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Hija Sabordage
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Hija Sabordage
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Age : 39 ans
Sang : Basique de rang trois
Statut : Dans les bras du Boucher de Medellin, son partner in crime et père de ses deux superbes enfants.
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Baguette : Bois de cèdre, 24 centimètres, Venin d'Acromentula
Epouvantard : Une cage. Simple. Efficace.
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ce message a été posté Jeu 10 Mai - 23:05


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Hija n’avait pas pu attendre dix minutes. Il y avait trop de monde, dans Sainte-Mangouste, trop d’allées-venues. Son énergie retrouvée lui donnait envie de bouger et si elle restait, elle risquait de retourner à la charge pour qu’on la laisse voir son cousin. Et elle avait livré assez de batailles pour une journée, sans compter que les Médicomages perdraient leur temps à essayer de la canaliser plutôt que de le soigner. Il fallait qu’elle s’en aille. Mais elle n’avait pas forcément envie de le faire seule. Son index gauche effleura une nouvelle fois le torse de Joaquim, pour attirer son attention : J’en peux plus. J’ai besoin de calme. Simple constat, suivi d’une proposition toute aussi simple : Il y a une bouteille de rhum qui m’attend chez moi. Tu en es ? Proposition aussitôt acceptée et ils partirent donc ensemble, laissant les autres finir de panser leurs blessures et / ou célébrer la victoire. Si Hija aimait les soirées alcoolisées avec du monde, généralement en compagnie de Calypso, les célébrations de batailles, elle les passait plus facilement seule, après avoir trinqué avec son frère, en haut d’un mât quand elle était sur mer. A l’abri du bruit et des conversations à tenir. Avec le Colombien, c’était différent. Aucune envie de le laisser partir, pour être honnête. Ce fut devant la porte de sa boutique qu’elle réalisa qu’il n’y avait jamais mis les pieds. Les mouvements d’usage réalisés (en grimaçant à cause de son bras) pour ouvrir l’endroit (qui était intact, Jones merci), elle poussa donc la porte pour l’inviter à entrer : Bienvenue dans mon antre. Ses regards effleurèrent les étagères, non sans un pincement au cœur. Elle avait mis du temps à bâtir son commerce et le perdre, même pour une bonne cause, ne se faisait pas sans douleur, sans compter son chez-elle, au-dessus. Si tu veux quelque chose, sers toi, personne ne viendra les acheter, nota-t-elle non sans humour. Non pas qu’elle pense qu’il en ait spécialement besoin, elle avait eu le temps de se faire à son odeur, mélange équilibré de musc adoucissant les effluves de tabac, aisément reconnaissable.

L’invitant à la suivre, elle se dirigea vers l’arrière. Le petit couloir auquel on accédait en quittant l’espace de vente menait, par une porte au fond, à son atelier, et l’escalier en colimaçon à son espace, au-dessus. On arrivait directement sous les toits. Le loft était tout en ouvertures (elle ne supportait toujours pas d’être enfermée), composé d’une grande pièce à vivre, chambre et salle d’eau à part. Ca et là, des vestiges de prises de guerre datant de ses exploits (enfin, de celui de la Vayu) sur les flots des mers du monde servaient de décoration éclectique, sans compter plusieurs de ses essences en bouteille, disséminées dans la pièce. Les trésors d’une pirate. Fais comme chez toi, l’invita-t-elle, désignant d’un geste ample la banquette, recouverte de tissus indiens et les sièges l’accompagnant. Le sac de voyage, préparé pour son alibi, trônait dans un coin. Se défaisant de ses chakrams, elle les posa sur un fauteuil, avant de se diriger vers un coffre, à l’opposé de la porte. Le couvercle soulevé révéla plusieurs bouteilles, mais une seule l’intéressait : Une prise de guerre à des Venezueliens, raconta-t-elle en la tirant de sa cache de sa main gauche. Elle ne comportait aucune étiquette, tirée à même les tonneaux qu’ils avaient saisi, J’suis prête à parier que tu n’en as pas bu de meilleur. Pour en avoir goûté quelques-uns, elle ne pensait pas risquer grand-chose. Mais savait-on jamais. La déposant sur une table basse, elle fit venir deux verres d’un coup de baguette. L’avoir dans son décor ne la perturbait pas plus que ça, même s’il était vrai qu’ils ne s’étaient vus que dans les zones sécurisées de l’Ordre avant cela. Ce qui incluait désormais cet endroit. Il était cependant vrai qu’ils ne s’étaient jamais retrouvés seul à seule de la sorte. Ce qui était une donnée intéressante. Qu’Hija chassa d’une constatation des plus sommaires : il était hors de question qu’elle passe la soirée avec un pantalon et une chemise éventrés. Je te laisse servir, je vais enfiler quelque chose qui n’a pas été lacéré. L’envie de prendre une douche était également forte, mais ce n’était pas le moment. Il lui fallut moins de deux minutes pour reparaître, vêtue d’une tunique longue aux couleurs chamarrées. En train de relever ses cheveux (cette chaleur ne cesserait-elle donc jamais ?), elle réattaqua : Bon. Il me semble qu’on devait parler de carnet d’adresses. Histoire de pouvoir en profiter tant qu’elle avait tout son matériel sous la main …


