Esther a pris un pistolet et un couteau.

Aucune baguette magique… pas besoin de cet instrument de malheur, cette extension du démon pour défendre le nouveau monde d’Oliver.

Pire encore : utiliser cet engin du diable en pleine face de ton prophète. Hors de question d’être inutile non plus. Dès que l’alerte a été sonnée, tu t’es mise au garde-à-vous, sans prendre la moindre goutte de fort.

Tu es déterminée, peut-être trop même. Tu as attaché tes cheveux en chignon, ta longue jupe noire manque de préparation pour l’action mais le temps te manque encore plus. Ta chemise est fermée jusqu’au dernier bouton. Aujourd’hui, il faut défendre la maison. L’Eden. Au nom de Dieu.

Tu te galvanises au nom de la religion. Il faut dire qu’il faut de la violence pour que tu te découvres la moindre piété.

Tes doigts te démangent. L’idée même de faire exploser une bande de Mangemorts t’excite à mort. Littéralement. Est-ce malsain ? Tu t’en doutes… Tu t’en fous. Tu te retrouves à l’extérieur avec tous les autres volontaires. Il fallait que Stanley soit là… puis il y a James Windsor que tu reconnais de visages parce que le nom de famille demeure plutôt connu dans le coin.

Tu bois les ordres de Durham comme de l’eau bénite. Tu prends la grenade et tu t’empêches au dernier instant d’exécuter le symbole de croix, par crainte de paraître trop zélée.

L’attaque est lancée, tu suis la marche. Un grand sourire se dessine sur ton visage alors que la grenade atterrit près du pauvre Mangemort, duquel seul le brouillard londonien aurait pu lui offrir la moindre protection… une protection inutile face à l’artisanat moldu. La détonation siffle. Tu sifflotes à ton tour, prête à défendre la divine barricade de l’Eden et – bien sûr – prouver ta valeur. Des débris t'atteignent : tu enlèves les morceaux chauds de contre ton corps. Ça brûle. Ça sent le combat. Tu adores.

Tu lances ta grenade... et l'explosion suit. Un nuage se forme près des Mangemorts, mêlé au brouillard... mais aucun cri d'atroce douleur. Déception.

Une prière pour la chance:

Résumai:

Elle n'aurait pour rien au monde manqué une nouvelle occasion de faire couler du sang sorcier. Il n'y avait rien qu'elle n'aimait plus que ça. Et elle ne leur laisserait pas l'occasion de détruire ce qu'ils avaient tous commencés à reconstruire à la sueur de leur front et pour certains, par le sang.

Elle avait à contre coeur délaissé sa batte de baseball, traquée contre une arme à feu. Cela aurait été quand même bien s'ils avaient de quoi dissiper ce brouillard, à se demander s'il était naturel ou si les démons de l'autre côté n'avaient pas fais exprès de leur imposer ça pour pouvoir emmerder un peu plus encore le monde. Ce ne serait pas étonnant, tiens.

Son équipe d'infortune, elle la zieute du coin de l'oeil. Elle les avait connu d'autres missions, d'autres étaient des nouveaux. Bon. Puis il y avait encore l'autre tête royale. Elle avait mis longtemps à comprendre qui il était et ce qu'il représentait vraiment et une fois qu'elle l'avait su, elle n'avait pas compris ses interventions. Ils n'avaient pas besoin de lui ici. C'était ce genre de bonhomme qui aurait du sagement rester à l'intérieur plutôt que risquer de mourir ici et de les mettre en danger qui plus est.

Le temps et les événements l'avaient changés, elle s'était nettement endurcie depuis la dernière fois, voir autant de sang et ce que les démons étaient capable de faire de ses propres yeux au lieu de l'entendre de bouche à oreille, ça changeait forcément quelqu'un. Mais elle ne comptait plus faire dans la pitié. A croire qu'elle avait un jour agi avec pitié, ce qui... n'était pas le cas. Mais elle s'était endurcie et prenait son arme à feu dans la main après les explosions. Regardant surtout, comme d'habitude, les possibles coins de replis en cas d'attaque, de réplique. L'espoir surtout qu'ils soient morts explosés, ça serait toujours ça de moins à faire disparaître. Elle relâchait d'une main son arme d'ailleurs à cause des détonations, se frottant un tympan.

Pour finalement soupirer en voyant des corps animés. Ranger son flingue dans son étui pour mieux sortir la grenade, la dégoupiller et la lancer, priant que ça fonctionne. Parce que c'était la seule grenade qu'elle avait, qu'elle avait envie de rappeler que magie ou pas, ils pouvaient tous faire mal, très mal et que ce terrain leur appartenait. Ca et d'autres raisons plus sombres encore. Et... pour fonctionner, ça fonctionne ! La grenade explose, adios.

Résumey:

Dédé:

les dés de la classe:

Les Inquisiteurs sont forts, comme Sirop Sport:

C’était bien trop beau pour durer. Voilà la première pensée de James lorsqu’il apprend, en même temps que tout le monde, que les Mangemorts sont aux portes de Londres. Et surtout aux portes du quartier de l’Eden. Au fil des mois, James s’était habitué à ce quartier démuni de magie. Tout comme il s’était étrangement habitué à une vie normale - ou du moins aussi normale que la situation le permet. Dire qu’il avait osé fêter ses quarantes ans comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes (au moins pour une soirée).

A l’annonce de l’attaque, James avait immédiatement confié Amelia à Wendy. Cela avait été une évidence à ses yeux d’aller les aider à repousser du Mangemorts plutôt que de fuir. Peut-être était-ce à force de les « côtoyer » de près, ou peut-être était-ce pour une autre raison. Mais désormais, James ne se voyait plus faire autre chose qu’agir. Se croiser les bras et fuir n’étaient plus des options recevables. Chose que Wendy comprit en un regard, sachant que la sienne était de retrouver leur fils, coûte que coûte. Nathaniel avait déjà suffisamment eu de libertés en une année. Et désormais, l’heure n’était plus à la division mais à l’unité.

Le Windsor découvrit son groupe au même moment où Durham leur donne des ordres. S’il se désola de voir la petite Juliet parmi eux, sa réaction intérieure fut toute autre en reconnaissant la silhouette de Stanley. Quant à Esther et Sheherazade, il ne sut quoi penser. L’une lui était inconnue, l’autre ressemblait désormais à une étrangère. Dans tous les cas, son groupe hétéroclyte se devait de défendre leurs terres. Sans réfléchir outre mesure, il suivit le reste du mouvement et récupéra lui aussi un pistolet chargé de six balles, ainsi qu’une grenade et qu’un couteau. A voir si l’arme à feu lui portera chance, cette fois.

Dehors, dans ce brouillard typiquement anglais, James faisait en sorte de se trouver non loin de la petite Juliet. Tout s’enchaîna rapidement : les silhouettes ennemies apparurent, des grenades furent lancées - faisant plus ou moins mouches - et le combat fut déclaré. Refusant d’utiliser sa seule et unique grenade immédiatement, James profite d’avoir un sorcier dans sa ligne de mire (sorcier se pensant sans doute à l’abri dans le brouillard) et tire. Quelques instants plus tard, la silhouette s’effondre, touchée en pleine tête. Windsor 1 - Mangemort 0.

et pan:

Résumé a écrit:

Esther fait partie des volontaires et elle est chaude bouillante pour défendre l'Eden et éclater des Mangemorts. Elle prend un pistolet avec 6 balles, un couteau et une grenade. Après la première grenade, elle lance la sienne qui explose dans le tas mais ne semble pas avoir fait mouche.

Shehe est parée aussi mais n'attaque pas directement et recherche des coins de replis. Par sécurité et confort, elle a pris le pistolet avec six balles, la lame et la grenade. Elle finit après inspection par jeter sa grenade et ça fait BOOM sur quelqu’un.

Stan est tout aussi équipé, ne réfléchit pas autant et a pris comme les autres pistolet avec 6 balles, couteau et grenade. Après avoir exprimé sa déception devant l’échec d’Esther, il balance sa grenade, qui explose en faisant de la bouillie de Mangemort.

James ne joue pas dans l'originalité avec son pistolet avec six balles, sa grenade et son couteau. Imitant le reste de la troupe, lui aussi décide de tirer dans le tas et vise la silhouette la plus visible dans ce brouillard à la noix. Et il fait mouche, la balle se loge entre les deux yeux du sorcier. Et un en moins, yay.

Pourquoi chercher à comprendre après tout ce temps? Ce moment devait bien arriver un jour ou l'autre, alors autant que Juliet soit de la partie. Depuis que le courant était de retour à Eden - pas peu fière d'avoir participé à cette révolution - la rousse squattait dans le coin dès que son maître lui laissait du temps libre. C'était définitivement mieux de se familiariser avec les têtes des inquisiteurs plutôt que de rester enfermée dans sa chambre. C'est ainsi qu'elle s'était retrouvée au bon endroit au bon moment, à l'annonce de l'arrivée de mangemorts Oliver avait fait en sorte de rassembler le plus de personnes possibles. L'Evans n'avait pas hésité une seule seconde, savait-elle seulement dans quoi elle s'engageait? Sûrement ne le comprit-elle que lorsqu'on lui confia un couteau aiguisé, une grenade - qui n'avait en commun avec le fruit que la forme - et un pistolet, le chargeur plein. Elle savait à peine utiliser ces armes mais apparemment ce n'était pas bien compliqué.

