Scarlett et Jane s’en occupèrent comme les pros qu’elles étaient pendant que moi et le reste de groupe faisions les pompom girls derrière pour motiver les vieilles, mais c’est là que ça tourna mal.

J’avais dû cligner des yeux et POUF, on était plus là. Enfin, c’est plutôt qu’on était toujours là mais que le là avait changé. C’était bizarre, et l’effet de perspective qu’avait entraîné ce changement de décor me fila la nausée l’espace d’un instant, mais ça passa très vite. On dit merci à la météo pour ça, car le froid qui me frappa en plein dans la gueule se chargea de garder mon dîner bien accroché dans mon estomac. La porte qui se trouvait à une dizaine de mètres de nous quelques instants plus tôt se retrouvait désormais beaucoup plus loin, et en sortait un blizzard absolument monstrueux. C’était un concept particulièrement difficile à concevoir. Le genre qu’on pouvait pas concevoir si son cerveau ne le concevait pas. Et putain qu’est-ce qu’il faisait froid !

« Manum gantus ! » Un fil de laine commença à s’enrouler autour de chacune de mes mains pour former une paire de mitaines en forme de lapins blancs aux bouts d’oreilles noirs. « J’ai mis mes mitaines. » expliquais-je parfaitement inutilement à Jane qui pouvait très bien le voir toute seule sans les explications. Et puis on se mit en route. Certains plus difficilement que d’autres. Genre moi par exemple, qui galérait comme un hippopotame dans Holiday On Ice. Putain mais j’étais censé être gracieux, merde alors !

Et alors que je me rétamais face la première comme une merde pour la cinquième fois, des créatures ailées particulièrement immondes se mirent à voler au dessus de nous. L’une d’elles s’approcha de moi, me cercla trois fois dans le ciel, et m’ignora parfaitement.

… MOI !

Alors que j’étais une proie si parfaite, totalement sans défense à quatre pattes dans la neige ! C’était limite insultant ! Mon regard se tourna vers Sam, qui lui aussi semblait avoir été complètement ignoré. « EH ! ET NOUS ALORS, ON PUE ?! » m’indignais-je alors que les bestioles prenaient Lizzie et Nero en chasse. « CONFRINGO ! » L’une des trois bestioles explosa en plein vol… Et recouvrit le groupe entier de viscères et et de liquides rouges et… tiens, du vert aussi ! Fascinant…

« Buaaaaaaaaaaaaaah… » je me mis à geindre. « Dégueu... »

Les dés du frouaaaaad:

Cey le résumey a écrit:

Lizzie continue de faire son intéressante jusqu'à ce que l'ascenseur lui dise de bien claquer sa mouille. Elle s'écrase sur Tony, demande pardon dans un français aussi approximatif que nul, se relève, voit Bill et Bob, se plaint. Se plaint encore quand ils sont soudain transportés dans un nouveau paysage. Essaie de suivre l'ordre de maman, mais se fait encore bien claquer sa mouille par l'une des trois bêtes, qui lui envoie une belle décharge. Du coup, elle se rétame par terre et a le bon goût de ne pas se plaindre, cette fois.

Sam confirme à Lloyd/Charlie qu'il ressent aussi des picotements au bout des doigts, avant la chute vers la mort.

Tony reprend la confiance, se fait écraser par Lizzie mais ne lui en tient pas rigueur, puis déchante vite quand ils se retrouvent tous projetés au sommet d'une montagne. La chance est cependant de son côté : il ne se fait ni éjecter par le vent, ni repérer par les créatures ... pour le moment.

Nero qui est anti-brexit prend son plus bel accent français dans un souci de mieux se faire comprendre de Tony. Il galère à avancer, si bien qu'il n'avance pas du tout et tente tout de même de venger sa soeur. Ce qui ne marque qu'à moitié, puisque il blesse à peine une aile de la bête. Il évite une attaque à se jetant dans la neige dans un roulé boulé ridicule qui l'éloigne du reste du groupe.

Lyne avance laborieusement dans la neige - mais avance, c'est déjà ça. Elle n'attire pas tant que ça l'attention des trois bestioles et même s'apprête à attaquer et encourage Nero et Lizzie à sa façon : mais l'une des bêtes fonce sur elle, elle foire son Diffindo et se jette d'une façon ridicule dans la neige à côté. C'était moins une, elle s'en sort avec une épaule blessée par un coup d'aile seulement.

Sam grogne contre la langue française et contre les ascenseurs, avant d'être rappelé aux choses importantes de la vie par le Ministère. Il s'en sort bien dans la neige et les créatures l'ignorent, ce qui est pas mal, et il dévie vers Nero pour aller l'aider à sortir de la neige. Il tente d'attaquer une des bêtes, mais son sort de perd dans le blizzard.

Charlie n'arrête pas de se péter la gueule dans la neige, invoque une paire de mitaines et fait exploser une bestiole en plein vol, recouvrant le groupe entier de viscères et fluides peu ragoutants... Oups ?

Passe encore qu'elle se ramasse face dans la neige sorti d'allez savoir où, mais entendre qu'on l'engueulait - ou l'alpaguait, qu'importe, ça revenait au même - était un petit peu casse-ovaires. « J'FAIS C'QUE J'PEUX OK ?! » brailla-t-elle à la cantonade en crachant de la neige quelque peu ensanglantée. Peut-être pour Lyne. Peut-être pour Nero. Ou Sam. Ou la bestiole qui volait pas loin. Allez savoir ! En tout cas, elle s'était mordue la langue et ça aussi, ça faisait chier.

La Phénix se releva tant bien que mal, cherchant automatiquement des yeux ses alliés. Les trois mochetés reptiles avaient passé les ailes à gauche et enfin, ils pouvaient espérer rejoindre ce putain d'ascenseur. Repérant le reste de la troupe, elle emboîta le pas à Charlie en luttant avec lui contre les éléments magiques jusqu'à ce qu'ils retrouvent « l'abri » de la cabine. « C'est quoi, du ski ? » interrogea-t-elle son meilleur ami en lorgnant du côté de son mari et de son frère, perplexe. Loin de savoir que les montées en raquette qu'ils se coltinaient dans les cols enneigés de la Mandchourie ou ailleurs, durant leurs vies de fugitif, pouvait être assimilé à une chose aussi agréable que ce qu'on appelait « les sports d'hiver ».

Au moins, cette fois, ils parvinrent à l'étage déterminé sans encombres. Pas de chute libre, ni de tempête de neige pour les accueillir. Mais à la place, un épais brouillard. « Non mais ils ont un truc avec la météo les gars ! Sans déconner ! » Elle aurait préféré une escouade de bouffeurs de morts plutôt que ces changements climatiques à tire le haricot. Alors quoi, on économisait sur la main d’œuvre pour s'en remettre à la magitechnologie ? Le fuck de Gringotts avait dû leur faire encore plus de mal qu'elle le pens... Une petite minute. Il faisait quoi, le brouillard, là ? Était-il en train de devenir ... Compact ? Ses sourcils se froncèrent d'appréhension, tandis qu'elle manquait de reculer. Bientôt, une silhouette. Et finalement, une voix. Elle jeta un œil vers sa mère, apostrophée par le nouvel arrivant, laquelle avait quelque peu pâli. « C'est qui, ce connard ? » Menaçant. Langage familier. Un vieux copain ? La jeune femme n'allait pas se gêner pour formuler la question quand, en l'espace d'un battement de cils, le premier sortilège fusa. Ou plutôt, son monde s'arrêta.

Le maléfice aurait dû être pour l'une des Callaghan. Sa mère. Ou elle, à la limite, puisqu'elle avait eu l'outrecuidance de se mêler des oignons des autres. Pourtant, les doigts qui tentèrent de l'agripper était absolument masculins. Tout à fait désespérés. Et un instant plus tard, pareillement crispés. « Lloyd ? » La vision de ses tripes sous le bouillon de sang ne parvenait pas à se frayer un chemin jusqu'à son esprit. Par réflexe, elle le retint par les épaules, accompagna sa chute, jusqu'à se retrouver à genoux. « Lloyd ?! » Pas de cri. Juste une imprécation. Une voix en train de se briser sur la dernière syllabe. Des mains bientôt vermeilles qui essayaient d'endiguer l'hémorragie, se perdaient presque dans les entrailles. Inutiles. « LLOYD. PUTAIN. NON NON NON NON NON. SAM. NERO. AIDEZ-LE. » Aucune réponse, à part le silence assourdissant de la mort et les rétines déjà voilées. Mort. Absolument et tout à fait. Enfin, le hurlement. Déchirant. Pire que le loup à la lune pleurant la perte de l'un de ses membres. Celui d'une bête libérée, qui d'un bond, abandonna le cadavre pour se précipiter tel un bélier vers son meurtrier. Baguette brandie. En hurlant. Toujours. Qui s'affondra toutefois à mi-chemin. Son dos s'arc-bouta alors que des ailes noires tentaient de crever son tee-shirt. « Maman ... Mamaaaaan ... » La plainte du désespoir, l'instinct primaire de l'enfant à terre, plus que la douleur physique. Elle avait été habituée à cette dernière. Des mois durant. Dans l'obscurité absolue, telle celle qui s'abattait sur elle en cet instant. Charlie est mort.

Les dééééééés a écrit:

Dé 1 : Lizzie essaie de sauter sur Caïus.
Oui : Mais alors par une chance de cocue de ouf - et mue par une rage sans nom -, elle parvient à éviter les attaques.
Non : Stoppée nette dans sa course par un ... Maléfice de l'Ange. Et putain, ça fait mal (mais moins que la perte de Charlie T.T)

Dé 2 - Seulement si oui au dé 1 : Bombarda Maxima
Oui/Oui : Elle lui fait littéralement exploser un bras (pas celui qui tient la baguette, mais tant pis).
Oui/Non : Elle lui explose le bout du petit doigt. Ahah. Inutilité. Et un sort en retour.
Non/Oui : Caïus pare et lui renvoie un sort.
Non/Non : Il la maléficie de l'ange de sa mère avant même qu'elle ait pu articuler le sort.

Résumey a écrit:

Lizzie se fout de la passion des Mangemorts pour la météo quand Caïus apparaît. Evidemment, elle ne le reconnaît pas mais ne va pas tarder à le connaître. Elle voit Charlie s'effondrer, raide mort, juste devant elle. Essaie de retenir ses viscères. Puis hurle et se jette sur Caïus. Qui la stoppe dans son élan meurtrier en lui balançant un maléfice de l'ange. Du coup, elle appelle sa maman. Pour de vrai.