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Joaquim Cervera-Bernal
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Age : Quarante-six ans
Sang : Sang-de-bourbe
Statut : Abordé et conquis par la plus belle pirate que tous les océans aient portés
Métier : Ancien Règl'Tout au Ministère de la Magie. Fugitif depuis janvier 2048.
Baguette : Tronc de 30cm en bois de chêne rouge, portant en son coeur une griffe d'Hippogriffe, rigide et légèrement courbée.
Epouvantard : Un loup-garou, comme celui qui a tué son père.
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Colombien ayant vécu dans le monde moldu jusqu'au projet Filet du Diable (avec un petit intermède scolaire à Castelobruxo), ancien membre d'un gang du quartier du Barrel, à Medellín (Colombie). † Pietramancien † Surnommé « Le Boucher » à cause de son goût du sang prononcé durant les affrontements. Il se trimballe toujours avec son couteau à lame dentelée. † Recruté en 2033 par l'Ordre, il en est l'un des plus fervents partisans et recruteur. Arrivé en Angleterre en 2041, il en est reparti en 2048 pour retourner en Amérique du Sud. Le retour des Phénix en 2051 marque aussi le sien.
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ce message a été posté Dim 1 Juil - 18:38
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EXORDIUM.
Faisant fi de l'effervescence qui agitait l'hôpital, Joaquim n'avait pas quitté le chevet de l'indienne. Il avait observé Victoria lui administrer quelques soins habiles et naturellement, n'avait rien manqué du regain d'énergie de la patiente - bien qu'on aurait pu en douter, son regard ayant fini par papillonner d'un bout à l'autre de l'hôpital londonien. Réflexe de son antique fuite dans les collines de Medellín, il cherchait à saisir n'importe quel élément trouble ou déplacé parmi la célébration qui commençait chez les rebelles. Mais excepté le débarquement inattendu de Lizzie, rien ne venait déranger les nouveaux hôtes de la ville. En somme, il éprouvait quelques évidentes difficultés à se détendre. « Hum ? » marmonna-t-il pensivement alors qu'un doigt frôlait son torse, le renvoyant à l'instant présent. C'était définitif, Hija ne supportait plus sa posture de malade ni, apparemment, l'agitation environnante. En d'autres circonstances, le Colombien aurait préféré fêter leur victoire avec tous leurs alliés, bouche au goulot et chants paillards de concert avec le Kantaro. Seulement, pas aujourd'hui. Pas après les trop nombreuses erreurs qu'il avait commises et le ramenait, une fois encore, une fois de trop, dans les bas-fonds de sa terre natale. « Plutôt deux fois qu'une ! » s'exclama-t-il donc à la proposition de sa comparse. Un peu de calme ne pouvait pas leur faire de mal, ni à l'un ni à l'autre.

Dans la boutique dont il n'avait fait qu'entendre parler jusqu'alors, il laissa vagabonder son index sur les étagères encore parfaitement entretenues, lisant ses étiquettes dont il n'appréhendait que vaguement quelques noms de plantes. Finalement, il renvoya un sourire en coin à son hôtesse : « Pour le moment, en tout cas. » Non, le Cervera ne désespérait pas. Après leur conquête de ce jour et malgré l'ombre pernicieuse de l'imperium qui planait toujours dans son esprit, l'espoir était plus présent que jamais. Londres était un coup de maître à défaut d'être fatal. Bientôt, toutes ces devantures rouvriraient, celle d'Hija en premier. Il s'en faisait le serment.

Après l'avoir suivi à l'étage, il ne se fit pas prier pour s'effondrer entre les coussins moelleux de la banquette. Quelques grognements douloureux, stigmates de sa rencontre avec son propre golem, lui échappèrent. Si les blessures internes avaient été guéries, ses muscles restaient perclus de contractures auquel seul le temps viendrait à bout. Quoi qu'une bonne dose d'alcool accélèrerait probablement le processus. Il s'empara de la bouteille que la belle indienne lui présentait, ne cherchant pas à retenir le sifflement admiratif que ses origines lui inspirèrent. « Madame a bon goût ! Les velezanos sont des billes au poker, mais de sacrés raffineurs. Parole d'un vieux voisin ! » Il avait assez goûté de leurs créations et côtoyé suffisamment de leurs représentants pour être d'accord avec la jeune femme. « Parier ? C'est dangereusement ça, avec moi, chica. » s'amusa-t-il du terme employé par cette dernière, lui renvoyant l'un de ces regards qui en disaient plus qu'il ne voulait bien le laisser paraître. Le Cervera gagnait toujours. Quoi qu'il arrive et à n'importe quel prix. L'idée d'une récompense d'un tout autre acabit lui traversa l'esprit tandis qu'elle s'éloignait afin de se changer. Pour mieux la repousser l'instant d'après. Grand joueur mais pas inconséquent à ce point. Il était des parties qu'il préférait laisser à d'autres. Du moins s'en persuadait-il très bien pour le moment.

Au retour de l'indienne, deux verres étaient remplis à presque raz-bord et le latin tenait une cigarette allumée entre ses doigts. A l'image d'Hija, un aguamenti lancé un peu plus tôt à Sainte-Mangouste et un tee-shirt propre avaient effacé les conséquences de leur mission, ou du moins, les plus apparentes. Ça ferait l'affaire pour le moment. La dévisageant un instant d'une œillade approbatrice sans même s'en rendre compte, il termina par un léger rire provoqué par sa dernière affirmation. « J'aime ta détermination, cariña. Il paraît que c'est le propre du marin de jamais perdre son nord. » s'amusa-t-il à nouveau avant de tirer une bouffée sur le bâton incandescent, puis de lever son verre dans sa direction. « Trinquons d'abord, tu veux bien ? La fête avant la vengeance. » Le liquide mordoré trembla sous leurs gestes. « A notre exil forcé pour la bonne cause ! » La deuxième, pour lui. Qu'il ne regretterait pas, là encore, il se le promettait. Même si son existence se résumait à présent à ce qu'il avait laissé en sécurité dans une besace à Vivecime. Temporairement, en tout cas. Et quand bien même, les sacrifices ne l'effrayaient pas. Il happa les prunelles de la Sabordage, échangeant quelques flammes brûlantes par ce simple échange. De tous les Phénix qu'il avait pu rencontrer, elle devait être l'une des rares à saisir l'implication de ce toast informel. Au fond, ils étaient pareils. N'était-ce pas pour cette raison qu'il l'avait recruté, après tout ? Elle était un reflet plus qu'appréciable dans son engagement dans commune mesure. « J'en déduis que tu ne l'as pas reconnu ? » Chose promise, chose due, il en revenait à la demande de la pirate. « Le fils Kark. Il faut dire qu'il parle plus qu'il ne joue de la baguette. » grinça-t-il, mauvais, en se remémorant les traits princiers de l'engeance d'Arutha Kark. « Je me demande si son sang a la même couleur que celui de sa chère sœur ... » Instinctivement, sa main se porta à l'étui de son couteau. Avant d'apprendre qu'elle était liée d'un peu trop près au gamin Callaghan, il s'était fait un plaisir de lui apprendre son surnom. N'en déplaise à Nero, il ne regrettait absolument pas son geste. « ... Tu sais, celle qui essaie de nous faire croire qu'elle a retourné sa cape. » conclua-t-il sombrement, un rire sarcastique s'échappant de ses lèvres en même temps qu'un volute de fumée grisâtre. Il n'y croyait pas, ne comprenait toujours pas le choix de Jane. Et il était curieux de savoir ce qu'en pensait Hija.

   
Hija Sabordage
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Re: Something just like this- Joaja
ce message a été posté Mer 4 Juil - 7:57


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J’ai toujours aimé vivre dangereusement. L’écho des mots qu’elle avait glissés avant de partir, assortis d’un léger sourire et d’un regard valant plus que de longs discours résonnent encore quand elle reparaît et se pose à son tour dans les coussins, ramenant ses jambes sous elle. Le regard du Colombien ne lui a pas échappé, le défi qu’elle a pu y lire. Et elle n’est pas femme à reculer devant un défi, qu’on se le dise. Un rictus se forme au coin de ses lèvres en l’entendant parler de la détermination de son « peuple » alors qu’elle fait doucement jouer sa nuque : T’as pas idée. Quand un Sabordage a une idée en tête, cela peut virer à l’obsession. Tous de fortes têtes. Tous autant qu’ils sont. Une fugace pensée pour ceux de sa famille se battant de l’autre côté traverse l’Indienne dont les sourcils se froncent très brièvement. Vishnu merci, elle n’en a croisé aucun cette fois. Il vaut mieux ne pas penser à la fois suivante, ou à celle qui suivrait, si elle ou Odin se retrouvait face à un rejeton de Claudicus. Cela risquait de compliquer les choses ou pire, de mal finir. Mais elle s’inquièterait du futur un autre jour. Ses doigts se referment sur le verre que Joaquim lui a servi, une dose généreuse qui ne peut que la ravir. Son verre s’entrechoque avec le sien sans en renverser une goutte alors qu’elle acquiesce, murmurant simplement : A Londres. Ses prunelles ont trouvé celles du Colombien. Qui l’eût cru, qu’elle en serait là deux ans après, quand il l’avait abordée dans une ruelle de cette même ville ? Lui. Il l’a visiblement toujours su. Elle n’a pas douté longtemps non plus. Et malgré les obstacles, malgré les batailles, ils ont réussi. Un pas de géant pour cette résistance qui rythme leur quotidien. Et le bouscule intégralement, de bien des manières. Ce n’est que le début, promet-elle silencieusement. Elle ne s’arrêterait que lorsqu’ils seraient tous à genoux. A leur tour.

Et d’ailleurs … la pirate laisse échapper un léger sifflement alors qu’il lui révèle l’identité d’un de leurs assaillants. Voyez-vous ça … Le causant, donc, pas l’autre. Pas le silencieux, qui a eu raison du contrôle de Joaquim. L’homme au fouet. Une gorgée de rhum lui brûle agréablement le palais alors qu’elle médite silencieusement. Le tuer semble compliqué, il doit être mieux gardé que les bijoux de feu sa grand-mère (et elle est bien placée pour le savoir, elle s’est renseignée sur le sujet). Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne peut pas un peu s’amuser avec. Un sourire de prédatrice se dessine, les yeux au loin, alors qu’elle murmure : Lui faire perdre ses moyens, alors … une petite obsession maison. Ce s’rait parfait. Rien qu’une odeur peut rendre n’importe qui fou, si elle est distillée à la perfection, délivrée au bon moment, comme une présence invisible vous poursuivant. Cela fait des années qu’elle essaye de mettre cette technique au point. Et si en plus il lui prenait la fantaisie d’y insérer quelques éléments psychotropes … Ses dents attrapent sa lèvre inférieure. L’héritier Kark perdant la tête … Ses yeux glissent sur Joaquim alors qu’il porte la main à son couteau, la tirant de sa rêverie meutrière. Il doit être au moins aussi frustré qu’elle de ne pas avoir pu en jouer à loisir. Ce n’est que partie remise, elle s’en fait le serment. Sa question implicite la fait se stopper dans ses plans machiavéliques pour dépouiller Hélios de toute volonté. Momentanément. Il a l’air de ne pas porter la demoiselle dans son cœur. Elle se souvient l’avoir aperçue. Une petite rousse, plutôt jolie – enfin, dans le style anglais porcelaine, il faut aimer. Se renversant dans les coussins, elle prend le temps de siroter une nouvelle gorgée avant de répondre. J’sais pas, finit-elle par laisser échapper. Ses prunelles viennent chercher celles de son complice alors qu’elle s’explique : La Callaghan n’a pas l’air d’être le genre à s’faire duper par une gamine. Si leur leader estime qu’elle est digne de confiance, cela suffit pour Hija. Pour l’instant. Mais elle va plus loin dans son argumentation : Et j’suis bien placée pour savoir qu’un nom dit beaucoup, mais pas seulement. Et lui aussi. Les Sabordage sont des Mangemorts notoires et pourtant il n’a pas hésité avant de lui faire confiance. Ses doigts font jouer le rhum dans son verre, où il a plus de place que précédemment. Doucement, pour ne pas grimacer. Elle le passe dans sa main gauche en maîtrisant un rictus : Pas plus tard que l’mois dernier, un moldu a essayé d’me trouer la peau parce que j’m’appelle Sabordage. Il l’a mise en retard, surtout, ce crétin. Elle note qu’elle n’a toujours pas demandé à Isaac d’ajouter « armes à feu » à leur programme. Il le faudra, pour ne plus que ça se reproduise. Je suppose que c’que j’veux dire, c’est qu’y a rien de mal à la garder à l’œil, mais si elle mène le rej’ton Callaghan par le bout de la bite, c’est pas le cas de la boss. Classe, la Kark aurait sans doute adoré. Donc soit elle n’est pas dangereuse, soit … on s’arrangera pour qu’elle le regrette amèrement. Comme son frère. Comme les autres. Et ça, c’est une promesse silencieuse qu’elle fait au Cervera. Si elle met la main sur l’autre Mangemort, elle lui fera passer toute envie de se servir de sa baguette. Et de l’autre, à y être. Mais elle ne poussera pas. A lui d’en parler, s’il en a envie. Et sinon, ils ont du rhum. Ça fonctionne aussi.


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Joaquim Cervera-Bernal
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ce message a été posté Jeu 26 Juil - 1:56
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Affirmer que le colombien ne croyait pas en la rédemption serait faux. Dans sa vie passée, celle qui n'avait désormais que le goût de souvenirs patinés par le temps, il avait cru en Dieu. Cette entité vénérée par les moldus sous noms divers et prétextes de guerre. Il avait vu des hommes tomber à genoux devant l'autel en pleurant pour réclamer le Pardon de leur Seigneur. Il avait été témoin de leurs prières silencieuses quand, canons d'armes à feux levés, un traître ou un rival devait être exécuté. Lui-même avait souvent égrainé son chapelet en L'appelant, quand tout semblait perdu. Quand tout le fut et qu'il ne resta plus que lui pour conduire quelques rescapés dans les bas-fonds de Medellín.

Il avait cessé de L'implorer quand les Rafleurs les avaient trouvés.
Ça n'en valait plus la peine.
Sa seule foi allait désormais au Jefe.

Pourtant, il peinait à comprendre la décision de la leader des Phénix. Ramener une Kark à Vivecime, c'était jeter le loup dans la bergerie. Et si elle les condamnait tous ? D'ailleurs, où était-elle ce jour, quand les Mangemorts avaient débarqué sans prévenir, visiblement au courant de leurs plans ? Et si ! Et si ! Ah hijo, tu peines ta mère avec tes conjectures de gringo ! put-il soudain entendre la Bernal le rabrouer. Il revoyait ses épais sourcils noirs se dresser, saisissait le tintement de ses bracelets alors qu'elle balayait ses remarques d'un revers de ses doigts fins ... Et elle aurait eu raison. Il ne savait pas. Il ne connaissait rien de la rousse à part la couleur de son sang, le bruissement de son souffle précipité et ... Son nom. Kark. Ceux par qui sa vie et celles de milliards d'autres avaient basculé. Ceux par qui tout finirait. « T'as raison, cariña. Un nom, ça ne veut rien dire. Les actes, par contre ... » se décida-t-il à répliquer après un silence sentencieux et réfléchi, ses lèvres jouant avec le bord de son verre, les yeux dans le vague revenus happer les prunelles sombres de la pirate. Sourire carnassier. Avec les autres, il contrôlait ses expressions, réfrénait mieux la flamme folle du Carnicero. Avec elle, il n'en avait pas besoin. Lui n'était peut-être pas né de l'océan mais ils avaient grandi dans des tempêtes semblables. « ... C'est souvent ce qui définit notre passage sur terre. Et la façon dont on la quitte. » Dernière caresse et il relâcha son couteau. L'heure viendrait. Peu importait que ce soit elle ou un autre, au final, tant que la lame pouvait étancher sa soif.

En parlant d'appel carmin : « Parle-moi un peu de ce moldu. » reprit-il après une gorgée à plusieurs degrés, se penchant légèrement vers l'avant, coudes sur les genoux. Son regard luisait d'attente. « Avec combien de membres en moins tu l'as laissé repartir ? » Dire qu'un type avait eu l'imprudence de braquer une flingue vers Hija ! S'il avait baissé sa garde une seconde, le con n'avait pas dû en ressortir indemne. Dans le cas contraire, la jeune femme étant saine et sauve devant lui, probablement qu'elle avait dû ravaler une rage certaine pour sauver sa peau. Il aurait tout à fait compris cette marque de sagesse. Toutefois, cette perspective faisait naître en lui l'ombre dangereuse de la colère. Après la journée qu'ils avaient vécu, le voile rouge de la bête ne demandait qu'à tomber. Qu'à exprimer son art délétère. « Ou plutôt, dis-moi où je peux le trouver. » lâcha-t-il dans une expiration aux effluves saccadés, s'avançant un peu plus dans son siège alors que sa main tenant son verre frôlait presque le genou de la Sabordage.

   
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Re: Something just like this- Joaja
ce message a été posté Jeu 26 Juil - 20:44


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Ses paroles semblent avoir fait mouche. Elle observe le Colombien rester silencieux, lui laissant le temps de la réflexion. Ils n’ont que ça, du temps, ce soir. Même si elle en a perdu la notion et par ailleurs, le compte des heures. Ça n’a pas beaucoup d’importance. La ville est sécurisée, la nuit est à eux. La pirate savoure au contraire la quiétude du moment, ce calme bien mérité après cette tempête qui a tout ravagé. Ils reconstruiront. Lentement. Et ensemble. La sentence tombe, arrachant un hochement de tête appréciateur à Hija. Les actes parleront et ils en rediscuteront à ce moment-là. Son sourire et le mouvement de ses lèvres ne lui échappent pas, en dessinant un sur les siennes sans le moindre mal. Cette expression sanguinaire lui va comme un gant et anime ses traits d’une façon fascinante. Les yeux d’Hija suivent sa main qui quitte l’étui du couteau. La guerre est loin d’être finie. Il aura d’autres occasions. D’autres cibles. Réelles, cette fois. Enfin, disons avérées. Il aurait tout le loisir de lui dire qu’il le lui avait dit si la rouquine les trahissait. En attendant, ils avaient d’autres chats à fouetter. D’autres ennemis, suffisamment pour toute une vie. Même dans les rangs de leurs alliés … Suivant le mouvement de Joaquim du regard, elle étouffe un léger rire mais ne peut cacher la frustration de son regard en repensant à la scène. Il l’a cueillie avec tellement de facilité … elle aurait du profiter de sa « leçon » pour lui en apprendre une autre. Mais la situation est délicate. Ce qu’elle lit dans ses yeux l’est beaucoup moins, et l’amuse autant qu’il lui plait. Malheureusement il m’a prise en traître, raconte-t-elle. Elle arrête de jouer avec son verre et en prend une gorgée, le souvenir la faisant grimacer : J’étais blessée et ma baguette était rangée. J’avais pas l’ombre de la queue d’une chance. Et elle se souvient, de la sensation d’impuissance. De la peur. Sa langue claque sur son palais, agacée. La frustration ne lui va pas au teint.

Et comme j’étais en retard, et toujours en période de probation, il est reparti indemne. Parce que mutiler ses alliés n’était sans doute pas la meilleure façon de se voir confier des missions. Ce qui est bien dommage, elle excellerait sans doute en la matière. Donc il est reparti entier. Quel dommage. Un membre en moins … Sa langue se passe sur ses dents alors qu’elle se souvient de sa « confession » sur ses « activités » à venir. Mais il y en a un que je lui enlèverais bien. Ou au moins le menacer, un peu. Il s’en est sorti en l’amusant et parce qu’accessoirement, elle n’avait pas le temps, mais … elle n’a pas oublié. Surtout pas le frisson qui la prend à chaque fois qu’elle croise le canon d’une arme. Elle se redresse à son tour, se rapprochant du Colombien sur la banquette, son pied venant frôler le sien. Préférant reléguer le précédent tressaillement désagréable par un autre, qui ne la surprend aucunement. Cela fait quelques temps déjà, qu'ils ont entamé ce jeu, plutôt innocemment et sans conséquences. Pour l'instant. Posant son poignet sur son genou, les yeux dans ceux de Joaquim, elle confie : Je crois bien l’avoir croisé à Sainte-Mangouste … si jamais. Le rhum chante joliment à son oreille, tout comme les projets de vengeance et les promesses d’exaction sanglantes qu’ils scellent silencieusement. Adem. Il s’appelle Adem. Si le nom peut lui rappeler quelque chose … après tout, n’a-t-elle pas pensé qu’il serait comique qu’il essaye de savoir qui l’a recrutée ? Ses lèvres se trempent dans son verre, appréciant les arômes de la boisson autant que la brûlure de l’alcool. Mais sans doute pas autant que la présence de l’homme en face d’elle. Et des perspectives s’offrant à eux. Il n’est peut-être pas trop tard pour y retourner. Un fantasme plus qu’une offre réelle ? Sans nul doute. Enfin. Allez savoir …



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Joaquim Cervera-Bernal
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Age : Quarante-six ans
Sang : Sang-de-bourbe
Statut : Abordé et conquis par la plus belle pirate que tous les océans aient portés
Métier : Ancien Règl'Tout au Ministère de la Magie. Fugitif depuis janvier 2048.
Baguette : Tronc de 30cm en bois de chêne rouge, portant en son coeur une griffe d'Hippogriffe, rigide et légèrement courbée.
Epouvantard : Un loup-garou, comme celui qui a tué son père.
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Colombien ayant vécu dans le monde moldu jusqu'au projet Filet du Diable (avec un petit intermède scolaire à Castelobruxo), ancien membre d'un gang du quartier du Barrel, à Medellín (Colombie). † Pietramancien † Surnommé « Le Boucher » à cause de son goût du sang prononcé durant les affrontements. Il se trimballe toujours avec son couteau à lame dentelée. † Recruté en 2033 par l'Ordre, il en est l'un des plus fervents partisans et recruteur. Arrivé en Angleterre en 2041, il en est reparti en 2048 pour retourner en Amérique du Sud. Le retour des Phénix en 2051 marque aussi le sien.
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Re: Something just like this- Joaja
ce message a été posté Dim 4 Nov - 19:20
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EXORDIUM.
Malheureusement il m’a prise en traître. J’étais blessée et ma baguette était rangée. J’avais pas l’ombre de la queue d’une chance. L'indienne ne fut pas la seule à grimacer face à cette révélation. Quel genre de personne fallait-il être pour mettre en joue quelqu'un qui n'était pas en posture de se défendre ? Certes, le Phénix n'avait pas été instruit de tous les paramètres, toutefois, il doutait qu'elle l'ait menacé en premier lieu. Ce n'était pas le genre d'Hija, en tout cas, pas sans un but précis. Le frisson de l'adrénaline n'en faisant pas partie, il ne pouvait que supposer que le malparido s'était senti pousser des ailes grâce à sa position dominante. Et il était bien placé pour savoir quels ravages les armes à feu pouvait faire tant à leurs victimes, qu'à ceux qui s'en servaient pour devenir des bourreaux. Il avait vu des Rojos perdre la tête, persuadés d'être puissants, voire indestructibles sous prétexte qu'ils avaient la mort à portée de gâchette. Ceux-là même qu'il avait parfois fallu bannir, ou pire, trouer le crâne avec le flingue en question pour rappeler aux autres non le pouvoir, mais la responsabilité qu'ils avaient entre les mains. Force était de constater qu'en dépit des décennies écoulées depuis, et une apocalypse au milieu, le comportement humain, lui, n'avait pas changé. « Je vois. Encore un type courageux. » gronda-t-il. Il ne se cachait pas de son aversion pour la Nouvelle Inquisition et si la jeune femme ne lui avait pas formulé clairement son appartenance aux brebis de Durham, il l'avait compris sans peine quand elle avait évoqué sa « période de probation ». De plus, le nom d'Adem ne lui évoquait rien, alors qu'il pouvait se targuer d'avoir recensé la plupart des comparses sans magie dans leurs rangs. Il fallait dire qu'ils n'étaient pas si nombreux que ça.

Au moins la remarque d'Hija à propos des sévices qu'elle aurait bien fait subir au service trois-pièces de ce Adem lui arracha-t-elle un sourire entendu. De même que l'information à propos de Sainte Mangouste. Ses prunelles s'embrasèrent davantage, le laissant à imaginer ce qu'une petite revanche discrète - et très probablement sanglante - pourrait leur apporter comme bénéfices. Ce que le Jefe ignorait ne pouvait pas lui faire de mal, pas plus qu'à l'alliance bancale qu'ils avaient formé avec le furieux prêtre apparemment revenu d'entre les morts - détail de l'expédition londonienne qui lui était revenu aux oreilles avant qu'il quitte la clinique et qui l'avait, par ailleurs, passablement crispé. Cependant et qu'importait la teneur de leur échange actuelle, c'était moins la hargne qui l'animait en cet instant, qu'une sensation cotonneuse bien plus agréable. A chaque instant, leurs corps saisissait tous prétextes, d'un geste ou d'une phrase, pour se rapprocher un peu plus l'un de l'autre, jusqu'à s'effleurer de manière de moins en moins frileuse. Il n’est peut-être pas trop tard pour y retourner. Le Phénix ne répondit pas tout de suite. Lentement, il reposa son verre quasiment vide sur la table basse, puis en revint à la pirate, sa main désormais libre venant se poser sur son genou sans hésitation aucune. Le Cervera avait toujours été homme à savoir ce qu'il voulait et la plupart du temps, comment l'obtenir. Et parce que son regard le trahissait, qu'il ne cherchait pas non plus à s'en cacher, le désir qui l'animait n'avait rien à voir avec ceux qu'il prenait par la force. Il n'était plus question de vengeance. Plutôt d'un nouveau genre ... D'échange. « J'espère bien que si. » Ses doigts remontèrent jusqu'à la hanche de la brune, l'attirant délicatement à lui. « Pour cette nuit, au moins. » ajouta-t-il telle une promesse concupiscente. Aussi, lorsqu'elle fut suffisamment près, ce furent les lèvres du colombien qui trouvèrent celles d'Hija en l'impulsion d'un baiser qui, là encore, n'éprouvait pas la timidité.

   
Hija Sabordage
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Epouvantard : Une cage. Simple. Efficace.
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Re: Something just like this- Joaja
ce message a été posté Lun 5 Nov - 22:44


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L’atmosphère dans la pièce a changé, subtilement, au fil des secondes s’égrenant. Il est des gestes qui ne trompent pas, des regards qui veulent dire bien plus que les mots prononcés. Et cela fait quelques temps déjà qu’ils se sont lancés dans ce tango sensuel, le jeu trouvant sa place plutôt naturellement dans le quotidien de ces deux personnes atypiques ayant lié de solides liens d’amitié. Si l’invitation n’était pas innocente ? Allez savoir. L’entraîner sur son terrain était peut-être calculé. Et sans doute absolument pas. Généralement, Hija se contente de prendre ce qu’elle veut, pirate jusqu’au bout des ongles malgré des années de vie terrestre. Mais la conquête a également un goût assez particulier qui ne lui déplaît pas. Et pour l’instant, elle fleure bon le rhum vénézuélien mêlé à la cigarette âpre que le Colombien a terminée. Et le sang. Le sang qui a coulé, le sang qu’ils se proposent de ravir, en rétribution de cette attaque lâche. Un mélange brut qui fait frémir l’Indienne. Surtout lorsque ses prunelles accrochent la main de Joaquim, qui se débarrasse de son verre pour mieux venir sur elle. Soudainement immobile et encore plus attentive, elle laisse sa peau réagir sous ses doigts. Est-il encore question d’entamer une nouvelle partie, de laquelle ils ressortiront avec un demi-sourire, de ceux qui sifflent « tu craqueras avant moi » ? « J'espère bien que si. » Peut-être que non. Le frisson qui la parcourt alors qu’il remonte jusqu’à son bassin n’est absolument pas réprimé et elle se penche même, pour accompagner le mouvement. Son haleine réchauffe ses lèvres, qu’elle s’empêche de mordre. « Pour cette nuit, au moins. » Et l’espace qui sépare leurs visages n’est plus.

Et jamais victoire n’a eu meilleur goût. Les doigts d’Hija rattrapent le verre qui a menacé de lui échapper, avant de trouver un endroit semblant sûr entre deux coussins pour l’y déposer. Ils peuvent ainsi venir froisser le tissu du t-shirt de l’homme, effleurant le torse qu’elle a eu – allez, elle peut l’avouer maintenant – tout le loisir de détailler, entre deux sorts. Dépliant ses jambes d’un mouvement fluide pour s’agenouiller, venant se presser contre lui, elle prend deux secondes pour rompre leur baiser. Non qu’elle ait particulièrement envie d’arrêter, maintenant qu’ils ont commencé. On ne peut pas dire que la patience soit une de ses principales qualités. Mais il y a une chose qu’elle meurt d’envie de dire, comme l’enfant qu’elle est restée, quelque part, au fond. Avec une étincelle qui aurait pu être de la malice si elle n’était pas aussi enflammée au fond du regard, elle laisse glisser ses lèvres sur l’arrête de sa mâchoire, remontant jusqu’à son oreille pour murmurer : « J’ai gagné, » dans un souffle rendu légèrement rauque par la tension. Un léger rire lui échappe alors qu’elle le pousse pour le renverser sur la banquette, le surplombant. Ses longs cheveux noirs, libérés de leur attache dans leur étreinte, viennent caresser la joue du Phénix. Il a rendu les armes le premier. Et ce n’est pas pour lui déplaire, même si elle n’aurait sans doute pas tenu la soirée. Etait-ce le fait de s’être battue à ses côtés, qui a scellé encore un peu plus leurs sorts ? Elle ne saurait le dire, mais pour l’instant, ça n’a pas la moindre importance. Sa main droite a déjà décidé de faire fi du tissu pour explorer les abdominaux sculptés du Né Moldu, tandis que la gauche la maintient pour l’instant en place. « J’crois que les horaires de visite sont terminés. » Car elle n’a pas oublié leur premier sujet de conversation. Et c’est en fondant de nouveau sur ses lèvres qu’elle conclut, en chuchotant « Le sang attendra demain. » Il y en aura toujours, avec eux deux. Mais une nouveauté les attend pour cette nuit et quelque chose lui dit qu’elle l’appréciera autant, sinon plus que les tueries à ses côtés.



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