Après un discours annonciateur de ce qui allait advenir d'ici peu de temps, Juliet se mit en route pour exécuter les consignes. Elle ne connaissait que de vue les deux femmes - priant pour qu'elles soient plus robustes qu'elle. Quant aux hommes elle ne pouvait que se souvenir de Stanley et son sang chaud. La présence de James, enfin, la rassura quelques peu. En cas de problèmes un père de substitution était à ses côtés.

Ce n'est pas l'obscurité qui les empêchait de voir mais bel et bien cet épais brouillard. Allié et ennemi à la fois. Se faufilant comme elle pouvait, Juliet sursauta lorsque la première grenade explosa, vite suivie par d'autres faisant plus ou moins mouche. C'était effectivement le plus simple étant donné les circonstances météorologiques et leur position.  C'était surtout les ordres donnés par Oliver et il est préférable de lui obéir. La moldue récupéra ainsi l'unique grenade qu'elle possédait. Elle avait vu faire ses comparses, dégoupiller puis lancer voir même en bonus viser juste histoire de pas gâcher le peu de matériel dont ils disposaient. Combien de temps disposait-elle seulement entre les deux actions? Et si elle lançait la grenade trop tôt et que les mangemorts avaient le temps de se mettre à l'abris? Arrête de réfléchir. Tire sur ce truc et lance le dans le tas. Une seconde plus tard la tâche était exécutée sans encombre. Enfin... Elle n'a pas blessé d'alliés durant cette action. Elle a pas blessé d'ennemis non plus d'ailleurs. C'était juste histoire de la jouer festif et de rajouter un traumatisme sonore à tout ce petit monde.

Et une grenade bien juteuse! Une!:

Le résumé:

Tu ignores la désapprobation de Stanley. Tu pourrais réussir ton coup à chaque fois qu’il trouverait un truc à redire. De toute manière, tu as autre chose à faire que nourrir tes complexes.

Les choses se déroulent plutôt bien malgré ton échec. Tu vois des Mangemorts tombés sous le sain feu des Inquisiteurs et ça te plaît. L’unique fait de te retrouver à te battre parmi les moldus (les gens normaux) te comblent d’une joie malsaine. Cette même joie t’empêche de te rendre compte du plus large tableau qui se dessine, ainsi que les regards suspicieux que porteraient tes soi-disant camarades s’ils savaient tous ta vraie nature.

Or, le temps de l’attaque surprise pris fin. À son tour, Oliver appelait à la couverture et l’objectif principal : la défense de la barricade. Par conséquent, tu tentes de te couvrir ; tu t’apprêtais à sortir ton flingue avant qu’une marmite volante te fonce droit dessus (merci la magie détraquée). Encore, tu aurais préféré une marmite remplie de la dégoûtante soupe de ta mère d’accueil mais au lieu de ça, tu as le droit à… de l’eau bouillante. Le contenu se déverse sur toi. La vapeur s’échappe de partout autour de ton corps alors que tu laisses échapper un couinement de douleur.

Qu’est-ce que tu as mal.
Qu’est-ce que ça fait du bien de se sentir en vie.

Malgré toutes les sensations masochistes qui font de toi une saine personne, le coup à la tête, l’eau, les marques rouges sur ta peau et le choc thermique t’offrent toutes sortes de distraction. Tu réussis à sortir ton fusil. Tu demeures instables, toujours soumise au choc, mais tu te décides de tirer tout de même. Tu ne peux pas te permettre d’être une cible à la fois facile et inoffensive. La balle part mais se perd dans le brouillard.

On douille, on douille:

Résumé:

James ne s’est jamais considéré comme un professionnel de la gâchette. Pire, jusqu’à ce qu’il intègre les rangs de la Nouvelle Inquisition - bien que cela remonte à plus d’une dizaine d’années maintenant, quand Oliver les a trouvés - James n’avait jamais touché une arme à feu de sa vie. Cela aurait fait plus que mauvais genre. Alors lorsque la silhouette mangemorte s’effondre devant, non loin de lui, et qu’Oliver lui adresse un signe de tête appréciatif, James ne peut être que satisfait. Cependant, cette satisfaction est bien différente de celle qu’il éprouvait lors de ses matchs d’escrime.
Car cette fois, l’homme ne se relèvera pas pour lui serrer la main amicalement.
Car cette fois, le fair-play n’existe même pas.
Car la guerre n’est pas un match d’escrime et s’il venait de littéralement tuer un homme pour la première fois, le Windsor savait pertinemment qu’il n’avait pas le joie.
Tuer ou être tué, défendre ou être défendu. Dans tous les cas, James préfère nettement se retrouver vivant, dans ce nouveau Londres qu’il va défendre de l’envahisseur. Peu importe le prix à payer.

Comme il l’a anticipé, les Mangemorts ne mettent pas longtemps avant de contre-attaquer. James ne se fait pas prier pour se mettre à couvert et enregistrer une nouvelle fois l’information principale qu’est la défense de la barricade. Tant que les cristaux d’Ensinis sont encore présents, leur magie est aussi imprévisible que le brouillard. Et en jouer sera leur meilleur atout. « Suis-moi Juliet, vite ! », crie-t-il à la jeune domestique, son instinct paternel souhaitant à tout prix protéger la petite prenant le dessus tandis que l'un des sorciers lance un sort qu'il n'arrive pas à identifier.

Bon, l'attaque fait mal comment ?:

Et la contre-attaque ?:

Il identifie cependant très bien la rafale de coussins qui lui arrive de plein fouet, sans réussir à l'éviter. James se retrouve contre le sol, le souffle court et avec un petit mal de crâne. Saleté. Il réussit cependant à se remettre sur ses deux jambes et tire en direction du Mangemort responsable. Mais son équilibre est finalement bien trop précaire pour qu'il réussisse à viser convenablement, et il rate sa cible.
A couvert, il faut me mettre à couvert avec Juliet, pense-t-il alors.

Résumé a écrit:

Esther se prend une marmite d'eau bouillante. Son corps n'aime pas, même si quelque part la douleur ça la stimule. En tout cas elle morfle, et elle tire vers les Mangemorts à l'aveuglette et rate.

James surveille Juliet et la somme de le suivre pour se mettre à couvert quand il se prend une rafale de coussins loin d'être moelleux en pleine poire. Ca fait mal et ça lui coupe le souffle mais ça ne le met pas KO. Il tente de tirer sur le responsable du sort détraqué mais la balle ne le touche pas, dommage.

Seul l'instinct de survie gardait animée la jeune femme. Si elle avait suivi les ordres pour lancer l'offensive, la riposte était bien plus violente pour son esprit innocent. Les mangemorts sortirent tous un à un leurs baguettes si meurtrières et dangereuses et les sorts fusèrent. Sauf - qu'heureusement pour les inquisiteurs - les cristaux fonctionnaient à merveille et empêchaient l'ennemi de devenir létal trop vite. Pour autant, ils n'étaient pas en reste envoyant valser des objets plus insolites les uns que les autres. Objets malgré tout conséquents et peu agréables à recevoir en pleine poire. L'ordre de repli fut lancé par Oliver et Juliet ne se fit pas prier pour obéir. Elle se retourna immédiatement à la recherche d'un cachette et fut soulagée lorsque James lui permit de débusquer un lieu sûr.

Au tour du hasard:

« J'arrive! J'ar... » La fin de son cri est étouffé par la surprise de se retrouver projetée au sol. Ses pieds viennent de s'emmêler dans des cordes. Si le sort n'a pas réussi à la ligoter avec l'art et la manière, il n'en reste pas moins qu'en chutant la rousse s'est pris un bon coup dans la mâchoire. Mais finalement ce n'est pas cet incident qui inquiète le plus Juliet. A peine a-t'elle le temps de se retourner pour tenter de se libérer de ses liens qu'elle aperçoit une ombre au loin se rapprocher d'elle. Ils viennent m'achever! Ils peuvent pas! Ils ont pas le droit! Armel! Il ne faut pas qu'Armel l'apprenne! Je ne peux pas mourir ou me faire capturer aujourd'hui. La peur se transforme le temps d'un court instant en rage. C'est une moldue féroce et toute nouvelle qui prend la décision de dégainer le pistolet qu'on lui a confié un peu plus tôt. Elle n'a pas vraiment le temps de viser, elle se contente juste de prier et de se concentrer exclusivement sur ce tir qui peut lui sauver la vie. Son doigt trouve presque naturellement la gâchette et... La silhouette s'effondre suite au coup de feu. Un exploit qui la pétrifie. Vient-elle vraiment d'abattre une personne de sang froid? Peut-être est-ce un ami de son maître? Peut-être est-ce un Zabini lui-même? N'y pense pas. N'y pense pas. Juliet se relève maladroitement et se jette aux pieds de James, à l'abri, en sécurité, vivante.

Résumé du deuxième tour:

Stanley maîtrise:

Dés:

Résumé: