Le massacre des Phénix résonne en arrière-plan de l’esprit de Theresa. Crie, démembrement, sang et organes arrachés... Ses paupières battent lentement. Ah tiens, son cou se déboîte, lui… ah si ça se trouve il avait une petite-amie. Trop tard, il est mort… Ah et un autre, encore… Une vengeance pleinement méritée, si je puis dire. Puis Calliope est une femme si forte… Ça doit lui faire plaisir de briller en combattante, loin de l’ombre d’Arutha… Tout le monde gagne dans cette affaire, non ? La lune invisible lui chante sa morbide berceuse mais elle entend la réprimande de Mordred à Caitlyn. Oui, grand-père doit pouvoir se battre et se venger. Ce serait injuste. Il a trop longtemps vécu ici comme un moldu. Puis… je dois sauver la face de Caitlyn. Oui, je fais ça. Bonne idée. L’annihilation des terroristes se terminent avec quelques pleurs de l’ennemi. L’albinos se permet – enfin – d’adresser la parole à son auguste ancêtre pour la première fois depuis des mois. « Grand-père Wilfric, je suis honoré de participer à votre libération. Votre absence a été un manque pour nous tous. » Elle le pense. Wilfric brille d'intelligence… et elle, elle croit n'importe quoi. Et elle doit toujours idolâtrer son grand-père, sinon à quoi tout ça aurait servi ? Aveuglement volontaire. Cependant, elle sait qu'elle devra voir les choses en face. Plus tard.

Ses petits doigts tendent sa baguette à l’aïeul. Sérieuse, déférente et sobre. « Cette vengeance c’est la nôtre mais surtout la vôtre. Et nous autres, recrues, avons besoin d’un modèle pour nous tirer vers le haut. Ainsi que de l’efficacité dans laquelle vous excellez. » Je n’ai plus envie de me battre, de toute manière. Je veux juste revenir à la maison. Vivre comme avant… Non, plus rien ne sera comme avant. Plus jamais. Je souris à grand-père, en essayant de me rassurer moi-même. Me dire que tout va bien, qu’il n’y a rien de mal à la magie noire. Et il n’y a rien de mal du tout. Tout est bon. Tout est ordre naturel. Tout est concordance… Alors pourquoi je sens… le mal vibrer en moi ? Allez, fond dans le Mal. Laisse tes instincts te dominer. Tue, tue encore et encore. Va dans cette immense guerre pour la gloire du Lord. Montre ta puissance. Dépasse-toi, deviens quelqu’un… Oui. Je me donne au Mal mais alors… pourquoi je sens encore… cette chose-là… oui, cette chose battre dans ma cage thoracique. Elle me dit que non. Elle ne veut pas de ça. Elle rejette. Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas être forte comme grand-père ? Qu’est-ce que ça signifie ? Faiblesse… Mais une forte faiblesse.

On lui offre une nouvelle baguette. Aussi désagréable que puisse être le statut de moldu, elle veut refuser. Refuser de se battre. Pas par pacifisme. Pas par compassion pour les Phénix. Parce qu’elle n’en peut plus. Elle veut juste partir. Puis, elle écoute sa rationalité. Pour sortir d’ici en vie, elle doit se battre. Encore un petit peu. Une dernière poussée. Souffrir, se saigner une goutte de plus. Un petit effort. Elle hoche la tête au patriarche Lagides sans dire un mot. Trop prise par l’émotion toute féminine du retour de son grand-père chéri, sans aucun doute…

Elle se dépêche, comme les autres. Sa nouvelle baguette de cerisier illumine son visage impassible. Si les marques de sang la recouvrant rendent l’objet indéniablement sale… Il n’empêche que Theresa se sent aéré, magiquement parlant. Aucune magie noire a touché celle-là. Puis, les Phénix – les vrais – reviennent à la charge. Soupire de la Mulciber. Le cri pourrait lui redonner des spasmes mémoriels mais… non. Elle se souvient. C’est tout. « Rete Fulgurator » Aucune conviction. Son fouet s'élance vers un des Phénix mais Helga s'interpose entre elle et l'oiseau. Dès que l'électricité la touche, Theresa annule son sortilège. Bon, rien de trop grave pour le brave serpent mais quand même... Calliope ne pourrait-elle pas la rappeler ? La rétrécir ? Sinon, elle fait de son mieux pour ne gêner personne ; en tout cas pas plus qu'elle n'a déjà fait. Elle court de protego en protego vers l'autre coin de la salle.

Dés:

Résumé:

Les dès:

Résumé:

Baguette:

Attaque:

Résumé:

Poulet poulet, piou piou piou:

le retour de la vengeance du poulet:

TL;DR:

Les dés Les dés:

Résumé:

Ce moment où Aveline avait préféré se concentrer à soigner sommairement ses blessures lui permit de suivre un peu plus rapidement le reste du groupe, à condition de tolérer un certain niveau de douleur. Et elle le pouvait. Qu'était-ce un peu de douleur comparé à la grandeur de la cause pour laquelle ils se battaient? Rien. Rien du tout. Les secousses faisaient trembler le sol, rendant difficile le maintien sur ses deux jambes. Aveline craignait une secousse plus forte que les autres qui ferait en sorte qu'elle s'écrase au sol comme si elle n'était qu'une de ces poupées de chiffon qui garnissaient la maison de poupée de Mayssan.

Une autre secousse et Aveline évita de peu un stalagtite qui s'écrasa à moins d'une trentaine de centimètres de l'Américaine.

Ils se trouvaient maintenant tous face aux Phénix, les vrais, les oiseaux. Superbes créatures. Avec les assauts répétés du serpent giganteste et des autres membres de cette mission qui pourrait très vite devenir suicidaire, un des Phénix fut mis hors d'état de nuire. Il n'en restait plus qu'un que la jeune miss Khan rendit confus. Peut-être qu'en l'entourant d'une rivière de flammes, Aveline pourrait passer sans problème...

« Flumen ignite »

Les flammes sortirent de sa baguette comme autant de serpents enflammés et entourèrent l'oiseau toujours sous l'effet du sort lancé par la Khan. Au moins, elle ne serait pas habitée par le remord, puisque la créature fantastique était toujours vivante. Au moins pouvait-elle se targuer ce soir-là de ne pas avoir été directement responsable de la mort d'une si belle créature. Mais était-ce réellement une mort si la créature pouvait renaître de ses cendres?

Aveline put traverser de l'autre côté, jetant un regard à la Kark. À quoi point la co-leader des Mangemorts avait-elle été attachée à son serpent? Devait-elle lui transmettre ses sympathies? Était-ce de rigueur dans un tel contexte? Peut-être ferait-elle mieux d'attendre à leur exfiltration...

L'arithmancienne opta pour un entre-deux, un petit sourire et un regard pour exprimer sa sympathie, avant de poursuivre leur route vers la sortie de la grotte.

Résumé!:

Est-ce que Murphy se fait attaquer par la grotte? (c'est la seule qui reste...):

Résumé:

Les dès:

Résumé:

Dés passage:

Dés brûlures:

Résumé:

Ianou! Attaque Blizzard !:

Le volcaropod ennemi utilise Calcination:

Précédemment, sacha et ses amis…:

Pour une dernière fois, les dés ayez pitié:

Ça brûle ou ça passe ?:

Pauvre Helga. C’était un beau serpent et elle ne méritait pas ça… Elle aurait mérité qu’on lui donne des souris bien grasses pour ses loyaux services. Elle soupire. Si la déprime lui traversait toutes les membranes de ses émotions, maintenant elle les ronge. Le symbole de Mervyn… Puis les fourchelangues entretiennent des liens profonds avec leurs serpents. Theresa baisse la tête, respectueuse, avant de rejoindre les autres. Laissant Calliope à son deuil. À chacun sa tragédie.

Wilfric ne s’en sortira pas seul. Heureusement, Mordred s’occupe de lui donner main forte – plutôt une jambe en l’occurrence – et ça convient à la Mulciber. Elle reste trop petite et fragile pour ça. Elle hoche la tête en la direction du Mckay, montrant son assentiment vis-à-vis de son engagement. « Revigor. » Bon, ses talents en médicomagie restent à désirer mais un brin d’énergie, bien qu’infime, ne fera pas de mal à son grand-père.

Elle pensait pouvoir goûter à l’air frais. Enfin. De se détendre. De se laisser voguer paisiblement jusqu’au manoir… Eh non. Les flammes surgissent du sol comme s’il s’agissait de l’enfer moldu. Theresa baille. Les feux monstrueux sont à nos pieds ou plutôt… sommes-nous à genoux devant les forces des ténèbres ? Quelle importance cela peut-il bien… Theresa, arrête de penser de la sorte et rends-toi utile si tu veux vivre. Elle a chaud. Très chaud. Son manteau devient une plaie. Caitlyn se place en avant d’elle. À ce point de conscience, l’albinos ignore si elle aime qu’on la couve ou… si elle se plaît à l’imaginer, propulsée dans l’incendie par un everte statum. Non, tu aimes madame Mckay, souviens-toi… Oui, elle t’a sauvé maintes fois aujourd’hui. Elle… elle m’aime ! Oui. Et elle s’en veut. Une branche incandescente qui lui fouette le bras l’incite à agir. Électrocuté par la souffrance, elle rejette l’objet plus loin avant d’y aller de son aide : « Aguamenti. » Un jet d’eau conséquent sort de la baguette de cerisier et décime le mur de feu. La voie vers les eaux noires et froides s’ouvre à eux ! « C’est notre chance. » Fuir le plus vite possible. Pour en finir avec cette histoire, une bonne fois pour toute. Elle lâche cependant quelques râles de douleur en couvrant son bras atteint de ses petits doigts. Ça fera un beau cas pour Lodrick.

R O L L:

Résumai: