once upon a time
21 Juillet 2020 ; 9 ans«
Alfie, tu vas où encore? » «
Maaais, dehors m’man ! » Le silence lui répondit, puis la tête de sa mère apparut dans le champ de vision du jeune garçon. «
Ouais… Tu prends pas ton vélo hein ? » La silhouette longiligne se détachait en contre-jour, mais Alfie savait qu’elle lui souriait. Elle était toujours souriante. Bienveillante, malgré toutes ses bêtises d’enfance.
Il faut que jeunesse se passe, disait-elle, comme un mantra. Il n’avait jamais saisi le vrai sens de cette phrase. Et puis, de toute façon elle se trompait sur son compte : il était grand, maintenant, il n’avait plus que sept années d’école obligatoire devant lui, et après il pourrait commencer à gagner sa croûte. Désormais il était mature, il fallait juste qu’elle s’en rende compte... «
Oublie pas le repas tout à l’heure, ta tante arrive vers 7h ! » Le jeune garçon grommela un « ouiçavatumel’asdéjàdittroisfoisaujourd’hui » et tourna les talons. Ce ne fut qu’au moment de refermer la porte derrière lui qu’il se rappela de ne pas la claquer, et rattrapa la poignée d’un geste vif avant qu’elle ne lui claque au visage.
Il dévala les marches devant la maison, lança un coup d’œil à son vélo – pourquoi ne pouvait-il pas le prendre aujourd’hui déjà ? Il avait déjà oublié – et allait s’en approcher lorsqu’une voix bien connue l’apostropha de l’autre trottoir, en face de la maison des McMillan. «
Hey lad – Alfie ! »
Le jeune garçon s’arrêta net et salua Josh qui s’approchait déjà de sa maison. Josh, c’était le voisin et l’ami d’enfance d’Alfie. Celui avec lequel il avait passé le plus clair de son temps depuis le temps des bacs à sable du parc d’à côté. Ils étaient à l’école ensemble. A la différence du jeune Lockwood, Josh était un féru de lecture et de savoir, du genre à toujours trouver à redire à une petite merveille trouvée dans le bas-côté. Le dernier exemple en date était l’origine des trous noirs. Si on lui avait demandé des précisions là-dessus, Alfie aurait haussé les épaules et répondu que c’était quelque chose en lien avec les films de science-fiction, mais Josh avait lu un article dans un magazine de vulgarisation scientifique à ce sujet. Il n’arrêtait pas, en ce moment, de parler de trous noirs, de supernovas, d’éruptions solaires et d’autres trucs un peu tordus et très lointains. Alfie, lui, n’était pas scolaire, et pas fichu d’ouvrir un livre si ce n’était pour l’école. Et pourtant ils étaient inséparables. Alors ça n’allait pas durer, bientôt ils se retrouveraient dans des classes, dans des écoles différentes, mais pour le moment… «
Ça va ? » «
Ça va, dis c’est toi qui a oublié tes écouteurs chez moi l’autre jour ? Je crois que c’est les tiens mais j’en suis pas sûr… » Josh tira de sa poche une paire d’écouteurs blancs, et un sourire éclaira le visage d’Alfie. «
Aaah, je pensais les avoir perdus sur la route ! Merci ! »
25 Juin 2021 ; 10 ans«
De toute manière c’est trop loin, on n’est pas touchés par cette guerre ici. » L’assiette que tenait la mère d’Alfie fut déposée avec une telle force que le jeune garçon crût qu’elle allait se briser. Les yeux fixés sur l’assiette en question, il ne vit pas le regard noir qu’elle adressait à son père. «
Tu te fiches de moi ? Une attaque à la bombe nucléaire ! On se croirait en pleine guerre froide, ou pire ! La seconde guerre mondiale, le Japon ! Pense à toutes les conséquences pour la santé des plus jeunes ! Les cancers de la tyroïde, les malformations des grossesses ! et je ne parle même pas des conséquences politiques, oh mon Dieu… » Elle se signa rapidement, plus par superstition qu’autre chose. Son visage était blanc, et déjà son regard se refocalisa sur la télévision d’où émanaient des informations sur la catastrophe qui s’était déroulée le jour-même à Mumbaï. Alfie se tourna vers son ado de grande sœur, de trois ans son aînée, Alice. Elle jouait avec ses petits pois, refusant de prêter attention à la discussion qui se déroulait en sa présence. Lui était trop petit pour comprendre ce que sa mère entendait par ‘conséquences politiques’. Il savait juste que ça ne présageait rien de bon, que c’était la guerre. Et même si l’Inde c’était loin, dans une société où tout le monde vivait connectés les uns aux autres, et bien ce n’était pas si loin que ça. Après tout, tout le monde se souvenait encore des Guerres Mondiales…
12 Février 2023 ; 12 ans«
Joyeux anniversaire, chéri ! Allez, debout, c’est l’heure. »
Alfie grogna, la tête contre l’oreiller, et tira un peu plus sur sa couette afin qu’elle recouvre complètement son visage. Il voulait juste dormir un peu plus ce matin. Le rire de sa mère et ses protestations le firent se lever à contre-cœur. Complètement au radar, il attrapa son uniforme et le revêtit en soupirant. C’était son anniversaire, sa journée à lui. Pourquoi était-il obligé d’aller à l’école le jour de son anniversaire ? Vraiment, c’était nul. Et puis de toute manière, pensa-t-il (à moins qu’il ne l’ait grommelé devant son bol de céréales), ça servait à rien d’apprendre autant de trucs inutiles. A quoi ça allait lui servir, de savoir le nom des rois d’Angleterre ? C’était pas ce qui allait lui servir dans la vie. Calculer, à la limite, mais apprendre des dates par cœur ? Inintéressant. C’était pas ça qui le rendait plus intelligent de toute manière. Apprendre à réfléchir, c’était pas apprendre des dates par cœur, c’était apprendre à se débrouiller tout seul, c’était gagner son indépendance et réussir à faire son travail correctement pour avoir une paye à la fin du mois et faire ce qu’on voulait de son temps libre.
3 Septembre 2027 ; 16 ans«
Et du coup, Alfie, dis moi pourquoi tu es venu dans cette formation professionnelle… » L’adolescent aux cheveux sombres resta silencieux quelques instants, et décida l’intérêt du professeur qui lui accordait l’entretien individualisé traditionnel de début d’année à quasiment nul. Alors il soupira et lâcha la fermeture éclair de son blouson avant de hausser les épaules. «
J’aime pas l’école et je veux faire un truc concret de ma vie. Travailler, gagner de l’argent. Faire un truc manuel au lieu d’apprendre des identités remarquables ou des trucs-alines qui servent à rien. » Un sourire lui répondit «
Tu sais que pour travailler dans la menuiserie, tu vas devoir continuer les mathématiques. » Alfie haussa à nouveau les épaules. «
Si c’est concret… » Le professeur hocha la tête. «
Ce sont les connaissances de base pour pouvoir travailler. » A cette réponse, le jeune hocha la tête. C’était ce qu’il attendait : du concret, pas des dates aléatoires.
29 Mai 2030 ; 19 ansL’horreur. L’horreur, ça y’est il savait ce que c’était. La peur, la haine, l’incompréhension, l’instinct de survie. Ça avait commencé par une panne d’électricité au début du mois. Alfie se souvenait encore du moment où, un soir, l’électricité avait été coupée dans la maison. Au début, son père avait pensé qu’il s’agissait d’une panne du quartier. Personne ne s’était inquiété. Alice, qui était rentrée pour les petites vacances, avait sorti les bougies le soir, ils avaient mangé froid. Rien de dramatique. Ce ne fut que le lendemain que les rumeurs commencèrent à circuler : plus d’électricité dans la ville, mais personne n’arrivait à déterminer la panne. Et puis, plus tard, rumeur était que c’était pareil ailleurs, pareil partout. Rumeur était que les monstres existaient pour de vrai, et que mieux valait rester cloîtré chez soi.
C’est à ce moment qu’Alfie commença à voir le vrai visage de la panique. Les avions étaient cloués au sol, les voitures tombaient en panne faute de ravitaillement. Se déplacer était devenu difficile, on avait peur de la pénurie (mais comment acheter quelque chose sans argent, puisque les distributeurs ne marchaient plus ?). La nature humaine devint voleuse, rapace, égoïste. Alfie observa sa mère hurler, son père se renfermer. Seule sa sœur réussissait à garder son calme. Le soir il observait Alice et songeait qu’elle était la clé de voûte de leur famille. Depuis qu’elle était partie étudier à la capitale, l’équilibre de la maison avait été rompu, et seul il n’aurait réussi à rien. Elle était celle qui leur permettait de rester ensemble en attendant les secours.
Au bout de quelques jours, du nouveau. Mais ce ne fut pas les secours qui vinrent, mais la Maladie. Immense, horrible, contagieuse. Placer des maisons en quarantaine ne servait à rien. Les gens mourraient les uns après les autres, d’un mal inconnu et radical. Alfie ne comprenait pas, il savait juste que la maison de Josh était à volets tirés – on disait que ça sentait la mort. Un jour, sans prévenir, Alice lui ordonna de faire son sac, lui dit de faire ça vite, qu’elle avait trouvé moyen de quitter leur banlieue écossaise vers la campagne. Alfie hocha la tête. Elle savait mieux que lui. Et elle le protégeait, même s’il était sans doute suffisamment grand pour comprendre. Il savait qu’elle avait la réponse concernant leurs parents qui étaient partis mais qui n’étaient pas revenus. Alors il tenta de refouler la vague de nausée qui étreignait son estomac, et fila dans sa chambre. Prépara un sac de voyage à l’aide de sa sœur. Et ils partirent dans un vieux véhicule conduit par un homme au nez rouge et à la voix bourrue.
Horreur. Horreur que de voir, alors qu’ils pensaient être en sécurité tous les deux, loin de tout mais ensemble et avec un nombre de provisions suffisantes et des personnes bienveillantes et un abri blindé et de l’espoir. De l’espoir, encore, qu’un jour ça s’arrête et qu’un jour ils pourraient rentrer chez eux, comme si rien ne s’était passé. Un espoir qui les faisait supporter le fait de ne pas bouger pendant des heures, celui de manger des boites de conserve périmées, un espoir qui leur permettait de survivre à ça. Ils survirèrent de cette manière, se remémorant leur vie d'avant avec des sourires emprunts de douleur et de nostalgie.
16 Septembre 2030 ; 19 ansEt un jour, on lui arracha sa sœur. Une bête, immense, immonde, inconnue, les attaqua alors qu’ils étaient sortis chasser. Il ne dut sa survie qu’au réflexe de plonger dans la rivière qui passait par là, mais Alice avait été éventrée par la créature enragée. Créature qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Un monstre.
Alfie n’était sorti de l’eau que bien plus tard, tremblant, grelottant. Un haut-le-cœur incontrôlable le saisit, avant que des sanglots irrépressibles ne prennent possession de lui. C’était un cauchemar. Un cauchemar totalement incompréhensible mais qui pourtant était d’une réalité folle. Et cette horreur de rêve lui avait arraché les membres de sa familles, un à un. Et ses amis. Un à un. Son existence était désormais sans aucun repère si ce n’est l’abri blindé dans lequel ils avaient pris refuge. Ses jambes ne le portaient pas, et c’est d’une manière incompréhensible qu’il finit par rejoindre, après deux jours d’errance et de désespoir, le seul repère qui lui restait de sa vie.
La survie, la douleur et la honte le poursuivirent à partir de ce moment-là, basé sur une condition simple : la compréhension de ce qui le dépassait mais ce qui lui était pourtant tombé dessus, et la vengeance contre les responsables.
4 Novembre 2032 ; 21 ans«
Non donnez-moi un moldu fort, j’ai besoin d’un résistant, moi. Oh bah celui là au fond, qui dépasse d’une bonne tête les autres ? Oui, toi. Avance ? »
Une rouquine l'interpellait alors qu'il tenta de se faire tout petit. Alfie serra les lèvres et s'avança, d'abord lentement puis plus vite en voyant le gardien du camp s'approcher de lui. Ses maléfices n'étaient franchement pas agréables, et Alfie ne souhaitait pas se prendre un nouveau rayon de couleur en pleine poitrine. Ça faisait un mal de chien, ces trucs-là.
Quatre semaines qu'il avait été capturé et balancé comme un animal dans ce qu'ils osaient appeler un "camp". Les réminiscences de la Seconde Guerre Mondiale, des camps de la mort des Nazis et autres joyeusetés vinrent aussitôt en tête du jeune homme. Empaquetés, disposés les uns sur les autres, à peine nourris, ... Ils étaient pour la plupart encore bien jeunes, et surtout étaient ce que les autres appelaient
moldu, une insulte suprême à leurs yeux au vu du dédain que la simple prononciation du mot exigeait. Alfie avait envie de leur cracher à la gueule. Mais, encore une fois, les maléfices et les rayons de couleur. Une fois, il en avait vu un vert, et celui qui l'avait reçu s'était effondré, raide mort. Un jeune qui s'était un peu trop excité verbalement contre l'un de leur geôliers, apparemment…
«
Tu sais lire? » Alfie hocha la tête. Instinct de survie. Pour ne pas recevoir le rayon vert, mieux vaut fallait faire ce qu'on lui demandait. C’était la première fois qu'on s'adressait à lui depuis plusieurs jours sans lui aboyer un ordre. «
Compter aussi, j'imagine? Bien. J'ai besoin d'un moldu fort pour travailler sur un bateau, celui-ci fera l'affaire. Combien? »
La jeune femme s'était déjà détournée de lui. Alfie serra les dents. Un moins que rien. Il était considéré comme un moins que rien. Et en plus, on l'achetait.
6 Mars 2033 ; 22 ans«
Par les Scroutts ! Eh le moldu, fais gaffe à comment tu poses les caisses ! Si on voulait qu’elles soient posées sans délicatesses on aurait jeté un sort, pas fait appel à un être doté d’une cervelle, aussi petite soit-elle ! »
La respiration sifflante, le moldu concerné s’arrêta au beau milieu du pont et posa, le plus délicatement possible au vu des circonstances, la caisse qu’il transportait. Ses épaules le lançaient, la sueur dégoulinait dans son dos, et bien entendu, une pause était hors de question tant que le cargo n’avait pas été totalement chargé. Il aurait bien volontiers explicité que son existence n’avait pas à être dédiée à charger et décharger des bateaux, et entre chaque à faire le larbin pour le compte de la famille qui l’avait achetée, mais depuis le temps, il savait que cela ne servait à rien. Il se prendrait juste un sort, voire un Endoloris comme ça lui était parfois arrivé au début, quand les Sabordage venaient tout juste de l’acquérir et qu’il fallait le
dresser. Mais cela ne servait à rien, donc Alfie ferma sa gueule, hocha la tête et baissa les yeux devant le marin-sorcier-pirate qui lui faisait face. Question de survie. Et, en son for intérieur, il ressassait les mêmes rêves de liberté, les mêmes désirs d’étrangler tous les sorciers qui l’avaient un jour traité comme un chien, un par un. Et en attendant, il allait poser plus délicatement les caisses en bois qu’il fallait amener sur le bateau, tandis que son superviseur continuait sa tirade sur l’inutilité bêtasse des moldus en s’en prenant déjà à une autre victime. Alfie se détourna : il était habitué. C’était plus des paroles que des actes – heureusement pour lui. Pour d’autres, c’était moins le cas déjà. La moindre réprimande se transformait en châtiment corporel qui pouvait aller jusqu’à la mort à la plus petite incartade. Dans la famille qui l’exploitait pour ses gros bras, les plus vieux sorciers se méfiaient de lui, et les plus jeunes le traitaient comme un objet. Mais, heureusement pour lui, il n’avait pas été
trop châtié, sans doute grâce à son comportement assez docile. Question de survie.
Oh, si un jour on lui avait dit qu’il naviguerait sur les flots sur un navire de pirate… Il se serait attendu à tout, sauf à ça.
22 Août 2045 ; 34 ansUne soirée de libre. C’était un luxe sur lequel Alfie ne crachait jamais. C’était l’occasion de sortir loin du port et de l’odeur constante de poisson pourri et d’iode et des ordres aboyés par les sorciers. Sur Avalon, la ville sorcière dont l’architecture seule reflétait la mégalomanie des sorciers qui l’avaient construite, certains quartiers étaient dédiés à ce qu’ils appelaient le ‘divertissement des moldus’. Quelques bars et une petite place où ils pouvaient se retrouver le soir, sous surveillance – disait-on – et boire quelques verres pour oublier.
Les mains dans les poches, Alfie s’avançait vers le bar pour commander un verre, quand son regard tomba sur la Une de la Gazette du Sorcier. Chose suffisamment rare pour être soulignée : la propagande voulait que Moldu Actuel soit la seule et unique source d’information, même si Alfie avait déjà vu quelques tracts passer sous le manteau qui allaient à l’encontre des idées du régime Mangemort. Mais cette Une, là, parlait d’un incident intéressant.
Un village sorcier sans magie ?
Son voisin de chaise tapota le journal du bout des doigts. Quand Alfie releva les yeux, il croisa un regard étincelant. «
Ça, mon pote, c’est pas rien. Nop’. Pas rien du tout. » Un regard interrogateur répondit à ces affirmations mystiques. Le cinquantenaire au nez rougeaud l'observa de haut en bas, le jugeant sans complexe, avant de se pencher vers lui pour murmurer quelques mots. «
Ça, ça veut dire que tout ça, ça va changer très bientôt » Alfie ouvrit la bouche, interloqué par la tournure de phrase de son voisin. Soudainement, son cœur battait à cent à l’heure. Une envolée de possibles tourbillonèrent subitement dans sa tête : quelques mots, quelques idées lancées en l'air, et il voyait les choses autrement. Comme une autre voie qui pourraient peut-être s’ouvrir à côté du chemin qu’il arpentait depuis la Catastrophe. Alfie déglutit et resserra ses doigts autour du verre qu’on venait de lui servir. Il plongea longuement son regard dedans, et répondit en prenant bien soin de ne pas croiser le regard de son voisin. Ne pas montrer ses sentiments.
«
Ah? »
23 Août 2045 ; 34 ansAlors qu'il remontait vers le bateau sous le regard froid d'un membre de l'équipage, Alfie se sentait puissant, pour la première fois depuis longtemps, il avait un but, un espoir. Ça tenait en un seul mot : Tinworth. Un incident qui faisait si peur aux sorciers. Ils avaient si peur que cela se reproduisent, ça se sentait dans leurs regards, dans l'appel à la délation de la Gazette, ça se sentait dans l'atmosphère. Et Alfie espérait bien, lui, en son for intérieur, que les chose allaient changer. Et s'il pouvait agir, lui, en tant que petit grain de sable dans une grosse machine encore mal définie dont il ne connaissait pas encore l'envergure, et bien... Tant mieux.